Il est temps de ressortir les images, vos images… Celles que j’ai glanées depuis quelque temps sans vous dire pourquoi elles m’avaient émues, ce qu’elles m’avaient raconté.
Aujourd’hui, ce sera une photographie de Claudine/Canelle… demain, sans doute une autre, sans que j’aie hiérarchisé leur place dans mes pensées. Juste parce que c’est comme ça, qu’aujourd’hui celle-ci m’appelait davantage.
Une image, et des mots… un « arrêt sur image » dans mon nouveau chez moi, sur l’une de ces pages qu’il m’arrive de remplir sans savoir vraiment où je mettrai le point final.
Elles sont deux, au bord de l’eau, avec la mer qui approche doucement de leurs pieds nus, qui se retire et revient au plus vite, comme si elle n’osait pas encore les recouvrir.
La mer, comme un animal craintif à apprivoiser… à moins que ce ne soit elle qui doive rassurer celles qui l’observent en écoutant son chant.
Elles sont deux, la mère et la fille, comme elles seront encore là demain, ailleurs.
La chaleur passe par leurs mains jointes. Un lien dont ni l’une ni l’autre ne veut s’affranchir.
– Dis, Maman, dis…
(La voix de l’enfant tremble un peu.)
– Oui ?
(Elle sent bien qu’elle devrait ajouter quelque chose, que ce « oui » est trop peu… Pourtant, il est beaucoup. Il dit qu’elle l’écoute, comme elle l’a toujours fait. Il dit qu’elles ont le temps pour d’autres mots, pour ceux qu’il faudra trouver encore au fil des jours.)
– Dis… Pourquoi j’ai peur ? Pourquoi les autres courent et sautent dans les vagues, pourquoi, moi, je reste le plus possible au loin…
Pourquoi je ne viens là que lorsque tu me tiens ?
– Mais je ne te tiens pas…
– Oh si ! Si tu n’étais pas avec moi, je ne serais pas aussi près… j’aurais déjà couru jusqu’au rocher, tu sais, celui où j’étais quand tu es arrivée.
– Ce rocher…
C’est vrai qu’il y a un rocher, un peu plus loin. Un rocher qui semble venu d’ailleurs, qui n’a rien à faire sur la plage… mais c’est là que sa fille s’installe pour contempler les vagues, la mer, l’horizon, et tout ce qui s’y passe depuis qu’elles ont pris l’habitude de passer leur après-midi devant ce paysage mouvant, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, à la fois rassurant et déroutant.
La mère s’y assoit aussi, souvent, un livre à la main. Elle regarde l’enfant qui rêve en espérant qu’un jour elle ira au-delà de sa peur, qu’elle franchira sans crainte, sans aide, la barrière invisible qu’elle a dressée depuis quelque temps entre la mer et elle.
Mais l’enfant trace sur le sable des chemins. Elle y place des coquillages, de petits cailloux. Elle leur fait vivre d’étranges aventures dans un silence que trouble parfois le cri des mouettes ou les bavardages de ceux qui passent mais ne s’arrêtent pas.
Et puis, sans qu’elle sache pourquoi, elle délaisse son jeu, s’assoit sur le rocher, les genoux entre les bras.
La mère lève alors les yeux de sa page. Se dresse et abandonne son livre au vent qui tournera les pages, l’obligeant ensuite à se mettre en quête des mots qu’elle avait délaissés.
– Allez, viens !
– Où ?
– Là-bas… Tu verras, l’eau est douce…
– Mais non ! Elle est salée !
– C’est vrai… mais quand elle vient vers toi, jusqu’au bout de tes pieds, quand elle commence à recouvrir tes orteils… C’est comme une caresse de petit chat.
– De petit chat ?
– Oui… tu verras. La mer, c’est un petit chat qu’il faut apprivoiser, et lorsqu’elle aura léché le bout de tes doigts, elle n’aura plus peur de toi, et toi, plus peur d’elle non plus…
– Tu crois ?
L’enfant a regardé sa mère au fond des yeux.
Qu’y a-t-elle vu que je ne saurais pas ?
Elle s’est serrée très fort contre elle, puis, elle a mis le bout des pieds dans l’eau… Oh… juste le bout, pas davantage.
– C’est vrai que c’est doux… juste un peu froid…
– Juste un peu froid ? Allons ! Tu devrais dire que c’est à peine un peu plus frais que le bout de tes pieds…
Elles rient. Leur rire les unit bien plus encore que le silence précédent. Elles se regardent.
C’est un jeu, un jeu qui se renouvellera encore chaque jour jusqu’à la fin des vacances, jusqu’au moment où l’enfant ira de plus en plus loin, affrontant à la fois sa peur et le froid, l’inconnu, jusqu’au moment où elle ne voudra plus de la main, de sa chaleur, de cet encouragement muet dont elle avait besoin.
La mère le sait. Elle ne veut pas y penser. Elle profite de ces instants partagés.
C’est un jour de plus à mettre dans l’album des souvenirs, avec le ciel, le soleil, et la mer, comme uniques témoins de leur complicité naissante.
– Dis… Quichottine…
– Oui ?
– Es-tu sûre de n’avoir oublié personne ?
– Qui ?
– Il y avait un autre témoin…
– Ah…
– Qui a pris la photo ?
Quichottine sourit, de ce sourire qu’il connaît bien.
Claudine, évidemment ! Mère et fille… et qui sait, peut-être une autre génération… Mère, fille, et petite-fille, unies dans ce moment où tout était possible. 🙂
…
Merci à Claudine pour sa photo…
(Vous pourrez la voir, en plus grand, sur la page originale de son auteur, d’un simple clic sur l’image.)
…
Ça m’a ramené loin en arrière avec mon fils qui avait peur de l’eau surtout en bord d’océan …..
bon dimanche
J’ai encore peur de l’eau… mais je suis maintenant assez grande pour me raisonner. 😉
Bon dimanche à toi aussi, Josiane.
yo estoy seguro que es el padre… siempre se olvida al padre….
me gusta mucho cuando comentas …recuerdo cuando contabas cuadros
besitos
tilk
Tu as raison, nous ne devons pas oublier le père…
Les tableaux reviendront bientôt. 🙂
Merci, Tilk. Passe un bon dimanche.
sobre todo que yo hago lo maximo por pasar mucho tiempo con los lios aun que ahora ya son grandes
besitos
espero los cuadros
Les tableaux reviendront bientôt… 🙂
Merci, Tilk.
Je sais que tu as beaucoup à surmonter en ce moment… Prends bien soin de toi.
Quel beau choix Quichottine ! Je me souviens bien de cette photo de Claudine, elle m’avait émue.
La complicité mère-fille est si belle. On croit que ça durera toujours et puis un jour il faut bien accepter de se tenir un peu en retrait, la laisser prendre son envol.
Pourquoi est-ce si difficile ? Pour moi, ça l’est toujours et elle va avoir 42 ans ! elle ne le sait pas…
Je t’embrasse très fort ma chère Quichottine et j’espère que tu es plus raisonnable que moi en ce qui concerne l’heure du coucher. Douce nuit et bon dimanche.
Ce n’est jamais facile, mais il faut la laisser terminer de grandir, loin de nous.
Ta fille le saura quand elle aura à son tour à s’éloigner de sa fille… je crois que c’est humain.
(En ce moment, je me couche bien plus tôt… et c’est mieux.)
Passe une douce journée, ma Cricri. Je t’embrasse fort.
Bonjour Quichottine… ah la première mer avec père et mère… un voyage d’un jour en autocar… admiration et crainte à la fois… juste les pieds dans l’eau… et les pâtés au seau… Merci, j’adore, bises de jill
Merci à toi pour ce partage, jill.
Cette première journée, je crois que personne ne peut l’oublier.
Passe un bon dimanche. Bises.
La photo est très belle et ton texte l’accompagne à merveille.
Bises et bonne journée
Merci, Jackie.
Bises et douce journée à toi.
Une très jolie photo de Canelle. J’aime l’histoire qu’elle t’a inspirée pleine de tendresse, de complicité entre une mère et une fille et avec le regard de la grand mère qui a pris discrètement mais avec amour la photo.
Bisous
Merci pour ces mots, Martine.
Je suis heureuse que cela t’ait plu.
Passe une douce journée. Bisous.
Merci …j’avoue être très touchée par ton texte …toi seule sait exprimer ces ressentis …..
Gros bisous Quichottine
J’ai bien changé ton lien
Merci à toi… Il me fallait attendre le bon moment pour en parler, mais si tu savais combien ta photo m’a touchée !
Je suis heureuse que tu m’aies permis de la prendre…
Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.
(encore merci pour le lien)
Cadeau matinal d’été, pendant que dehors gel et neige enlacent le ciel, les arbres, et les toits.
Souvenir émouvant, main dans la main, ma mère rassure ma sœur qui a peur des vagues.
J’ai aimé, ce partage, ce livre laissé au vent, les regards complices et confiants.
Joli moment ma Quichott’, merci à Claudine et Canelle.
Et un grand merci à toi pour cette lecture matinale et ce partage de souvenirs.
Je t’embrasse fort. Ici, pas de neige, mais le froid est bien là.
Cette belle photo t’a bien inspirée … tu as trouvé les mots qu’on ressent en la voyant.
Bon dimanche
Bisoux doux.
Ps : pour ceux qui me demandent les résultats de mes examens : il y a une nette amélioration.
Merci, Dom.
Je suis contente que tu ailles mieux… je n’osais pas te demander.
Bon dimanche et doux bisous à toi aussi.
je me souviens encore de l’instant précis où ma fille ainée a lâché ma main et ne l’a plus jamais reprise, j’en garde à jamais la trace comme un regret, un oiseau qui s’envole et vous laisse orphelin
c’est un très beau texte
bises
Merci, Aza.
j’aime ce que tu dis « un oiseau qui s’envole et vous laisse orphelin »… c’est si vrai.
Sommes-nous tous orphelins de nos enfants ?
C’est une question que je me pose davantage encore aujourd’hui.
Bises et douce journée à toi.
Un chemin de vie qui se trace ici au bord de l’eau….. Probablement sous le regard attendrie d’une mamie, mais pourquoi pas d’un papa ?
Bises et bon dimanche
Peut-être parce que le lien est fort entre mère et fille et qu’ils se tisse depuis la nuit des temps… Mais tu as raison aussi, ne pas oublier le père… 🙂
Bises et douce journée à toi.
je me plais à penser que dans quelques semaines, ce pourrait être ma petite-fille découvrant l’océan avec moi, …. cette photo est encore une fois superbement illustrée par tes mots…. Je te souhaite un doux dimanche
Merci, Croc.
J’aime penser que dans quelques semaines nous nous verrons peut-être. 🙂
Passe une douce journée.
Bonjour Quichottine,
Comment faire un tri dans mes souvenirs… avec 3 filles…. et 7 petites-filles, j’en ai tant !
Bon d’accord, je n’oublie pas les garçons …1 fils.. 3 petits-fils… le compte est bon..
Bon dimanche.
D@net.
Tu as une nombreuse famille… Il ne faut pas faire le tri.
Passe une douce journée, D@net.
Merci.
je refais un peu surface… alors je recommence mes promenades…
Merci d’être là de nouveau.
Gros bisous et douce journée, Annie.
quels jolis mots pour briser les peurs d’enfants 🙂 seule une maman peut réconforter ainsi .
merci de ce beau partage sur une jolie photo de notre Canelle
gros bisou Quichottine et bon dimanche
Et merci à toi de les avoir lus.
Gros bisous et douce journée, Cri.
est ce que j’ai su affranchir mes enfants de leurs peurs ? j’espère de quelques unes au moins …:-)))
bises et bon dimanche
c’est curieux …j’ai une drôle de sensation comme s’il y avait un événement particulier rattaché à cette photo?…mais je dois avoir trop d’imagination ….
Je l’espère également pour les miens. 🙂
La photo de Claudine a remué en moi bien des souvenirs… 🙂
On n’a jamais trop d’imagination, surtout lorsqu’on est écrivain, comme toi.
Bises et douce journée à toi.
Belle histoire… j’aurais aimé connaître la même ! ma première approche de la mer s’est faite à 23 ans !…… (je ne suis normande que d’adoption !) et ma maman n’a pas eu le temps de me tenir la main très longtemps. Mais j’aime à penser que ce que tu as écrit ici aurait été la même chose si le destin l’avait décidé autrement.
Gros bisous . Bon dimanche à toi
Nous avons tous je crois des rêves que nous n’avons pas pu réaliser, parce que la vie ne l’a pas permis.
J’ai découvert la mer à 9 ans… et j’ai toujours peur de l’eau depuis. 🙁
Je sais que ça aurait pu être différent, alors, pourquoi ne pas continuer à le rêver ?
Gros bisous et douce journée à toi aussi. Merci.
bonjour, ma chère Quichottine
une belle photo…
et un texte magnifique pour l’accompagner
d’une imagination si poétique
merci pour ce bon moment
bonne journée
gros bisous d’amitié
jean-marie
Merci, Jean-Marie. Je suis contente qu’il te plaise.
Passe une douce journée. Gros bisous amicaux à toi aussi.
une photo forte qui nous interpelle –
maman qui protège sa fille pour admirer cet océan immense –
du proche à l’infini, entre il y a toutes les possibilités-
à nous de les exprimer-
bon dimanche! bises !!
Toutes les interprétations sont possibles, il suffit parfois d’ouvrir une autre porte… 🙂
Passe une douce journée, Lady Marianne. Bises.
C’est une très belle photo de Claudine que tu as choisi, une photo pleine d’émotion qui a su t’inspirer cette douce histoire d’une maman avec sa fille.
Ce soir j’attends justement ma fille … Caroline. Demain matin, rendez-vous chez l’anesthésiste pour son petit Antoine et son hémangiome à la paupière. Cela demande une dizaine d’année pour que ce défaut de naissance ne soit plus qu’un mauvais souvenir. En attendant, mère et fille vont se retrouvent avec Tit’Toine … et j’aime ces moments forts d’autant plus qu’ils deviennent rares avec le temps et les distances.
A présent, ma fille m’aide à son tour en cas de besoin, comme en ce moment … ainsi va la vie ….
Gros bisous Quichottine.
Ces moments se raréfient au fil du temps, alors, tu as raison, il faut en profiter pleinement.
J’espère que tout s’arrangera très vite pour ton petit Antoine.
Je sais combien nos enfants sont importants pour nous, à chaque moment de notre vie. Je suis contente que ta fille soit près de toi alors que c’est si difficile pour toi ces jours-ci.
Je t’embrasse fort, Annick. Passe une douce journée.
Un texte qui m’a permis de me souvenir de ce premier contact avec la mer… C’était mon papa qui me donnait la main sur l’une de ces immenses plages du Nord… A la fois il y avait l’immensité, le bruit et le froid de l’eau… seule la main de mon père était chaude et réconfortante 🙂
Douce journée et GROS BISOUS ma Quichottine…
Un sourire… Mon père n’a pas su me faire aimer la mer, alors je suis contente pour toi. 🙂
Merci, Marité. Douce journée et gros bisous à toi.
Coucou ma Quichottine,
Une bien belle histoire brodée autour de la photo de Claudine….!!!
Bises et bon dimanche. ZAZA sur son île
Merci, Zaza. Je suis contente qu’elle te plaise.
Bises et douce journée à toi.
une photo de dos, est souvent plus émouvante que de face, un dos ne triche pas…
jolie photo, joli texte, Quichottine, bonne fin de week end
Je trouve aussi que ces photos offrent plus de possibilités d’interprétation…
Merci, Emma.
Passe une douce journée.
Merci Quichottine pour ce beau moment d’intemporalité où tu nous emmène au-delà de l’image dans le coeur des personnages. Instants vécus qui refont surface avec la tendresse des émotions. Passe un bon dimanche.
Et merci à toi pour ta présence et tes mots.
Passe une douce journée, Pierre.
Une image tellement touchante d’une grand-mère qui voit tout et dont le coeur bat de loin… Elle nous touche tellement ! Merci
Marine
Un sourire… merci, Marine, pour ces mots.
C’est très émouvant et la photo de Claudine est sublime ♥
Douce soirée & gros bisous de nous deux
Merci, Laure.
Douce journée et gros bisous à partager. 🙂
Ce contre-jour est très réussi … il permet de garder un certain anonymat
Et tes mots comme d’habitude s’assortissent avec douceur à la photo
Bonne fin de OuiQuend Quichottine
Je l’ai trouvé magnifique.
Merci, Kri. Ton avis me touche beaucoup.
Passe une douce nouvelle semaine, Kri.
j’avais remarqué cette photo chez Cannelle qui m’avait beaucoup émue par la douceur, la tendresse et la confiance qu’elle dégageait au delà de la qualité artistique du cliché. Une image qui t’a inspiré une belle page sur l’art de grandir et d’aider à grandir
Merci, Jeanne.
Canelle fait de très belles photos. J’aime rêver sur ses pages.
Passe une douce journée.
bonsoir Quichottine
C’est une très belle photo et un texte superbe que tu nous fais partager, en ce dimanche un peu tristounet
bisous tout plein
Celie
C’est vrai que le temps était à la grisaille chez nous aussi… 🙁
Merci, Celiandra.
Bisous tout plein et douce journée à toi.
Une photo qui t’a inspirée!
C’est un beau texte ; il est vrai que parfois il faut savoir apprivoiser la peur de l’eau ; j’en sais quelque chose ! L a main de la fillette dans la main de sa maman , cela dégage une belle tendresse et un sentiment de sécurité.
Je te souhaite une bonne soirée; bisous
J’en sais quelque chose aussi… je n’ai toujours pas réussi. 🙁
Merci pour ce partage, Fanfan.
Bisous et douce journée.
L’eau et la mer sont pour moi très importantes , elles sont un lien très fort d’attache à la terre bizarrement . Et surement que cette mère et cette fille inconsciemment n’oublient pas les neufs mois que l’on passe dans le liquide amniotique 😉 bisous Quichottine (:-*
🙂
Tu as sans doute une explication plausible. 😉
Merci, Urban. Passe une douce journée. Bisous.
comme c’est beau
et en plus il y a des leçons à tirer
la confiance de l’enfant en sa mère
la complicité qui les unit
et la douceur de l’amour et de la compréhension
c’est beau ma Quichottine
gros bisous et très belle semaine ensoleillée
Merci, Sonya.
Je suis contente que ce récit te plaise.
Gros bisous et douce semaine à toi. Ici, elle est plutôt à la pluie. 🙁
Quelle douceur, quelle tendresse t’a inspirée cette photo… Une douce complicité ! J’ai toujours rêvé d’avoir une fille…
J’aime beaucoup ce contre jour qui donne un peu de mystère, on devine les personnes sans vraiment les voir !
Bonne soirée ma Quichottine. Merci. Gros bisous.
J’ai trois filles… et nous étions trois filles chez Maman.
Je n’ai pas eu le temps de profiter de l’amour de ma mère, j’espère avoir apporté le plus possible à mes filles.
Ce contre-jour de Canelle est très beau. Je suis contente qu’il te plaise.
Gros bisous et douce journée à toi aussi ma Liliane. Merci.
Laisser les vaguelettes chatouiller ses orteils quand on est une petite fille qui a peur de cette mer immense, c’est comme terrasser un dragon, une belle victoire. Et pour la maman, c’est commencer à s’habituer à voir l’oisillon quitter le nid. Un écart vertigineux entre ces deux êtres si proches et pourtant un oeil photographe a su capturer le moment magique de la fusion de la mère et la fille. Ton texte et la photo évoquent des choses bien belles. Bisous
J’aime bien ta comparaison… Merci pour tes mots, Cathycat.
Il nous faut accepter le départ de ceux que nous chérissons… mais nous en gardons les images.
Bisous et douce journée à toi.
Une belle alliance….mer-mère-eau-femme. Bises VITA
🙂
Un très beau résumé. 🙂
Merci, Vita. Passe une douce journée. Bises à toi.
Une belle histoire pour accompagner cette photo. je comprends la petite je ne suis pas très brave non plus sur l’eau.
T’en fais pas, moi non plus… 🙂
Merci, Solange. Passe une douce journée. Bises à partager.
Très belle image pour une Histoire sans fin, mère et fille, fille et mère. Ainsi va la vie
Ainsi va la vie, c’est vrai… 🙂
Merci alphomega.
Passe une douce journée.
merci pour cette belle histoire Quichottine, sur une belle photo de Claudine. Vous montrez bien toutes les 2 la complicité mère-fille
bisous et bonne nuit
Merci à toi de l’avoir lue. 🙂
Bisous et douce journée, Lilwenna.
Bonsoir Quichottine,
Ce billet me rappelle une crainte que longtemps j’eus de l’eau… En mer, en piscine, au toilette, en baignoire! Des films, des dires et entendus, un cauchemar… De l’imagination, un semblant de folie…
Des rangées de dents, des tentacules, des pinces… Oui! plus qu’une crainte, une frayeur généralisée.
C’est en entrant au collège que je fis face à cette crainte et découvris que je savais nager! O.O L’instinct de survie ; probablement…
J’espère que ce weekend fut à la fois bon et reposant pour ton entourage et toi, Grande Quichottine.
Désormais, en ces heure et nuit avancées, mon souhait nocturne ; bonne nuit…
Et à bientôt.
Un grand merci pour ce partage, AneverBeen.
Ma peur personnelle de l’eau se nourrit encore de la sensation éprouvée lorsque j’ai failli me noyer…
Mais je le raconterai un jour.
Passe une douce journée. Merci pour tout.
souvenirs inoubliable bien sur
Évidemment… 🙂
J’espère que beaucoup l’ont vécu.
Passe une douce journée, Gérard. Merci.
Bon début de semaine
Bisoux doux
Merci, Dom.
Bisous doux et bonne semaine à toi aussi.
de belles photos chez Canelle…………bonne journée….et grand merci pour ta visite..c’est superbe
C’est vrai qu’elle nous offre chaque jour de très beaux voyages en images… Merci à toi, Simone.
Passe une douce journée.
Très mignon… il y a bcp d’adultes qui ont peur de l’eau, ce sont ceux qui ont été élevés avec des gens qui avaient peur. Comme les gens qui ont peur des chiens, parce que petits il n’y en avait pas dans leur entourage.
Merci pour tes coms si gentils.
Mes parents n’avaient pas peur de l’eau… mais ma peur est tenace.
Merci à toi, Aude.
Passe une douce journée.
Chére amie,
c’est par hasard que j’ai lu ton message car je ne publie plus sur OB, mais Patriarh, j’avais mis un poème au moment de son décèsJ et au commentaire que j’ai fais en dessous de ce poème pour lui rendre hommage. Je le recherche et je te l’envoie. je serai très heureuse d’un souvenir pour Eliane que j’aimais beaucoup.
Mais tu peux me contacter sur eklablog…
Bien amicalement à toi.
Marielle
Merci de m’avoir donné ta nouvelle adresse.
C’est vraiment gentil.
Passe une douce journée.
Avec une aussi belle photo de Claudine , on ne peut qu’imaginer toute cette tendresse qui s’en dégage ! c’est magnifique ce que tu as écrit , complicité , tendresse , émotion et cette confiance et sécurité qu’une maman nous apporte et dont on a tant besoin !
Merci Quichottine , je me revois petite fille timide devant cette immensité qui me faisait également peur et encore aujourd’hui …
Je t’embrasse
Belle journée
Certaines peurs sont plus fortes que nos souvenirs…
Merci à toi, Marie.
Belle journée et bises à vous deux.
1960, Nice, ses plages de galets, c’est là que tu m’as transportée, merci pour ce délicieux moment
Je t’embrasse
Je suis heureuse d’avoir pu aviver tes souvenirs.
Merci, Tit’Anik.
Je t’embrasse. Passe une douce journée.
L’eau, c’est comme le vide : ça attire ou ça effraie … Ou bien un peu des deux. Comme l’amour-répulsion
Une pensée à méditer… J’aime bien ta comparaison. 🙂
Merci, Liza.
Passe une douce journée.
L’apprentissage de la petite fille a prendre un bain dans. L’immensité de la mer un pas à la fois
Ne jamais aller trop vite, comme ce fut mon cas. On en garde de mauvais souvenirs. 🙂
Des mots si doux de tendresse…
Une belle histoire à se raconter quand on a le coeur triste.
Merci Quichottine
Merci Marlène.
J’espère que tout va bien…
c’est sympa comme exercice, toute photo raconte une histoire et est un bon support de notre imagination.
Je trouve aussi… 🙂
Passe une bonne journée Ava.
Cette photo m’en rappelle une autre : c’était il y a bien longtemps, je devais avoir une dizaine d’années, j’étais assis avec maman sur le toit d’une cabine de plage. Une photo à laquelle je tiens énormément.
Bonne fin de semaine.
Merci pour ce souvenir en partage, Philippe.
Je comprends que cette photo soit précieuse pour toi.
Bonne fin de semaine à toi aussi.
La main de sa fille sur une plage d’été
on ne l’oublie jamais!
Un joli récit sur une belle photo!
émotions!
Merci, Marie, pour cette émotion partagée.
Passe une douce journée.