Daniel-Rops, Mort où est ta victoire ? (3)

« Demain » est une notion assez fluctuante en Quichottinie.

Ce peut être « demain », pour de vrai, donc le lendemain du jour où je l’ai dit… mais ce peut être le « demain » qui se fait attendre davantage, un « demain » incertain.

Vous connaissez cette chanson ? « Aujourd’hui peut-être, ou alors demain… »

J’écoutais Michel Sardou et son père chanter avec une belle complicité. C’était, émouvant, très.

Et puis, parce que j’avais lu, que j’avais encore à vous raconter, je suis revenue à notre héroïne, à Laure Malaussène, que nous avions laissée sur le quai d’une gare, seule et lourdement chargée.

Vous en souvenez-vous ? Nous sommes toujours avec Daniel-Rops et son roman : Mort, où est ta victoire ?

Je réfléchissais et je me demandais si la vie aurait été différente si son père en mourant ne l’avait pas confiée à Détrérieux.

« Il avait ce visage rouge, bestial, les pupilles injectées de sang, qu’elle lui avait vu quelquefois : elle éprouva un désagrément physique, comme si elle avait, dans la campagne, rencontré un animal furieux. Et, tout aussitôt, elle eut le sentiment que l’incident des lettres n’était qu’un prétexte, que, tôt ou tard, cela devait arriver. Quoi ? Elle ne savait pas. Ou plutôt elle n’aurait pu clairement le définir, mais sa conscience en avait une notion précise, douloureuse.

L’instant ou M. Détrérieux et elle se dévisagèrent ne dura que quelques secondes : cela suffit. Elle perça l’homme à jour, et lui se sentit découvert. Désormais il serait question des lettres ou d’autre chose, peu importait. Tous deux savaient qu’il ne s’agissait que d’une immonde comédie. Et, en même temps, Laure évaluait sa solitude : elle n’avait nul appui sur quoi compter, nul soutien, nul espoir. »

(p.31)

Détrérieux aurait dû être un père pour elle, et voici que c’était l’image qu’elle avait emportée de lui en fuyant, cette nuit-là.

Aujourd’hui, tout cela semble un peu dépassé… Une fille peut s’assumer seule. Enfin, c’est ce que nous pensons, ce à quoi nous tendons lorsque nous élevons nos enfants. Il nous semble important que cette « égalité » conquise… ou presque… permette à ceux que nous aimons de vivre leur vie, sans craindre d’être méprisés, rabaissés, contraints à des actes que la loi punirait.

Le romancier ouvre une partie dans laquelle s’exposeront les « Plaies intérieures« …

Il y a des enfants battus, et d’autres dont les plaies ne se voient pas, mais saigneront assez longtemps pour que leur vie d’adulte en soit affectée.

Laure retourne en pension… à Sainte-Mechtilde. Mais elle y enseigne la musique et les belles lettres.

J’aime le jeu de l’écrivain. Il nous la montre dans sa classe, avec ses élèves, avant que nous sachions comment elle est arrivée là, ce qu’elle y fait vraiment.

Parmi les jeunes filles qui l’entourent : Marcelline.

Le prénom appelle en moi d’autres images… Vous savez bien que je lis pour la deuxième fois ces pages… pour la deuxième, et peut-être plus.

Marcelline… C’est une rebelle. Elles pourraient être amies, elles seront plus, plus tard, amies, rivales.

En attendant, c’est elle qui met son professeur au pied du mur, qui l’oblige à voir clair en soi.

Laure ne pourra pas se contenter de cette vie si bien réglée qui est la sienne désormais. Une vie rythmée par les offices, les prières, les chants des élèves et l’attention bienveillante de son protecteur, l’abbé Pérouze, sous le regard inquiet – à juste titre – de la directrice, Mlle Jérébel.

« […] Quand elle entre en contact avec certains êtres, on dirait qu’elle les soulève au-dessus d’eux-mêmes. Voyez-vous ce qu’elle a fait d’Irène…

– Oui, c’est ma pénitente, dit l’abbé, et je ne vois rien que de bon…

– Certainement. Mais cette tension, cette exaltation qu’elle communique presqu’à son insu ! Tenez, Marcelline Balanès, ou même la petite Marie Juvanard… Ces rebelles, elle trouve les mots qui les touchent. Cela nous est parfois utile, mais (que voulez-vous ?) cela n’est pas de tout repos ! »

(p.57-58)

Laure Malaussène est à Sainte-Mechtilde depuis deux ans au moment où commence ce nouveau chapitre. Elle a une amie, Irène. Elle la malmène un peu.

Je souris tandis que je lis les mots qu’elles échangent.

Lire…

Je me dis qu’un Académicien a mis dans la bouche de son héroïne des mots qu’il aurait pu prononcer devant tout un auditoire.

« – Je ne comprends pas que tu ne te donnes pas plus à ce que tu lis. Un roman, mais c’est une vie dans laquelle on pénètre, d’autres êtres qu’on touche, qu’on sent palpiter. Cela me fait l’effet de regarder par les fenêtres éclairées, le soir, dans la rue des Barres ou la Grand-Rue.

– Ce n’est qu’un roman.

– Oui, la sagesse. Mais on oublie. Quand je lis la Peau de Chagrin ou la Rabouilleuse, c’est une seconde existence que je mène. Les autres, même ceux dans lesquels je ne voudrais pas vivre (le Maître de Forges, ce n’est pas de la vie ; je le sais bien), pourtant je les accepte parce qu’ils sont quelque chose, je ne sais quoi, qui me fait oublier, qui m’arrache à moi. »

(p.64)

Mais Irène préfère la poésie… elle est amoureuse, elle va se marier.

C’est au moment où j’ai lu le nom de son promis que je me suis souvenue tout à fait.

Jacques Malessert… Irène… Marcelline… même le vieil abbé Pérouze…

L’écrivain posait sur son échiquier géant les pièces nécessaires à l’ensemble du récit. D’autres arriveraient ensuite, bien sûr. Mais chaque personnage prenait forme, trouvait sa voix, sa voie aussi, avant que leurs chemins se séparent pour mieux se recroiser ensuite.

J’avais pris le temps, c’est vrai. Je m’étais forcée un peu pour les premières pages. J’avais oublié les phrases courtes de mes dernières lectures, la souplesse des mots plus modernes qui s’amusent à changer de registre, de langue parfois aussi pour tout comprendre. J’avais vingt ans et je lisais un roman à la manière de Laure Malaussène. Étais-je devenue Laure ? Marcelline ? Irène ? ou simplement avais-je pris la place de celui qui observe ce qui se passe à l’intérieur, depuis la rue ?

J’étais peut-être seulement entrée dans le livre.

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(À suivre.)

(Merci à Davy Durand pour cette image qu’il a conçue pour illustrer notre roman, « Papilio, le monde merveilleux d’un doux rêveur »)

102 commentaires à propos de “Daniel-Rops, Mort où est ta victoire ? (3)”

  1. Merci pour ta façon, bien à toi, de nous faire partager ta lecture…
    Bonne fin de semaine.
    Bisoux doux

    dom

  2. Les souvenirs te reviennent petit à petit, peut être faudrait-il que je le lise pour qu’il revienne aussi petit à petit mais je ne sais pas pourquoi j’ai du mal à relire ce que j’ai déjà lu même si je ne m’en souviens pas.
    A très bientôt Quichottine, j’ai hâte. Bises

    • On pourrait se poser la question. Faut-il vraiment relire un livre ?

      Mais, si on ne les relit pas, à quoi bon les garder dans sa bibliothèque ?

      Passe une douce soirée. merci pour ce moment.

  3. « Rentrer dans un roman » c’est un peu comme si on était sur scène, sauf que le rôle endossé est silencieux, et que l’on ne se montre pas.

  4. Et tu as savamment nous entraîner dans ton sillage dans ce roman ma Quichottine. Je reviens sur cette notion que tu as évoquée, les marques indélébiles d’une éducation parentale maladroite qui empoisonnent une vie entière. Tu as raison, et il faut sacrément travailler sur soi pour prendre le recul nécessaire à permettre de trouver une vie quasi normale. Bises et bon vendredi. ZAZA

    • Certains y arrivent plus facilement que d’autres…

      Merci pour ce partage, Zaza. Bisous et douce soirée à toi.

  5. Bonjour Quichottine… On entre dans un livre comme dans une maison qu’on découvre depuis l’entrée jusqu’au jardin… Le début et la fin… La lecture contrairement au film nous force l’imagination… A nous d’y mettre les images ! Merci….et oui je me souviens de ce duo père/fils… Bon vendredi à toi, bises

    • Merci pour ce partage, JB.

      J’aime regarder des images, mais j’aime aussi me les créer seule. La lecture est un bon moyen pour cela.

      Bisous et douce soirée à toi.

  6. Bonjour Quichottine, C’est là tout l’intérêt d’une deuxième lecture, l’analyse est différente . J’aime l’idée d’être « l’observateur » comme une voix off dans certains films…
    Les séquelles de l’enfance… Je crois que nous gardons tous une plaie au fond de nous qui souvent a du mal à cicatriser.
    Je n’ai pu découvrir cette vidéo ( un soucis avec Daylimotion ) mais j’ai pris plaisir à écouter celle de l’époque avec Fernand qui était vraiment incroyablement génial ! C’est tout le Midi …

    Bisous Quichottine , je te souhaite un belle journée.

    • Tout le midi… et sans doute davantage. J’aime beaucoup certains duos et celui-ci en fait partie.

      Merci pour tes mots, Marie. Bisous et douce soirée.

  7. Lorsqu’on arrive à entrer dans un livre, l’auteur peut être satisfait :il a atteint son but.

    Un professeur qui éveille ses élèves à la vie , c’est magnifique , malgré les quelques inconvénients que cela peut apporte. La vie des femmes était difficile autrefois .
    Tu me donnes envie de relire ce livre.
    Bisous

    • Elle l’était énormément… mais je ne suis pas sûre qu’elle soit facile pour toutes aujourd’hui.

      Merci, Fanfan.

      Bisous et douce soirée.

  8. entrer dans un livre, tout est là…Tant qu’on reste sur le seuil et que l’on regarde les personnages du dehors, on ne partage rien, il faut entrer

    • Le problème est difficile à résoudre. Seuls certains auteurs arrivent à nous ouvrir les portes en grand. 🙂

      Passe une douce soirée.

  9. il y a bien longtemps que j’ai lu un livre …internet prend beaucoup de temps , bise quichottine

    • Il faut partager son temps… et c’est vrai que ce n’est pas facile.

      Merci, Dom.
      Passe une douce soirée. Bises.

    • Il faut te reposer, Marine. L’automne et l’hiver seront rudes.

      Bisous et douce soirée à toi. Passe ne belle fin de semaine.

  10. Je te laisse seulement un billet de satisfaction car vraiment! si tu savais tout ce que je faire en ce moment pour la chère enfant Ariane! Mais tes billets me font plaisir, mais PLAISIR!
    Gigri

    • Je sais que tu es bien occupée. C’est super ce que tu fais en mémoire de ta fille.

      Merci à toi, Gigri.

      Passe une belle soirée.

  11. salut
    un bel article
    Les Sardou font une belle famille d’acteurs chanteurs
    bonne journée

    • J’ai trouvé qu’il y avait une belle complicité entre eux…

      Passe une bonne journée, Tiot. Merci !

  12. Il est vrai que parfois on entre difficilement dans la lecture d’un livre. Et, en persévérant, on se laisse happer par le cours de l’histoire ou les personnages. Merci pour ce deuxième billet de ta lecture passionnée…
    Douce fin d’après-midi ma Quichottine et GROS BISOUS.

  13. Faut-il relire les livres ? c’est une question à laquelle je réponds oui, en cohérence avec mes relectures. Bien sûr je prend le risque d’être déçue ou déroutée de mes enthousiasme de jeunesse. mais c’est aussi un bon moyen de revenir autrement sur les chemins et les errances, peut-être de mieux comprendre aussi les écueils et les malentendus
    bises et belle fin de soirée

    • Je suis comme toi… Je sais que je n’aime pas voir des livres attendre trop longtemps sur mes étagères… C’est aussi une des raisons pour lesquelles je relis. Les livres vivent et m’apportent beaucoup.

      Passe une douce journée. Bises et merci encore pour nos partages.

  14. Merci, Quichottine ! Par la main, ou plutôt par ta voix écrite, tu nous conduis au coeur de l’histoire, à ces  » jointures « , moments décisifs qui font mieux saisir l’action, les sentiments, l’évolution des personnages.
    Dans un livre, on peut aussi passer du rôle d’acteur à celui de spectateur, observateur qui, parfois, outrepasse ses droits et se retrouve plongé dans l’action. Tel  » le fantôme du futur, le scribe au carnet en peau de taupe  » qui accompagne Alexandre Yersin, tout au long de sa vie (dans  » Peste & Choléra  » de Patrick Deville).

    Le Grand Meaulnes a sa place réservée dans ma  » pile à lire « , bien qu’il soit devancé par quelques autres livres … Je n’oublie pas. 😉

    Bonne soirée. Bisous, Quichottine.

    • Merci de partager aussi tes lectures avec moi…

      Je suis touchée par la façon dont tu rebondis sur chaque page.

      Passe une douce journée. Je t’embrasse.

  15. Bonne nuit Quichottine… Je vais t’avouer que je suis incapable de relire deux fois un même livre… Au départ, je ne m’en souviens plus mais au fur et à mesure la mémoire me revient et j’abandonne…
    Je t’embrasse très fort…

    • Cela m’arrive aussi, c’est vrai. Tout dépend de ce que j’ai ressenti en commençant à lire…

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce soirée.

  16. J’aime quand tu racontes, comme je ne peux tout lire ce que tu nous dis m’en donne une bonne idée. Bonne fin de semaine.

    • C’est vrai que j’aime aussi trouver chez d’autres des passages des livres que je ne lirai pas.

      Douce et bonne soirée à toi. Merci.

  17. Juste un petit passage pour te souhaiter un bon week-end. Je n’ai pas encore prévu ce que j’allais faire tout dépendra du temps. Bises

  18. Un coucou en passant , je viens lire tes réponses car je n’ai pas reçu de mail , encore un petit bug !
    Bisous Quichottine

    • Ah… OB entre dans des moments de turbulences je crois…

      Merci, Marie.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  19. Bonjour Quichottine. J’entrais beaucoup plus facilement dans la peau des personnages lorsque j’étais plus jeune, mais cela m’artrive encore. Bisous

    • Heureusement… je crois que je n’aimerais pas rester toujours hors de ce qui se passe dans le roman.

      Bisous et douce soirée.

  20. Il faut bien plusieurs post pour commenter ce livre.Pour la chanson, je pensais que c’était Yves Montand ?
    Tu as fait un bon choix d’extraits, des livres dans le livre, c’est souvent des passages comme celui-ci qui m’oriente vers d’autres lectures, merci et bon diamanche avec une météo propice à la lecture.

    • Il l’a chanté aussi, je pense… J’avoue ne pas avoir vérifié.

      Passe une douce soirée. Merci pour ces partages.

  21. je t’admire pour la façon que tu as de si bien raconter les livres ! bises et bon dimanche

  22. Hier nous avons fait une grande ballade de 12 Kms en forêt de Saint-Germain depuis l’étang du cora. L’automne ne s’est pas complètement installé. La brume ce matin. Brocante de Cergy 3 fontaines et autre ballade cet après-midi. Bises

    • J’espère que tu as pu trouver des choses intéressantes à la brocante. Je suis sûre que tu nous en montreras les images.

      Merci pour ces mots en partage, Martine.

      Bises et douce soirée.

  23. bonjour Quichottine- je suis de retour –
    oui les blessures intérieures ne se voient pas et guérissent mal ou pas – on les traine toute sa vie-
    on fait avec- on vit avec – elles font partie de nous-
    bon dimanche- ensoleillé j’espère-
    je te fais de gros bisous amicaux-

  24. BONJOUR QUICHOTTINE !!!

    DEMAIN !!! OUI ! DESIGNE L’AVENIR ! DANS UN PROCHE PLUS OU MOIN LOINTAIN !!!

    NOUS NE PARLONS PAS AINSI !

    CE SONT LES ECRIVAINS OU LES ACTEURS DANS LEURS JEUX

    RECIPROQUES QUE NOUS POUVONS RETROUVER CE MOT ET TOUJOURS D’ACUALITE !

    C’EST UN PEU CONTRADICTOIRE DE PARLER DE « DEMAIN » ET « ACTUEL » !

    BISOUS QUICHOTTINE !

    any

  25. Merci pour ta façon, bien à toi, de nous faire partager ta lecture…
    Bonne fin de semaine.
    Bisoux doux

    dom

  26. je suis d’accord avec les amies, merci à toi de nous faire partager la lecture – et je peux dire que cet été je n’ai pas emporter le PC pendant deux mois mais j’ai acheté quelques livres, et j’étais heureuse de voir que je pouvais à nouveau me plonger dans cette activité – bisous Mamy ANNICK

    • Cela fait toujours plaisir quand les livres sont bons.

      Merci pour ce partage, Mamy Annick.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  27. C’est bien que tu sois là pour résumer cette histoire avec tes mots car j’ai un peu de mal avec les extraits ! je ne pense pas que j’aurais pu lire ce livre.
    Très belle journée Quichottine
    Mille bisous ensoleillés ☼

    • Tu aurais eu du mal et j’aurais été désolée que tu t’abîmes les yeux…

      Il n’y a pas de fonction « zoom » sur les livres de poche.

      Très belle soirée à toi. Merci pour tes bisous ensoleillés.

      Je t’embrasse fort.

  28. Si tu étais entrée dans le livre heureusement pour nous tu en es ressortie pour nous le conter bises QUichottine

    • Si je m’y étais perdue, ça aurait été dommage pour moi aussi. J’aime trop voyager chez vous.

      Bises et douce soirée, Katara. Merci !

  29. si les écrivains savaient à quel point tu donnes envie de les découvrir….
    Merci, Quichottine,
    bises

    • Celui-là  ne le saura jamais… Certains auteurs contemporains m’ont remerciée. Cela m’a beaucoup touchée.

      Bises et douce soirée, m’Annette. Merci.

  30. Mais oui, je suis ma Quichottine et avec plaisir, mais ça n’est pas toujours facile d’attraper le « gré » de tes idées, et pourtant j’aime ça
    Je t’embrasse

  31. Je reviens sur la toile et suis bien loin de Daniel-Rops, mais je voulais te faire un petit coucou et te dire que normalement, mardi soir, je devrais, grâce à toi, aller voir « Du vent dans mes mollets »
    Désolée d’être hors sujet, bisous et bonne fin de semaine…

    • C’est ce soir… j’espère que tu pourras le voir et que tu me diras ce que tu en aras pensé.

      Merci pour ce mot du retour, ABC. Passe une douce journée. Bisous.

    • J’aime énormément ce que fait Davy.

      Heureuse que cela te plaise aussi.

      Passe une douce journée. Merci encore.

  32. Merci à toi pour ce partage Quichottine
    Douce soirée & gros bisous de nous deux

  33. plusieurs personnes se sont retrouver sur le chemin de Laure pour mieux la façonner
    on grandit aussi par nos diverses relations
    je te souhaite un doux weekend

    ti bo
    *•-~•*’Ś Ő Ń Ŷ Á’*•~-•

    • J’en suis certaine.

      Bonnes et mauvaises rencontres nous font progresser… le tout est de savoir garder le cap.

      Passe une douce journée. Bisous.

  34. Tu possèdes l’Art de raconter, et tu le fais avec tellement de puissance , de conviction , de vie , que tu donnes envie de relire ce roman. Merci pour ce merveilleux partage.Douce soirée, bises Quichottine

    • Merci à toi, Erato.

      Si tu en reprends la lecture, tu me diras ?

      Passe une douce soirée toi aussi. Bisous.

  35. Tu possèdes l’Art de raconter, et tu le fais avec tellement de puissance , de conviction , de vie , que tu donnes envie de relire ce roman. Merci pour ce merveilleux partage.Douce soirée, bises Quichottine

  36. oui quel personnage ? On voit les choses différemment en relisant bien plus tard un livre .. je t’embrasse et te souhaite un bon week end
    bises

    • Il y a toujours un personnage qui nous parle davantage, qui nous correspond.

      Merci pour tes mots, Andrée. Bises et douce soirée.

    • Demain arrive toujours un jour ou l’autre ici… alors, à demain, Kri.

      Merci pour ta présence.

      Douce soirée à toi.

  37. Merci pour ce partage de tes lectures … une autre façon de lire
    Bon WE … bizzz

  38. Tu es alors passée de lectrice à observatrice de ce livre et peut être as-tu ressenti les émotions des personnages ? 😉
    Bonne fin de soirée Quichottine Bise (:-*