Tandis que je passais de blog en blog, espérant vainement arriver à tout voir, à tout lire…
– Oui, Christian dit que tu es une version moderne de Sisyphe…
Il ne le dit pas comme ça, mais c’est un peu vrai. Chaque jour je reprends mon ouvrage, ici et ailleurs, je remonte la pente, je retrouve mes marques et le plaisir de vous retrouver, la joie d’écrire encore, de respirer.
– Respirer ?
Évidemment ! Tu sais bien que l’écriture est une respiration, un moment incroyable où seuls existent les mots, les images, l’envie folle d’exister, un peu en dehors du temps…
– Hors du temps ? Tu penses que tu peux glisser le petit caillou trouvé sur le chemin entre ses rouages pour l’arrêter… le temps d’une page de plus ?
Qui sait ? Je crois que c’est important pour moi comme pour d’autres ici.
Un blog…
– Stop ! Tu ne vas pas encore nous faire l’apologie de ces échanges où tu ressembles tant à l’enfant qui dessine une fleur pour la première fois et le montre à sa mère : « C’est pour toi, Maman ! » Ensuite, il attend de pied ferme (pas si ferme pourtant) l’approbation, le sourire, le baiser qui lui montrera qu’il a bien fait, que si les traits sont hésitants, s’il a un peu dépassé en coloriant, ce n’est pas grave du tout… Il fera mieux plus tard, car, c’est en dessinant qu’il trouvera ensuite sa façon à lui de faire.
Il trouvera. Ce ne sera peut-être pas en dessinant, ce ne sera peut-être pas en écrivant non plus. Ce sera peut-être en peignant des tableaux, en composant de la musique, en travaillant le bois, le fer, le tissu…
– Bon, tu vas en faire une couturière ?
Pourquoi pas ? Il y a tant de possibilités pour s’accomplir !
– Je t’ai coupée…
Comme souvent. Je ne sais plus ce que je voulais dire.
– Oh si tu sais, mais tu veux encore te faire prier !
Ben non !
(Quichottine fit la moue. Décidément, le Lutin bleu était souvent perspicace, mais pas quand il imaginait que la bibliothécaire aurait aimé s’appeler Désirée.)
– Non ? Bon, je vais t’aider un peu. Tu voulais nous parler des blogs, du fait que lorsque tu penses avoir fini, tu dois recommencer, comme Sisyphe, et que comme tu ne sais pas dire non, le rocher que tu pousses jusqu’au sommet de la montagne est de plus en plus gros.
Tu résumes à ta façon… Ce n’est pas tout à fait ça !
– Ah bon ? Alors, dis-moi… toi qui as tant à dire et à écrire, à faire aussi… pourquoi ne le fais-tu plus chaque jour ?
Parce que je n’ai pas le temps.
(Quichottine parut soudain plus âgée qu’elle n’était. Elle se tassa dans le grand fauteuil bleu où elle aimait toujours se lover lorsqu’elle lisait.)
– Pas le temps ? Pas le temps ? Mais il suffirait de pas grand chose pour que tu aies le temps !
Une armée de lutins ?
(Le lutin bleu fronça les sourcils… Il était un peu jaloux et ne voulait surtout pas voir son domaine envahi d’autres êtres à chapeaux pointus qui lui voleraient la vedette.)
– Non ! Tu n’en as pas besoin. Il suffirait que tu t’organises un peu mieux…
M’organiser ?
– Oui, comme lorsque tu travaillais, te faire un « emploi du temps » qu’il te faudrait suivre.
Un emploi du temps ? Mais tu plaisantes ! Vieillir, c’est pouvoir prendre le temps nécessaire, sans s’imposer les anciennes limites.
– Mais après, quand tu ne peux pas tout faire, tu es déçue !
Pas vraiment…
– Ne dis pas de bêtises. Tu voudrais être un lutin aussi…
Ou une fée…
– Ou une méchante sorcière…
(Le lutin bleu avait accentué le froncement de ses sourcils et baissé le ton de sa voix jusqu’à la rendre caverneuse, ce qui, vous l’avouerez, était une prouesse pour lui qui l’avait d’habitude si fluette. Quichottine sortit d’un bond de son fauteuil.)
Mais pourquoi faut-il toujours que tu évoques les sorcières en les disant « méchantes » ?
– Elles le sont. Depuis le temps que je les fréquente, je vois bien que les gentils petits sorciers ne sont pas gentils très longtemps et que s’il s’agit de sorcières, la mutation est encore plus rapide…
Tu exagères ! Je ne te savais pas sexiste !
– Mais je ne le suis pas. Je ne fais que constater : Tu ne seras jamais fée, ou lutin, ou même sorcière, gentille ou pas. Il faut t’y faire et accepter ton rôle d’être humain, avec ses désirs, ses faiblesses, ses rêves et sa réalité !
Là, c’est toi qui m’a fait aller bien plus loin que ce qui était prévu…
– Ah ? Non, je t’ai seulement permis d’avancer un peu dans ta rêverie du jour. L’histoire que tu avais prévue, je sais, moi, depuis longtemps que ce sera pour…
Pour demain… Si vous le voulez bien !
(Quichottine sourit, prit le Lutin bleu et le déposa près de son grand livre, sur l’étagère où s’amoncelaient des images et des mots en désordre. Il aurait fort à faire, lui aussi, pour tout trier.)
– Demain, ce n’est jamais aussi loin qu’on le dit, tu sais ?
Oui, je sais. Demain nous appartient encore alors qu’aujourd’hui passe plus vite qu’hier pour le rejoindre dans nos souvenirs.
(Quichottine soupira un peu, posa une main légère sur l’épaule de son ami, et lui rendit la plume et l’encrier doré qu’elle avait confisqués un peu plus tôt…)
Tu vas l’écrire, dis ?
– Quoi ?
L’histoire de l’Interdit.
(Les yeux du Lutin bleu se plissèrent et brillèrent dans la nuit qui tombait. Un peu interloquée par sa découverte, Quichottine pensa soudain qu’il ressemblait à un chat.)
– Bien sûr !
(Soulagée, la bibliothécaire revint à ses occupations favorites et ouvrit le livre de Marlène* au hasard. Elle n’avait pas encore eu le temps d’y marquer sa page préférée.)
Tout à côté du chevalier pourfendeur de moulins, une jeune fille aux longs cheveux blonds, au regard tendre, observait le vol d’un papillon. Ils étaient perdus dans une foule, s’en détachaient par la lumière que la dessinatrice avait fait naître de cette rencontre. Il y avait de la magie, un moment « hors du temps », « hors du monde ».
Quichottine avait franchi la porte d’un autre rêve éveillé et elle n’entendit pas le Lutin bleu murmurer dans sa barbe :
– Bien sûr… C’est encore à moi de m’y coller !
A-t-elle raison de me faire confiance ainsi ? Je pourrais disparaître et là, ce serait une catastrophe pour elle !
Il prit la plume, la trempa dans l’encrier doré et il écrivit le titre qu’elle lui avait donné :
L’Interdit
(à suivre)
…
* Voir Les héros du quotidien, de Marlène, dans La nouvelle bibliothèque de Quichottine
(Article publié pour la première fois sur Blogspot à l’adresse suivante :
http://quichottine.blogspot.com/2013/02/le-mythe-de-sisyphe-selon-le-lutin-bleu.html)
Et tu vois, je passe encore plus tard aujourd’hui ! Je n’ai pourtant pas préparé d’articles, pas le temps. Répondre aux commentaires, visiter les blogs amis consciencieusement, tout cela prend du temps. Alors tant pis si je n’écris pas tous les jours, ça doit rester un plaisir. C’est ce que je te dirais si j’étais le Lutin bleu.
Même temps aujourd’hui qu’hier et maintenant il fait froid malgré le chauffage…
Allez Zou, sous la couette !
A plus tard pour « L’Interdit ». Avec un I majuscule ? Quel est donc cet Interdit pour mériter un tel honneur ?
Gros bisous et bonne nuit si tu fais comme moi des heures sup.
Je suis tout à fait d’accord avec toi, Cricri.
On ne peut pas tout faire tout le temps, alors, tant pis. Vous lire est toujours un plaisir, je découvre tant de choses que j’ignore, je me distrais, je rêve aussi.
C’est irremplaçable.
L’Interdit est déjà là, je ne voulais pas vous faire trop attendre la réponse.
Gros bisous et douce journée. Les miennes sont chargées et je fais un peu moins d’heures supplémentaires.
Prends bien soin de toi ma Cricri. Merci pour tout.
J’attends la suite avec impatience …
Drôle de titre.
Bon jeudi, Quichottine.
Bisoux doux
Elle est désormais publiée.
Merci, Dom. J’espère que tu as passé une bonne journée toi aussi.
Bon vendredi et bisous doux.
C’est un très beau début, j’aime le passage sur l’enfant qui dessine une fleur, pourquoi « l’Interdit » nous le saurons prochainement mais je suis une impatiente née. Bises
Tu n’auras pas eu trop longtemps à attendre, la suite a été publiée ce matin.
Merci pour ta présence, Martine.
Bises et douce journée.
On se met en attende de la suite évidemment Quichottine gros bisous
Elle t’a plu et j’en suis ravie.
Merci, Katara.
Gros bisous et douce journée à toi.
Beau dialogue avec le lutin bleu Quichottine…. Un beau début d’histoire et un titre « l »interdit » qui laisse présager une suite que j’ai hâte de lire. Bises et bon jeudi
L’histoire est désormais publiée.
Bises et douce journée, Zaza. Merci pour ta présence.
à demain donc…
non les sorcières ne sont pas méchantes en tout cas pas toutes…(je te dis mon secret?…. je suis une sorcière si si si!!!)
Je ris… Une sorcière, toi ? Je n’en crois pas un mot.
Tu es une fée et tu sais tant de choses que je m’émerveille à chacune de tes créations, qu’elles soient en images ou en trois dimensions.
Bisous et douce journée, Annie.
Tu es vraiment faite pour écrire et de plus c’est très vivant comme récit…
Belle journée avec bises de nous deux
Merci pour ce joli compliment, Patriarch.
Bises et douce journée à vous deux.
Et moi, je t’interdis de t’inderdir de vivre ta vrai vie, sous prétexte que nous attendons toujours avec impatience les lianes de mots que tu nous tresses !… Enfin, reviens vite, quand même !!! Bisou 😉
Ne t’en fais pas, ma belle amie, ma vraie vie n’est pas délaissée.
J’ai publié mon conte ce matin. J’espère qu’il te plaira.
Bisous et douce journée à toi.
Il est interdit d’interdire…. ça c’était en 68! t’en souviens-tu? tu as aiguisé notre curiosité! comme promis! des bises enneigées!
Dany
Je me souviens bien, Dany. D’ailleurs l’adolescent de mon histoire le sait bien.
Ici, nous n’avons pas de neige… mais le soleil est revenu ce matin.
Bises et douce journée. Ce doit être très beau encore chez toi.
Tu nous mets l’eau à la bouche…
Bises et à très bientôt
J’ai fait en sorte de ne pas vous laisser languir trop longtemps. 🙂
Merci, Jackie.
Bises et douce journée à toi.
j’ai ton texte comme un premier chapitre de ton prochain livre 🙂 …je serais fidèle au rdv de demain pour la suite..
bises
Tu l’as été…
Merci, Églantine. C’est un joli compliment.
Bises et douce journée à toi.
La suite la suite …
Rire !
Merci pour ton impatience, Liza.
Le conte est publié désormais.
Passe une douce journée.
oh mince j’ai perdu mon comm en chemin
j’ai hâte de connaître la suite
un titre très prometteur
dans ta conversation avec le lutin il y a sans doute un aperçu…
vivement la suite
belle journée
bisous créoles
Le conte est publié désormais.
Merci, Sonya.
Je suis navrée que tu aies perdu tes premiers mots, mais je suis contente que ceux-ci soient restés.
Bisous et douce journée à toi.
Sisyphe… on ne peut pas tout voir, Quichottine, et il faut rester dans le plaisir, d’abord créer, puis butiner,là où on voit de la lumière..
Très profonds ces échanges avec le lutin
Merci pour tes mots, Emma, ici et là.
C’est vrai qu’il ne faut pas oublier ces créations qui nous permettent de nous sentir plus vivants.
J’aime bien l’idée de la lumière que l’on butine ensuite…
Passe une douce journée.
Moi j’aimerais être un méchant sorcier. Quand, à la télévision je verrais un homme politique me déplaisant je lancerais un sort et hop il se mettrait à dire:
– Bon n’écoutez pas ce que je viens de dire, ce sont des carabistouilles. En réalité on est dans la m… et nous ne savons pas comment en sortir. Alors si vous avez des idées, venez prendre ma place, moi je rentre chez moi.
– Mais Monsieur le ministre, vous rendez-vous compte de ce que vous dites ?
– Oh oui et ça fait 20 ans que je raconte des conneries, alors salut !…
Chouette non ?
Ce serait à la fois magnifique et très rigolo !
Moi, j’aimerais être inventeur et créer le fauteuil anti-mensonges.
Il aurait le pouvoir de ne pas être détruit.
Parce que tu sais, s’il était conçu et fabriqué à grande échelle, et qu’on le mettait partout où l’on parle en public, ce serait tellement catastrophique pour les hommes politiques qu’ils chercheraient à s’en débarrasser.
Morte de rire en lisant ton commentaire, Jeanmi.
Merci !!!
Savoureux ce dialogue…Il ne nous reste qu’à patienter pour la suite.
Belle journée ma douce amie, je t’embrasse.
Le conte est désormais publié, Sophie.
Je ne voulais pas que vous attendiez trop longtemps.
Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.
L’Interdit ? je croyais qu’il était interdit d’interdire…
l’organisation… le temps… la dispersion dans les activités, la boulimie et moins rapide avec du mal à assurer les commentaires, finalement je vais juste maintenant répondre « Merci » un petit mot qui contiendra mes pensées pour consacrer plus de le temps à lire !
bisous Quichottine
Je ne crois pas qu’il faille interdire d’interdire. Mais il faut que les limites posées soient raisonnables.
J’aime bien ton « merci ». C’est un mot agréable à dire et à entendre.
Cependant, je ne voudrais pas non plus tomber dans le « copier-coller » trop facile et qui ressemble à de l’indifférence.
Pour l’instant, j’y arrive à peu près. Lorsque je n’y arriverai plus, je devrai modifier ma façon de bloguer.
Bisous et douce journée, Josette. Merci pour ce partage.
L’interdit, un titre prometteur… je ne sais s’il a un quelconque rapport avec ton histoire du jour…
Pourquoi presque te torturer à propos de ton, tes blogs…? Personne ne t’en veut de ne pas avoir assez de temps… Si du moins j’ai bien compris cette conversation avec le lutin… ( car je lis vite, trop vite sur mon écran d’ordinateur que je n’aime pas rester trop longtemps fixer… Bonne journée. Et s’il le faut, je reviendrai lire attentivement…
Tu ne lis pas trop vite, Marie.
Je sais que j’aimerais avoir plus de temps, ou savoir peut-être trier entre ceux qui lisent vraiment, comme toi, ceux qui suivent parce qu’ils aiment être là, et ceux qui viennent seulement pour le commentaire que je pourrais laisser chez eux.
Je ne sais pas le faire. Je me dis que ceux qui passent ont sans doute tous besoin de cet échange, de ces mots que nous écrivons et qui peuvent parfois être le rayon de soleil qu’ils attendent.
Mais je ne me torture pas, même si je me demande si tout cela n’est pas du temps perdu pour d’autres activités toutes aussi importantes.
Je n’ai pas de solution, donc, je fais au mieux. 🙂
Je t’embrasse, Marie. Passe une douce journée.
(Mon conte est publié désormais et il n’a rien à voir avec ce texte-ci.)
voyons, voyons, moi aussi j’ai plein de choses à faire et n’y arrive pas trop, alors prends ton temps quichottine, je comprends, et puis le lutin « t’aidera » bien même s’il ronchonne …!
Bisous, MIAOU !!!!
Le Lutin bleu m’aide toujours. 🙂
Mes publications sont aléatoires, mais je ne vais pas arrêter d’écrire.
Je suis contente, j’avais un ouvrage qui me demandait du temps et je l’ai terminé. (Un autre m’attend, comme toujours, mais j’aime travailler de mes mains.)
Bisous et douce journée, Mistigris. Une chose après l’autre, et tout ira mieux. 🙂
L’Interdit … Je l’ai compris (faussement, à coup sûr) comme » stupéfait » !
J’en reste abasourdie !
Et toi aussi, Quichottine, » interloquée » par ta découverte … 😉
À bientôt … Bises …
Tu as eu la première la meilleure réponse. 🙂
« L’interdit », c’était dans le sens que tu donnes. On emploie si peu aujourd’hui ce mot ainsi que j’avais envie de le remettre au goût du jour.
J’aime quand un mot s’impose à moi lorsque je regarde une image…
Merci pour tout, Midolu.
Bises et douce journée à toi.
Le lutin bleu te connais si bien, il pourrait presque tout écrire sans toi, mais nous y perdrions tous, toi la première, alors ne changez rien tous les deux et allez donc à votre rythme, nous saurons très bien nous adapter (nous l’avons déjà prouvé)…
À la prochaine :-))
Il pourrait… Mais si un jour je n’étais vraiment plus là, je crois qu’il en mourrait, lui qui est immortel. 🙂
Nous ne changerons donc rien à notre complicité de chaque instant.
Merci pour tout, ABC.
Bises et douce journée.
C’est un bon début j’ai bien hate à la suite, tu sais nous tenir en haleine. Bonne journée.
Le conte est désormais publié.
Merci, Solange.
Bises et douce journée à toi aussi.
il y a aussi le manque d’inspiration ou les idées on les a et on ne sait pas les tourner, les écrire
C’est vrai que ça peut arriver aussi.
Merci pour ces mots, Flipperine.
Passe une douce journée.
Donc à demain pour lire le tout ou partie de « L’Interdit » selon la vitesse d’écriture du lutin bleu 🙂
Gros bisous ma Quich’
PS: j’ai retrouvé mon adresse dans un carnet que j’avais égaré.
Re bisous :))
Tout… parce qu'un conte ne doit pas se prolonger trop longtemps pour garder sa magie.
Je suis super-contente que tu aies retrouvé ton adresse.
Cela va-t-il te permettre de rapatrier tes articles sur ton blog Ekla avant de détruire également Pause-café ? ou vas-tu garder finalement ce blog que j'aime tant ?
Je ne sais pas, mais au moins tu en auras le
Descend de mon balai Pépita que je le gare … et oui, je suis une sorcière avec son chat noir !!!! hihi … suis méchante hein ? ouh que je fais peur …
Ah ! le blog !!! je m’interroge beaucoup moi aussi … comment faire ? où trouver tout ce temps qu’il nous demande ? Je me sens frustrée de ne plus avoir le temps de répondre aux commentaires de plus en plus nombreux. J’en suis heureuse et je n’ai plus le temps de le dire à chacun et chacune, pourtant je le voudrais …
C’est qui Monsieur Interdit ? vite la suite …
Gros bisous
Je suis certaine que non… tu es une gentille fée qui a recueilli le chat d'une sorcière qui avait envie de plus de douceur. Pépita est heureuse de t'avoir trouvée, autant que tu l'es de sa compagnie.
Morte de rire en t'imaginant avec des doigts crochus, un nez pendant et une énorme verrue sur le menton. Non, tu ne ressembles pas du tout à ça. 🙂
Les
A bientôt alors pour lire « l’interdit »
et merci pour ce nouvel éclairage du mythe de Sisyphe
Tu pourras le lire dès aujourd'hui.
Un sourire pour toi, Gazou. Je crois que nous avons tous un peu de Sisyphe en nous.
Passe une douce journée. Bisous.
A suivre, et bien je suis et attend la suite. Ce cahier à spirales réserve bien des surprises et j’y apprécie la présence du lutin bleu !
Bises pour toi
Merci, Nettoue.
Le conte est désormais en ligne.
Bises et douce journée à toi.
Comme je comprends bien ce que le petit Lutin bleu veut dire..
« aujourd’hui peut-être ou bien demain….. » je crois c’est ce que je fais de plus en plus. Mais tu as trouvé le temps d’écrire aujourd’hui, alors elle n’est pas belle la vie??
Douce soirée douce Quichottine et mille bisous
le matelot de la terre ferme
La vie est merveilleuse, Chatou.
L'important c'est de pouvoir continuer à faire ce que nous voulons faire, le mieux possible, en profitant de chaque instant.
Passe une douce journée. Mille bisous à toi aussi.
Je ne sais pas pourquoi il pourrait être un personnage cet Interdit, comme l’Indifférent de Watteau que j’ai dans la chambre bleue, enfin la reproduction…, pourquoi je pense à ça, peux-tu me le dire ?
Il l'est… et vous êtes plusieurs à l'avoir deviné.
Tu y as pensé parce que tu me connais bien. 🙂
Douce et belle journée à toi, Marine. Merci.
Il aime bien te taquiner ce p’tit lutin bleu 😉 tiens et dans le magicien d’Oz , je crois qu’il y a deux gentilles sorcières <:)
Bonne soirée Quichottine Bise (:-*
Il y a aussi de méchantes sorcières et l'une d'elle périt écrasée sous la maison qui s'était envolée.
J'adore ce conte !
Merci, Urban.
Bises et douce journée.
J'aime ces dialogues avec le lutin bleu 🙂
Je ne travaille plus moi non plus et pourtant pas à la retraite, mais un choix, consciencieusement muri à deux et je t'avoue que moi aussi je cours après le temps !
Allez hop je suis en retard sur le repas et mon homme va rentrer 🙂
Je te souhaite une douce soirée et te fais de gros bisous de nous deux
Les maîtresses de maison exercent de nombreux métiers et si on les dit "au foyer" on ne précise pas qu'elles y ont fort à faire.
Ton choix est courageux.
Gros bisous et douce journée à vous deux.
Le temps passe et on lui court après, j'entendais une retraitée dire, aujourd'hui: "mais pourquoi on a encore moins de temps lorsqu'on est à la retraite "
Pour les blogs, c'est vrai; on recommence toujours à les visiter; mais c'est aussi une évasion la lecture de tant de vies différents et tant de styles .. Alors ça y est : tu nous racontes une nouvelle
Cette évasion m'est indispensable, autant que l'écriture.
Lire, que ce soit sur le papier ou sur les blogs, exerce notre imaginaire et enrichit notre quotidien de tout ce que nous ne connaîtrions pas sans ces lectures.
Oui, une histoire, un conte, publié aujourd'hui.
Bisous et douce journée, ma Fanfan. Merci !
L'Interdit !!! Hou là !!! Des règles, des principes ??? Le bien, le mal ??? Une signalisation routière, un chèque sans provision ??? Je plaisante… Je reviendrai te lire…
Douce soirée, je t'embrasse ma Quichottine.
"Au pays du rêve, nul n'est interdit de séjour." Julos Beaucarne
Rien de tout cela, et tu en resteras peut-être aussi "interdite" que moi. 🙂
J'aime bien quand tu plaisantes, Marité.
Douce et belle journée à toi, et merci pour cette citation de Beaucarne.
Tu es une merveilleuse conteuse-poète. Tu as le don d'écrire, de rendre vivant tes mots , d'interpeler la curiosité du lecteur.
L'interdit , un titre qui interroge !
J'attends avec impatience cette nouvelle histoire.
Tu as raison , le temps passe trop vite!
Douce soirée, bises Quichottine
Elle est désormais publiée, et tu pourras la lire quand tu voudras.
Le temps passe très vite, mais nous pouvons encore essayer de l'utiliser au mieux de nos envies.
Merci pour tes mots, Erato. Passe une douce journée. Bises.
…alors ne t'arrête pas de respirer
Ce serait extrêmement difficile. 🙂
Merci, Gérard. Passe une belle journée.
escribir contra el tiempo que pasa… contra la muerte…vivir a pesar de todo…
besostes
tilk
Escribir, solamente para vivir.
Escribir "contra" es difícil.
Siempre lo logras.
Besos, Tilk.
Coucou Quichottine,
J'ai l'impression que tu lis dans ma tête. Suis dépassée une fois de plus. En retard de répondre sur plusieurs de mes articles. des lectures en retard partout, partout. Il suffit de s’éloigner un ou deux jours et hop! On se laisse submerger.
J'ai lu "l'interdit". j'ai adoré
Merci chère Quichottine pour tous ces beaux partages<
Je suis ravie que cela t'ait plu. 🙂
J'espère pourtant que tu ne te laisses pas trop déborder. Privilégier sa famille et ses journées hors de l'écran, c'est une bonne chose, toujours.
Il ne faut pas que le blog nous éloigne de ce qui est important pour ceux qui nous entourent au quotidien.
Merci à toi, pour ta présence et tes mots.
Bonjour Quichottine, ton lutin bleu c’est le Candide qui introduit avec une naïveté apparente les bonnes questions, sur le temps,ou le » passe-temps », l’écriture et bien d’autres ! Façon ludique, vivante, d’aborder ce qui tient à coeur. Ces dialogues sont très agréables à parcourir, et puis pour jouer à saute mouton sur un mot une phrase qui accroche et donnent envie d’y revenir.
Bon W.E
Sido
Candide à la façon quichottinienne, c'est pour bientôt. 🙂
Merci Sido. C'est un bien joli compliment que celui que tu me fais ici.
J'espère que tu auras passé un bon weekend toi aussi.
Douce et belle semaine à toi.
Mais u es une magicienne ! si… si j’avais ton talent, j’aurais essayé d’écrire, de formuler toutes les questions, doutes et différentes pistes que tu donnes au Lutin et que je ressasse sans cesse ! mais… j’ai de moins en moins envie d’écrire, même des articles de blogs; et plus envie de plusmusique, peinture et autres couture, broderie, etc… est-ce l’effet de février, mois charnière ? l’Ours de la Chandeleur est reparti dormir dans sa caverne en attendant le retour des jonquilles, un rayon de soleil et un bon moral ! Mes amitiés, bon dimanche Quichottine
Je ne crois pas que ce soit l'effet de février… plutôt un besoin de créer autrement.
Je le ressens aussi. La "vraie" vie nous demande aussi de l'attention, des soins, des moments différents de ceux que nous partageons sur les blogs.
Ne la délaissons pas.
Bises et douce nouvelle semaine à toi. Merci.
Sisyphe, Pénélope, même combat comme écrit à l’encre sympathique ce récit, c’est la vie et un éternel recommencement, avec l’alternance des jours et des nuits, ça semble plus facile avec le soutien du « Lutin Bleu ». Bon week-end.
Mon double tout bleu me tient compagnie et donne des réponses que je ne veux pas toujours communiquer à d'autres.
C'est une bonne invention, je crois. 🙂
Merci, Pierre.
J'espère que tu auras passé un bon week-end toi aussi.
Douce et belle semaine.
Comment fais tu pour publier des articles différents sur tes blogs ? Je n’avais pas pensé à Sisyphe mais à une baignoire que l’ion essaie de remplir alors que la bonde est ouverte. Bisous
Si c'est pour publier la même chose, je ne vois pas l'utilité d'avoir plusieurs blogs. 🙂
La baignoire qui fuit… un éternel problème d'arithmétique. J'ai toujours eu un peu de mal à les résoudre avant l'algèbre. 🙂
Merci pour ce partage, Ecureuilbleu.
Bisous et douce journée à toi.
Quichottine, tu as bien exprimé le « mal du blog » : cet ancrage dans le quotidien, l’écriture du jour à recommencer toujours, comme dans le « journal intime ». Fascinant et épuisant. Prête-moi ton lutin, pour que je puisse sautiller plus souvent sur ton blog…
Sourire…
Mon lutin a déjà bien trop de travail pour me seconder. 🙂
Tu sais, je crois qu'il faut trouver une façon de publier pour que tout reste "plaisir", qu'il soit quotidien ou non.
S'épuiser serait la pire des choses qui arriverait un blogueur atteint de blogomanie. 🙂
Merci pour ta présence et tes mots. Viens quand tu en
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Ils ne le sont plus… 🙂