La réponse des éditions Le Dilettante

Tout était déjà dans l’article précédent… j’adore vous laisser des liens, des réponses anticipées, sur ma page ou dans le premier commentaire déposé.

C’est un clin d’œil aux curieux, à ceux qui ont le temps… Je comprends tout à fait qu’on ne l’ait pas… Je suis moi-même parfois aussi « à côté de la plaque », quand je vais trop vite, quand je ne prends pas la peine de suivre un lien, ou d’attendre que la fenêtre des commentaires s’ouvre afin de voir si la réponse a déjà été donnée.

On dit que seul celui qui n’a jamais pêché peut jeter la première pierre… alors, bien sûr, je ne le ferai pas. Vous êtes tous si gentils de me suivre alors que pour une fois je ne parle que de moi.

Voici leur lettre, celle qui était jointe au manuscrit retourné, dans l’enveloppe que j’avais moi-même libellée et timbrée, pour que ce soit facile pour eux.

« Madame,

Nous avons lu votre manuscrit qui n’a malheureusement pas retenu notre attention.

L’écriture, trop enfantine, ne correspond pas à notre ligne éditoriale. Attention aux nombreuses référence au Petit Prince, il vaut mieux faire quelques clins d’œil que de s’en inspirer directement afin d’éviter le plagiat. Cependant, nous avons apprécié vos illustrations poétiques et certains de vos personnages, drôles, comme le géant (p.85). Nous avons le regret de ne pas vous publier mais vous conseillons toutefois, si vous le souhaitez, de vous adresser aux éditions pour la jeunesse.

Avec nos regrets, nous vous prions de croire à l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Le service des manuscrits

V.T.»

 

Ce qui est important, pour moi, ce sont les lignes manuscrites qui composent le second paragraphe de cette lettre.

La lectrice (je ne donne ici que les initiales) a pris le temps de détailler le « pourquoi » de leur refus, tout en m’indiquant ce qu’ils avaient apprécié.

C’est plus que ce que beaucoup m’avaient envoyé… je suis sûre que le manuscrit a été lu, au moins jusqu’à la page 85.

Je plaisante, évidemment. Ils ont lu, vraiment.

Ils se sont heurtés à ce Petit Prince qui est pour moi plus qu’un simple personnage de roman illustré pour enfants.

Je vous en reparlerai demain… mais, avant de refermer ma page, je vais ajouter quelques précisions.

J’ai écrit pour Papilio deux lettres de motivation… Je vous présenterai un jour la seconde, qui est la première en fait, celle que j’ai envoyée avant même d’avoir terminé l’écriture de ce roman.

J’ai eu le tort de ne pas personnaliser chacun de mes envois. Comment espérer avoir une réponse détaillée quand on se contente d’un même message  pour tous?

“Madame, Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint le manuscrit de « Papilio, le monde merveilleux d’un doux rêveur ».

Il s’agit de l’histoire d’un « doux rêveur » qui, à la suite de diverses rencontres, de voyages virtuels ou réels, deviendra enfin ce qu’il doit être.

Ce roman a été rédigé par mes soins et illustré par Davy Durand.

Tout a été prévu pour une édition en format A5, mais ce format peut être modifié.

Nous vous en souhaitons bonne lecture et espérons qu’il trouvera une place parmi les livres que vous publiez. Dans le cas contraire, nous avons joint une enveloppe affranchie pour le retour du manuscrit.

Merci pour l’attention que vous porterez à cet ouvrage.

Quichottine

Après les premiers retours, je suis allée à la pêche aux raisons, afin de ne pas désespérer.

« Laisser faire et voir venir« , oui, nous aurions pu, dès le départ. Davy et moi aurions gagné du temps, pas forcément des lecteurs. Plus que l’édition en elle même, ce que je souhaitais, très égoïstement, c’est une critique constructive, de quelqu’un qui ne nous connaissait ni l’un ni l’autre.

Je l’ai eue chez Casterman Jeunesse. Suite au message que je leur avais transmis.

Je l’ai eue aussi, dans une moindre mesure, chez Flammarion, après des échanges téléphoniques au sujet d’un manuscrit perdu.

Je l’ai eue par cette lettre-ci, émanant d’un éditeur qui ne s’occupe pas de littérature de jeunesse.

Mon écriture est trop enfantine… peut-être, sûrement pour que les adultes y voient autre chose qu’une histoire pour enfants. J’en prends acte.

Une version « adulte » verra sans doute le jour, un jour ou l’autre. Elle n’aura plus rien à voir avec celle-ci.

Mais, si vous le voulez bien, gardons à l’esprit l’idée d’un roman pour adolescents, ou pour adulescents.

Papilio doit-il être modifié, et dans quelle mesure ?

Papilio doit-il oublier sa rencontre avec Le Petit Prince ? Mettre de côté son livre préféré ?

Vous en saurez davantage demain, si vous le voulez bien.

104 commentaires à propos de “La réponse des éditions Le Dilettante”

  1. Mais nous sommes déjà demain ! Une version « adulte » serait certainement très différente de ce que j’ai lu, et Papilio ne serait plus aussi « lunaire ». Ce serait tout autre chose, que tu feras, très bien, un autre jour. Je l’aime bien, moi, ce disciple du Petit Prince.

    • Ce ne sera pas Papilio… Ce livre-ci doit être lu pour ce qu’il est, une belle histoire à quatre mains.

      Merci pour tout, Galet.

      Passe une douce soirée.

  2. Ah je sais maintenant Quichottine…. Cataloguée trop enfantine ton écriture, tjs trop ceci ou pas assez cela !! Il te reste l’auto édition si tu souhaites le converver ainsi, mais là c’est toi qui vois… Ils l’ont lu, ça met un peu de baume au coeur ! Bonne semaine nouvelle à toi, bises de jill

    • L’auto-édition… sans aucun doute.

      Pour le côté enfantin de mon écriture, les lecteurs apprécieront.

      Bisous et douce soirée, JB.

  3. Au moins le refus d’un manuscrit est-il motivé par un commentaire argumenté, ce qui est toujours constructif. Certains éditeurs ne prennet même pas cette peine, alors que l’on a sué sang et eau pendant un an pour pondre quelque chose. Certains manuscrits m’ont été retourné (à mes frais) sans avoir été ouvert, un cheveu entre la 3e et la 4e page me le prouve. Bon courage…

    • J’avais lu sur ton blog ton mode d’emploi pour le manuscrit. C’est vrai que je n’ai pas mis de piège pour les lecteurs, mais c’est un bonne idée pour savoir ce qu’ils ont réellement lu.

       

      Merci, Jeanmi.

      Passe une douce soirée.

  4. C’est formidable et surtout très constructif qu’ils aient pris le temps d’expliquer leur refus.
    J’attends donc demain … ou après-demain … pour savoir la suite.
    Bon début de semaine
    Bisoux doux.

    dom

  5. Bonjour Quichottine, Crois tu qu’en le modifiant il sera publié plus facilement, je ne le pense pas. Le naturel paie toujours. Je ne l’ai pas lu je ne peux juger de ce que dit la lectrice qui est une adulte, il faudrait le faire lire à un enfant. Bisous

    • Je le le pense pas non plus.

      Alors, il passera par le même canal que les contes du lutin bleu.

       

      Bisous et douce soirée à toi. Merci !

  6.  » ce qu on te reproche, cultive le, c est toi ! « 

    Je ne sais plus qui a ecrit ca mais aujourd hui, ca s impose .
    Bonne journee

  7. difficile de plaire
    je pense que le éditeurs pensent public marketing
    en fait je ne sais pas bien ce qu’il faut faire
    fait selon ton bon plaisir
    je t’embrasse et bon courage

    • Ce ne sont pas des philanthropes.

      Je publierai pour les amis, et ce sera déjà bien.

      Passe une douce soirée. Merci pour tes encouragements.

  8. J’attends avec impatience…. J’aime les écrits qui me font rêver, pourquoi un adulte n’aurait-il pas le droit, d’avoir un coin « enfance » en lui ? Rêver à l’inaccessible nous donne des instants merveilleux. N’est ce pas le rôle du rêve ? Je me vois très bien en Caruso, alors que ma voix se fait la malle, où encore en trois-quart aile agile, perçant la défense adverse, alors que mes guibolles ont souvent du mal à me supporter..

    Le rêve permet aussi de vivre, tout simplement

    Bon lundi chez vous avec bises

    • Comme c’est gentil !

      Je savais bien que j’avais raison de te demander d’être mon papa virtuel… nous sommes si semblables toi et moi !… Mais si j’aimerais avoir une la voix d’une diva, je crois que je vais te laisser l’équipe de rugby. 🙂

       

      Je t’embrasse affectueusement. Douce et belle soirée à vous deux.

  9. Trop ceci, trop cela, pas assez ceci, pas assez cela… C’est une cuisine d’apothicaire ce monde de l’édition ! Pour moi, cette réponse n’est pas très « critique » pour refuser une publication. Mais je ne suis pas très subjective 🙂
    Douce journée et GROS BISOUS ma Quichottine.

    • Sourire…

      Pas très subjective ? Je ne le suis pas non plus, mais, je crois que Papilio est un bon livre.

      Douce et belle soirée à toi. Gros bisous.

  10. Vrai qu’on préfère les critiques, quand elles sont constructives et « pas à côté de la plaque ».
    J’ai aimé la légèreté de ton écriture, pas si enfantine que ça,à mon avis. Et son héros de petit prince, pourquoi le gommer? Je pense que V.T n’a pas tout compris des enjeux.
    Je connais Hubert Mingarelli, il habite pas loin de chez moi. Gallimard ne publiait ses livres qu’en édition jeunesse au début! Je t’avoue que ça me surprenait! Il suffit de lire « la lumière volée » ou d’autres encore pour comprendre que les adultes sont tout autant concernés.
    Alors on continue le combat?

    bisous plein ma Quichott’

    • Ouf ! J’ai eu peur un instant…

      Je ne crois pas écrire comme un enfant, et je ne sais pas vraiment écrire pour eux.

      Un sourire pour toi.

      Je crois que je suis fatiguée. Je n’ai pas l’habitude de me battre pour moi.

      Merci pour ton soutien, et pour les avis donnés ici et là.

      Je t’embrasse très fort. Prends bien soin de toi.

  11. Une lettre dans le style de celle-ci, oui, probablement je l’aurai envoyée … Si j’avais envoyé un de mes manuscrits. Mais je ne l’ai jamais fait.
    Il y a environ 30 ans (voire plus) j’ai envoyé un manuscrit qui avait retenu l’attention de l’éditeur – à compte d’auteur… J’ai refusé et je n’ai plus jamais renouvelé l’expérience

    • Je n’ai pas voulu m’adresser à des éditeurs à compte d’auteur…

      Je n’en ai pas vraiment les moyens, et je déplore les arnaques qu’ils font subir à leurs auteurs.

      Je crois hélas que beaucoup en font l’expérience.

       

      Passe une douce soirée.

  12. J’ai vu hier , après avoir déposé mon commentaire, qui tu avais donné quelques réponses.
    En général, j’écris d’abord le commentaire et ensuite je lis les commentaires .
    Je ne suis pas très ordonnée dans ma tête !!

    Une lettre de motivation , ce n’est pas facile à écrire et de faire qu’elle soit distinguée parmi tant d’autres .
    Je te souhaite une bonne semaine. Bisous

    • Ne t’en fais pas, je fais la même chose… C’est le mieux, surtout quand il y a beaucoup de commentaires, sinon, ensuite, je n’ai plus rien à écrire. 🙂

      Ce n’est pas une question d’ordre.

      Un gros bisou pour toi, ma Fanfan. Passe une douce semaine toi aussi. Bonne soirée.

  13. Je ne suis pas sure qu’il faille le réécrire ..ce ne serait plus ce que tu voulais faire passer comme message
    Écrire à nouveau oui bien sur ……donc j’attends la suite ..sourires
    Bises

    • Je suis d’accord avec toi. On peut modifier certains points de détail, mais on ne peut pas en changer le fond.

      Merci pour ta présence et tes mots… Bises et douce soirée.

  14. Malgré les refus… très constructif tout cela ma Quichottine…. J’attends demain avec impatience pour la suite de tes aventures avec Papilio. Bises et bon lundi

  15. Oui c’est bien , ils donnent une raison , je comprends que ça puisse aider certaines personnes mais faut il inciter les écrivains à changer de style ??
    Je te fais vite un bisou , un gros orage arrive je coupe …

    • Je ne crois pas pouvoir changer de style, c’est un peu trop tard pour ça…

      J’espère que le gros orage n’aura pas fait de dégâts.

      Bisous et douce soirée à vous deux.

  16. je suis tes tribulations, les mêmes que celles de beaucoup d’amis qui voudraient éditer, tu as au moins la preuve que tu as été lue, ce qui est loin d’être toujours le cas. C’est simple : les éditeurs n’ont pas besoin de nouveaux auteurs, pourquoi prendre des risques puisque leur chiffre est assuré par Harry Potter et Fifty Shades ?

    • C’est vrai qu’ils n’en ont pas besoin…

      Je ne dis rien, j’ai bien aimé Harry Potter. Mais aurait-il eu ce succès sans le battage fait par Gallimard ? D’autres très belles histoires de sorciers existaient avant lui.

      Tout est un problème de communication. 🙂

      Merci pour tes mots, Emma.

      Passe une douce soirée.

  17. Tu l’as proposé à des éditeurs qui, comme tu le dis ont une « ligne éditoriale ». Mais l’as-tu testé sur des lecteurs lambda ? Ils t’aideraient peut-être à te faire une idée de leur attente…
    Je trouve un peu dur le mot « plagiat », ce que tu n’as certainement pas voulu faire.
    Bises et bonne journée. Pour moi, ce sera dentelle avec mes copines et comme ça fait du bien !

    • Je l’ai testé… Une dizaine de personnes autour de moi et parmi nos amis, à Davy et moi, a lu le manuscrit.

      Je suis loin d’avoir plagié… mais c’était une bonne question à se poser.

      J’espère que tu auras eu une bonne journée dentelle avec tes copines… ce sont de joyeux moments.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  18. je te sens plus sereine, Quichottine… et cela me fait plaisir… Je t’embrasse

    • Je le suis… Je crois que j’ai pris ma décision maintenant.

      Merci pour ta présence, M’Annette.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  19. Je trouve que ce courrier est déjà encourageant, il donne des lignes de travail. ça doit être difficle de remettre l’ouvrage sur l’établi de la mise en forme. Je vous souhaite à Davy et toi de trouver la juste forme pour ce « Papillo » qui le mérite. Bonne après-midi.

    • Je crois que nous ne le retoucherons guère… Mais oui, pour quelques points de détail.

      Bonne soirée à toi, Pierre. Merci !

  20. Je crois qu’avant de tout changer, il faudrait l’avis d’autres personnes. Difficile de savoir ce qui fait le succes. Je t’embrasse.

    • J’ai eu déjà un certain nombre d’avis… qui se rejoignent presque tous.

      Je pense que le texte restera comme il est, avec seulement de petites transformations concernant des détails.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  21. au moins ils l’ont lu et ont pris le temps de te répondre. Je ne suis pas sure qu’il faille changer le texte? est-ce que ça voudrait toujours dire la même chose ? et puis, même adulte, on peut rêver ! d’ailleurs, puisqu’on parle du Petit Prince, on dit que c’est un livre pour enfants, mais moi, je ne trouve pas.
    bisous et bonne fin de journée

    • Je ne crois pas qu’un changement lui serait profitable… du moins un changement en profondeur.

      Merci pour ton avis, Lilwenna.

      Bisous et douce soirée à toi aussi.

  22. Je n’ai pas encore lu tous les commentaires déposés ici, mais celui de Felix s’est imposé à mon regard, et j’adhère à ce qu’il a écrit et rapporté.
    Cultiver sa différence, se démarquer, ce n’est peut-être pas toujours le  » bon  » argument pour se vendre, mais je pense que, si tu  » rentrais dans le moule « , tu ne te reconnaîtrais pas, tu n’en serais pas satisfaite, et tu garderais ce malaise comme un remords.
    Sinon, les allusions au Petit Prince me font penser au  » voyage imaginaire  » de Davy … À une traversée en avion au dessus de l’Afrique …
    Bisous, Quichottine. De tout coeur.

    • Je le pense aussi, pronfondément.

      Je n’ai pas vraiment envie de rentrer dans un moule. Alors, tant pis, ce sera seulement un livre pour mes amis… ce qui est finalement quelque chose de bien plus important.

      Bisous et douce soirée à toi, Midolu. Merci !

  23. Ton parcours est très instructif, émouvant, et déterminé aussi. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage d’exposer les refus que l’on m’aurait opposé. L’orgueil est un vilain défaut, alors je t’admire de nous raconter sans détour tes aventures dans l’édition! Bises. Mansfield

    • Ces refus existent, pourquoi les cacher.

      Je veux que ceux qui achèteront le livre le fassent en le sachant.

      Ensuite… j’espère qu’ils seront agréablement surpris par le contenu du roman. 🙂

      Bises et douce journée, Mansfield. Merci.

  24. Mais je n’ai pas envoyé mes manuscrits de l’époque dans des maisons d’ éditions à « compte d’auteur », j’ai souvent choisi les plus grandes … Tant qu’à faie de débuter et d’y croire … En premier, comme tu l’as compris, il faut être lue et ensuite on peut te proposer ( même chez Gallimard) d’être éditée à compte d’auteur ou contractuellement avec l’éditeur La 2e possibilité étant rare pour un premier manuscrit …
    Donc voilà pourquoi j’ai abandonné il y a très longtemps et c’est pour cela que j’ai choisi l’auto-édition avec tous les inconvénients que cela comporte et les découragements qui s’ensuivent.
    Sinon beaucoup de mes textes ont été joués en théâtre mais souvent je les ai « donnés » et détruits après les représentations.
    Je pratique beaucoup l’art éphémère. Après tout pourquoi pas, cela sut toujours les préceptes de Lao Tseu et la modestie aide à grandir.

    • J’ignorais que Gallimard pouvait proposer une édition à compte d’auteur…cela me rassure lorsque je pense à certains livres publiés chez eux.

      L’art éphémère … j’aime aussi. Le théâtre porte les textes qui s’inscrivent dans les souvenirs de ceux qui ont assisté à la pièce, je trouve cela extra.

       

      Merci pour ce partage, Liza.

      Passe une douce journée.

  25. Bonsoir Quichottine. Je comprends ta déception. Les éditeurs sont bien froids et flous lorsqu’ils répondent. Quand ils ne perdent pas ton manuscrit… Ton expérience ne me donne pas envie de tenter l’aventure, et pourtant j’ai toujours rêvé de publier un livre. Bisous

    • Je crois pourtant qu’il y a de bons éditeurs…

      Mais la conjoncture n’est pas vraiment à l’euphorie en ce moment.

      Qui sait, tu en publieras peut-être un ?

      Bisous et douce journée à toi.

  26. C’est quand même la moindre des politesses de réondre et de motiver son refus mais il est vrai qu’ils en reçoivent beaucoup…
    Faut-il re-écrire le texte comme on te le propose…Je ne sais pas..C’est comme tu le sens mais j’espère que tous ces efforts aboutiront un jour

    • Ils en reçoivent trop…

      Je ne crois pas que je changerai ce livre en profondeur. Il mérite d’être lu comme il est.

  27. Au moins là tu es sûre qu’ils l’ont lu jusqu’à la page 85 au moins !!! Une écriture enfantine… A partir de quand et comment peuvent-ils définir une écriture… Etrange…
    Un de perdu dix de retrouvés ! Courage ma Quichottine, ça marchera !
    Je t’embrasse très fort.

    • Étrange, c’est vrai…

      Mais bon, ce n’est pas grave.

      Merci pour ton soutien.

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  28. Quichottine, je suis avec attention tes courriers aux éditeurs. Je crois que beaucoup d’auteurs sont en ce moment découragés par des refus qui ne sont pas en réalité motivés par la valeur insuffisante de leur oeuvre, mais par les difficultés que traversent en ce moment les éditeurs. Ce sont de petites entreprises très fragiles, voilà tout… Alors continue à faire voleter ton « Papilio », et crois en lui.

    • Merci.
      Je sais que tu as raison, en ce moment, c’est difficile pour eux.

       

      Passe une douce journée.

  29. Pas facile de s’y retrouver, est ce que tu feras ce qu’il te conseille proposer ton manuscrit à des éditions de jeunesse ?

  30. Bonjour ma chère Quichottine,

    Ce qui est positif dans tout ça, c’est que tu as eu des retours d’impressions de certains éditeurs. Maintenant, faut-il tenir compte de tout? Par exemple:  » une écriture enfantine ». Là, je ne les suis pas. Ton style n’est pas enfantin mais délicieusement aérien, poétique. C’est une bouffée d’oxygène.
    Regarde Harry Potter refusé partout. C’est un petit éditeur qui y a cru. Vois le résultat. Je ne te dis pas que Papillio va avoir la même destinée bien sûr. Bien que je te le souhaite. Mais quelqu’un va croire en lui. Suffit de le trouver.
    Courage Quichottine
    Gros bisous confiants
    Martine

    • Je sais que Papilio n’est pas Harry Potter. Je ne le souhaite d’ailleurs pas… bien que, finalement, devenir plus riche que la reine d’Angleterre me permettrait… mais bon, il ne faut pas trop rêver. 🙂

      Je ris… mais je suis heureuse que tu me fasses ainsi confiance.

      Bisous de mon matin. Prends bien soin de toi, Martine. Passe une douce journée.

       

       

  31. c’est déjà bien de recevoir une réponse détaillée- tu pourrais rectifier-
    je suis de leur avis pour le petit prince — attention- qu’il ne prenne pas la vedette !!
    tu es persévérente, tu vas y arriver-
    bises pleines d’étoiles–

    • T’en fais pas… quelques lignes sur les plus de cent soixant-dix pages que compte le roman, cela ne compte pas.

      Merci pour tes bises étoilées, Lady Marianne.

      Bisous et douce journée ensoleillée.

  32. Toutes les grandes maisons d’édition proposent ce type de contrat. Le « vrai contrat » d’édition est très difficile à décrocher

  33. TBE c’est très bien ce n’est pas moi qui dirait le contraire mais en plus d’écrire il faut mettre en page et tout et tout …. ce qui n’est pas facile

  34. t’as pas choisi la facilité avec les éditions le dilettante « editeur très exigeant qui publie des textes très littéraires  » il est écrit sur « audace » l’annuaire qui recense les maisons d’éditions… mais bon, il faut frapper à toutes les portes, y aller au culot, ce que tu as fait, bravo!

    • Je crois qu’il ne suffit pas d’être culottée.

      Il y a des jours où je voudrais avoir vingt ans et tout recommencer.

      Merci pour ta présence, Salvatore.

  35. Justement non ! la différence entre l’auto-édition et la maison d’édition – outre l’aspect financier et la diffusion c’est justement que l’éditeur s’occupe des corrections, de la mise en page de la couverture et tout et tout …
    Quand tu auto-édites l’auteur s’occupe de tout … Et parfois l’auteur ne sait pas tout faire …

    • Certaines maisons d’édition n’hésitent pas à demander à leurs auteurs un produit fini (mis en page par l’auteur) et, la plupart exigent maintenant qu’ils aient un blog et fassent eux-mêmes la promotion de leurs livres.

       

      Bon… c’est vrai… pas tous.

       

      Mais je t’assure qu’il n’y a pas que pour l’autoédition que c’est comme ça.

       

      Hélas !

       

  36. Je ne doute pas de ta détermination et j’augure un bon dénouement pour l’auteur de ce livre jugé trop enfantin.
    C’est beau de garder son âme d’enfant cependant !
    Bises Quichottine

    • C’est important, je crois. Même quand la vie fait tout pour que ce ne soit pas le cas.

      Bises et douce soirée, Nettoue. Merci !

  37. On a tous en nous une âme d’enfant… à demain pour la suite
    Douce journée Quichottine & gros bisous

  38. Ces lecteurs pour éditions auraient ils perdu leur âme d’enfant? … si oui : les pôvres! :-/

  39. C’est honnête de leur part, dès la première ligne tu sais que le manuscrit n’a pas été retenu. Vrai qu’ils ont lu jusqu’à la moitié c’est bien aussi! Zut alors faudrait voir à redresser un peu leur ligne éditoriale! écriture trop enfantine..ça ça me choque!
    Courage je suis sûre que vous allez trouvé un éditeur!
    Belle journée Quichottine
    Bises
    Dany

    • Je ris… parce que j’ai réagi aussi à ce qualificatif. C’est bien la première fois qu’on me compare à un enfant sur ce point.

      Mais bon, ce n’est qu’un point parmi d’autres.

      Nous l’éditerons chez TheBookEdition. C’est la solution la plus simple.

      Belle soirée et bises à toi aussi.

  40. Une écriture trop enfantine, disent-ils. Faudrait-il parler hard, style j’enfoutiste, destructuré pour être lu….Les enfants et bcp d’adultes aiment la poésie…Mais c’est comme l’art , il y a la mode et ses lobbies.Bises VITA

    • La mide et les lobbies, c’est vrai.

      Pour ce qui est de l’écriture enfantine, il faudra que je demande des cours à mes petits-enfants. C’est encore loin d’être parfait !

      Bises et douce soirée, Vita. Merci pour ta gentillesse.

  41. Papillo avant tout doit-être tel que lui-même… Il est important de tenir compte des « critiques » sans transformer complètement son personnage, c’est ainsi que tu l’as imaginé, c’est ainsi qu’il doit être, même si tu peux, si tu le juges nécessaire modifier quelques petites choses car les « critiques » sont toujours une aide à progresser quand on sait prendre sainement du recul…
    Bises

    • C’est ce que je vais faire… Il n’est pas vraiment question de transformer Papilio.

      Si j’écris un jour une version adulte, ce sera un autre personnage.

      Merci pour tes mots, ABC.

      Bisous et douce soirée.

  42. en tout cas, quelqu’un qui a lu ton livre et te fait quelques réflexions.
    Olivier a déjà reçu ce type de lettre (demande de modifications)
    et en entendant des écrivains, aussi entendu que les éditeurs souvent demandent des modifications, des corrections.
    Ecoute, patiente, laisse remuer et ensuite tu comprendras ce qui peut être fait ou ne pas l’être.

    je t’embrasse

    • Je réfléchis…

      Ce ne sont pas vraiment des demandes de modification, puisque de toute façon ils ne l’éditeront pas.

      Mais j’ai apprécié leurs suggestions.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  43. Brrrrrr….. ! Le Bonheur serait de pouvoir se passer des éditeurs! Papilio est, peut-être, l’Enfant que nous avons été et l’Adulte qui dort en nous! Pourquoi les hommes ne savent-ils pas se mettre dans la peau d’un personnage simplement, pourquoi chercher midi à quatorze heures, pourquoi vouloir refondre l’artiste qui est Toi! Tu écris divinement bien….Un éditeur, un jour, tombera sous le charme… !Gros bisous de Nous Deux!

    • C’est pourtant un très beau métier quand on le fait avec coeur.

      Je crois qu’on ne peut pas vraiment s’en passer.

      Pour l’instant, Papilio paraîtra en auto-édition.

      Gros bisous à vous deux. Merci pour tout.

      Passe une douce soirée.

  44. Bien entendu je serai là à te lire ma Quichottine ! Les grands éditeurs, je le sais par expérience ne s’intéresse en priorité non pas à la qualité de l’ouvrage, mais à la notoriété de celui qui soi-disant l’a écrit ! (politiques, artistes etc). Ou alors aux gens qui ont un nom dont la seule évocation fait vendre !
    Bisous ma douce

    • C’est ce que beaucoup disent. J’espérais que ce n’était pas tout à fait vrai.

      Bisous et douce soirée à toi.

  45. bonjour, ma chère Quichottine,
    avec les « pistes » que tu nois avais laissées, je me doutais bien de la nature de la réponse…
    je suis tout à fait d’accord avec toi, le Petit prince est bien autre chose « qu’un personnage de roman illustré pour enfants »… c’est une « incarnation » de la poésie de toute une période de notre vie… ce n’est pas qu’un symbole…
    l’avenir de Papillo ?
    oui, c’est vrai que tu vas nous en parler demain
    à demain donc
    bon après-midi à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

  46. je suis vraiment désoléée pour toi. Mais ne perds pas espoir…
    bisous tout plein

  47. Chère bibliothécaire je commence par cet article puisqu’il donne la réponse à ta très belle lettre accompagnant ton manuscrit. Dommage qu’il l’ait refusé mais tout refus expliqué est constructif. Il faut persévérer.. personnellement j’aime la rencontre de Papilio avec le Petit Prince mais cela ne va-t-il posé problème pour les droits des héritiers de St-Ex? tu vois je suis très pragmatique mais il reste que pour moi le Petit Prince n’est pas un livre pour enfant du moins quand on veut aller au fond des choses. Ton écriture n’est pas non plus enfantine mais très poétique. Mais je sais que tu vas continuer dans ton rêve et que Papilio verra le jour.
    belle journée et tout plein de bisous audois
    le matelot de la terre ferme

    • Non, aucun problème… je ne serai pas la première à le citer.

      Papilio paraîtra un jour prochain.

      Bisous et douce journée à toi. Je te souhaite plein de soleil.

  48. Il est vrai que l’on a tous dans notre mémoire , celle même que je devrais appeler mémoire collective , des héros qui guident notre imaginaire , toi c’est le Petit Prince et Don Quichotte of course !
    Courage , tu finiras , vous finirez bien par trouver un éditeur .
    Bisous Quichottine Bonne soirée (:-*

  49. Tu as eu une réponse construite. C’est déjà beaucoup. Je crois t’avoir dit que j’aimerai avoir un exemplaire de ce livre. Pour Noël par exemple !

    Je t’embrasse

    Christian

    • Tu l’auras avant.

      Papilio s’est envolé aujourd’hui vers chez toi…

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.