Le morceau de pain

(En complément de mon récit précédent. Par Quichottine, le 21 juillet 2015)

C’était un tout petit morceau de pain, je m’en souviens encore aujourd’hui, près de soixante années plus tard.

Un morceau de pain oublié sous une assiette, un tout petit morceau, pas plus grand qu’un grain de raisin.

Quelqu’un avait dû jouer avec, le malaxer un peu, comme on en ferait de la pâte à modeler.

Quelqu’un, mais qui ? Je ne me le rappelle plus.

J’avais débarrassé la table, mis les assiettes dans l’évier, un bac assez profond pour qu’il serve encore de baignoire aux plus petits d’entre nous. Un bac tout gris au fond de la cuisine-couloir de l’appartement parisien.

Évier, mais aussi un peu lavoir… maman y lavait nos draps après les avoir fait bouillir dans la grande lessiveuse, grise et terne, elle aussi.

Mais bon… je ne parlerai pas de ces lessives aujourd’hui à ceux et celles qui ne savent plus ce que c’était, à ceux et celles qui se changent plusieurs fois par jour, ne font plus attention à rien, parce que, depuis, la technologie est passée par là et que nous ne savons plus ce que ça coûtait alors.

Ce n’est pas mon sujet du jour.

Il restait sur la table quelques miettes, très peu, et ce tout petit morceau qui avait dû être de la mie bien blanche avant de se transformer en petit tas grisâtre…

J’ai ramassé les miettes, pour les oiseaux… et j’ai mis le reste à la poubelle.

Sacrilège !

Même si…

Rien ne pouvait excuser mon acte. Il était impossible, inadmissible, impardonnable, de jeter le moindre morceau de cet aliment indispensable à nos vies.

Je ne vous dirai pas ce que Maman m’a dit ce jour-là, je ne m’en souviens plus.

Elle n’a pas dû parler des petits Chinois qui s’en nourriraient volontiers, ni des petits Biafrais qu’un grain de riz rassasierait… Non. Dans les années cinquante, ce qui comptait, c’était que l’on avait survécu à des années de privations, de restrictions de toute sorte, que l’on avait échappé à pire que la mort…

Nous vivions de peu, mais nous vivions heureux.

Le pain était souvent notre repas, notre dessert, lorsqu’une fois trop dur il se transformait en pâtisseries inventives, avec un peu de sucre et d’œuf, un peu de lait quand il en restait.

Ce pain n’était pas un jouet, non… et en aucun cas il n’aurait dû finir dans la poubelle ou dans le feu.

D’ailleurs, il n’y finit pas.

Maman le mangea, comme je mange aujourd’hui souvent les « restes » que les petites laissent au fond de leur assiette en disant qu’elles n’ont plus faim, lorsqu’il n’y en a pas assez pour le leur resservir plus tard.

Mais je me souviendrai longtemps de son regard attristé et de la correction que m’infligea mon père.

C’est lui qui avait payé pour ce pain jeté. C’était comme si j’avais méprisé le travail qui nous le permettait.

« Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien »… disait la prière apprise et dite chaque jour d’une même voix.

Il n’était pas donné, non, mon père avait travaillé pour que nous puissions manger, étudier, rêver aussi sur les pages de nos livres.

Et ne pas jeter le pain était pour nous bien plus qu’aujourd’hui, une première et simple preuve de respect.

108 commentaires à propos de “Le morceau de pain”

  1. Je suis comme toi, Quichottine, à me sentir tellement concernée par le gaspillage, et tellement de gaspillages à notre époque où pourtant des enfants meurent de faim.
    Comment faire pour que les enfants qui vivent dans un modèle d’abondance, ( je dis bien modèle, car nous payerons et nous payons déjà cher ce qui ne repose sur l’illusion du tout consommable et jetable) puissent être dans la conscience de cette folie ?
    Être soi-même, animé par autre chose que cette consommation reine, dire quand cela s’impose, se taire aussi… les écouter…
    Merci pour ce partage.

    • Je n’ai pas trouvé de réponse… Juste montrer que l’on peut aussi faire autrement.
      Merci à toi pour tes mots.
      Bises et douce journée, Miche.

  2. Eh oui Quichottine, mes parents ayant connu 40/45 on ne gaspillait pas, car maman disait qu’est-ce qu’on a eu faim pendant la guerre, mais on aurait pas volé une tranche de pain !!! De nos jours quand on regarde les reportages, que de gaspi !!!!!!!!!!!!!! On achète, on rempli son frigo et on jette un quart au moins sans compter les assiettes jamais terminées ! Le collège de ma rue autrefois élevait des cochons avec les restes de cantine, terminé tout ça !! Enfants gâtés de nos jours, une fois indépendants faudra qu’ils assument !! Et là…. une autre paire de manches ! Bises de JB

    • C’est vrai que ce n’est pas si simple… Ils ont souvent les yeux plus gros que le ventre.
      Bises et douce journée jill. Merci pour tout.

  3. difficile d’expliquer le prix des choses à nos petits enfants. Avec mon petit fils j’essaie de lui dire le prix de l’eau quand il s’amuse avec le jet d’eau de l’arrosage ou l’eau du robinet quand il se brosse les dents mais comment pourrait-il comprendre? Je me souviens aussi de ces heures passées devant notre assiette jusqu’à ce que nous la terminions même si cela nous faisait vomir de dégoût. parfois ma mère avait pitié de nous et raflait le morceau en vitesse pendant que mon père avait le dos tourné mais il le savait toujours: « c’est toi qui l’a mangé » grondait-il et nous étions non pas deux mais trois enfants punis c’est pourquoi je crois j’ai toujours considéré ma mère comme une enfant et non comme une mère.

    • J’ai parfois l’impression d’être d’un autre temps.
      Je ne comprends pas qu’on mette au sale des vêtements juste dépliés, pas portés…
      Nous prenions plus de soin de nos affaires… plus rares sans doute qu’aujourd’hui.

      Pour ta mère, je ne sais que dire, je sais ce que tu vis avec elle. Rien n’est simple.

  4. Chez nous le petit morceau de pain qui restait allait dans notre enveloppe à serviette et nous le mangions au repas suivant.

    • Il restait rarement du pain sur la table… Maman en faisait de la chapelure et, quand il y en avait assez, elle l’utilisait dans le steak du vendredi : pain râpé, œufs et sel mélangés, mis en forme de steak haché. C’était bon, le pain perdu aussi. 🙂

  5. Très belle page, Quichottine, je t’en remercie.
    Cette boulette de pain jetée a une telle portée !
    Te rends-tu compte que tu as pu commettre ce sacrilège, alors que tes parents t’avaient éduquée dans le respect du pain durement gagné ?
    Alors, de nos jours, c’est sûrement encore plus rare et difficile de rencontrer des jeunes concernés par ce sujet, alors que leurs modèles volent en éclat.
    Je ne veux pas désespérer car une vrai conscience est en train de naître pour préserver notre planète. Ayons foi en l’être humain.
    Malheureusement il faut souvent passer par l’adversité pour mesurer la chance que l’on a…
    Belle journée,
    eMmA

    • Je n’ai jamais recommencé.
      Belle journée à toi aussi eMmA.

  6. Ta note me parle tellement!
    Les lessives dans la grande lessiveuse, l’odeur du savon…
    Les vêtements sur lesquels on mettait une blouse pour ne pas se salir, qu’on portait toute la semaine… Ceux du dimanche qu’on pliait soigneusement…
    Et le pain, en effet qu’on ne jetait jamais( nous avions des lapins et des poules, rien ne se perdait) …
    Et papa qui nous racontait SA guerre, quand il avait pris le maquis et n’étant pas ravitaillé, il a mangé jusqu’à des racines…Alors bien évidemment le gaspillage pas question !

    • C’est vrai… on les portait toute la semaine, et pourtant, personne n’aurait pensé qu’ils étaient « sales ».
      En pension, notre uniforme n’était lavé qu’aux vacances… la blouse le protégeait.
      Bizarre que les choses aient à ce point changé qu’on en vient à laver même du linge pas porté.

  7. Coucou Quichottine
    Et oui j’ai connu aussi ces moments ou nous ne devions rien gaspiller
    J’ai essayer de faire passer le message à mes enfants , mais à l’ heure d’aujourd’hui je reste ahurie par le gaspillage de nos petits enfants qui veulent tout et ne mangent rien !!
    Bises Quichottine

    • Ils ont les yeux plus gros que le ventre, le plus souvent…
      Je ne sais pas si notre société pourra revenir en arrière avant qu’il soit trop tard.
      Bises et douce journée Claudine.

  8. ….une belle leçon dont tu te souviens encore. Pour ma part, je me rappelle de la panade, soupe de pain, que nous mangions régulièrement car le pain ne se jetait pas non plus à la maison.
    Bonne journée, bises de Mireille du sablon

    • Panade et pain perdu… tout était bon, rien n’était gâché.
      Bises et bonne journée Mireille. Merci.

  9. Merci pour ce morceau de pain, aliment de base dont nos parents ont éte souvent privés pendant l’occupation. En ce moment les agriculteurs sont en colère mais mon père leur en veut toujours, lui qui parcourait les campagnes pour quelques pommes de terre et la plupart du temps revenait les mains vides.
    il est vrai qu’aujourd’hui ça fait peine tout ce gaspillage et je ne suis si pas sûre que le futur épargnera nos enfants. Ils seront peut-être obligés aux restrictions.
    Bonne journée ma Quichot’.

    • Je suis d’accord avec toi. J’espère qu’ils n’auront pourtant pas à souffrir de la faim et de la soif…

  10. Ton souvenir d’autrefois me fait penser à la biscotte mise dans la poubelle ces derniers jours…
    J’étais en pension chez les soeurs et je n’arrivais pas à manger ces pommes de terre sèches cuites à l’eau et bien souvent translucides qui sentaient mauvais… J’avais des hauts le coeur pendant qu’une soeur se tenait debout près de moi pour que je termine mon assiette… Pourtant il y avait des cochons à nourrir aussi…
    Le gaspillage n’était pas de mise !
    Belle journée ma Quichottine. Gros bisous.

    • J’y pensais en écrivant.
      Je dois dire que le gaspillage quotidien des enfants me navre…
      Mais peut-on encore revenir en arrière ? Je ne crois pas.
      Belle journée à toi ma Liliane. Merci pour ce témoignage.

  11. Des souvenirs qui marquent ma Quichottine ! J’en ai eu de semblables et tu me donnes envie de les raconter. La vie n’était pas facile pour les enfants du baby boum vivant en région parisienne ou en ville, surtout quand on n’avait la malchance de vivre dans une famille de pauvres. Il y avait des règles à respecter, règles qui me poursuivent encore vis à vis de mon environnement familial !
    Bises et bonne journée. ZAZA

    • C’est difficile de s’en défaire… et puis, serait-ce souhaitable ?
      Je ne sais pas.
      Bises et bonne journée à toi aussi Zaza.

  12. tu convoques des souvenirs sans doute communs à tes lecteurs qui ont connu cette époque ; contraste flagrant avec la nôtre qui est celle du jetable, qui a abouti à ces grandes catastrophes écologiques et sociales. Oui elles avaient raison, nos mères, le pain est sacré (et la personne humaine aussi)

    • Merci Emma.
      Le « tout jetable » ne sert même pas à donner du travail à tous. 🙁
      Je ne comprends pas qu’on en soit arrivé là.

  13. L’éducation d’alors était dure et l’autorité paternelle sans appel…..Respecter la nourriture est indispensable , prendre conscience de la chance que nous avons de manger à notre faim . Bises, Dona. VITA

    • Merci pour cet avis que je partage.
      Je crois que l’autorité a été mise à mal, en même temps que le travail n’était plus valorisé.
      Notre chance durera-t-elle assez pour qu’on s’en rende compte ?
      Bises et douce journée Vita.

  14. Tout a été dit ou presque… étant moi-même de cette génération ou tout était compté, avec 6 enfants à nourrir… Aujourd’hui, nous avons conservé ce souci de ne rien jeter, ou presque. Nous avons des animaux: poules, chiens et ils se nourrissent, en partie, de nos restes le plus souvent possible et l’eau qui sert à laver les légumes est mise de côté pour arroser les plantes… (que d’eau on « gaspille »!!)
    Merci pour cet article Quichottine.

    • Nous étions nombreux aussi.
      Merci pour ce témoignage, Marie.
      L’eau n’est pas inépuisable, il faudrait s’en rendre compte très vite.
      Passe une douce journée.

  15. Bonjour Quichottine
    Sans être radine je déteste pourtant le gaspillage

    • Tu m’as fait sourire… c’est vrai que la chasse au gaspi n’est pas un signe de radinerie, quoi qu’on puisse en penser.
      Passe une douce journée Kri.

  16. grand comme un grain de raisin et réduit en boulette si je comprends bien. La punition, rosse et excessive sûrement, ne me semble pas destiné au gaspillage en lui-même mais au fait de faire des boulettes avec la mie, ce qui était le geste de gaspillage par excellence en même temps qu’un acte d’insoumission. Car les boulettes, on les envoyait à la tête de quelqu’un, non ? en principe. Comme blague, par taquinerie,
    bises et belle journée

    • Excessive, je ne sais pas. Je crois que c’était important pour mes parents, important aussi que je m’en souvienne aujourd’hui.
      Mais tu as sans doute raison, je n’avais pas pensé à ce signe d’insoumission… 🙁

      Bises et douce journée à toi aussi.

  17. Et oui nous sommes confrontés au gaspillage avec nos petits comme dit Claudine qui veule tous et me mange rien.. De notre temps on devait finir notre bout de pain avant de sortir de table.. je me souviens maman nous racontait quand elle allait voir ses futurs beaux parents elle lors apportait de la viande hachée et non des fleurs tellement il était dans la misère..

    Merci de ton passage sur Qu’es Aco. Solution en ligne. Passe une bonne journée bise.

    • Merci, Mireille.
      Nos enfants ne peuvent même pas imaginer ces moments-là…
      Bonne journée à toi aussi. Bise.

  18. Oui Quichottine, j’ai moi aussi connu tout ça; il ne fallait rien gaspiller.
    Mais aujourd’hui Quichottine
    (dans mon assiette) est-ce que je ne dépose que ce dont j’ai besoin?
    (dans ma vie) est-ce que je ne désire que ce dont j’ai besoin?
    Eh! bien, non! J’ai profité et moi aussi je participe à cette surconsommation et à ce gaspillage.
    Mes enfants agissent avec beaucoup plus de discernement; ils font Mieux que moi!
    Et, doucement je change de comportement, j’essaie avec eux et pour eux: enfants et petits enfants, de consommer plus raisonné et de ne Rien gaspiller et j’entends de là-haut mes parents et grands parents me dire: « continue, tu progresses… »

    • Tu poses de bonnes questions, comme toujours.
      Dans notre société de consommation, nous sommes sans cesse sollicités, et la chasse au gaspi revient à accepter aussi les frustrations.
      Je termine toujours mon assiette, même si je n’aime pas ce que l’on y a mis. 🙂

      Continuons à progresser. 😉

  19. Bon jour Quichottine,
    Ce mot « respect » dont tu parles ici à propos d’un petit bout de pain doit sembler bien étrange pour la majorité des gens, d’autant que le mot en lui même à perdu bien de son sens, voir n’en a plus beaucoup.
    Nous vivons une époque de sur-consommation, de gâchis, on ne répare plus, on jette, et les déchets alimentaires à peine produits sont vraiment effarants. Le respect du langage et du comportement n’ont pas plus de sens.
    Etre respectueux, c’est presque être ringard. Mais tant pis, j’assume de l’être 😉
    Merci, j’ai apprécié de te lire.
    Bise et belle journée à toi

    • J’assume aussi, même s’il m’arrive de penser que je suis complètement « out ».
      Merci à toi, Pascale.
      Bises et douce journée.

  20. Tant de travail en Amont pour rappeler à la jeune population ce qu’il ne faudrait pas faire… il n’y a plus de règles.. tu le sais bien, et plus de respect pour rien. Mais ton histoire me rappelle que ma mère me contait qu’à l’heure du goûter chez elle, on servait du pain dur et acide avec une « mauvaise confiture maison ». Disons qu’elle ne l’aimait pas… Elle se forçait à la manger pour ne pas déplaire et son petit frère (mon oncle) de son côté balançait discrètement la sienne derrière le poêle… Un jour ma grand-mère a fait le ménage et découvert le pot aux roses derrière le poêle … un amas de tartines moisies… Je ne pense pas que ma mère ait dénoncé son frère… Ce qu’il en a suivi je ne sais mais tu vois à toutes époques au final cela se voyait….

    • Le goûter… il faudra que j’en parle un jour.
      En tout cas, merci pour ce témoignage, Cathie. Les temps changent et pas toujours en bien.
      Bisous et douce journée.

  21. Oui, Quichottine, chez nous aussi, encore aujourd’hui, on ne jette pas le pain!! Enfin, celui qui est encore consommable… J’ai une petite poubelle spéciale pour les miettes de pain ou les morceaux abîmés que je laisse moisir avant de les jeter… Par respect. Pour les restes, on fait du pain perdu ou des « biscottes » grillées au four (les enfants adorent!). J’ai appris cela de ma belle-mère et je m’y plie volontiers, parce que je trouve cela normal de ne pas mépriser ce que Dieu nous octroie ! Par contre, la différence avec aujourd’hui, c’est que je l’explique gentiment et calmement à mes enfants, sans leur mettre une correction!!! 🙂 Bisous.

    • Pain perdu, chapelure, tout est possible, rien ne doit être gâché.
      Pour la correction reçue, je n’en veux à personne.

      Merci pour ton témoignage, Rebecca.
      Passe une douce journée.

  22. C’est comme si on y était… C’est ton talent d’écriture 🙂
    C’est aussi comme si la technologie permettait tous les excès en nous rendant presque tout facile et accessible, surtout en nous faisant oublier notre humanité et la fragilité de notre environnement. Heureusement, beaucoup en ont conscience et travaillent sans relâche à partager leurs messages.
    Tu en fais partie, Quichottine, grâce à ta générosité, ta sensibilité. J’ai reçu « Le Mariage » et m’amuse au fil des pages.
    Belle fin de semaine.

    • Merci, Emmanuelle.

      Je suis heureuse que tu t’amuses en le lisant, c’était le but.
      J’espère que tu ne chausseras pas trop souvent tes lunettes de correctrice hors pair. 🙂
      Belle fin de semaine à toi aussi.

  23. Oh oui je revois tout cela..et je continue de faire de délicieux « pains perdus » dans lequel je mets quelques raisins et un peu de rhum.. Mes enfants ne gaspillent pas la nourriture ni les vêtements par contre ils consomment des kilomètres.. de l’informatique.. De tout cœur j’espère que tous vont prendre conscience rapidement.. et se stabiliser en attendant des meilleurs jours !
    Très beau billet.. Merci Quichottine!

    • C’est du pain perdu amélioré. 🙂
      Merci, Jeanne.
      Passe une douce journée.

  24. Bonjour Quichottine,
    elle est tellement vraie ton histoire, toute ton histoire
    je me souviens aussi de la lessiveuse . . impensable de nos jours,
    de ma grand mère qui faisait du savon pour toute la famille , de la saponaire que nous allions ramasser pour faire la lessive, les jours sans savon
    je me rappelle aussi d’une fessée de mon père . . pour quelque chose de similaire . . .
    la vie a bien changé ,
    merci pour cette jolie page
    je t’embrasse
    Si j’y arrive je vais porter un exemplaire à un voisin qui souffre, je suis sure que je vais lui faire plaisir ,

    • Merci à toi aussi pour ce témoignage.
      Nous avons beaucoup à partager.

      La vie a changé, mais est-elle plus facile ? Je ne sais pas. Nous vivions de petits riens et nous étions heureux.

      J’espère que ton voisin retrouvera le sourire avec notre livre. Merci pour tout, Agathe.

  25. Sais-tu que la lessiveuse a servi chez moi, pendant … quelques années, mais pas trop quand même. Ah, cette histoire de boulettes qu’il m’arrivait de trouver à la fin du repas, boulette pétrie par une petite main que je voyais faire, petite main nerveuse au possible mais qui a dû apprendre, elle aussi à respecter le pain et le reste.
    Le pain … pour moi, c’est régal et plus d’un de mes petits est comme moi. J’ai dû, leur apprendre des choses sans parler ! A la fin de la guerre, maman arrivait parfois, après une queue pas possible, à avoir un petit bout de pain « blanc » pour moi, moi qui n’en voulait pas. Je préférais le pain gris et faisais faire la grimace à tout le monde. Combien de fois, plus tard, j’ai entendu que ce pain était une horreur en plus d’être rare. Oui mais, c’était celui qui m’avait nourrie. Je n’ai plus de souvenirs du tout de ce pain immonde décrit par les parents mais, bizarrement, je préfère toujours le pain complet.
    Tu me ferais faire un article rien qu’en te lisant, tu vois.
    Bisous Quichottine

    • J’aime aussi le pain gris… mais je n’ai jamais eu de préférence pour l’un ou l’autre. Je ne sais toujours pas me passer de pain, même sans rien dessus ou avec. 🙂
      Je suis heureuse d’avoir pu te permettre de raconter. J’adore quand tu le fais.
      Bisous et douce journée Pimprenelle.

  26. J’ai connu ça aussi avec ma mère. Elle me demandait de peler les pommes de terre mais vérifiait que je n’avais pas laissé des épluchures trop épaisses. Bisous

    • Eh oui… il fallait faire bien attention.
      Merci pour ce témoignage.
      Bisous.

  27. cela en fait ressurgir des souvenirs…et pour la lessive aussi !
    en effet nos enfants – pourtant bien éduqués, ce sont eux qui le disent en plus ! – et petits-enfants et arrières…on se change dix fois par jour, on s’traine par terre, pas grave la machine est là !
    quand au repas, gaspillage en toutes sortes, rien à faire et surtout « ne rien dire » !!(mamie râle tout l’temps !  » je vois tellement de choses aberrantes pour moi, j’espère que çà durera pour eux,
    le pain était la abse de tous les repas avec d’autres choses, mais au goûter c’était tartine de beurre-confiture ou chocolat, et pas croissants barres diverses…qui apportent plein de kilos en trop, regarde tous ces jeunes obèses avant l’heure !
    bon on ne refera pas le monde, hélas,
    bisous, MIAOU !!!!

    • Mamie râle tout le temps… tu m’as fait rire, mes petites-filles doivent en penser autant. 🙂
      Nos goûters… il faudra que j’en parle. Tartine et chocolat ou confiture, oui, mais aussi, parfois, quelques tranches fines d’oignon et de tomates sur une tartine. J’aime encore l’oignon cru.

      Nous ne referons pas le monde, c’est vrai… mais un peu de chasse au gaspi ne fait pas de mal.
      Bisous et douce journée Mistigris. Merci !

  28. mes petits bouts de pain qui restent car je n’arrive pas toujours à les finir, je les finis au repas suivant. Jeter le moins possible. Tant de gens sont dans la misère. Et ils sont mes frères.
    Bisous Quichottine

    • Je n’en jette jamais… Il y a tant de possibles avec du pain, même quand il devient trop dur pour nos dents.
      Bisous et douce journée à toi aussi. Merci.

  29. D’accord avec toi, avec tous ceux qui sont passés avant moi, bien sûr ! Rappelle-toi que j’ai écrit un passage sur le pain, dans le dernier « fil rouge » que je viens juste d’envoyer à TBE… Respecter le pain fait partie d’une longue liste de « respects » que nous apprenions, et que certains d’entre-nous s’acharnent -heureusement – à transmettre ! Je t’embrasse pour ce beau texte.

  30. « Finis ton assiette ! Si tu savais tous les petits enfants qui ont faim dans le monde ! » Combien de fois ai-je entendu cette phrase quand j’étais enfant ! Je l’entendais mais ne l’écoutais pas. « Oui, bon, ils ont faim, je sais. Mais finir ou pas mon assiette n’y changera rien. Ce n’est pas moi avec mon assiette qui peux y faire quoi que ce soit. » Voilà la réflexion que je me faisais alors. Que je me suis faite pendant des années en fait. J’essayais de limitais le gaspillage mais sans trop faire attention. Alors que j’étais étudiante (et que j’étais déjà sensibilisée à tout un tas de chose, y compris la faim dans le monde), je me faisais encore cette réflexion. Mon assiette n’y changera rien. Et puis un été j’ai étais serveuse, boulot nécessaire à nombre de jeunes pour payer leurs études. Et là, je me suis prise la terrible réalité, comme une gifle en pleine figure qu’elle m’en aurait fait tomber par terre ! A chaque service du soir, c’est 6 poubelles remplies à rabord que nous jetions ! 6 poubelles de nourriture ! Et encore 3 à chaque service du midi ! 9 poubelles de nourriture jetées, 6jours/7… Je voyais les sacs poubelles passer, devrais-je dire défiler et puis j’ai compté. 9. Chaque jour, 9. Depuis ce jour, l’idée de gaspiller de la nourriture me donne envie de vomir. Cela m’arrive encore, rarement, mais quelle honte j’éprouve alors ! 1 milliard de gens ont faim dans le monde. 50000 en meurent chaque jour. Combien de vies sauvées si toute cette nourriture jetée négligemment, en toute bonne conscience avait été mieux distribuée ?…

    • C’est vrai que ça semble ne rien changer, dans l’absolu, mais cette prise de conscience, je crois, change tout.
      Il y aura moins de gaspi, et notre façon de faire induira d’autres stratégies des lobies.

      Passe une douce journée Marjolaine. Merci pour tout.

    • Nous sommes nombreux dans ce cas ici… c’est tant mieux, et très encourageant. 🙂
      Bisous et douce journée Laure.

  31. salut
    Chez les mineurs aussi le pain était la base de l’alimentation
    On en mangeait à tous les repas
    Il ne fallait pas le jeter car à la fin de la semaine on faisait du pain perdu
    bonne journée

    • L’emploi du passé me navre… Le pain est toujours là, au moins chez nous.
      Bonne journée à toi aussi, Tiot.

  32. Une leçon de respect, belle car elle est simple, qui parle certainement à beaucoup parmi celles et ceux du baby-boum … Merci et … respect !
    LOIC

    • Merci, Loïc.
      Ta présence et tes mots me font très plaisir.

  33. Hummm ! un pan de souvenirs qui se révèle à nouveau… Tout cela, j’ai connu ! Peu de temps, mais, je me rappelle encore.
    Aujourd’hui, encore, il me serait impossible de jeter la moindre nourriture.
    Bises de belle soirée Quichottine

    • Les enfants le comprendront-ils un jour ? Je ne sais pas.
      Bises de belle journée Margi. Merci pour tout.

  34. QUICHOTTINE ! BONSOIR ! Je t’écros un message sur papier et te l’envoie ! Je ne risque pas de traîner !
    BISOUS

    any

  35. Nous sommes de la génération où l’on ne gâchait rien. Chez moi aussi on ne jetait pas le pain. Il était grillé au petit déjeuner du lendemain ou devenait un fameux pain perdu. J’ai gardé cette habitude et n’en suis pas chagrine ni même ceux qui m’entourent 😉 Des puddings avec fruits en plus font un excellent dessert !!!
    GROS BISOUS et douce soirée ma Quichottine.

    • Nous n’arrivons plus à faire des puddings à la maison. Pas assez de restes de pain. 🙂
      Gros bisous et douce journée ma Marité. Merci pour ce témoignage.

  36. Je suis très émue à la lecture de ton billet .J’ai revécu mon enfance , les lessives, la table , les restes qui ne devaient pas rester , le respect de la valeur de chaque chose .
    Plus tard , j’ai continué sur les mêmes enseignements et je l’ai transmis à mes enfants .
    Pourquoi chercher des raisons à ne pas gaspiller ?
    Merci Quichottine pour ce rappel.
    Douce soirée, bises.

    • Le respect de la valeur de chaque chose et de chacun… Je me demande s’il reviendra assez vite pour que nos petits-enfants n’oublient pas.
      Ne pas chercher de raisons, l’important est là.
      Douce et belle journée erato. Merci pour tout.

  37. Une boulette de pain qui peut amener de nombreuses réflexions et souvenirs …
    Passage rapide : journée chargée …
    Bon jeudi, ma chère Quichottine
    ♥ Bisoux ♥

    Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

    • Merci d’avoir pris le temps, ma chère Dom.
      Bisous et douce journée à toi. J’espère qu’elle sera moins chargée.

  38. Tu nous parles d’un temps… que j’ai bien connu moi aussi ! « Tu ne t’en rappelles pas, me dit ma soeur aînée, tu étais trop petite » ! Mais si… la nourriture qu’il ne fallait absolument pas gâcher, le « pain perdu » qui servait parfois de repas du soir avec un bol de lait, la toilette dans l’évier, la lessiveuse… Maman et une de mes tantes faisant de grandes tournées à vélo pour essayer d’avoir un peu de beurre ou des oeufs dans les fermes, et revenant trop souvent « bredouilles ». Noël que nous attendions avec impatience. Mes parents retapaient des jouets, fabriquaient des puzzles en collant des images sur du bois et en les découpant avec des petites scies.
    Mon père travaillait jusque tard dans la nuit, il n’était pas question de gaspiller. Je me souviens d’entendre Maman lui demander de l’argent pour aller faire les courses « mais t’ai déjà donné 5 francs la semaine dernière »… (je ne suis plus sûre du 5 francs, mais il fallait nourrir les parents et 4 marmots).
    Normalement, j’ai un sac où je garde les rares morceaux de pain « oubliés », et je les donne pour ses poules, à une des soignantes qui vient à la maison.
    Je t’embrasse

    • Merci pour ce beau témoignage, Franchouette.
      Je crois que nous avons beaucoup de souvenirs en commun.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  39. les lessives, le pain, ne pas gaspiller… tout un conditionnement qui me tient encore j’en arrive à être honteuse on doit me regarder comme « rapiat » économisant des bouts de ficelles… changement de société , la consommation avant tout !

    • Eh oui… ce qui était « naturel » autrefois, semble aujourd’hui un signe de radinerie.
      C’est malheureux.
      Mais la consommation excessive n’a rien arrangé.

  40. Bonjour Quichottine,

    Les gens ont bien changé lorsque l’on constate le gaspillage alimentaire pendant que certains crient famine. Autrefois je me souviens de mes vacances chez mes grands-parents. Le pain a toujours été pour eux un aliment sacré. Mon grand-père l’achetait le lundi et le mettait dans un linge durant plusieurs jours. Avec le pain rassi il nourrissait les oiseaux. Il y avait aussi ce lavoir où ma grand-mère battait le linge heureuse de retrouver ses amies l’âme chantante. J’y vois un art de vivre simplement. L’être humain qui se crée des besoins passe à côté de la vie et du bonheur. Merci pour ce beau partage.
    Bonne journée. Corinne.

    • J’aime beaucoup ta conclusion, Corinne. Merci pour ton témoignage.

      Passe une douce journée. Tu devrais recevoir ton livre aujourd’hui ou demain. 🙂

  41. Chez les soeur, un jour à table il restait un morceau de pain, bien rassi, personne des 4 n’en voulait, la soeur qui s’occupait du réfectoire est venue demander à qui était ce morceau du pain du Bon Dieu. Personne n’a moufté, on se serrait les rand, aussi elle à perdu patiente et l’a coupé en 4 ( il était vraiment très dur) et nous a obligée à manger ces morceaux de pains puis faire une prière pour remercier le Seigneur pour le pain qu’il nous donnait! après nous le mettions dans notre poche et je donnions aux petits oiseaux! les petits oiseaux du Bon Dieu

  42. On a tous ces mêmes réflexions qu’il ne faut pas gaspiller la nourriture. Respect vis-à-vis de ceux qui ne mangent pas à leur faim.
    Pourtant, que de gaspillage autour de nous ! Dans les cafeterias: des assiettes presque entières laissées sur place après le départ des clients.
    C’est dans les écoles, les cantines, que l’on devrait sensibiliser les enfants. Bien sûr, les parents doivent montrer l’exemple.
    Il y a un laisser-aller en tous domaines qui me révolte. Tous ces papiers divers jetés sur le bord des routes ! Avec le tonte du bord des voies, on s’aperçoit de tous les déchets lancés cet hiver. Je rage dans la voiture quand je vois ça.

    Voilà un sujet qui fait bien réfléchir !

    Bises et bonne journée Quichottine !

    • Tout cela me navre… je me demande si nous arriverons à faire changer le mentalités d’aujourd’hui.
      Bises et douce journée à toi.

  43. Le pain était sacré: c’est ce que je dis souvent à mes enfants et à mes petits-enfants lorsqu’ils en laissent de gros morceaux . Ils gaspillent beaucoup ces jeunes car ils n’ont connu que l’abondance.
    Ma mère, comme la tienne ne jetait jamais le pain qui restait . C’était un péché!Et nous ne mangions rien sans pain.
    Tes souvenirs me rappellent les miens.Je t’embrasse
    .

    • « Nous ne mangions rien sans pain », c’est vrai.
      Merci pour ce témoignage, Fanfan.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  44. Pour moi aussi, enfant dans les années 50 ce billet me rappelle tant de choses !!!
    Quand j’avais 6 ans je n’avais pas beaucoup d’appétit et ma mère me mettait à table avant d’aller à l’école devant mon déjeuner ( elle pendant ce temps, s’habillait pour me conduire à l’école) …
    Quand elle revenait, plus de tartine ( j’avais fait des tas de petits bouts et dissimulés le tout derrière le bocal de confiture, la cafetière, le sucrier etc..) Elle ne me disait rien !!!
    Soit elle fermait les yeux où elle était distraite ???
    J’en ris encore 🙂

    • Je ne peux te répondre… Mais lui as-tu posé la question, lorsque tu as grandi ?
      Passe une douce journée Pâques.

  45. Autres temps autres moeurs. AUjourd’hui acheter du pain est même devenu pratiquement répréhensible (diététiquement parlant) parce qu’il a trop de calories, parce qu’il contient du gluten et peut-être même parce qu’il est fabriqué par un boulanger (ou une boulangère … pas de sexisme). Heureusement qu’il y a les hamburgers et les plats tout préparés (qui contiennent une quantité incroyable de pain).
    Le pain est devenu persona non grata et consommation oblige denrée périssable et jetable. A une époque où on change de portable comme de chemise qu’est-ce qu’un morceau de pain? D’ailleurs les agriculteurs ne se battent pas pour leur pain quotidien mais pour améliorer leurs revenus
    Il est bien loin le temps du pain perdu qui n’était donc pas si perdu puisqu’il se transformait en dessert

    • Qu’ajouter ?
      Rien. Je crois que beaucoup ont perdu le vrai sens des choses, ce qui était le plus important. Je ne crois pas qu’ils en soient plus heureux.
      Merci, alphomega.
      Passe une douce journée.

  46. Comme ton texte résonne à mes oreilles, en effet chaque morceau de pain gagné à la sueur du père était un aliment que nous devions manger jusqu’au bout, jamais ou rarement comme toi ce jour nous ne devions laisser un morceau de pain sur la table aussi infime soit-il. Et, si par malheur cela nous arrivait nous devions le manger, ou parfois maman nous le resservait au goûter et parfois il y abvait un caré de chocolat qui permettait de faire passer la petite boulette grise infâme que nous avions malaxé dans nos mains espérant sûrement que de cette manière Papa ou Maman ne nous forceraient pas à le manger vu la vilaine couleur qu’elle avait prise…Rire!

    Merci pour ce moment de souvenirs.

    Je t’embrasse en te souhaitant une merveilleuse journée.

    PS: Voilà depuis hier j’ai le livre des Anthologies: Le Mariage, j’ai déjà lu 80 pages et je me régale à découvrir les écrits, photos dessins de chacun. Si j’ai le temps , mais je le prendrais j’irai visiter tout ceux qui ont écrit dans ce livre.
    La fille d’une amie hospitalisée à Lyon Bérard (on vient de lui faire une auto-greffe de moelle osseuse) a relayé sur FB ce que je disais à propos de ce livre…J’ai imaginé voir ses yeux brillé..Elle a même mis un mot en poussant ses connaissances à l’acheter.

    • Merci pour ce témoignage, EvaJoe.
      Et merci aussi pour ton avis sur notre livre à plusieurs mains. J’espère que beaucoup encore l’achèteront.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse.

  47. C’est vrai ….
    Les années que j’ai vécu avec mes grands-parents en Normandie, c’était cela, rien n’était jeté, à coté du grand bac évier ou l’on faisait la vaisselle (ou la lessive) il y avait un seau en ferraille, c’est là que partaient tous les restes du repas, les os dans une casserole à part pour les chiens. C’est dans ce seau que l’on faisait les eaux grasses, comme on disait. Ce seau était relevé en fin d’après midi et mélangé à du son ou des épluchures de légumes, et bien d’autre choses, et donné au cochon, aux canards, oies, enfin toutes la basse cour. J’ai appris, à leur contact, la valeur de ce que l’on mettait sur la table. Mais il faut avoir eu faim, pour respecter cela…
    Je t’embrasse

    • Je me dis qu’il y a eu sans doute moins de gâchis à la campagne qu’en ville, et j’espère que c’est toujours le cas…
      Merci pour ton témoignage, Tit’Anik.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  48. La valeur du pain,
    La valeur de la nourriture
    La valeur de l’eau
    Beaucoup de choses oubliées…
    Je me reconnais dans ce texte et dans tous les témoignages…
    Que de gaspillage aussi avec cette mode de servir à l’assiette, au restaurant ou même à la maison…
    je suis très gênée car pour moi il y en a toujours moitié trop…
    Je ne le fais jamais, je pose le plat sur la table le mieux décoré possible et chacun se sert suivant sa faim…
    Merci pour ce témoignage

    • « Chacun se sert suivant sa faim », je suis d’accord, ce serait le mieux partout.
      Merci à toi pour tes mots.
      Passe une douce journée Marie.

  49. Coucou douce Quichottine, ces années 50 où l’on n’avait pas grand chose mais tu le dis si bien on était heureux. Il nous suffisait de peu, pour manger, pour jouer, pour s’habiller.
    Il m’est arrivé de rouler des petites boules de pain entre mes doigts.. et de nos jours je suis incapable de jeter du pain. Avec les restes, on fait de si bons puddings.
    Douce soirée mon amie
    mille bises
    chatou

    • Il n’y a jamais de restes chez nous… ils ont toujours un réemploi possible.
      Merci, Chatou.
      Mille bisous et douce journée à toi.

  50. J’ai moi aussi des souvenirs d’enfance avec des restes de nourriture que l’on ne doit pas jeter à la poubelle.
    Les privations qui ont résulté de la guerre ont laissé des traces et nous ont marqué. Jeter du pain est un sacrilège, un acte inconcevable même de nos jours.
    On reste imprégné par cette éducation.

    • Je crois que ce sont de bonnes leçons de vie.
      On ne devrait pas gaspiller tant de choses.
      Merci, Santounette.
      Passe une douce journée.

  51. Même éducation sur le respect du pain et de la nourriture en général que j’essaye aussi de transmette à mes petits enfants. Des choses simples. Merci Quichottine pour le souvenir

  52. Ceux qui on connu dans leur enfance les privations dues à la guerre sens sont souvent souvenu toute leur vie et en sont resté marqué.

    Lorsqu’il restait quelques grains de riz dans mon assiette mon père me disait.
    – Termine ton assiette il en reste encore pour un régiment. 🙂