Voilà, je reviens à ma liste des quinze…
Je vais vous parler de Boris Vian.
Comment ? Je ne sais pas encore… Il y a tant à dire !
J’ai commencé à vous présenter L’Écume des jours… Un article « avorté », incomplet, parce que je n’avais pas retrouvé mon exemplaire. Depuis ma publication du 8 octobre 2007, le temps a passé et j’aurais pu compléter en vous faisant un véritable compte-rendu de lecture…
J’aurais pu, Je le ferai, mais pas tout de suite.
J’ai d’abord cherché dans les brouillons de mon blog.
(Il y a de nombreux « brouillons » dans les tiroirs de la Bibliothèque. Des morceaux d’articles, des pensées auxquelles je n’ai pas donné suite… Il faudrait d’ailleurs que je me décide à les ranger ou à les jeter… Bref, à en faire quelque chose.)
J’y ai retrouvé un début, quelque chose qui aurait pu être… et qui n’a pas été.
Il y a des jours comme ça, des jours où l’on voudrait s’appeler Boris Vian.
Vous savez ? C’est lui qui a écrit « Le déserteur »… et plein d’autres choses encore que nous ne lui attribuons plus.
Si vous voulez la liste complète, il suffit d’aller voir sur son site officiel, et d’arriver à cette page où l’on peut regarder « le tableau », un menu déroulant, si long qu’on en reste un peu… dérouté ?
Voilà, Boris Vian, ce n’est pas Victor Hugo, mais ce n’est pas non plus Alain-Fournier…
Je me demande ce qu’ils auraient pu se raconter tous les deux, s’ils s’étaient rencontrés !
Pourquoi passer de l’un à l’autre, sans transition ?
Peut-être parce que ce soir j’avais envie d’être Colin, ou peut-être Chloé… de
…
Je n’ai jamais terminé cette phrase, les mots manquent aujourd’hui et restent en suspens, comme une mélodie trop vite interrompue.
Je ne sais plus ce que j’aurais écrit, ensuite, si je n’avais pas été dérangée. Je l’ai enregistré dans mes brouillons et je n’y suis pas revenue.
Vian, pour moi, c’est tout un ensemble, entre ombre et lumière, de la fantaisie, de la poésie, de la violence aussi, des combats dont il savait qu’ils étaient perdus d’avance et qu’il a menés quand même.
Vian, c’est la colère et, curieusement, la résignation. (Il faudra que j’explique. J’ai en mémoire les personnages de L’Arrache-cœur…Je les ai rencontrés trop tôt et je n’arrive pas à les oublier.)
Vian, c’est à la fois L’écume des jours (1947), l’un des livres phares de la littérature française, « Une rêverie amoureuse pleine de délicatesse » (c’est ce qu’on en dit dans La Bibliothèque idéale de Pierre Boncenne) .. et J’irai cracher sur vos tombes, un livre interdit, pour lequel il a été mis à l’Index, puis condamné en 1950.
Je reviendrai sur chacun des trois livres qui sont sur mes étagères personnelles.
Bientôt.
…
vian pour moi c’est aussi sa fascination pour le jazz….
Tu as tout à fait raison.
Ils sont aussi quelque part dans mes rayons avec ses poésies et son théâtre. Un humour parfois un peu potache… Oui il y aurait beaucoup à dire, le tout est d’en avoir le courage. Quelle entreprise. J’ai découvert ce soir un oublié de taille chez moi : Jacques Laccarrière que j’ai eu l’occasion de rencontrer, j’ai quasiment tous ses livres et c’est un auteur à lire et à relire sans lassitude. Il était de surcroît un formidable conteur. Belle nuit.
Merci pour ce partage, Adamante.
Je crois que nous avons tous oublié quelqu’un d’important.
Passe une bonne journée.
Je ne pensais pas relire Boris Vian, dont j’ai dévoré tous les écrits autrefois, tu m’incites à changer d’avis. Ses livres font partie de ceux dont je n’ai pas pu me défaire.
Je n’ai pas tout lu de lui, loin de là… Mais il y a un livre que j’ai racheté et dont je ne me déferai pas.
Merci pour ce partage, Olivier.
Relire l’Ecume des Jours, une bonne idée pour moi, Quichottine. Bonne journée à toi et bisous.
Merci.
Bonne journée et bises à toi aussi.
L’arrache coeur, je dois l’avoir lu au moins 10 fois peut-être car il s’y mêlent l’absurde et la poésie, sans oublier l’émotion…
Gros bisous, amitiés, Flo
Je l’ai lu beaucoup plus jeune, et je l’ai relu adulte pour savoir si j’étais passée à côté de quelque chose d’important. L’émotion ressentie a été lé même.
Gros bisous amicaux à toi aussi. Merci pour ce partage.
J’aime bien ce début de « brouillon » (moi aussi j’en ai quelques-uns en attente dans la bibilothèque ), plus vif et déterminé que tes mots d’aujourd’hui (enfin c’est ce que qu’il me semble).
Curieusement je connais très mal Vian, seulement quelques poèmes épars et puis des « restes » appris à l’école. Il y a quelques mois j’ai refait l’acquisition de « l’écume des jours ». Mais je passe chaque jour devant sans l’ouvrir, il s’est fait d’ailleurs « devancer » par Maupassant ou Verlaine…
La lecture demande du temps…Bonne journée Quichottine et encore merci pour ce billet, bisous
Sourire… J’ignore encore à quoi ressemblera le prochain article que je ferai sur lui.
L’Écume des jours est un très beau roman, sans doute l’un des plus beaux romans d’amour que j’aie jamais lu…
C’est vrai que la lecture demande un temps dont on ne dispose pas toujours.
Bisous à toi aussi, Solyzaan.
Reviens nous dire ce que tu as ressenti, perçu dans ces ouvrages, ton éclairage est toujours un moment dont on se délecte, tu nous montres ce que nous n’avons pas vu et nous invite à lire entre les lignes ou à voyager en emportant les bons bagages.
Bonne journée, bises
Merci pour ce très beau compliment, Brunô. J’y reviendrai après mes quinze, sans aucun doute.
Bonne journée à toi aussi.
Bonjour,
Boris Vian est encore d’une modernité absolue, je me souviens avois été voir « J’irai cracher sur vos tombes » (avec Christian Marquant) en cachette, il était interdit au moins de 18 ans. » L’écume des jours » est un des premiers livres que j’ai lus, il faudrait que je le relise..
Bonne journée.
D@net.
Merci pour ce partage, D@net.
Je n’ai pas vu le film… mais j’imagine très bien ce que vous pouviez ressentir en bravant l’interdiction.
Passe une belle journée.
bonjour Quichottine
Un petit coucou, je suis d’accord avec toi sur Boris Vian
Amitiés Bruno
Merci… c’est gentil.
Passe une belle soirée.
J’ai lu l’écume des jours il y a longtemps, il faudrait que je me rafraichisse la mémoire. C’est bien ton article sur lui. Bonne journée.
Merci, Solange.
Passe une bonne journée toi aussi.
Je reprends la lecture des blogs-amis, c’est fou tout ce qu’ils ont publié en si peu de jours et chemin faisant j’arrive chez toi.
Cet auteur n’est pas assez connu, on connaît son nom mais pas ses écrits, je l’ai fait découvrir à un ado (assez mal dans sa peau) et … quelle révélation!
Je te souhaite une bonne fin de journée, ici, il fait très froid et il tombe une petite pluie glacée, il doit sans doute neiger pas loin d’ici.
Un bisou amical
Viviane
J’ai demandé à mes lecteurs d’aller voir une définition chez toi… j’ignore s’ils l’ont fait.
C’était dans mon dernier article sur Meschonnic.
Merci d’être passée… cela me fait plaisir.
Bisou amical pour toi.
à 16 ans on se passait sous le manteau « J’irais cracher sur vos tombes » de Vernon Sullivan et on chantait à tue tête le Déserteur en suivant de loin les manifs de 68 dans les rues de Lyon. je trouve qu’il est mort trop jeune: une étoile filante comme Rimbaud St Ex et James Dean. Mais je crois que ce sont mes efants qui ont les autres bouquins, ils doivent être dans les cartons d’une chambre d’étudiante où sur leur étagère en attendant d’autres lecteurs!
Interressant cette visite au jour le jour de ta bibliothèque bonne soirée
Merci, Pierre, pour ce partage de souvenirs.
J’ai lu « J’irai cracher sur vos tombes » très tard… C’est ma fille qui me l’a prêté.
J’aime lorsque ce sont mes enfants qui me font lire…
Passe une bonne soirée.
J’ai lu l’écume des jours et j’irai cracher sur vos tombes quand j’étais adolescente, cela faisait bien à l’époque de lire VIAN… J’ai beaucoup aimé « l’écume des jours » et ce livre fait partie de ceux dont je me souviens. Je n’ai pas aiméd j’irai cracher sur vos tombes. Normal j’étais en pleine période romantique : je préférais l’amour à la violence. Je n’ai pas lu l’arrache coeur.
Je ne me souviens plus du pourquoi j’ai lu Vian. Je sais que j’ai lu le premier et que j’ai adoré… L’Arrache-cœur m’a laissée plus… nuancée. J’ai découvert très tard J’irai cracher sur vos tombes.
Je suis sans doute comme toi, je préfère l’amour à la violence.
« L’écume des jours » … superbe !
ça a aussi fait mousser le Farfadet certain jours
Une extrapolation pour le moins loufoque est apparue sur le blog du Farfadet …
Particulièrement « Des Gens thé au plat fond »
Bises des farfadets farfelus …
Merci pour ce lien… j’ai adoré ton billet !
Quelle belle page, Farfadet !
Boris Vian !!! Ma Quichottine… il me manque très peu de livres (3 ou 4) et en plus, j’ai des vinyls que j’écoute de temps à autre. Un régal !!!
Bonne soirée. GROS BISOUS.
Merci, Marité.
C’est vrai que l’écouter est un vrai bonheur.
Bonne journée et gros bisous à toi aussi.
Mes préférés sont « l’arrache-coeur » et « l’automne à Pékin ». J’aime moins ceux qu’il a signé Vernon Sullivan, comme « j’irai cracher sur vos tombes ». Bisous
Je n’ai pas lu l’Automne à Pékin.
Merci pour ce partage, Brigitte.
c’est un grand!!! tu sais que le déserteur à influancé ma vie..tu sais que j’ai refusé de faire mon service militaire..et à l’époque c’était de la trahison…
besos
tilk
Tu ne l’as fait ni en Espagne ni en France ?
Ceux qui ne l’avaient pas fait ne pouvaient pas y retourner et perdaient la nationalité… il me semble. Non ?
Boris Vian m’a toujours attiré pour ses crédos, ses combats ,sa peinture de la vie .Bonne soirée, bises Quichottine
Contente que tu partages mon avis.
Merci, Andrée.
Passe une belle journée.
salut
il est très connu Boris Vian ,
je l’ai déjà lu et j’apprécie ses écrits
bonne soirée
Merci pour ce partage, Tiot.
Bonne journée à toi.
« J’irai cracher sur vos tombes » seule oeuvre que j’aie lue de Boris Vian. Je comprends qu’il ait été interdit. Tellement fort, voire exacerbé, dans les sentiments jusqu’à l’accomplissement de la haine.
Un jour j’en lirai probablement d’autres
Si j’avais lu celui-ci en premier, je pense que je n’aurais pas essayé d’en lire d’autres.
Cette violence me fait peur.
il me vient soudain un titre « l’herbe rouge » n’était ce pas de lui aussi ??? ma mémoire me fait défaut, j’ai lu ses livres, je chantais le déserteur très jeune, pour l’avoir écouté en boucle sur un vieil électrophone, chanté par Réggiani avec le dormeur du val en prélude… que de souvenirs resurgissent, il n’est pas non plus dans ma liste Vian j’aimais sa complainte du progrès, il pourrait y ajouter tant de choses pour contenter Gudule aujourd’hui! tu vas me faire regretter la bibliothèque du Lycée, tant de livres que je ne possède pas qui sont des trésors ! un petit tour au calme chez toi, c’est mon reposoir après ce sulfureux jeudi ! Je te bizz ici mais je repars vers d’autres billets que j’ai ratés ces jours ci
C’est bien de lui, paru en 1950, mais je ne l’ai pas lu.
C’est vrai que d’avoir une bibliothèque a disposition, c’est quand même bien pratique !
Merci pour tes lectures et tes mots… Passe une bonne journée, Tricôtine. Bisous.
C’est étrange … Je me rappelle Boris Vian surtout au travers de chansons et de poèmes mis en chansons … J’ai pourtant lu ces trois titres que tu as photographiés.
Je pense que l’écoute, la répétition des textes chantés y est pour beaucoup.
Te lisant, Quichottine, j’ai vraiment très envie de le relire, et je suis certaine que ce sera une lecture différente de celle de mon adolescence …
Merci ! Bel après-midi et des bisous pour toi !
C sera forcément différent… nous avons vécu d’autres choses entretemps.
… et, tu as raison, ce que nous avons mainte fois écouté est plus facile à se rémémorer.
Bel après-midi à toi aussi, Midolu. Je t’embrasse fort.
J’ai eu le bonheur de voir ma fille le lire puis d’écouter en boucle ses vers mis en musique. Je me suis dit qu’elle avait du goût malgré ce regard sur fond de violence mais lucide tout de même. J’ai hâte de te lire plus longuement sur Vian. Passe une belle fin de semaine. Bises
Il faudra attendre un peu pour mes présentations de ces livres… mais je le ferai, bien sûr !
Belle fin de semaine à toi aussi.
Un monument!
L’été 2009,
je me suis arrêtée à Figeac.
Il y a une très belle librairie
devant le marché couvert
et
les maisons à colombages.
J’ai acheté
( j’adore dépenser des sous )
un gros gros gros livre
avec tout plein de photos
sur Vian sous l’angle de la musique.
» Vian, le swing et le verbe «
Précieux et jubilatoire.
L’ennui,
c’est qu’il n’y a pas une seule recette de cuisine…
Nobody’s perfect !
Loop
Je le prête si quelqu’un veut venir le chercher.
( avec une recette à la main )
Sourire…
J’aime bien quand tu racontes un peu ta vie. Je crois que je vais adorer ton livre.
Passe une belle journée, Pénéloop.
(Pas de recette, navrée, je n’aime plus cuisiner.)
Bon tampis je vais lacher les grands mots, pour moi il incarne l’intelligence. Bonne journée.
J’aime bien quand tu lâches les grands mots…
Bonne soirée à toi.
Il est incontestablement dans mon top 3. Son écriture est inimitable. Pour moi tout a commencé au lycée avec l’écume des jours et après j’ai dévoré son oeuvre. Si cela t’intéresse au tout début de mon blog j’avais fait un article intitulé : « Les coléoptères de Boris Vian » dont voici le lien : http://macewanata.over-blog.com/article-1978589.html
Bon dimanche Quichottine.
Merci, Bruno.
Je suis loin d’avoir lu tous ses livres et celui dont tu parles sur ton billet doit être superbe s’il est de la même veine que l’extrait que tu offres à tes lecteurs…
Tu m’as donné envie de le lire !
Bon autre dimanche à toi…
Boris Vian m’a fait rêver pour la première fois, adolescente, lorsque j’ai en n’en plus finir et lu en boucle L’écume des jours.
J’ai décroché en lisant J’irai cracher sur vos tombes, roman traumatisant !
C’est un peu ce que j’ai ressenti aussi…
Merci pour ce partage, Marie.
En as-tu parlé sur ton blog ?
oui, tant qu’à parler de quinze auteurs, autant y aller… quelques lignes ne suffisent pas…
çui-là a toute mon attention, quel régal depuis mes 17ans… je dois sa découverte à un poto… et pas mal de bons souvenirs y sont liés… notamment des souvenirs d’écriture… un bon moteur, une bonne motivation pour moi…
doux bisous et toute belle nuit à toi
bons flocons du dimanche
Merci, Mamalilou, pour ce partage de souvenirs.
Doux bisous et bonne journée à toi… un peu plus tard.
Il n’y a plus de flocons par ici.
C’est beau, ce que tu dis de Boris Vian !
et c’est si bien dit…
pourquoi pas une rencontre à trois, Hugo, Vian, Alain-Fournier ?
Alain-Fournier, je ne l’ai pas mis dans mes quinze mais il y avait sa place…
bonne soirée
bises amicales
jean-marie
Un jour, sans aucun doute.
Merci. Passe une bonne journée, Jean-Marie.
Bonjour Quichottine,
Que dire de plus, Boris Vian, l’écrivain, le poète, le scénariste, l’acteur, et le chanteur avec ces superbes chansons « le Déserteur » ou « la Java des bombes atomiques » Bises et bon jeudi
Eh oui… Il était tout cela, et sans doute plus encore pour ceux qui le connaissent mieux que moi.
Bises et bon jeudi à toi aussi. Merci.
je vais aller voir…. Boris Vian pour moi c’est encore un livre imposé à l’école donc…. il me fait peur….
ah si tu as un moment à perdre je t’invite dans ce café
Ce n’était pas un moment perdu !
Tu es adorable, Annie !
J’ai adoré… vraiment. Je savais que cette journée de l’opéra avait occasionné de belles rencontres, mais celle-ci me touche énormément.
Je t’embrasse très fort… très très fort !
je n’ai pas lu beaucoup de Vian. je reste avec une ipresion de violence, oui « entre l’ombre et la lumière »…
La violence est omniprésente. J’ai beaucoup hésité avant de mettre Vian dans ma liste… mais il avait tout à fait sa place.
Douce journée, Mahina.
Vian, c’est aussi le jazz et les chansons. Vian c’est le talent aux multiples facettes.
Je suis d’accord.
Quelqu’un qui me touche beaucoup.
Plus le temps de lire … J’adore Vian !
Toujours pas de photos ! Je passe avec Linux … dur, dur.
Bon jeudi ! Bisoux
dom … qui attend toujours le doc’ordi
Pauvre Dom !
J’espère que ton doc ordi va savoir que faire pour t’aider.
Bon jeudi à toi aussi. Bisous.
j’ai un a priori sur les romans d’amour comme sur les couleurs pastels (surtout le rose pâle) c’est peut-être bête, je ne sais pas vraiment…histoire d’éducation certainement
par contre amour filial ou entre frère et soeur, j’aime.
Bonne journée et gros gros bisous
Alors, disons que celui-ci est différent de tous ceux que j’avais lus auparavant.
Mais j’en reparlerai. Peut-être changeras-tu d’avis.
Bonne journée et gros bisous à toi aussi.
j’ai bien aimé l’écume des jours mais je connais surtout ses textes de chanson; on vient de sortir une édition de ses oeuvres complètes
bises Quichottine, pas très en forme en ce moment, envie de rien, de la brume partout et du froid dans le coeur
Ah je suis désolée, Azalaïs…
Le mois de novembre s’étire et fait son ouvrage… il désole.
J’espère que tu vas retrouver un peu de chaleur. T’embrasse fort.
ah c’est certains ce sont les 3 livres les plus connus de lui.
Un être complexe et déroutant.
bises
christelle
Coïncidence.
Peut-être étaient-ils aussi les plus faciles à trouver quand je les ai achetés ?
Bises, Christelle.
Une citation que j’aime de Boris Vian , c’est : « Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c’est le seul moyen de prouver qu’on a une pensée libre et indépendante. » , c’est encore très actuel 😉
Bonne soirée Quichottine Bisous
Sourire… J’adore !
Merci, Urban. (Je pense que nos hommes politiques doivent la connaître… )
Bonne journée à toi. Bisous.
Boris Vian… Ce sont des titres de livres, des réminiscences d’école, surtout sa poésie, des chansons…. Il faudrait m’y remettre… Tu fais ce qu’il faut en tout cas … Merci.
Je vais devoir m’y replonger un peu… J’ai promis de parler de L’Arrache-coeur… Un roman avec lequel j’ai eu des relations un peu tendues.
Merci à toi.
Si les poètes étaient moins bêtes
Et s’ils étaient moins paresseux
Ils rendraient tout le monde heureux
Pour pouvoir s’occuper en paix
De leurs souffrances littéraires
Ils construiraient des maisons jaunes
Avec des grands jardins devant
Et des arbres pleins de zoizeaux
De mirliflûtes et de lizeaux
Des mésonges et des feuvertes
Des plumuches, des picassiettes
Et des petits corbeaux tout rouges
Qui diraient la bonne aventure
Il y aurait de grands jets d’eau
Avec des lumières dedans
Il y aurait deux cents poissons
Depuis le croûsque au ramusson
De la libelle au pépamule
De l’orphie au rara curule
Et de l’avoile au canisson
Il y aurait de l’air tout neuf
parfumé de l’odeur des feuilles
On mangerait quand on voudrait
Et l’on travaillerait sans hâte
A construire des escaliers
De formes encore jamais vues
avec des bois veinés de mauve
Lisses comme elle sous les doigts.
Mais les poètes sont très bêtes
Ils écrivent pour commencer
au lieu de s’mettre à travailler
Et ça leur donne des remords
Qu’ils conservent jusqu’à la mort
Ravis d’avoir tellement souffert
On leur donne des grands discours
Et on les oublie en un jour
Mais s’ils étaient moins paresseux
On ne les oublierait qu’en deux.
» Cantilènes en gelée »( avril 1949)
petit poème du bonhomme, que j’aime beaucoup
Merci de l’avoir déposé ici.
Il savait écrire… c’est le moins que l’on puisse dire !
Ah oui, Vian… tellement de talents différents, et une intelligence fulgurante. J’adore. Et peu de ses oeuvres ont vraiment « vieilli ».
Merci de l’avoir mis dans ta liste, et gros bisous, Quichottine
Merci à toi pour tes mots…
Gros bisous.
en voilà un autre commun j’ai adoré « l’écume des jours » aimé l’arrache coeur et pas du tout le dernier je crois que je ne l(‘ai pas fini
je préférerai être Colin parce que j’aime les fleurs mais ce nénuphar là il est un peur trop collant et j’aime trop ma liberté
bises
Merci pour ce partage Fransua.
Tu as raison pour le nénuphar… 🙂
Douce soirée à toi.
bonsoir, ma chère Quichottine,
tu parles si bien de Boris Vian
que j’adore, tu le sais, quel que soit le genre
et il est tellement divers !
on ouvre un de ses ouvrages pour la niéme fois et on découvre toujours…
bonne soirée
bisous d’amitié
jean-marie
Merci, Jean-Marie, pour ces compliments.
Je suis loin de tout aimer de lui, mais c’est un auteur que j’apprécie.
Passe une belle journée. Bises amicales d’ici.