Il est des personnes que l’on n’oublie pas… Peut-être parce qu’elles ont compté un jour ou l’autre, un peu plus.
Chaque année, le deux novembre, je pense à lui. Pourtant, il n’est pas mort.
(J’ai vérifié, Internet est une magnifique source de renseignements…)
– Alors… Pourquoi ce jour-là plus qu’un autre ?
– Pour ce souvenir que j’ai décidé de vous raconter.
– Mais, nous ne sommes pas en novembre ! Pourquoi aujourd’hui ?
… ça, il faudra le demander à Kerfon-le-Celte !
Pour l’instant, écoutez… Il était une fois, dans une toute petite université de province…
Non, ça ne fonctionne pas !
Voyons, recommençons !
Ils s’appelaient Gérard, Jean-François, Jean-Luc… Et moi, je les rencontrais souvent après les cours. Nous nous retrouvions dans un lieu un peu sordide.
Nous refaisions le monde ?
Non, pas vraiment. Nous échangions…
Nous parlions littérature, poésie… et ils me racontaient leurs rêves.
Ils seraient écrivains… D’ailleurs, ils écrivaient, et moi aussi.
(Mais je savais bien que ce n’étaient que des textes sans prétention, que jamais ils ne me feraient vivre. Je suis juste assez douée pour raconter des histoires, pour vous parler de petits riens.)
Cette année-là, Jean-François et Gérard publièrent leur premier recueil de poèmes.
Et, grâce à eux, j’osais envoyer le mien à un éditeur.
(Ne le cherchez pas… il est aujourd’hui épuisé.)
Mais, chaque année, en novembre, je sors de mes étagères celui de Jean-François Laurichesse et je relis ce poème-là.
Par un matin
lourd de silence
par un matin
froid de grisaillepar un matin
de chrysanthèmes
par un matin
de Toussaintun grand pierrot blême
longe la Seine
une écharpe noire
autour du coule ciel est gris
les arbres noirs
la ville est floue
dans le brouillardun grand pierrot blême
s’assied sur un banc
de son pardessus noir
il tire un cœur en papierle ciel est gris
le banc est froid
la Seine coule
et fuit vers le SOLEILun grand pierrot blême
a repris sa marche
il distribue son dernier poème
aux ouvriers aux écolierspar un matin
lourd de silence
par un matin
froid de grisaillepar un matin
de chrysanthème
par un matin
de Toussaintun grand pierrot blême
s’est noyé dans la Seine1968
(p. 25-26)
Jean-François Laurichesse
Sclérose, 1966-1969
Collection « Miroir oblique »
Éditions Saint-Germain-des-prés, 1972
Je le relis… et j’écoute une chanson, toujours la même.
Elle est d’Anne Vanderlove, elle a pour titre : Ballade en novembre
C’est l’une des plus belles chansons que je connaisse. Mais j’ignorais que cette grande dame de la chanson française chantait toujours… il me reste à la redécouvrir.
Si vous en avez l’occasion, allez la voir, l’écouter chanter. Elle donne encore des concerts.
Moi, j’irai.
Dernières bises avant Pâques!
Bonnes vacances, Fancri !
je comprends pourquoi tu le relis..enfin je crois…
besos
tilk
Creo que lo entiendes bien, Lo sabes.
Besos, Tilk.
MAGNIFIQUE TEXTE BISOUS BONNE ET DOUCE NUIT
Merci, Christine. Passe une belle soirée.
C’est un beau poème … Merci de m’avoir fait entrevoir cet artiste des mots …
Anne, cela fait du bien d’entendre parler d’elle et de s’apercevoir qu’elle est là.
Belle chanson que « Ballades » … J’aimais aussi beaucoup » Bleu « , ce bleu d’une enfance que je n’ai pas eue, pour moi c’était plutôt une époque de bleus à l’âme.
Je salue Anne, et je t’embrasse bien fort, Quichottine.
Je crois que ça pouvait l’être pour beaucoup.
Merci. Je ne pourrai pas lui transmettre ton salut, mais Kerfon peut-être le pourra.
Je t’embrasse fort.
Me souviens de Vanderlove… et surtout de cette chanson, sais pas pourquoi, c’était aux antipodes de ce que j’écoutais à l’époque (que du classique évidemment hé, hé)
Etant donné que je suis spécialiste pour passer du coq au bourricot, que tu parles de novembre ne me semble pas décalé j’ai l’habitude hé, hé..; (tiens, à propos du coq, j’me demande si ça ne viendrait pas de l’histoire des animaux de Brême… faudrait que je vérifie ça aussi…)
La poésie n’est pas mon truc, mais je n’y suis pas totalement hermétique (traumatisme d’apprentissage des poésies « édifiantes » ches les pingouines certainement…)
Ce n’est pas décalé du tout…
J’aime bien ton commentaire. Les musiciens de Brême, c’est aussi un souvenir, mais avec mes enfants cette fois
La poésie à l’école, j’aimais pas trop. Mais j’ai découvert qu’elle pouvait être lue autrement.
Comme tes opéras, en somme !
Tu m’as ouvert des horizons… Merci.
1968 !!!! L’année où en Août, j’ai reçu ma « licence » comme militent syndicaliste. Je peux donc mettre sur mon CV: Licencié et maître -ouvrier !!! Rires !! Voilà la raison de mon déménagement à plus de 500 km. Connu à l’époque, comme révolutionnaire par le patronat !! Tu parles des jojos !!!!
La chanson je connaissais mais l’avais oublier.
Toute une époque, n’est-ce pas, Patriarch ?
Mais tu es bien là où tu es maintenant… Enfin, c’est l’impression que tu donnes sur ton blog.
Bises à vous deux.
Ce matin il pleut, pas de sortie au jardin.
Je viens donc de m’évader dans tes rêves et j’en reviens emplie de bonheur et de nostalgie…
Anne Vanderlove, je me souviens de cette chanson…Merci de m’avoir permis de découvrir son site.
« juste assez douée pour raconter des histoires pour vous parler de petits riens » Allons Quichottine! C’EST FAUX! Te sous-estimerais-tu ce matin? Sourire!
Belle journée à toi et merci d’être là.
Sophie
Merci de m’avoir accompagnée pendant cette journée de grisaille…
Son site est très bien fait et je suis contente que tu aies pu t’y rendre.
Sourire.. j’avais un peu le blues…
Douce soirée, Sophie.
Très beau le poème de Laurichesse !
Et c’est un bonheur de réentendre la ballade en novembre..Je l’avais apprise par coeur …Et de faire connaissance avec Kerfon…Merci Quichottine!
Merci, Gazou.
Je crois que nous sommes beaucoup, de cette génération à l’avoir apprise.
Kerfon mérite le détour.
Nous parlons donc toutes les deux des mêmes personnes, pas pour les mêmes raisons…je n’ai pas ton passé , tu étais déjà une littéraire…pas moi..d’ailleurs je ne le suis toujours pas…je ne fais qu’une escapade dans ce monde…j’ai ici un CD d’Anne envoyé par Kerfon le « coeur de bambou »…une belle et grande artiste…je me souviens d’elle à ces débuts d’ailleurs… Bisous Quichottine Bonne journée…
Oui, J’ai écouté certains mp3 sur le site.
Je vais me procurer des CD, parce que je crois qu’il y a encore beaucoup à découvrir.
J’aime ses écrits.
C’est vrai… j’ai toujours aimé les livres et les beaux textes.
Merci.
souvenirs souvenirs…. qui n’ a pas un moment de nostalgie ou simplement un souvenir qui revient souvent . il est très beau le poème de ton ami .
Je ne savais pas non plus que, Anne Vanderlove chantait toujours; j’aimais énormément cette chanson . je la réécoute avec plaisir; bonne journée
J’aime ces découvertes que l’on fait par hasard.
Merci d’être venue l’écouter.
Passe une belle soirée.
C’est très beau Quichottine! Merci!
Merci à toi…
le poème est vraiment trés beau, tres simlpe, mais trés imagé.
Au plaisir
Le poète était très jeune…
Mais les mots n’ont pas d’âge parfois.
Ha, nostalgie quand tu nous tiens…!
Joli ce poème…
Bisous
Je l’aimais bien. Il me parle toujours.
Superbe poème , je ne connaissais pas du tout, merci de me l’avoir fait découvrir
Amitiés, gros bisous, Flo
Je suis contente que tu l’apprécies.
Gros bisous à toi aussi, Flo.
et c’est ce grand Pierrot blême qui t’a laissé ce souvenir qui repasse à chaque 2 novembre ?
C’est un très beau poème !
Je me souviens d’Anne Vanderlove, il y a bien longtemps…j’étais jeune, j’aimais bien. J’ignorais vraiment que sa carrière ne s’était jamais arrêtée.Je vais en profiter pour réécouter quelques titres.
tu as raison, sa ballade de novembre est très belle…et de plus elle semble « te parler », donc
je te souhaite une bonne fin de journée
bisous Quichottine !
Lui mêlé à d’autres souvenirs, c’est un tout.
Elle va retrouver ses admiratrices et admirateurs d’autrefois. Je le voudrais. Elle continue de chanter et ce sont toujours de très beaux textes.
Merci, Celilou. Bonne soirée à toi aussi
C’est un très beau poème qui donne des frissons.Je ne connaisais pas cette chanteuse, sa voix me fait penser à celle de Marie-Paule Belle.
C’est une belle voix, c’est vrai, pour Marie-Paule Belle aussi.
J’aime beaucoup.
Un beau poème triste comme la grisaille d’aujourd’hui. Bises VITA
Ah, tu as vu aussi ?
Le soleil s’était caché ce matin.
Merci, Vita
coucou Quichottine , je passe te faire un coucou … je vais un peu mieux malgré une fatigue liée aux médicaments … j’espère que tu vas bien … belle fin de journée …bisous
*Urga
Je vais bien Urga. Merci pour ces nouvelles. Prends soin de toi.
Merci merci..
Cette Anne là j’ai eu le bonheur aussi de la voir à l’Olympia…que le temps passe…mais cette chanson est un bijou que dis-je un joyau…
Ton article est tout simplement « beau »
Tu as eu de la chance… moi, j’avais un disque d’elle.
Tu verras sur son site si tu peux, elle a des textes magnifiques !
… les chansons, je vais acheter des CD pour les écouter !
Merci à toi.
Magnifique…Un grand merci !
Merci à toi, Florence.
Quand je pense à tout ce que j’ai fait subir à Eliane sans qu’elle ne dise un seul mot !!!
Allez. Bonne nuit et faitde beaux rêves !!
Sourire… L’important, c’est d’aimer.
Bonne nuit à toi aussi
Un bon bol de nostalgie … Pas de regrets…
Non, aucun regret !
Magnifique poème qui nous serre le coeur ; quant à Anne, comment ne pas l’aimer ?
Je te souhaite une bonne nuit
Merci, Balaline. Je crois que l’on ne peut pas ne pas l’aimer, elle parle au coeur.
Bonne journée à toi.
Joli poème…et 68 une grande année 🙂
C’est vrai…
Très beau billet…. J’aime beaucoup le poème de ton copain d’université….. Il me fait penser un peu à Apollinaire pourquoi peut être en raison du pont mirabeau sous lequel coule la Seine et aussi en raison du tableau de sisley qui illustre très bien ce poème…… Merci j’avais oublié Anne et cette chanson….. Très émouvant. J’ai les larmes aux yeux. Un rien m’émeut. Bises
Merci pour lui… Perdu de vue depuis. Qui sait ? Il pourrait tomber sur cette page un jour ?
La chanson est émouvante… Je l’écoute toujours de la même façon et pourtant, le temps a passé.
Que d’émotion, de tistesse et de désespoir dans ton article mais avec des mots simples qui font mouche…j’aime
bisous
Merci, Bruno.
il pleut….Si j’ai de l’eau dans les yeux, (bien sûr) c’est qu’il me pleut sur le visage…Merci pour ce retour en arrière et la redouverte de cette chanson. Je crois que j’en ai pour la journée car en plus il pleut…
Il ne faisait pas beau, c’est vrai, du moins chez moi.
Merci pour cette visite, Littorine. nous nous sommes croisées chez Gazou, je crois ?
J’espère que je ne vais pas avoir trop influé sur ta journée.
Bonjour,
J’aime beaucoup votre prose, le ton que vous utilisez dans votre blog. Un vrai moment de détente. Merci pour cette jolie balade. Bonne journée.
Merci.
Bonne journée à vous aussi et bienvenue dans la bibliothèque.
Voilà un souvenir qui me fait découvrir un bien joli poème d’un auteur que je ne connaissais pas mais que je vais essayer de découvrir sur le net et d’une chanteuse dont je viens d’écouter la chanson. Grâce à toi aujourd’hui, la découverte est totale et c’est du bonheur.
Bisous et bonne fin de semaine, Syl
Ses écrits sont devenus plus sérieux en vieillissant…
Il s’occupe des presses universitaires de Limoges.
Quant à Anne Vanderlove, son site est une merveille.
Il est joli ce petit poème mais un peu triste tout de même, le pauvre Pierrot, il n’arrivait plus à rêver.
Je ne connaissais pas du tout cette chanteuse.
Et pourtant, il ne savait pas encore qu’il ne pourrait plus être dans la lune…
Je suis contente de te l’avoir fait découvrir.
C’est si joli que « de l’eau dans mes yeux « me montent !
Bises Quichottine!
J’adorais… et j’adore toujours cette chanson. Elle me parle beaucoup.
Bises à toi aussi, Alrisha !
Le texte est magnifique … quand à la chanson je ne connaissais pas du tout !
Que de belles choses sur ton blog 🙂
Bonne nuit
Merci.
Je suis contente qu’il te plaise.
Bonne nuit.
Une belle chanson mélancolique et un retour en 67, j’avais 10 ans. Merci.
C’est une chanson que j’adorais…
Merci à toi.
Je suis revenue lire ce poème et je te dis bonjour en passant.
Merci, Solange…
Bonne soirée à toi. Bisous.
Magnifique ce poeme de J.F. Laurichesse . Ce Pierrot renait en nous à chaque mois de Novembre .Quand la Nature va s’endormir pour les longs mois d’hiver, s’éveille notre langueur triste et on aime se refugier dans la poesie. Ce n’est pas par hasard que ce 1er Novembre a été choisi pour visiter les Cimetières. Mais vivement le Printemps !
Merci ! Je suis vraiment contente que ce poème vous ait plu.
… et, vous ave raison, vivement le printemps !
Merci, Georges. Passez une bonne soirée.
Le poème de ton ami est très beau mais bien triste aussi. Je ne revois que 4 de mes collègues de fac dont mon exmari… Bisous
Très triste…
C’est rigolo, tu vois, je ne l’avais pas vu depuis très longtemps… Il m’a écrit il y a quelque temps en tombant par hasard sur ce billet. Je lui ai répondu de façon un peu absurde, et point final. Je pense qu’il ne se souvenait plus.
Le temps ne garde que certains souvenirs, et c’est normal. J’ai peu de camarades de cette époque-là.
Merci pour ce partage, Brigitte. Bisous.
J’avais déjà lu ce billet, mais j’aime beaucoup le poème de ton ami Jean-François. Bon après-midi et bisous !
Je n’ai pas manqué de le relire cette année… Je suis touchée que tu y aies pensé.
Bonne soirée, Brigitte. Bisous.
J’ai dépouillé les votes pour mon p’tit jeu « des mots sur une photo »
Les résultats seront publiés demain mais je peux déjà te dire que tu es sur le podium
Sur le podium ? Je vais jouer à la star alors ?
Sourire… Merci de m’avoir avertie, Kri.
Le poème ets daté de 1968… C’était pour beaucoup l’année de tous les rêves
Oui aussi.
Mais beaucoup les ont perdus.
Peut-être bien que moi aussi … pourquoi pas ?
C’est évident, il n’y a pas de raison de ne pas se faire plaisir…
(commentaire et lien supprimés)
J’ignore ce que tu voulais me montrer…
C’est sûrement un attrape-nigaud.
(Sinon, tu aurais au moins lu mon billet.)
« distribmarket »… tu vends quoi ?
C’est vrai on se croirait en novembre. Ce poème est très triste et magnifique… Ce qui est triste est, (paradoxe), beau…
Et nous sommes quelques-uns à être tristes aujourd’hui, peut -être même beaucoup… mais la tristesse fait partie de la vie, hélas…
Anne Vanderlove, j’adorais cette chanson et cette voix. Merci de l’avoir remise à mon oreille….
Elle a une voix merveilleuse. J’ai écouté un extrait récent. Elle n’a pas changé.
Je sais, c’est un peu triste aujourd’hui chez moi, mais ça arrive à tout le monde.
Ton billet du jour est magnifique. J’ai adoré !
Je vous rassure, Anne chante encore et milite toujours pour les mêmes causes qu’en 1968 :
« » »Pour un p’tit peu plus de lumière,
Une peu plus d’Amour dans l’air… » » »
dit-elle…
Je vous recommande chaudement la chanson
« La petite Danseuse »
tirée de son dernier album « La renverse » et qui m’est si gentiment dédicacée…
http://pagesperso-orange.fr/annevanderlove/danseuse_mp3.htm
Bon, je ne veux pas encombrer…
Bonne écoute…
KERFON LE CELTE
Merci pour ce lien, Kerfon. Je suis allée lire le texte qu’elle t’a dédié, il est magnifique. Et le mp3 fonctionnait… sa voix n’a pas changé.
Quel bonheur !
Anne Vanderlove !
Une époque que j’ avais oubliée …. des souvenirs qui me remontent de ma mémoire ……. Retour vers un certain passé …. Merci ma Quich’ 🙂
Quant au poème de ton ami, c’ est le désespoir en vers.
Pauvre Pierrot 🙁
Pas autant que « Le désespoir est assis sur un banc »… mais c’est vrai, il m’avait fait pleurer.
Merci Clo.
très beau poème triste ….
un peu nostalgique Quichottine
Jeudi je vais aller voir Gari et ses nouvelles toiles
bises
Sourire… cela m’arrive aussi, comme à tout le monde.
Jeudi je vais aussi à Metz. Mais je ne vais pas m’attarder, je fais l’aller-retour dans la journée.
Les marins du petit jour
Dans le ciel, par-dessus la ville,
Un clown tout gris, un clown tout blanc,
Par–dessus les toits de la ville
Dansent sur les hautbois du vent,
Les cheminées en file indienne
Et foulards de soie les escortent,
Vêtues de gris, vêtues d’antennes,
D’oiseaux-lyres et de harpes mortes.
Dansent les clowns, tournent, tournoient
Dans l’eau d’une aube d’aubépine,
Dans le ciel, par-dessus les toits
Montent les fumées des usines;
Blanches et grises, elles font
Et défont leurs fleurs incertaines,
C’est l’heure où monte la chanson
Des mélancoliques sirènes.
Tous les marins du petit jour
En entendant la chanson triste
Vont se naufrager sans retour,
Marins de l’aube, marins des rues,
A la voix triste des sirènes,
Dans la rumeur, dans la cohue,
Ils se naufragent par centaines.
Dans le ciel, par-dessus la ville,
S’installe le grand chapiteau,
Dansent les pantins malhabiles,
Les Arlequins et les Pierrots,
Et des carillons pleins d’oiseaux
Jettent la gamme des couleurs,
Tous les clochers, tous les échos
Egrènent les coups de sept heures.
Mes clowns rêvés, imaginaires,
Il est sept heures du matin,
Le jour commence à les défaire,
Puis il ne me reste plus rien,
Rien qu’une traînée de brouillard,
Il est sept heures du matin
Dans une ville, quelque part…
http://pagesperso-orange.fr/annevanderlove/les_marins_du_petit_jour.htm
Anne Vanderlove
Merci, Kerfon. C’est un magnifique poème, et la photo qui l’accompagne sur le site de l’auteur est splendide.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à entendre la musique.
Il faut vraiment que je me procure les CD !
Bonsoir Quichottine, en premier je tiens à te féliciter pour avoir obtenu la deuxième place pour tes mots sur l’image de Kri. Tu le mérite.
Un bel article sur le souvenir..et un pur bonheur de retrouver Anne V.. je m’en souviens comme si c’était hier. Cette chanson est magnifique et par contre j’avais oublié comme elle était belle.
Je ne savais pas qu’elle chantait encore.. j’aimerais bien la revoir..
je te souhaite une douce soirée
gros bisous du matelot de la terre ferme.
Merci, Chantal. Il y avait de très bons concurrents parmi les participants. Tu en faisais partie.
Pas facile de choisir !
Je crois que tu n’es pas la seule à avoir envie de la revoir. Déjà, ce serait bien de l’écouter de nouveau.
Gros bisous, Chantal, et merci pour cette visite !
Sans oublier ce single « Coeurs de Bambous »
http://coeursdebambous.free.fr/
Paroles : Kerfon le Celte
Musique et interprétation : Anne Vanderlove
au profit de l’association « Coeurs de Bambous ».
KERFON LE CELTE
C’est vrai… Bigornette m’en a parlé, il faut que je le mette sur ma liste.
Merci pour ce rappel.
j’ecoute… et les souvenirs reviennent où avec am guitare, je chantais Anne… elle, ou l’autre, sourire (Anne Vanderlove, Anne Sylvestre…des chanteuse qui ont compté dans ma jeunesse) Merci pour ces moments d’abandon où je me revois…plus jeune… guitare en bandoullière, chanter, seule ou avec d’autres jeunes, ……….
Elles ont compté pour moi aussi. Mais je n’avais pas de guitarre. J’avais des amis qui jouaient à merveille. Moi, je chantais.
Que c’est bon de partager des souvenirs ! Merci.
Je viens de me perdre. C’est malin, et en étourdie, qie je suis parfois, j’ai fais des tours et bien entendu l’un n’allant pas sans l’autre des contours… Je suis arrivée a_insi en Avril, je crois puis ailleurs, et enfin je viens de retrouver mon chemin juste devant là où l’on met des coms. Merci de la balade Quichotine et bonne journée.
Nettoue
Tu t’es promenée… C’est tout gentil.
Merci, Nettoue.
Passe une belle soirée.