Dans l’espace ou le temps ?

Ce pourrait être une question à se poser… dans un monde, bien sûr, où tout serait possible.

Voyager, décider de gravir les marches d’un escalier étrange offert par une fée… qui n’en a jamais rêvé ?

Margimond a raison pourtant lorsqu’il m’écrit en commentaire :

« Remonter le temps, certes, mais pour aller où ? … Pas question de revivre là où nous sommes aujourd’hui ! Et sommes-nous sûr que le « temps d’avant » représente l’avenir ? »

Je crois, effectivement, que le voyage dans le temps pose problème.

Le remonter ?

C’est sans doute plus facile que de se lancer les yeux fermés dans un avenir dont nous ne connaissons rien et que nous découvrons chaque jour, un demain qui peut être meilleur mais, aussi, pire que ce que nous connaissons aujourd’hui…

Envisager de le parcourir pourtant, très loin devant, au moment où peut-être tout serait différent. Essayer de déterminer ce qui serait notre « âge heureux », libéré de toute contrainte.

Est-ce ce que je souhaite ? Ai-je envie de vieillir ou seulement de changer mon aujourd’hui contre un autre ou je serais telle que je suis, en conservant l’expérience acquise…

Revivre hier, avec les pensées d’aujourd’hui, les savoirs, les erreurs à ne pas commettre… Ce pourrait être intéressant.

Mais quel moment choisir ?

Enfant, j’avais tellement envie d’être grande !… Adolescente, j’aspirais à une liberté que l’on me refusait… Adulte, j’ai voulu les attaches que je n’avais pas.

Notre vie, ma vie, n’est-elle faite que de ces moments où j’ai souhaité, non pas être autre, mais ailleurs… à Yeur ?

Les voyages qui m’étaient imposés lorsque j’étais enfant m’ont fait souhaiter de m’ancrer quelque part, de trouver des racines si profondes que nul ne pourrait les ébranler.

La famille que j’ai eue petite, que j’ai perdue trop tôt pour en connaître les aspects positifs, m’a fait en souhaiter une autre, différente, où chacun pourrait s’épanouir, se trouver, choisir un chemin non imposé…

Aujourd’hui… je ne sais pas ce que j’ai réussi ou non de mes projets initiaux, j’essaie comme toujours de m’adapter au jour le jour, dans un environnement dont je ne maîtrise qu’une infime partie.

Alors, comment choisir ?

Prendre l’un de ces moments où seul le bonheur semblait exister, où il effaçait les craintes, les soucis, ne laissant que le bleu d’un ciel sans nuages ?

Nous savons tous qu’ils sont éphémères, comme les roses d’un merveilleux bouquet trop vite fané…

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Mais nous savons tous aussi que ce sont eux qui comptent le plus et que dans nos souvenirs la moindre rose fanée retrouve la fraîcheur et les couleurs de ses premières heures.

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(à suivre)

Important : Auteurs et illustrateurs de notre 4e anthologie, « Le Mariage« , sont invités à aller vérifier sur la liste postée sur le blog des Anthologies éphémères s’ils y sont bien, en m’indiquant là-bas, lorsqu’ils ont plusieurs sites, l’URL qu’ils désirent voir figurer dans notre livre.

http://www.les-anthologies-ephemeres.fr/2015/02/index-des-auteurs-et-illustrateurs-du-mariage.html

Merci à tous.

41 commentaires à propos de “Dans l’espace ou le temps ?”

  1. je « remonte » le temps mais l’ascenseur passe vite , il est comme celui d’antan des « grands magasins » la porte ne fait que s’ouvrir et le liftier annonce les faits de l’année…je reste devant la porte et il repart pour une autre année…comme la chanson « avec le temps tout s’oublie ! »

  2. Beau moment de réflexion ce matin. La façon dont on agit dans certaines circonstances, on le fait au meilleur de notre connaissance du moment et on ne saura jamais si le changement aurait été meilleur.

  3. c’est sans doute pour éviter toutes ces hésitations que nous ne pouvons pas!!

    Pour répondre à tes commentaires sur mon blog:
    oui, le carnet de voyage est un support indispensable quand on y a goûté, car lorsqu’on revient, tout se mélange un peu!!
    et…. si tu peux envisager un tel voyage, fais-le, c’est fabuleux! Nous avons vécu une véritable parenthèse dans la vie, et un réel enchantement!
    Bonne journée à toi

  4. Vaste sujet… Si je remontais le temps, ferais-je mieux ? Autrement ? Mais si je le remontais, d’autres feraient de même, ceux-là même avec qui je voudrais agir différemment… Pagaille ! Non, le droit à l’erreur ne nous est pas donné avec le passeport pour la vie, juste ce « foutu » libre-arbitre qu’on ne sait parfois pas par quel bout prendre…

  5. Me projeter dans l’avenir, certainement pas. je l’entrevois suffisamment noir pour ne mas avoir envie d’aller vérifier. Remonter le temps, pourquoi pas ? Mais….. les erreurs que nous avons commises nous ont souvent permis de rebondir, nous connaissons les conséquences des choix que nous avons faits, consciemment ou inconsciemment, . Si l’on revient en arrière pour ne pas les commettre, notre vie -future ou actuelle selon où l’on se lacera dans le temps – est – sera – totalement différente. Aurons nous alors ces moments de bonheur que nous connaissons, même s’ils résultent parfois d’évènements pénibles? Si nous effaçons certaines peines, ne se représenteront-elles pas, encore plus douloureuses? Les bons souvenirs que nous chérissons dans le présent, n’arriveront peut-être pas dans cette nouvelle vie ? Ah les paradoxes du temps …..
    Merci Dame pour ce moment de réflexion. Passe une belle soirée

    • je reprends …. « se placera », et non « se lacera » 😀

  6. Je répondrai : dans le présent sur lequel nous pouvons influer, du moins un peu plus que dans un passé déjà joué ou un avenir incertain. Si je remontais le temps, je ferai autrement, à n’en pas douter, mais alors, ce ne serait plus moi… Qui donc ?
    Essayons de rendre simplement chaque jour beau et lumineux, même si ce n’est pas toujours facile !

  7. en ce moment je garde mon petit fils de 3 ans qui passe son temps à dire « mais je suis grand » ou à vouloir faire des choses qui le dépassent et je me demande si nous les adultes (à commencer par les maîtresses qui disent qu’il manque d’autonomie!!!) nous ne poussons pas un peu à la roue à vouloir faire sortir trop tôt nos enfants de cet état tellement heureux dont ils devraient pourtant pouvoir profiter au maximum

  8. Ne pas remonter le temps surtout, vivre au présent et profiter chaque jour des bonheurs de l’instant. Ne pas non plus nous projeter dans le futur. C’est ma recette du bonheur. Bisous

  9. Je choisirais mes quinze ans Quichottine… plus enfant, pas adulte, vivant de l’air du temps sur le compte des parents… ;-)… Demain nous conduit vers la vieillesse, qu’importe qu’il fasse bon vivre ou pas dans ce demain, mais contre mauvaise fortune faisons bon coeur et avançons sereinement… bises, JB

  10. J’adhère complètement à la réponse juste au-dessus de Martine…

  11. Notre douleur se situe, je pense, (car nous sommes composés de nos expériences) entre passé (regretté ou honnis ou encore nostalgique) et avenir (espérance mêlée crainte ou volonté d’atteindre un but) car nous oublions de goûter l’instant qui s’offre à nous. Quelle étonnante cécité.
    J’ai découvert que pour mieux comprendre le monde, et soi-même, trouver la paix si indispensable à l’équilibre, il faut s’en retirer. Et pour s’en retirer, ce qui signifie l’intégrer, il faut se mettre à l’écoute de la moindre petite chose, du moindre son, de la moindre perception. Faire écho en nous.
    Ce faisant nous « descendons » dans notre centre de détachement (qui n’a rien à voir avec l’indifférence tout au contraire) et nous avons alors la perception de la richesse infinie de l’instant. Nous découvrons ce qu’est la profusion de la vie. Le manque alors se dissout dans cet état de bienveillance envers le monde et soi-même.
    Expérience vécue, oubliée, retrouvée, sans cesse à renouveler.
    De sursauts d’insatisfaction en plages de relâchement, on s’installe doucement dans cette paix dénuée de désir qui est plénitude et compréhension.
    Ceci est juste le témoignage d’une expérience, rien de plus. À chacun de trouver son chemin et sa voie.
    Amitié, Quichottine.

  12. J’ajoute par ce nouveau commentaire que je n’ai réfléchi qu’à un aspect de ton texte. Il peut donc paraître « à côté ».

  13. Un article et une réflexion intéressante, et comme toujours j’ai apprécié de te lire.
    Je choisirai peut être de remonter le temps pour changer les choses sur lesquelles j’ai commis des erreurs, et encore, peut être que ce sont ces erreurs justement qui m’ont appris que je m’étais trompée, du coup, elles ont eu un aspect positif pour ne plus reproduire puisque nous n’apprenons que de nos expériences.
    Le passé oui aussi, pour voir les dinosaures, mais sans risque de me faire bouffer. Un fantasme ça ! hihihi
    Le futur lui ne me tente pas du tout, je craindrais trop de voir des choses que je crains et qui me terrifient.
    Merci pour ton partage.
    Bises et belle fin de journée

  14. Remonter le temps ma Quichottine, a quoi bon ! Je ne le voudrais pour rien au monde dans la société dans la quelle nous vivons. Cette société qui a tellement changé et de laquelle tous les jours je me trouve déconnectée, me place en déphasage complet. Je ne comprends plus ce monde et je me demande bien souvent, si j’y ai encore ma place ! Une ZAZA d’un autre temps, qui se contente de vivre dans sa bulle, dans ses rêves et chimères en gérant au quotidien la priorité qu’elle s’est fixée, adoucir la fin de vie de sa mère, car elle n’a pas le droit d’abandonner ! Bises et bonne soirée. ZAZA

  15. Personne ne peut remonter le temps. Nous devons nous contenter de tirer une leçon de nos regrets et nous attacher à enjoliver l’avenir qu’il nous reste du mieux possible !!!
    Douce journée parfumée ma Quichottine et GROS BISOUS.

  16. Remonter le temps … cela me laisse songeuse, je n’y ai même jamais pensé ! repartir dix, vingt ans en arrière et pourquoi ? vivre bien entendu des moments de bonheur mais comment éviter les moments plus pénibles ?
    Non, pas envie du tout et je fonce fières de toutes mes années déjà accumulées tant bien que mal, droit devant, vers les surprises qui m’attendent encore et pour longtemps je l’espère.
    Il faut surtout apprendre à vivre à l’heure présente … Après une journée de giboulées, de froid, de tempête, la mienne se termine avec un beau ciel bleu, un franc soleil tout orange qui pénètre dans mon mon p’tit appart et l’illumine … bonheur. Oui, moi je vis au présent.
    Gros bisous Quichottine et belle soirée à toi aussi 🙂

  17. Ces questions que tu te poses, Quichottine, ne supposent-elles pas d’abord que nous ayons réellement le choix ?
    Sauf à avoir le courage immense de bouleverser sa vie chaque fois qu’elle ne convient pas à nos attentes, au point de nous y trahir (et je ne connais pas grand monde qui en soit capable, sauf autour d’une tasse de café, au confort d’un salon, où l’on parle haut pour oublier qu’on n’agit pas…), il me semble que nous sommes plutôt les jouets du temps, du hasard, des cartes bonnes et pourries que nous distribue la vie.
    On fait avec. Sacré bon vieux constat d’échec ! Parce que retourner ce bordel renverserait en même temps trop de choses auxquelles on tient, blesserait surtout trop de personnes qu’on veut préserver.
    Et puis, il y a aussi une question de tempérament : entre ceux qui ont la qualité de savoir se contenter de ce qu’ils ont, de goûter le peu comme si c’était beaucoup (et il est vrai que souvent, ça l’est !), et ceux qui n’y arrivent pas, parce qu’ils ont quelque chose qui manque, d’un manque qui creuse au ventre et s’agrandit d’années en années, comblé quelquefois, rarement, par les perles de l’existence, au point qu’ils se disent : mais si, allez ! ça vaut le coup quand même. Pour en revenir quelques temps plus tard, secoués de quelques regrets, de souvenirs salauds qui veulent pas crever, de regards qu’on aurait aimé éviter, d’autres qu’on aurait voulu attirer, de rien qui rime à rien, d’un jour après l’autre à pas savoir ce qu’on fout là… Tu peux pas servir la même recette à tous : les uns la trouveront à leur goût, les autres ne pourront pas, et parmi eux encore, ceux qui feront semblant parce que ça fait bien, parce qu’il faut pas se plaindre mon pauv’ monsieur, parce qu’y a bien pire ailleurs ma pauv’ madame, tout ce sirop des bonnes consciences qui vient nous passer la cravache jusque sur nos pensées intimes, nos sentiments à nous.
    Si on pouvait… Si… Mais on peut pas. On n’a même jamais pu, je crois. Ou alors, loupé le coche, ça aussi, ça se peut bien. Après, c’est trop tard, malgré tous les beaux merles qui chanteront que ça ne l’est jamais…
    Mince… C’est bien pessimiste hein, comme commentaire ? Bon, c’est un peu l’humeur du lundi soir, chez moi : une journée bien pourrie, une soirée qui s’annonce pas mieux, une nuit pareille… Demain soir, ça ira mieux. Avec un peu de bol, je me dirai même, à un moment ou à un autre : allez, ça vaut le coup quand même…

  18. Un article qui donne à réfléchir mais qui me fait rêver aussi, tant tes mots restent en suspend…Au-dessus de ce que nous avons fait et que nous pouvons avoir envie de retrouver.Certes il y a les belles choses que nous aimerions vivre à nouveau, mes 15 ans, mes 20 ans mes 30 aussi…Mais je pense que regarder derrière nous c’est se remettre en question et si on la fait c’est que c’était dans un contexte d’une époque qui désormais est passée. Le referait-on de la même manière je ne le sais pas, sûrement non car on a déjà vécu donc on sait que ces choix ne nous emmènent pas là ou on avait envie d’aller…

    Allez de l’avant, pourquoi? Le temps passe déjà trop vite alors vivons le temps présent et nous verrons bien de quoi demain sera fait…

    Merci pour ton texte qui fait extrêmement réfléchir.

    Belle soirée et bisous d’EvaJoe

  19. Une réflexion intéressante Quichottine. Revenir en arrière prendre une autre route ce serait le souhait de pas mal de monde.. pourquoi j’ai fait ceci pourquoi … et puis c’est impossible ..Les erreurs que nous faisons nous font avancer.. A nous ouvrir les yeux de ne pas recommencer.. Faire un bon dans le futur..Non j’aurais trop peur…Vivons le jour le jour avec nos peines et nos joies…
    Bonne soirée Quichottine.

  20. On aimerait parfois tout recommencer…mais en réfléchissant bien, vivons intensément les petits bonheurs de chaque jour sans se poser de questions

  21. Se retourner sur sa vie, oui, pour la regarder , se demander si elle a été celle qu’on voulait, à quoi bon, elle a été ce qu’elle pouvait être, continuer en essayant de prendre les décisions qui ds l’instant nous paraissent les meilleures…Qui dit qu’un autre choix nous aurait donné une vie meilleure!! Bises VITA

  22. Je pense que si nous remontions le temps , nous ne serions plus nous-même car nous changerions certaines choses, et si nous nous projetions dans le temps , nous aurions perdu une tranche de vie qui nous façonne.Donc , vivons l’instant présent le mieux possible.
    Merci pour cette page de réflexion .
    Douce soirée, bises Quichottine

  23. Remonter le temps, ça ne me tenterait pas, je suis bien maintenant, essayons de profiter au maximum de chaque jour qui passe sans trop se projeter…Carpe Diem
    Douce journée Quichottine & gros bisous

  24. Bonjour Quichottine, le voyage dans le temps est sans doute une quête intérieure plus qu’un sujet de SF. Sur ce thème Stephen King re-écrit l’histoire en l’occurrence l’assassinat de JFK le « 22/11/63 » dans son thriller qui porte ce titre. Des conjectures sur nos choix, sur le libre-arbitre, le sens de l’histoire, la nostalgie du passé. Avec omniprésent le fameux « paradoxe temporel » que René Barjavel traite avec brio dans « le Voyageur imprudent ». Reste la part de rêve que tu évoques autour de la stabilité nécessaire, un besoin de racines en quelque sorte. Merci pour cet article. Bonne journée.

  25. « Carpe diem », c’est mon credo, je ne sais pas si c’est le meilleur, mais peu importe. Il élude les questions existentielles auxquelles chaque athée est confronté. Il me fait profiter de chaque lever du soleil… jusqu’au… dernier coucher, qui arrivera, certes, mais le plus tard possible, je l’espère.
    « Revivre hier, avec les pensées d’aujourd’hui, les savoirs, les erreurs à ne pas commettre… Ce pourrait être intéressant. » Mais c’est une singularité dangereuse…. et heureusement impossible !
    Il serait déjà préférable et plus réaliste, de vivre le présent, avec les pensées et l’expérience d’hier ! Même ça, nous en sommes incapables !… Nous continuons à nous arracher les « burnes » (excusez-moi pour cette vulgarité ) sans réfléchir aux conséquences, juste en pensant à un pouvoir égocentrique, comme au premier jour, lorsque l’homme s’est mit debout et a pris conscience de lui. . depuis, rien a beaucoup changé.
    Carpe diem… ça reste mon seul credo… Demain sera un autre jour…
    Amitiés
    Bises de belle journée… et à demain 🙂

  26. @ Bifane : J’approuve ton commentaire… Nous sommes impuissants… Nous vivons de notre mieux.

  27. Vivre l’instant et faire de demain un autre jour …
    J’y penserai demain …disait Scarlett dans Autant en emporte le vent !
    retourner dans le passé uniquement par le rêve 🙂
    doux bisou et merci pour ce beau billet

  28. Parfois je rêve d’une seconde vie ,une sorte de « seconde chance « avec toutes les expériences acquises ,pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais j’en ferais d’autres ..
    A lors .. peut-être que les moments heureux soient plus longs .. dans un espace temps un peu élastique ..
    Nous ne sommes jamais satisfaits je pense. Après tout, nous ne sommes que des animaux « supérieurs  » qui subissons ,sans pourvoir , rien y faire ..
    Il y aurait beaucoup à dire .. bISOUS

  29. Je pense que à un moment ou à un autre chacun se pose ces mêmes questions . La vie ne peut être parfaite . Mais doit-elle l’être? That is the question…Un sacré sujet de philosophie Quichottine…sourire

  30. Un jour quelqu’un m’a dit « tout choix implique un renoncement » alors je n’ai pas envie de revenir en arrière pour tester les choix mis de côté; c’étaient forcément les moins bons puisque je ne les ai pas choisis. Et grâce au filtre (et au philtre pourquoi pas) du temps les souvenirs acquièrent une patine qui les fait voir sous un autre angle (à moins de ressasser mais là….) et les angles sont adoucis voire même arrondis.
    Et puis ce sont ces choix qui font l’être merveilleux et unique que je suis aujourd’hui (toutes remarques, moqueries, expressions de désaccord seront à adresser au service réclamation du Père Noël) (les félicitations et encouragements peuvent m’être adressés directement) 😉

  31. Je ne sais pas à quel moment de ma vie je reviendrais si je le pouvais : adolescente peut-être ou lorsque mes enfants avaient 3 et 6 ans… Je suis bien dans la liste pour le Mariage et comme adresse il faut mettre celle-ci, sur overblog. Bisous

  32. Dame Quichottine ! Que de questions ! Je lis comme les autres et que ce soit pour les jeunes ou les âgés moyen ou encore les plus âgés, je pense qu’on peut se poser certaines de ces questions.
    La réponse est donnée, les plus âgés en ont conscience :
    … dans nos souvenirs la moindre rose fanée retrouve la fraîcheur et les couleurs de ses premières heures

    Merci de nous rappeler cela en ces temps agités où la jeunesse doit trop souvent vivre au jour le jour, sans points de repères balisant le présent, car le passé est encore trop frais pour s’en souvenir et le « no futur » toujours aussi d’actualité.

    Je te souhaite plein de souvenirs d’ à Yeur

  33. Passage rapide Problème avec mon PC de bureau qui a perdu son système d’exploitation. 2 jours de réparation. Là je suis sur mon ordi portable.
    Je garde aussi ma petite fille Océane. Alors peu de temps.
    Bises et à + Quichottine !

  34. Remonter le temps retrouver nos 20 ans, l’insouciance la jeunesse oh que oui…..Recommencer enlever le mauvais ne garder que le bon oui mais voilà souvent on se fait aussi une grosse illusions sur ce fameux temps béni car avec le temps le bon est resté en mémoire et le mauvais à été occulté……Bises Quichotine

  35. Dans ce monde qui devient de plus en plus déshumanisé, je ne suis pas certaine d’avoir envie de remonter le temps et de vivre une autre vie à l’heure actuelle. J’en suis même à espérer que la réincarnation n’existe pas.
    En revanche, s’il s’agit de remonter le temps pour revivre des moments de bonheur passé alors oui c’est tentant.

  36. Le passé nous ne pourrons jamais le changer
    l’avenir ne sera jamais comme nous voudrions qu’il soit
    alors il ne nous reste plus qu’à vivre l’instant présent en action (intérieur ou extérieur)

    Un maître zen disait « Un jour, une vie »
    je pense que tout est là, profitons et soyons concentré sur chaque instant chaque action de la journée, et alors chaque jour deviendra une vie.

    Dans chaque chose il y a un bon coté et un moins, sachons mettre le bon coté en valeur.

    Et de toute façon comment pourrions nous être plus heureux ailleurs, là ou nous sommes pas si nous ne sommes pas heureux ici, là, maintenant…