Lorraine, Le cahier du soir

Aujourd’hui sera un jour particulier.

Je le fais souvent pourtant, mais je vais vous demander d’imaginer…

Imaginez que je n’aie jamais pris part à ce livre, que je n’en sois aucunement responsable…

Je viens de le recevoir.

Qui me l’a envoyé ? Je ne sais pas, je le devine seulement.

C’est l’un de ceux que je reçois de temps à autre, qui me parlent d’auto-édition, de ceux qui n’ont pas eu l’heur ou le temps de passer par l’un des éditeurs traditionnels, souvent trop frileux pour accepter parmi leurs rangs un nouveau nom, pour prendre des risques… aussi.

Une façon comme une autre de fixer sur des pages en papier des mots auxquels on tient, pour qu’ils ne disparaissent pas un jour dans l’un des grands trous noirs du Web qui s’ouvrent ou se ferment trop tôt pour ceux qui voient s’y engloutir l’ouvrage d’une vie.

Une vie… C’est le dernier poème du recueil, la dernière image.

(Je sais, il est trop petit pour le lire ici, mais vous pourrez le lire plus aisément sur le blog de Lorraine, d’un simple clic sur l’image.)

Toute une vie… toute une vie en poésie.

Alors, je prends le recueil entre mes mains, j’ignore ce qu’il contient, je sais seulement que chaque mot me restera une fois lu, parce que celle qui l’a composé les a choisis avec soin.

Un livre de poèmes, cela ne se lit jamais comme un roman, c’est tout à fait impossible.

Le lecteur le fera sien en le lisant selon son gré, page après page, ou après l’avoir ouvert au hasard, soir après soir.

C’est ainsi.

Un jour, un éminent professeur m’a dit que l’on devait tenir compte de l’ordre désiré par l’auteur… qu’un recueil de poème était comme une œuvre musicale, et qu’il ne fallait pas tout mélanger.

J’y ai longtemps réfléchi… et je me dis que c’est vrai pour son auteur, sûrement, mais pour celui qui le lit ?

Je crois que c’est comme entrer dans une pâtisserie. Les vitrines nous appellent et l’ensemble, le plus souvent, est harmonieux. Les gâteaux sont mis en valeur, surtout lorsque la boutique est tenue par un véritable artiste. Il ne va pas tout mélanger, il fera en sorte qu’on ait envie de tout…

Mais pour autant, achèterez-vous tout en une seule fois ? Goûterez-vous à chaque part de gâteau avec le même plaisir si vous devez avoir fini deux heures plus tard, sans prendre le temps de déguster, de laisser monter les souvenirs de vos papilles jusqu’à votre cerveau ?

N’avez-vous jamais lu une recette, ici ou là, en imaginant en sentir les arômes alors que la page ne vous montre que les mots ou parfois une image ?

Un recueil de poèmes, c’est cela… et plus encore.

Un ensemble de saveurs différentes, d’émotions diverses, toutes importantes et qu’il ne faut pas gâcher par une lecture trop rapide.

Alors, j’ouvre celui de mon amie Lorraine, une grande Dame dont on m’a dit le plus grand bien.

Je pense aux mots d’Emma.

– Encore un lien ? Non mais ! Il faut aller lire là-bas ?

– C’est indispensable, voyons ! Important pour tout comprendre, pour avoir envie d’aller plus loin encore…

Il faut relire les mots de Lorraine, ceux qu’elle lui avait laissés en commentaire et qui sont en exergue dans le recueil.

La poésie est la petite personne inaperçue dans la foule des éloquences qui se pavanent. Elle touche ceux qui peuvent écouter en silence l’écho d’une fontaine et le chant d’un oiseau.

Comment ne pas la lire ? Comment ne pas y découvrir combien la poésie vivait dans les mots de Lorraine, tous ceux qu’elle écrivait dans son Cahier du soir ?

Je sais que l’on peut ne pas aimer la poésie, surtout lorsqu’on a en mémoire certains vers pompeux que l’on nous faisait réciter à l’école autrefois.

Mais on peut aussi avoir découvert en grandissant qu’il y a sur ces pages bien plus que de simples mots. On peut avoir compris que la poésie est rythme, musique, silences aussi, que les blancs de la page comptent et permettent de mieux appréhender ce qui n’est pas écrit mais qu’on peut entendre malgré tout.

Quichottine se tut. Les yeux fermés, elle entrait dans le monde inventé par Lorraine, ouvrait la grille dont Marianne avait illustré le premier poème du recueil.

Le jardin de Lorraine, son Jardin du passé, s’ouvrait de nouveau. La grille ne resterait pas fermée, elle était lumière sur l’image, blanche comme les blancs du poème, lumineuse comme le sourire d’une “Vieille dame” qui dans son rêve éveillé continuait à danser.

(À suivre)

79 commentaires à propos de “Lorraine, Le cahier du soir”

  1. Ce sera à suivre, seulement si vous le désirez.
    Je ne raconterai pas tout ce recueil, le but du jeu étant que vous ayez envie de vous le procurer, que les sommes versées à Rêves grâce à cette publication soit les plus importantes possibles.
    Mais, je vous dirai mes propres ressentis, ce que la poésie de cette grande Dame m’a apporté.

    J’aimerais, si j’arrive un jour à son âge, pouvoir être comme elle, partager : écrire, écrire, écrire encore dans mon grand cahier.

  2. belle poésie qui méritait bien d’être éditée, quelle que soit la manière de l’être

  3. l’édition à compte d’éditeur laisse beaucoup d’auteurs sur le côté, mais les éditeurs pro publient déjà tellement…
    Souvent, pour les auteurs en quête d’éditeur, un blog peut mieux valoir qu’une auto-édition difficile à diffuser

    • C’est aussi pourquoi le blog de Lorraine restera en vie le plus longtemps possible…
      Ce livre est pour tous ceux qui avaient envie de le feuilleter autrement. 🙂

  4. Coucou Quichottine,
    Merci pour ce moment de partage au travers tes émotions et tes ressentis.
    Je dois dire que ton blog est l’un des rares que je visite et qui me demande d’avoir un peu de temps pour lire et m’imprégner. J’aime tellement le format papier. J’aime tenir un livre, et lire sur la toile ne me convient vraiment pas. Et aussi, je n’ai pas assez de temps pour parcourir trop de lectures sur la toile au travers les blogs.
    Bises et bonne journée

    • Merci pour ta présence et tes mots… je suis touchée par ta constance dans tes lectures.
      Passe une douce journée Pascale. Merci pour tout.

  5. Ce poème est très beau Quichottine. Il est d’autant plus beau quand on sait que ton amie n’est plus là et qu’elle se savait malade. C’est un poème sur la vie et ses beautés. J’aime lire la poésie et comme toi je la savoure et je peux garder un recueil des mois auprès de moi avant même d’arriver à en parler. Ensuite mes mots me paraissent toujours bien fades à côté de ceux que j’ai lu et apprécié car notre ressenti est toujours très personnel…Mais toi tu arrives à nous faire ressentir les émotions qui t’ont traversées et ça c’est tout simplement extraordinaires. Merci à toi ! bisous et une douce journée

    • Merci pour ces mots, Manou.
      Je dois dire que depuis que je la connais, Lorraine m’a toujours beaucoup émue.
      Sa disparition m’a d’autant plus attristée que j’espérais pouvoir un jour la rencontrer « pour de vrai ».
      J’écrirai encore une page… et puis je laisserai le livre vivre sa vie.
      Bisous et douce journée à toi aussi.

  6. Merci pour ce merveilleux hommage à Lorraine et à cet ode à la poésie. Les vers m’effarouchent un peu mais je sais que ceux de Lorraine sont légers et puissants. Et comme toi j’aime butiner les livres. Bisous

    • Merci Cathycat. J’espère que tu butineras celui de Lorraine. 🙂
      Bisous et douce journée.

  7. Merci ma Quichottine d’avoir communiqué sur ces deux poèmes de Lorraine. Ce recueil contient des petites merveilles.
    Bises et bon vendredi

    • Beaucoup… et si divers que tous pourraient y trouver de quoi se satisfaire.
      Bises et douce journée ma Zaza.

  8. Magnifique tes mots.
    Nous savons que tu as beaucoup œuvré pour qu’enfin Lorraine puisse nous enchanter à nouveau.
    Je pars aujourd’hui une semaine. Je parlerai de ce recueil bientôt pour que d’autres puissent savourer eux aussi les phrases de cette grande poétesse.
    Merci.

    • Merci Alain, j’espère que tu as reçu ton exemplaire avant ton départ.
      Passe une douce journée et fais bon voyage.

  9. Je suis toujours démunie pour commenter un poème. Comment dire avec des mots se que l’on ressent ? je ne sais dire que j’aime ( ou pas) mais c’est d’une banalité sans nom alors je m’abstiens. Là encore, je dirai j’aime

    • C’est vrai qu’il n’est jamais simple de partager des émotions… mais un grand merci pour ce « j’aime ». Il me touche beaucoup.

  10. Les amoureux de la poésie se font rares.
    Merci Quichottine de nous inviter à la regarder de plus près, surtout lorsqu’elle est de ce niveau !
    Bonne journée à toi, à tous.

    • Le principal est d’avoir réussi à vous en faire lire un peu…
      Merci pour tout, eMmA. Passe une douce journée.

  11. Merci Quichottine !
    J’ai beaucoup apprécié ton ressenti… cette comparaison que tu fais pour la lecture d’un cahier de poèmes avec la pâtisserie… 🙂
    Bonne journée à toi ! Bises

    • Je suis heureuse que ça t’ait plu.
      Merci, Chris.
      Bises et douce journée à toi.

  12. Bonjour Quichottine. J’admire ce que tu as fait pour Lorraine : c’est merveilleux que ses poèmes puissent lui survivre. Ce poème est très mélodieux. Bonne journée et bisous

    • Merci.
      J’ai fait seulement ce que j’aurais fait pour elle de son vivant.
      Bisous et douce journée.

  13. Lorraine mérite cette « vie de papier » qu’on peut garder , lire , feuilleter, et relire
    Merci Quichottine

  14. Quelle belle définition de la poésie! Une poétesse, une vraie . Elle a tout d’une grande quand je lis le texte Une vie. Je n’en dirais pas plus étant moi-même une toute petite tricoteuse de ce genre si mal aimé . Merci pour cette belle découverte . Bonne journée.

    • Et un grand merci à toi pour ces mots.
      Passe une douce journée Marie.

  15. Je vais bientôt pouvoir pousser aussi cette première grille et entrer dans l’univers de Lorraine pour me promener dans sa poésie que je goûterai et dégusterai, sans dévorer, sans gloutonnerie, pour le plaisir des mots, pour l’harmonie des sons, pour cette indéfinissable chose qui parle au coeur.

    • J’espère que tu as reçu maintenant ton exemplaire et qu’il te plaît. 🙂
      Merci pour tout, Galet.

  16. Je t’ai posté un com. ce matin et il est nulle part…Je ne comprends pas toujours ce qui se passe sur Internet , heureusement j’ai vérifié…Le poème de Lorraine « une vie » m’a beaucoup touché..Je te remercie de nous le faire connaître

    • Je suis désolée que ce commentaire ait disparu… il n’est nulle part sur mon blog non plus.
      Merci à toi pour tout.

  17. Je viens d’aller le lire, Quichottine. Quelle merveille!!! 9a coule comme l’eau d’une fontaine et tu sais combien j’aime les vers. La poésie est le parent pauvre de l’écriture et voilà pour quoi je préfère les mettre dans mon blog. Oui, j’ai déjà été éditée mais à compte d’auteurs. Gros bisous, ma belle, et excellent week-end

    • La poésie est le plus souvent éditée à compte d’auteur…
      Merci pour ce partage, Nell.
      Passe une douce journée. Bisous.

  18. Bonjour Quichottine, quand je lis un recueil de poèmes, je fais des pauses après lecture de quelques uns, pour mieux m’imprégner de ce que j’ai lu. Je vais aller cliquer sur le lien que tu proposes. Bon week end à toi et bises. Merci pour les découvertes.

    • Merci à toi pour tout.
      Passe une douce journée Élisabeth.

  19. Bonjour Quichottine, j’ai souvent vu ton pseudo sur le blog de Lorraine et suis contente que ton commentaire m’ait donné l’occasion de venir te lire. Ta plume est belle et poétique, comme celle de Lorraine. J’ai la gorge serrée, de tant de beauté et de poésie tendre.

    • Merci, Praline.
      Tes mots me touchent beaucoup.
      Passe une douce journée.

  20. mille façons de lire un poème
    comme une marguerite dans un champ,
    comme une étoile dans le ciel,
    commes mille pas sur le sable.

    J’ai déjà lu de la page une à la page fin, d’autres fois une page ou l’autre, quelquefois un mot, mais les romans aussi, il m’arrive de m’arrêter et de relire un extrait, une ligne pour le plaisir, pour le sens, pour l’intensité.

    Je te laisse, j’attends ma petite fille ; Bises

    • Merci pour ce partage… j’espère que tu auras passé de bons moments avec elle.
      Bises et douce journée.

  21. coucou les poèmes de ton amies sont très beaux
    elle avait beaucoup de sensibilité et de talent
    quant à savoir s’il faut lire les poèmes dans l’ordre choisi par le poème , vaste débat ;
    peut on estimer que l’on trahit quelque part le poète quand on respecte pas sa volonté ? sans doute car il avait ses raisons pour les classer
    mais chaque poème est unique , et peut toucher le lecteur de façon différente;
    s’imposer de lire selon une préférence qui n’est pas sienne est ce se trahir soi même ?
    je pense que l’inspiration du jour choisit d’elle même ^^
    bisous

    • Je suis d’accord, il faut lire à son idée. 🙂
      Bisous et douce journée Michelle.

  22. « Je n’irai plus jamais flâner près de l’étang

    Les dimanches de mai quand le ciel étincelle

    Et je n’entendrai plus le coucou lancinant

    M’interpeller, moqueur, là, près des cascatelles » un très beau texte et lorsque l’on sait que cette auteure n’est plus, c’est d’autant plus émouvant.

    • Merci pour ta lecture et ces mots choisis, Jerry.
      Passe une douce journée.

  23. Joli billet
    Tu as l’art et la manière de mettre en avant les ouvrages qui passent dans tes mains, l’art d’amener le simple lecteur, dont je fait partie, qui n’aime pas spécialement lire, mais qui après avoir lu tes lignes, a envie d’aller plus loin …
    Merci ma douce
    Je t’embrasse

    • Merci. C’est vraiment gentil.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  24. Bonjour Quichottine,

    Quel beau poème! Des mots qui glissent, faciles et élégants.
    Un sourire qui s’attarde….
    Merci Quichottine
    Bises ( de retour après des ennuis informatiques à répétition)

    • Merci… Je suis ravie que ça te plaise.
      Heureuse de te retrouver. 🙂
      Bises et douce journée.

  25. Effectivement les poèmes chez toi et chez Emma sont superbes. J’aime beaucoup la musique des mots.
    Je suis d’accord avec toi: on peut les lire selon son envie, son humeur du moment …
    Je te souhaite un bon week end Bisous

    • Merci Fanfan… Même sans acheter le livre, on peut lire les poèmes chez Lorraine, et y laisser des mots.
      Bisous et douce journée à toi aussi.

  26. Un ami très cher, qui connaissait bien Lorraine et à qui j’avais offert la première édition privée de son « Cahier du soir » m’a écrit récemment : « Je sais que des sonates poétiques m’attendent en ces pages, mais la poésie ne se lit, selon moi, qu’un texte à la fois, un seul, à l’absolue différence de ces romans fleuves où l’on se noie, qui poussent certains à tourner page après page, pied au plancher, à en avoir le tournis. Vite écrits, vite lus, ils s’oublient plus vite encore ; ce qui se lit lentement se grave en nous. Fleurs d’éternité que le temps ne peut faner. Je lirai donc Lorraine en autant de jours qu’elle a ici offert ses chants imagés à celles et ceux qui l’aimaient, qui continuent à l’aimer ». Tu vois, Quichottine, il dit comme toi, à sa façon, que la poésie ne s’engloutit pas voracement mais se savoure à petits coups de langue gourmande qui éveillent des émotions diverses au fil des vers, au fil des pages. Puisse chacun y goûter et l’apprécier en gourmet !

    • Merci pour ce très beau témoignage, Mamilouve.
      J’espère aussi que beaucoup sauront apprécier les mots merveilleux que nous a laissés ta maman.

  27. Merci, ta page est un bel hommage à Lorraine qui m’a beaucoup appris…Elle prenait le temps de donner des conseils et de guider notre plume pour l’apprivoiser au mieux et lui dicter nos émotions…
    Je crois que je ne vais pas passer à côté de son recueil et le savourer par « petites » bouchées comme une friandise…doucement au hasard des jours et des pages que l’on ouvre…
    Je te laisse en cadeau un poème de Lorraine que j’aime beaucoup…C’était au temps où elle était sur le forum de « La branche des oiseaux » et qu’elle était responsable d’un atelier d’écriture

    Mélancolie

    Reviendrai-je jamais le long des berges mauves
    Ecouter la chanson de l’étang assoupi
    Le froufrou de l’abeille et l’oiseau qui frémit,
    Ou le saut du crapaud apeuré qui se sauve ?

    J’aimais le vent du soir et son profil d’archange
    Sa voix étincelante et ses appels soudains
    Aujourd’hui je le fuis ce maudit baladin
    Ce danseur de faubourg qui hurle et se déhanche

    C’en est fini des bois où je marchais songeuse
    Des courses dans les prés dévalés en riant
    Des fleurettes cueillies au hasard des tournants
    A l’ombre des sentiers d’une vie amoureuse

    Ma jeunesse s’enfuit dans un éclat de rire
    Et je ne le sus pas, je ne devinais rien
    J’avais toujours vingt ans, je le sentais si bien
    Je ne m’inquiétais pas du temps qui nous déchire

    L’automne de la vie que je ne voyais guère
    S’installait hardiment et la tombée du soir
    M’apparut tout soudain telle une femme en noir
    Marchant frileusement dans la vie solitaire

    Les saisons ont filé m’entraînant dans leur ronde
    Et voici que l’hiver avance à petits pas
    Il poursuit son chemin., il passe devant moi
    Je lui souris déjà. Et mon cœur vagabonde…

    LORRAINE 17 janvier 2013

    • Un grand merci pour ce poème inédit.
      Il est magnifique !

  28. Je n’oublierai pas la douce Lorraine, si talentueuse, si généreuse, et qui écrivait si bien, qui avait tant de coeur !

    • Aucun de ceux qui l’ont connue, l’ont lue, ne pourront l’oublier.
      Merci, Marine.
      Passe une douce journée.

    • Il faut en profiter tant que nous le pouvons.
      Bonne journée à toi aussi, Tiot.

  29. Bonjour Quichottine,
    J’ai lu hier ton article ainsi que les liens. je suis allée sur le blog de lorraine et j’ai bien aimé.
    Je suis revenue tantôt et j’ai encore lu sur son site, j’ai essayé de commander, j’avais réussi mais pas capable de payer, ils ne prennent pas PayPal et ils ont refusé ma carte de crédit, donc j’ai laissé faire, ça fait une heure que j’essaie.
    Félicitations pour tout ce que tu as fait. Tu écris très bien.
    À bientôtQuichottine

    • Pour le paiement avec PayPal tu coches « lettre suivie » et ça fonctionne!

      • Merci pour ta réponse à Nadia, c’est vrai que j’ai tardé à lui répondre ici, et ça peut être utile à d’autres. 🙂

    • Bonjour Nadia.
      Un grand merci pour ta démarche, j’espère que tu as bien reçu le courriel que je t’ai envoyé en réponse.

  30. Coucou ma douce Quichottine, je viens de lire les deux poèmes sur le blog de Lorraine et je suis sous le coup de l’émotion…je ne peux pas en dire plus car les larmes coulent..
    Bon dimanche avec plein de bisous
    chatou

    • Merci d’en avoir pris le temps… et pour ces mots laissés en témoignage.
      Plein de bisous à toi aussi. Passe une douce journée.

  31. Tu as bien défini ce qu’était la poésie…
    Je suis sensible aux mots joliment exprimés.
    Bel hommage rendu à Lorraine et à sa plume.
    je t’embrasse.

    • Merci Béa.
      Passe une douce journée, je t’embrasse.

  32. je viens de lire les 2 poèmes sur la page de Lorraine, c’est vraiment très beau. Le 1er me parle beaucoup . Je ne la connaissais pas et je le regrette bien . C’est un bel hommage et je suis bien tentée par son recueil .
    Merci Quichottine de continuer à faire vivre sa poésie.
    bises

    • Merci à toi pour tout.
      Je suis heureuse que tu l’aies lue.
      Bises et douce journée.

  33. Ce livre offre une très belle présentation, et une belle mise en page. De quoi donner envie de lire! Merci Quichottine pour cette présentation du livre, bonne soirée!

    • Merci Eric, et bon retour sur mes pages. 🙂
      Passe une douce journée.

    • Et merci à toi aussi pour ta présence et tes mots.
      Gros bisous et douce journée FeeLaure.

  34. Une écriture qui nous touche , je viens de lire aussi le poème qui est dans le commentaire de Marie , il est superbe . Merci pour ce partage .