– Tu avais dit “demain” !
– C’est vrai, mais…
… ne dit-on pas aussi que “demain est toujours un autre jour” ?
Le guide nous l’avait précisé : Alphonse Daudet n’est pas un Ardéchois.
Cependant, lorsqu’on lit “La chèvre de Monsieur Seguin”, dans Les lettres de mon moulin, le conte pourrait tout à fait se dérouler en Ardèche.
Vous vous souvenez ?
Moi, ce récit m’a toujours beaucoup impressionnée. Je l’imaginais, petite chèvre blanche, luttant contre le loup qui l’avait surprise dans la montagne alors qu’elle faisait l’école buissonnière…
– Pas du tout ! Les chèvres ne vont pas à l’école ! Elle s’était échappée de l’enclos où Monsieur Seguin la parquait afin de la protéger de tous les dangers de la montagne…
– Tu as raison. Mais la chèvre voulait être libre, tout était si beau aux alentours, elle avait envie d’herbe fraîche et de sentir au plus près les fleurs qu’elle apercevait, dont le vent lui apportait de délicieux parfums.
– Là, tu inventes, ce n’est pas ce qui est écris dans le conte !
– C’est vrai… mais, il est bien dit qu’une fois arrivée dans la montagne, ce qu’elle vit était bien différent de dont elle disposait auparavant.
“C’est là qu’il y en avait de l’herbe ! jusque par-dessus les cornes, mon cher !… Et quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes… C’était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !… De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !…”
Alphonse Daudet, in Les lettres de mon moulin, p44 de l’édition originale disponible sur Gallica.
Tu n’imagines même pas le repas qu’elle a pu y faire, gargantuesque à n’en pas douter.
(Le Lutin bleu n’ajouta rien, il pensait à cette petite chèvre, à ce dernier repas… le loup aurait finalement raison d’elle.)
– La liberté a un prix, on la paie parfois de sa vie. Je ne sais si j’en aurais eu le courage, ou peut-être l’inconscience.
– Une fois qu’on est face au danger, il faut bien l’affronter, coûte que coûte, et c’est peut-être finalement ce que montre ce conte, je ne sais pas. Mais pourquoi as-tu parlé d’elle ?
Parce qu’elle était à Vogüé, aussi. C’est là-bas que je l’ai vue, tout près du château. Une sculpture métallique dont je n’ai eu le temps de prendre qu’une photo.
– Elle était bien mieux à l’Escrinet, sur la page de Laure, ne crois-tu pas ?
Je ne crois pas que ce soit la même, mais en tout cas, c’est le même artiste qui l’a créée, j’en suis certaine.
Une chèvre, un enfant, et la voix de Fernandel dans ma mémoire qui racontait…
Monsieur Daudet était bien présent.
…
oh oui, bien présent dans cette littérature qu’il a fleurie ! Comment ne pas aimer ?
Personnellement, je le classe parmi les auteurs qui m’ont marquée. 🙂
ce conte à ravi mon enfance. Belle sculpture. Bisous
Merci Martine.
Bises et douce journée.
Toujours de merveilleux souvenirs, ces livres qui ont égayé notre enfance …
Ils nous permettaient de rêver, pas comme la télé qui nous impose des images !
Je suis souvent déçue quand je vois le film d’un livre que j’ai lu …
Petit coucou rapide pour te souhaiter un bon mercredi, avant l’arrivée du taxi !
Gros bisoux doux, ma quichottine
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
Je le suis aussi, mais pas toujours. 😉
Gros bisous et douce journée ma Dom.
Elle est superbe cette sculpture.
Deux Chèvres et un chevrier étaient le logo de mon hôtel restaurant, nous les avions fait graver sur les assiettes, verres, menus et je les aimais beaucoup. Eux aussi me faisait penser à cette histoire racontée par Alphonse Daudet.
Merci pour ce moment passé en votre compagnie à toi et au Lutin bleu.
Bises et bonne journée Quichottine.
Merci à toi aussi, pour tout.
Bises et douce journée.
C’est le souvenir de ma première révolte, ma colère contre monsieur Seguin qui privait la petite chèvre rebelle de liberté et qui ne l’a pas secourue, j’ai sangloté des heures sur cette injustice, quand on est petit on croit que tout est possible…mais je crois bien que je lui en veux encore!
Je te comprends… moi j’en veux encore à l’institutrice qui nous l’a fait apprendre par coeur. 🙁
Merci pour ce souvenir partagé Almanito.
Merci pour tout.
Un conte qui m’a fait pleurer quant j’étais gamine. Je me souviens encore de cette Blanquette éprise de liberté, et de ce texte appris par coeur en récitation :
« Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon cœur ! Plus de dix fois, je ne mens
pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine.
Pendant ces trêves d’une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine… Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Séguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait :
– Oh ! pourvu que je tienne jusqu’à l’aube…
L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent.
Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents…
Une lueur pâle parut dans l’horizon… Le chant du coq enroué monta d’une métairie.
– Enfin ! dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir ; et elle
s’allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang…
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.
Adieu, Gringoire ! L’histoire que tu as entendue n’est pas un conte de mon invention. Si jamais tu viens en Provence, nos ménagers te parleront souvent de la cabro de moussu Séguin
, que se battégue tonto la neui erré lou loup, e piei lou matin lou loup la mangé .
Tu m’entends bien, Gringoire :
E piei lou matin lou loup la mangé.
Merci ma Quichottine d’avoir ravivé ma mémoire.
Bises et bon mercredi
Nos institutrices se ressemblaient. 😉
Merci pour ce partage Zaza.
Bises et douce journée.
Un conte qui reste ancré à jamais dans les mémoires… Merci Quichottine
Passe une très belle journée
Merci pour tout Jackie.
Bises et douce journée à toi aussi.
Quel beau texte !
ave c le sourire
Merci pour ce sourire Lilou. 🙂
Un conte qui m’a fait pleurer moi aussi mais que en prenant du recul je trouve extrêmement moralisateur. En somme, ne convoitez pas les trop belles choses, contentez-vous de ce que vous avez et n’allez pas surtout courir dans les pâturages du voisin. Une belle façon d’apprendre aux enfants le langage des castes ce qui ne l’empêchera pas d’attraper la syphilis en allant « pâturer » dans des lieux très tentateurs! Bises et bonne journée
Eh oui… Hélas !
J’aime ce conte malgré tout.
Bises et douce journée.
Que de souvenirs tu nous remets en memoire
Cette petite chèvre a la destinée si triste ..
Merci à toi Quichottine
Bises
Merci Claudine.
Bises et douce journée.
C’est superbe, je me suis cru kidnappé (et bien content de l’être) dans ce décor …
Tant que ça te va, tout va bien pour moi. 🙂
Les contes de l’enfance qui restent si bien à l’abri dans nos mémoires. Merci pour ce temps revisité et la sculpture lui sied à merveille. Bisous Quichottine et belle journée.
Merci Mimi. Je suis contente que ça te plaise.
Bises et douce journée à toi.
C’était mon conte préféré quand j’étais enfant mais moi c’était une chèvre des Alpilles que je voyais partir très loin dans la montagne 🙂 Bisous Quichottine et merci de l’avoir rencontré toi aussi, comme Laure l’avait fait elle-aussi
Plus proche de la réalité. 🙂
Merci pour tout, Manou.
Bises et douce journée.
Coucou Quichottine,
Merci pour cette jolie page qui nous fait retomber en enfance et le lien vers mon billet ♥
Nous n’avions pas vu la sculpture à Vogüé elle a du être rajoutée depuis notre visite, merci pour cette découverte
Douce journée & gros bisous de nous deux
Je n’ai pas eu d’information sur elle.
Merci pour tout.
Bises et douce journée à vous deux.
Daudet a une place dans beaucoup de lieu dans de nombreux cœurs !
Je le crois aussi. 🙂
Bonjour Quichottine , merci de nous rappeler de biens jolis souvenirs d’enfance !
Je suis très en retard dans mes visites, un peu comme le lapin dans Alice au pays des merveilles hi!hi! je cours partout … je repars quelques jours dans mon Limousin …
Je t’embrasse très fort et te souhaite une belle journée
Coucou Marie ! Profite de ces quelques jours.
J’espère que tu vas bien.
Bisous et douce journée.
Je crois que toute jeune j’ai lu presque tout Alphonse Daudet depuis la petite chèvre, les contes du lundi, le petit chose et autres que j’ai oublié depuis…
Quel dommage …il en avait du « style » ce Monsieur pour nous faire vivre ses contes
Je garde encore de nombreux souvenirs de ces lectures.
Baudet était de mes auteurs préférés et je crois qu’il l’est toujours.
Merci pour tout Josette.
Bises et douce journée.
Comme je comprends cette petite chèvre ( sculpture), elle me paraît bien triste dans son enclos , il y a plus de cailloux que d’herbe
Hélas !
Mais elle y avait un ami qui prenait soin d’elle…
Bonjour Quichottine. La chèvre de Monsieur Seguin ne m’a pas laissé de souvenir impérissable alors merci pour ton rappel et bonne journée. Bisous
Il est des lectures qu’on oublie très vite…
Bises et douce journée.
J’adore les histoires de Daudet par Fernandel c’est tout simplement magnifique elles m’éveuvent chaque fois que je les écoute.
Bises et belle journée
Moi aussi. Il les disait comme personne. 🙂
Bises et douce journée.
En fait, c’est un conte bien triste…Elle ne s’est pas « conformée » à la société, elle est dévorée. Elle avait le confort et tout et tout….Une morale un peu étriquée…N’empêche que ce conte est attachant. Bises VITA
« Ce conte est attachant » je trouve aussi. 🙂
Bises et douce journée Vita.
Ce conte m’a fait beaucoup pleurer . Les histoires de Mr Daudet sont restées gravées pour toujours dans ma mémoire : Le petit Chose, maître Cornille , et Mamette dans les Vieux , des « petites » gens qui causent à notre âme …
bises Quichottine
J’aurais sans doute cité les mêmes. 🙂
Merci pour tout Zoé.
Bises et douce journée à toi.
la même réflexion que dans la fable « le loup et le chien », le choix entre l’ivresse et les leurres de la liberté, et le confort plan plan dans la dépendance. Je me demande si Daudet (ou son « nègre », selon la rumeur) n’a pas pensé à la condition féminine à cette époque des suffragettes
Quichottine que ce soit qui l’ait écrit, on peut se poser la question.
Merci de nous le rappeler. 🙂
Ce conte qui mouillait les yeux des petits de ma maternelle… et qui imaginaient une fin moins triste pour se réconforter.
Douce journée ma Quichottine et gros bisous.
J’aurais aussi aimé qu’elle ait le dessus…
Gros bisous et douce journée Marité.
Ces chèvres se sont aussi expatriées dans la vallée de la Drôme , il y en après de chez nous mais je ne connaissais pas le nom de l’artiste…bonne journée quichottine
J’aime penser qu’elles sont toutes différentes. 🙂
Bonne journée à toi aussi Gazou.
Sublimes souvenirs 🙂 et belle sculpture qui me fait penser à la chèvre de Picasso bisous et bonne journée
C’est vrai qu’elles ont quelque chose en commun.
Merci Domi.
Je me souviens que la première foois que la maitresse nous a lu la chèvre de Monsieur Seguin en CP j’ai pleuré à chaude larmes et j’étais inconsolable.
Un souvenir partagé par de nombreux enfants…
Merci pour tout Liza.
Oh! Quichottine j’en ai parler à ma petite fille, Ellyn, justement de cette belle histoire, dont j’ai gardé précieusement le livre. Je l’a raconte souvent à ma petite, qui l’adore. J’ai même le 33 tours de l’histoire racontée par le grand Fernandel. C’est magique quand tu l’entends. Gros bisous. Elle est belle celle de Vogüe. Bel après-midi pour toi
Merci pour ce partage Nell.
Bises et douce journée à toi aussi.
Je ne me lasse pas de lire et relire les » contes de mon moulin »; j’en connais des passages par coeur.Elle a mis les larmes, aux yeux de plusieurs générations d’enfants, cette petite chèvre si courageuse. La liberté n’a pas de prix en effet! Elle est originale celle-ci. bISOUS
Je ne m’en lasse pas non plus.
Bisous et douce journée Fanfan.
Merci pour tout.
ça nous fait remonter loin ce conte. Je ne l’ai jamais aimé, sans doute parce que j’avais peur du loup qui venait manger Blanquette !
bisous et bonne journée
Les loups ont toujours eu mauvaise réputation…
Merci pour ce partage Lilwenna.
Bises et douce journée.
Une petite halte dans tes lignes chère Quichottine, jolie sculpture… des bises !
Je suis contente que ça te plaise.
Des bises à toi aussi.
Salut,
Je me souviens d’avoir lu cette histoire plein de fois lorsque j’étais gosse.
Toujours pas de pluie en vue.
Les salades souffrent.
Bonne journée
Merci pour ce souvenir Tiot.
Passe une douce journée.
La petite chèvre qui rêvait de liberté est bien morte dans cette belle montagne…
La liberté coûte parfois très cher…
« Plus de corde, plus de pieu… rien qui
l’empêchât de gambader, de brouter à sa
guise… C’est là qu’il y en avait de l’herbe !
jusque par-dessus les corn
es, mon cher !… Et
quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite
de mille plantes… C’était bien autre chose que
le gazon du clos. Et les fleurs donc !… De
grandes campanules bleues, des digitales de
pourpre à longs calices, toute une forêt de
fleurs sauvages débordant
de sucs capiteux !… »
« L’une après l’autre, les
étoiles s’éteignirent.
Blanquette redoubla de coups de cornes, le
loup de coups de dents…
Une lueur pâle parut dans l’horizon… Le
chant du coq enroué monta d’une métairie.
– Enfin ! dit la pauvre bête, qui n’attendait
plus que le jour pour
mourir ; et elle
s’allongea par terre dans sa belle fourrure
blanche toute tachée de sang…
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et
la mangea. «
Une triste fin… mais elle a eu le temps de goûter à ce qu’elle imaginait… 🙂
La chèvre de Monsieur Seguin en Ardèche comme tu y vas ! rho ce n’est pas possible, non vraiment tu la vois partir de Fontvieille et « monter » jusqu’en Ardèche ? Biquette c’est dans les Alpilles qu’elle aimait se promener et pis c’est tout, là ou elle trouvait le thym et la garrigue 🙂
HEU… tu me diras le loup …peut être pas dans les Alpilles? bon à chacun son histoire, le seul résultat c’est que Biquette la pauvre …
grosses bises
Sourire en te lisant…
Tu as raison, mais la chèvre croisée là-bas m’y a fait penser. 😉
Grosses bises et douce journée à toi.
C’est vrai qu’elles doivent avoir le même ADN, ces deux chèvres ! Finalement nous en attendions une et tu nous offres la paire, avec, en prime, dans le fin fond de l’oreille de ma mémoire, une voix de soleil qui raconte la fière barbiche de sous-officier !
J’ai toujours adoré « cette voix de soleil »…
Merci pour tout Galet.
Bises et douce journée à toi.
Les contes ne sont pas toujours de « fées » …
Le prix de la liberté est bien cher à payer … La pauvre biquette en a fait les frais. Le tout étant de savoir si on préfère vivre avec des remords ou avec des regrets.
Les deux sculptures se valent, elles sont bien représentatives, et la patte de l’artiste y est bien ancrée.
L’une étant peut-être mieux mise en valeur que l’autre, mais on n’a pas toujours tout le loisir de photographier à sa guise.
Merci pour ce joli rappel … et ça me donne une idée (comme me l’avait déjà suggéré Églantine), acheter une chèvre … ça m’évitera de tondre ! hihihi
Bisous Quichottine, passe une belle journée
Sourire… remords ou regrets, il faut y réfléchir à deux fois.
Merci pour tout, Kprice.
Bises et douce journée.
Je ne sais pas combien de fois j’ai lu cette histoire quand j’étais jeune mais j’espérais toujours que finalement elle s’en sorte , que sa liberté ne connaisse pas cette fin si tragique espérant un autre conte qui la ressusciterait . Que de larmes versées en voyant qu’il n’en était rien .
J’aime beaucoup les deux sculptures de cet artiste qui me font penser à certaines œuvres vues au centre Pompidou Metz .
Je file lire ton autre billet
Je suis sûre que tu pourrais l’écrire aujourd’hui. 🙂
Et tu consolerais ainsi bien des enfants.
Merci pour tout Jazzy.
Bises et douce journée.
c’est aussi le souvenir d’un neveu, à 5 ans, sur une table de restaurant pour un baptême ou une communion familiale qui la clamait avec le ton et sans oublier un seul mot !! un moment magique. Merci et bises de ton partage.
ON avait dû la lui lire souvent… 🙂
Bises et merci à toi pour ces mots.
Toujours aimé cette petite chèvre et je désirais tant qu’elle échappe à ce vilain destin mais…… voilà!
Bises
Dany
Comme tu dis… voilà. 🙁
Pauvre chevrette…
Bises et douce journée Dany.
A l’école, j’ai pleuré intérieurement sur le sort de cette petite chèvre… Et je n’appréciais pas du tout ce monsieur Seguin…
Bisous
Lui croyait bien faire… hélas !
Bisous et douce journée Béa.
Et oui, tu nous remets en mémoire ce conte que nous avons tant aimé.
Cette sculpture aperçue à la sortie du château. Je la mettrai en ligne, à l’occasion.
Chouette ! je suis sûre que tu en auras fait de belles photos.
Merci !
Je souris un peu en lisant certains commentaires. Un conte n’a pas de morale, juste celle que nous lui donnons.
Ce conte, je l’ai aimé, je l’aime encore. Merci de m’y avoir fait penser Quichottine; En plus, j’ai lu Zaza, un régal ce retour en arrière.
Gros bisous