Un Renoir pour Kinou

Je sais… il y a déjà un Renoir dans ma bibliothèque…Un bal pour un quatorze juillet un peu différent.

Un tableau… et un second : un immense bouquet que j’avais offert à Dulcinée pour son anniversaire.

Alors… pourquoi en ajouter un autre ?

Pourquoi ? Parce que ça me plaît…
Pour quoi ? Pour faire plaisir à Kinou.

Kinou fait partie comme d’autres de mes plus anciens visiteurs… (De ceux aussi qui, aujourd’hui, se taisent le plus souvent, parce qu’ils pensent que je n’ai plus besoin de leurs mots.)

C’est vrai… Je suis grande, j’ai un peu plus confiance en moi et en ce que j’écris…

Mais ce n’est pas si important. Ce qui l’est, c’est que je continue à aller lire chez elle, et que j’y poursuis mes découvertes.

C’est là que j’ai trouvé un tableau que je n’avais jamais vu, une liseuse différente de sa première,  celle qui trône parmi les Dames de la Bibliothèque, depuis que je suis revenue.

Ah… Vous ne saviez pas ?

Il y a très longtemps, mais vraiment très longtemps, j’ai décidé de partir… Je voulais écrire un livre, un vrai, pas seulement quelques pages… pas un conte de fées.

Je l’ai dit, comme ça, simplement. Pas pour faire de la peine… Je n’aime pas.

C’était en octobre 2007. Il y a maintenant plus de deux ans. Et je suis là, moi, comme toujours, à vous raconter des histoires à dormir debout, à faire tant de digressions que Nadia se perd dans mes phrases.

Elle en rit, tant mieux !… Heureusement pour moi, parce que finalement, elle fait partie de ceux qui reviennent…

Donc, en ce mois d’octobre 2007, j’avais décidé d’oser. Oser me dire écrivain, oser vouloir aller plus loin.

… Et je ne l’ai pas fait, je suis restée.

Je continue de lire pour vous, d’écrire ces messages un peu trop longs, ici ou là… de ceux qui font penser que j’ai tout mon temps, que je peux être devant mon écran toute la journée. Ce n’est pas le cas…

C’est seulement que je tape très vite, que je ne coupe pas les cheveux en quatre… Je dis tout, tout ce qui me passe par la tête en regardant une image, en lisant un poème, des pensées, et même ces histoires drôles qui me font me plier de rire.

Ceux qui me voient rire ainsi, toute seule devant un écran, doivent me prendre pour une folle, mais cela ne me gêne pas. J’ai le droit.

Alors, lorsque j’ai vu ce tableau, chez Kinou, j’ai décidé de lui offrir une histoire…

– Juste pour elle ?

Mais oui… et non, puisque vous venez lire ici. Imaginez seulement que j’ai laissé traîner la lettre, un peu froissée, sur la table, après l’avoir lue, et que je suis partie, encore une fois.

Renoir, 1895 Pierre-Auguste Renoir, Femme lisant, 1895
Huile sur toile
Collection particulière *

 
Mon Aimée,

Je t’écris… Aujourd’hui comme chaque jour, alors que le soleil n’a pas encore entrepris sa course dans le ciel et que la nuit déchire à peine ses nuages…

Je t’écris… Aujourd’hui comme hier, comme demain, peut-être, pour te confier les mots que je ne t’ai pas dits.

Je t’écris… Alors que je sais que tu ne pourras pas me répondre.

Je t’écris, comme je l’ai toujours désiré, uniquement pour que tu saches que je pense à toi.

Je t’imagine me lisant, et je vois ton sourire, si doux, si tendre… Ce sourire que tu ne m’as jamais accordé.

Je t’imagine rêvant à d’autres lieux, d’autres temps, où nous aurions le droit.

Je t’imagine t’abandonnant à ce rêve, celui où je serais près de toi, où je pourrais te prendre dans mes bras.

… Et, parce qu’il n’est plus l’heure, que ce n’est pas le lieu, je te vois, frémissante de colère contre toi, contre moi.

Tu n’as pas le droit de m’aimer, ni même de me lire.
Un autre t’a choisie, il t’a donné son nom.

Moi, je n’en avais pas.

Je pars en chercher un.

Je reviendrai.

Clément

La jeune femme a lu, elle n’est pas en colère, elle a un peu de peine pour ce jeune homme entrevu lors d’un bal.

« Il s’appelle Clément… C’est étrange, pense-t-elle. Où ai-je, déjà, entendu ce nom-là ? »

Elle froisse la lettre, elle sait qu’elle ne peut pas l’emporter chez elle. Elle se lève et s’en va, du même pas, vif et léger, qu’elle avait en arrivant.

Les feuilles froissées s’éparpillent sur le sol… C’est à cause du vent, du vent jaloux qui jouait dans ses cheveux aux couleurs de l’automne.

Le vent qui l’accompagne où qu’elle aille, comme un invisible chevalier servant.

* (La reproduction appartient au site Les Grands Peintres et sera retirée sur simple demande)
Un grand merci à Kinou pour son image.

153 commentaires à propos de “Un Renoir pour Kinou”

  1. j’aime en effet comment tu livres tout, d’un jet… c’est du bonheur essaimé,
    gros bisou nocturne, yeux mi-clos…
    il est temps de me poser comme une feuille…
    que ta nuit soit douce

    • Merci pour ce « bonheur essaimé », Mamalilou.

      … et pour ce bisou nocturne.

      Elle l’a été. J’espère que tu passes une bonne journée ensoleillée.
      Bisous doux.

  2. coucou

    et bien tu vois les personnes qui critiquent, il y en aura toujours même si elles nous blessent parfois, il faut essayer de passer outre

    Elle est belle la lettre de Clément, mais pourquoi, il se bat pas pour récupérer son Aimée

    La peinture est jolie, on la sent calme mais un petit air triste quand même

    Je te fais de gros bisous

    • On ne peut pas plaire à tout le monde… et tout le monde n’a pas non plus le temps de se poser ici.

      Merci d’avoir aimé cette lettre.
      Pour se battre, il doit se trouver un nom.
      … Comme Don Quichotte, finalement.

      Gros bisous à toi aussi, Corinne. Merci d’être là.

  3. Déchirer ces lettres q’uon ne peut conserver est déchirant, détruire les cadeaux… Ne pouvoir garder aucun souvenir….. ton billet du jour me parle. Bises

    • Merci infiniment… Je sais qu’avec les travaux tu n’as pas vraiment le temps d’être là, alors, ça me touche beaucoup.

      Bisous affectueux et bonne journée à vous deux.
      Prends soin de toi.

  4. Ah! Quichottine, si tu savais…
    Combien j’aime tes digressions, tes belles histoires qui ne font pas dormir debout, tes longs messages un peu fous, emplis de tes rêves, de tes espoirs, de toi tout simplement.
    Tu nous entraînes dans ton sillage, c’est cela l’étoffe de l’écrivain.
    Cette femme tu lui fais lire ce dont nous rêvons toutes et c’est si bon.
    Alors, si tu veux écrire un roman, fais-le mais ne nous prive jamais de tes contes.
    Je t’embrasse fort, et je te dis doucement, reste…
    Sophie

    • Ne t’en fais pas… je ferai les deux, à mon rythme.

      Je t’embrasse fort, ma Sophie.
      N’aie crainte, je n’ai pas décidé de partir.

      Merci pour ce bouquet de lavandes… si bleues !

      Gros bisous pour toi

  5. C’est une belle histoire qu’on lit dans cette lettre imaginaire de Clément ; j’adore Renoir  , ce tableau est très beau, il ne pouvait que t’inspirer;Kinou va apprécier .
    La vie nous emporte dans son tourbillon et les désirs ne se réalisent pas toujours; il faudrait pourtant que tu l’écrives ce livre …
    bisous

    • Je ne sais pas… mais je l’espère.

      La vie est souvent difficile et il est bon de pouvoir rêver à ce qu’elle serait … si…

      Ne t’en fais pas, il s’écrit aussi.

      Bisous, Fanfan.

  6. Une très belle lettre qui illustre fort bien le tableau. Tu es douée Quichottine.
    BISOUS.

  7. je t’ai suivie dans tes pas en arrière et vers les autres chemins. Ce qui m’a permis de revoir d’autres articles et d’en découvrir que je ne connaissais pas. Finalement , tu n’as pas oser, c’est ça ? masi il n’est pas trop tard; et entre temps tu as aussi écrit en mode pluriel, non ?
    Merci de ces mots au fil de ton clavier;
    Belle fin de semaine

    • Finalement, je ne suis pas partie, je n’ai pas osé vivre en ermite le temps nécessaire…

      Mais mon livre s’écrit, autrement.

      Paysage Pluriel, c’était une belle aventure, mais je n’ai écrit que la préface et une strophe du poème partage…  C’est tout à fait autre chose.

      Mais j’aime bien aussi.

      Merci à toi d’avoir suivi les liens.

      Belle fin de semaine.

  8. C’est magnifique! autant les mots que le tableau!
    J’aime Renoir, il fut un temps où je « copiais » ses tableaux… je n’ai plus assez de temps
    Bisous
    Viviane

    • Tu n’as plus le temps…

      C’est vrai que lorsqu’on s’investit dans autre chose, le temps finit toujours par manquer.

      Bisous et merci, Viviane.
      Passe un bon weekend.

  9. Une lettre écrite…Une lettre que l’on ne peut garder… combien en ai-je ecrit, et pas envoyées… dans ma tête… quelques unes écrites sur ce clavier en sachant qu’elle sera mise irrémédiablement à la poubelle… alors, pourquoi continuer? pourquoi écrire encore… parfois…ce sont mes propres lettres que je mets au feu, à d’autres moments, ce sont mes mots offerts qui sont rejetés… faut-il s’arrêter pour cela? je ne sais… Tirer un trait… et cesser d’imaginer celui, celle qui lit, assis, là, un sourire heureux sur le coin des lèvres, les yeux qui se plissent d’un sourire retenu, et puis, le regret de froisser cette lettre et de ne pas la garder… un regret… est-ce moi qui l’imagine??

    • Ne pas cesser, Anne, jamais.

      Tu n’imagines pas le regret. Je crois qu’il serait là, dans la réalité.

      Les lettres que l’on écrit, qu’on les envoie ou pas, sont importantes.
      Et, même si tu crois que celui ou celle qui les as reçues ne les as pas lues comme tu l’aurais aimé, l’important, c’était que tu les écrives.

      … Enfin, je crois.

      Merci pour ces mots, pour moi, ils étaient importants.

  10. C’est quand même bien de se laisser happer par le rêve que chacune et chacun dévident au fil des jours….des envies de partage, des instants de magie, des sourires, des brise-solitude, des mots pour peindre les jours en couleurs !

    De beaux rêves Quichottine

  11. Dur de savoir qu’il n’y a plus de pont pour franchir la dernière rivière….
    Agréable week end.

    • Pourquoi dis-tu cela ?

      C’est vrai que ce serait dur, très.

      Mais on peut toujours monter dans la barque qui attendait sur la rive…

      … Non ?

      Agréable weekend à toi aussi, Decrypto. Merci d’être là.

  12. J,ai toujours du plaisir à venir lire tes histoires et ça aurait été dommage que tu nous quittes, juste quand moi je commencais mon blogue. Je te souhaite une belle fin de semaine.

    • Depuis, nous avons bien avancé, toi et moi…

      Je continue à venir voir tes tableaux, et je fais aussi des découvertes… J’aime !

      Passe un bon dimanche.

  13. Bonjour , je fais sans doute partie des personnes qui te lisent regulierement sans mettre de commentaires , c’est pas toujours evident de t’ en laisser  surtout en ayant peur d etre un peu à coté du sujet
    mais là , aujourdhui , ou mon moral doit etre un peu en berne , ta lettre m’a beaucoup emue , et oui meme les larmes sont venues et vite refoulées (comme il se doit)
    bon , bravo Quichottine tu es vraiment une personne extraordinaire
    bises

    • Je sais que ce n’est pas toujours facile… et je sais qu’il m’arrive aussi d’être « à côté du sujet ».

      C’est le propre de la lecture des blogs… il faudrait pouvoir s’attarder, et on ne le peut pas toujours. Un livre, on y revient, ce n’est pas la même chose.

      Sur un blog, c’est l’échange qui est important, on peut s’arrêter sur un mot, ou une image, et parfois oublier qu’il y avait d’autres mots, d’autres images sur la page qu’on a lue.

      Ce n’est pas grave, il suffit de le savoir.

      Tu ne vas pas bien ? C’est novembre qui te joue des tours ?
      J’espère qu’il n’y a rien de grave et que ce n’est que la pluie et la grisaille de ces derniers jours qui te rend un peu triste…

      Je suis heureuse que tu aies apprécié ma lettre… même si elle t’a un peu trop émue.

      Je t’embrasse très fort, Canelle. Merci d’avoir écrit aujourd’hui.
      Prends soin de toi.

  14. Bonjour, tu es intéressée par mon île!!! lol
    je regarde si j’ai ton mail!
    Bises !
    Kinou a toujours un blog à jour?

    • Eh oui… Et grand merci de me l’avoir envoyée aussi vite.

      Kinou a toujours son blog, et elle le paufine. Il est de plus en plus beau. Tu l’as vu ?

  15. Et c’est donc toi qui a récupéré cette lettre froissée?C’est étrange, elle pouvait la cacher dans son corset, pourquoi l’avoir laissé là sur la table, ça me trouble tout ça! Et je je pose des questions quand à l’avenir de ce couple…
    Gros bisous, Flo

    • C’est peut-être moi qui l’ai froissée… et laissée là, sur la table.

      La cacher… mais ensuite ?

      Le problème, c’est que son mari aurait pu la trouver.

      … le couple résistera-t-il ? Je ne sais.

      Gros bisous, Flo.
      Ce ne sont que des histoires à dormir debout.

  16. http://peintres.celebres.free.fr/AA_IMG/renoir6.jpg

    Bonjour Quichottine ,je tiens a te dire que la sensibilité et la sincérite  qui transparait dans tes commentaires et tes articles sont vraiment ce que j’aime sur les blogs(de qualité,en plus!)et c’est grâce a des personnes comme toi,trop rares ,que j’ai encore envie de rester …parce que fianlament c’est précieux d’avoir des gens comme « ça » avec qui on peut échanger..se tromper dans une lecture..revoir un texte d’un oeil « autre »…réfléchir..s’émouvoir et sourire!
    je t’embrasse

  17. Oser me dire écrivain …moi je dis que tu peux car quand on se sent écrivain au plus profond de soi , qu’écrire fait partie de sa personnalité, on est écrivain .Le fait de ne pas être édité est une autre problématique , les blogs donnent l’opportunité d’écrire et de trouver un public . le nombre important de tes lecteurs prouve que ce que tu écris,  touche, émerveille, distrait , donne du plaisir à lire et à rêver…
    merci .

  18. Ah ce Renoir !

    Je crois que nous pouvons l’admirer des heures et des heures, enfin nous, car il est pour l’éternité…

    Baisers

  19. On frappe une fois, deux fois, puis on entre-ouvre la porte et c’est  comme si on voyait la chambre d’un jeune-fille.

    Pleine de ces choses, subtiles et délicates qui créent une ambiance éthérée à l’image de la maitresse des lieux. Alors on se sent indiscret, on referme la porte doucement en gardant l’image d’un objet, d’un tableau ou d’un petit poème écrit en lettres rondes dans un cadre doré :

    «  La rose est sans pourquoi, -fleurit quand elle fleurit,- ne soucie d’elle-même,- ne désire être vue »

     

  20. Quichottine, tu dis tout ce qui te passe par la tête … Simplement, tu as la tête bien faite. Et le résultat de tes pensées, de tes rêves, est là, comme un bijou de mots …
    J’aime te suivre …

    Pour le tableau de P.A. Renoir, je trouve que le flou entretient le mystère autour de cette lettre. L’expression de cette femme se cache derrière des touches de couleur, et on peut y prêter le sentiment que l’on veut …
    Je te suis aussi dans ce que tu imagines, mais je vois la jeune femme un peu navrée, en écho à sa tête penchée, regrettant déjà de ne pas avoir  » répondu  » à Clément, lors de ce bal …

    Curieuse, j’ai cherché quelle était l’histoire de ce tableau. Je n’ai rien trouvé. Alors, porte ouverte aux possibles …

    Merci d’être là, Quichottine …
    Doux rêves, et bisous du soir

    • Merci, Midolu. Ton commentaire me touche beaucoup.

      … je cherche rarement la réalité d’un tableau qui m’a parlé… alors, merci de l’avoir fait pour moi.

      Merci à toi d’être là. Passe un bon dimanche.

  21. Mon commentaire est parti trop tôt. Je suis une grande admiratrice d’Auguste Renoir. Bravo pour ton joli texte ! Bisous

  22. A mon tour de te faire un ptit bisou en passant, Quichottine. Celui là, de bisou, quand il se pose sur ta joue, il explose en millier de petits éclats de bisous que tu peux distribuer à ceux que tu aimes, les virtuels et les réels, parce que c’est l’automne, et qu’en automne, il faut faire des provisions de chaleur!
    Amitiés!
    PS pas de nouvelles de Nicky…

    • Nicky a donné des nouvelles aujourd’hui sur son blog.

      C’est vrai que je m’inquiétais aussi de ne pas en avoir de la rencontre prévue…

      Merci pour ce bisou magnifique que tu me déposes là… chaleur, c’est vrai. C’est beau comme un feu d’artifice de la nouvelle année.

      Amicales pensées, Hirondelle. Prends soin de toi.

  23. Fort heureusement ce billet est aussi un peu pour nous et tu me fais bien plaisir en l’offrant ici car Renoir est un de mes peintres préféré. Renoir, Monet, Manet… des artistes qui me transportent ailleurs rien qu’en posant mon regard sur une de leurs toiles.
    Bisous à toi et bon dimanche, Syl

  24. Que dire ? …
    Une envie d’aller plus loin… au delà de cette lettre…
    Quichottine émerveille, que ce soit avec ou sans lutins…
    La plume lui convient parfaitement.

    A bientôt Grande Quichottine…

  25. Tu sais, moi aussi je me perds souvent avec tes digressions, il m’arrive souvent de cliquer sur les liens que tu nous donnes et de blog en blog de me perdre.
    Je ne connaissais pas ce tableau de Renoir, je vois qu’il t’as inspiré, le pauvre Clément pas de chance, j’espère qu’il rencontrera une âme solitaire comme lui.
    Je suis toujours contente de lire tes billets Quichottine, j’y suis attachée depuis le jour ou je me suis promené dans tes allées, j’y viens même en cachette, la nuit pour lire d’anciens billets que j’ai raté.
    Bon dimanche
    Bises

    • Merci pour ta présence, Santounette.

      Je sais que tu suis tous mes liens, et cela me fait très plaisir.

      Passe une belle journée. Bisous.

    • Merci Patriarch.

      (J’ignore comment ces commentaires ont perdu leur réponse…)

      Bisous à vous deux.

  26. Avec son petit air coquin, je pensais qu’elle relisait sa collection de lettres d’amour avant son mariage 🙂
    PS – je ne suis pas parvenue à m’inscrire sur WITHIN ou on me proposait d’ouvrir un compte Google !

  27. il existe un livre-cd qui devrait te plaire d’Aras (ou Arras), monsieur qui travailais dans les musées et qui analysait les tableaux avec beaucoup d’attrait pour ceux qui aiment la peinture. Il est décédé mais je suis sure que tu peux retrouver ce livre.

  28. mosieur qui travaillait avec un « t ». oups, les doigts vont parfois trop vite sur le clavier !

    • C’est vrai… et, moi, je viens de me rendre compte que j’avais sans doute « sauté » toute une page de commentaires…

      Pardon de répondre si tard. Bisous.

  29. Ah Clément… j’espère qu’il trouvera son nom, et qu’il se rendra compte qu’un nom n’a pas grande importance…

    • Tout dépend de ce qu’on veut en faire.

      Ce peut être un nom, un pseudo, même une simple initiale… Mais ce qui compte, c’est qu’on ne l’oublie pas.

  30. Evidemment que tu devrais écrire… mais je te comprends je suis comme toi..; je reviens vers mon blog tous les jours et pourtant mon roman est en cours, je devrais filer ma route mais  comme un aimant les écrits, les photos des autres m’attirent… c’est magnifique ! cette lettre est belle…tout ce que tu écris est beau… dommage de gâcher un tel talent en article de blogs…bisous Quichottine, tu verras tu finiras par l’écrire ce roman…bonne soirée…

    • Un article de blog est un écrit aussi… et il trouve ses lecteurs plus vite.

      Mais je crois qu’il ne faut pas se faire manger par son blog. Je suis heureuse de savoir que ton roman avance.

      Bonne journée, Bigornette. Gros bisous.

  31. c’est vrai que je viens et que souvent je n’écris pas mais tu me régales tellement!
    ton début de billet m’a amusée, j’ai pu t’imaginer…

    • Sourire…

      On ne peut pas toujours exprimer ce que l’on ressent. L’important, c’est de ne pas se perdre.

      Merci, Saadou.

  32. J’aime ce tableau de Renoir depuis toute petite ! 
    Ton texte, émouvant, convient très bien à la jeune fille de ce tableau. J’adore la complicité du vent, ce chevalier servant qui disperse les papiers, joue avec ses cheveux et surtout balaie les pensées tristes.
    Bises 
    Marie

  33. Tu as joliment brodé sur ce tableau de Renoir… Je suis entrée dans ton histoire et j’ai de la peine pour le pauvre Clément…

    • Les amours à sens unique sont toujours tristes…

      Merci pour ce partage. Je suis heureuse que ce texte t’ait plu.

  34. J’aime beaucoup ces tableaux de liseuses, et aussi la lettre de Clément… c’était bon…

    Mais… car j’ai suivi les liens comme toujours, et j’ai lu ce que disait Kinou, et je suis d’accord… un blog, c’est chronophage et il faut vraiment faire très attention..car de sites en sites, je me suis aperçue peu de temps après avoir créé le mien que je ne faisais plus que ça..
    Alors, maintenant, je pars marcher, je m’éloigne pour lire, écrire, pour ne pas me retrouver complètement happée par le virtuel 
    Je ne visite certains sites qu’une fois par jour, car certains blogueurs (peut-être des anxieux du BR) vont jusqu’à publier plus de 8 articles par jour et je ne veux pas me retrouver captive de leur gloutonnerie.
    Ceux qui comme toi (ou moi) ne publient pas tous les jours, ou qu’une fois par jour quand il s’agit de photos qu’ils ont réalisées, je vais les voir car en général, il s’agit d’articles construits qui reflètent la personnalité et le talent de leurs auteurs. 
    Donc voilà pour ma réflexion du jour….  
    Je t’embrasse bien fort Quichottine 

    • Merci, Renard, je suis contente que tu aies aimé ces tableaux.

      C’est vrai qu’un blog c’est chronophage, surtout lorsqu’on se promène aussi chez les autres, et que l’on instaure un dialogue chez soi.

      Je crois que ce qui est important c’est de pouvoir justement faire autre chose, ne pas se sentir prisonnier d’un rythme de publication.

      Le blog doit conserver l’attrait premier : le plaisir d’écrire et de montrer ce que l’on aime, la joie de la découverte.

      Merci pour tes réflexions du jour.
      Je t’embrasse bien fort aussi, Renard.

  35. maintenant j’ai l’explication du pourquoi…..parfois j’ai du mal a suivre
    bon vendredi
    qing et rene

  36. Très jolie cette histoire qui explique l’attitude un peu nostalgique de la dame !
    Tu ne manques pas d’imagination, mais ça, on le savait déjà, hein.
    Bonne fin de semaine ! Bisoux.

    • Sourire…

      Oui, je crois que je ne peux pas le cacher… et que beaucoup le savent !

      Bonne fin de semaine à toi aussi, Dom. Bisous doux.

  37. oui, mais ce livre : il est déja écrit dans ta tête…alors y a t il tant d’importance qu’il faille le publier ?

    • Non, pas vraiment… Mais il faut quand même qu’il passe de ma tête au papier, ne serait-ce que pour les enfants.

  38. Qu’est ce que ça fait du bien une visite chez toi

  39. J’t’M…!

     

    Mais que sont devenus les tendres billets doux,

    Ceux qui, simples ou confus, vous donnaient rendez-vous ?

    Fermés par mille baisers ou bien sertis d’un cœur,

    Ils étaient parfumés tel un bouquet de fleurs…

     

    Le temps les a chassés, au diable la tendresse,

    L’amour doit circuler en excès de vitesse,

    Les mots sont superflus  pour se dire je t’aime,

    Alors, je jette aux nues tous mes jolis poèmes…

     

    Sur l’écran du portable s’inscrit le SMS,

    Pour qu’elle soit transportable condensons la tendresse,

    Amoureux du propos rangez vos porte-plume,

    Le halo du allo est loin du clair de lune…

     

    Je t’écrirai demain un tendre billet doux ;

    Tant pis si les gamins se moquent un peu de nous ;

    Fermé par mille baisers ou bien serti d’un cœur,

    Il sera parfumé des senteurs du bonheur…

    KERFON LE CELTE

    Avec ma profonde amitié et mes remerciements
    pour ce doux moment de lecture.

    • Si beau poème… Merci.

      L’un de mes préférés dans ton recueil. (Mais j’en ai de nombreux, c’était difficile de choisir.)

      J’espère que d’autres pourront bientôt te lire.

      C’est moi qui te remercie pour tes mots, ici et chez toi.
      Amicalement à toi.

  40. Notre troubadour est non seulement maitre dans les chants d’amour mais aussi dans la plume!

  41. une lettre comme on rêve toutes d’en recevoir……… et c’est peut-être égoïste, mais tant mieux que tu ne partes pas !!!bisous

    • Ne t’en fais pas… Je crois que vous m’apportez tous beaucoup.

      Je suis heureuse que cette lettre t’ait plu.

      Bisous.

  42. J’aime le tableau et le style belle époque de la lettre. C’est parfois un peu hard de te suivre Quichottine, mais ça ne me déplais pas. J’aime bien

    Nettoue

    • Hard ? En fait, sans doute…

      Tu imagines ce que ce serait ici si tout était facile ?

      Merci de bien aimer…

  43. Ce tableau est beau dans l’attitude…  ce que l’on y lit, chacun, ce que l’on imagine, et cette lettre de Clément est si douce…Faut-il vraiment qu’elle la froisse et qu’elle l’oublie? Clément…Elle n’oubliera pas ce prénom…

    • Il le faut… Clément n’est pas son époux. Elle ne peut risquer qu’il la découvre.

      Mais je ne suis pas du tout sûre qu’elle l’oubliera.

      Merci d’avoir ressenti cela.

  44. Visiblement Clément est un prénom fort usité en Quichottinie …

    • Clément voyage dans le temps… Ce jour-là, il avait croisé la jeune femme du tableau de Renoir.

      Mais c’est le même, Troubadour à ses heures, rêveur infatigable… amoureux éconduit le plus souvent…

      C’est vrai que vous ne savez pas encore tout de mon héros personnel.

      Mais tu m’as fait rire, Liza. Merci pour ta visite de la nuit.

  45. Hier, en moi, il faisait jour, et aujourd’hui c’est Renoir…

    Bon ouikande ma chère Quichottine.

    KERFON LE CELTE 

    • Sourire.

      Je voudrais que tu ne sois surtout pas morose…
      Mais je crois que c’est seulement l’un des jeux de mots où tu excelles.

      Bon dimanche, mon cher Kerfon.
      J’espère que tu auras beau temps.

  46. Je rejoin un peu ce que dit Cannelle… Parfois j’évite de commenter pour éviter d’être à côté de la plaque… comme peut-être aujourd’hui. Et je me dis souvent mais que fait Quichottine ici sur OB alors qu’elle un tel talent… Elle devrait être en train de l’écrire son roman… je l’attends depuis un certain temps…. Tu penses toujours à faire plaisir aux autres, en mettant leurs blogs ou images en avant, (et j’en fais partie, des autres…) mais toi alors dans tout ça?
    En tout cas, ce tableau est superbe. Et continue à nous faire plaisir… évidemment. Merci et bonjour à Kinou en passant….
    Et visiter des blogs qui ne sont plus alimentés (tel le mien entre autres) c’est tout simplement génial. Il n’y a que toi et une autre de mes connaissance, pour faire ça… Tu es une personne d’une générosité comme on en trouve rarement… Tu vas encore rougir…
    Bonne journée, amie Quichottine.

    • Moi… je fais les deux en parallèle… je suis plus souvent ici, c’est vrai. Mais, pendant ce temps, tout avance.

      Dis-le que tu as fait exprès !

      Mais non, en fait, je suis très égoïste, je fais ce qui me plaît.

      Bonne journée à toi aussi, mais pour dimanche, Amie.
      Je t’embrasse fort.

    • Ne t’en fais pas… puisqu’il n’y a que chez moi que ça fait ça, ce n’est pas grave.

      Merci, Kri, d’avoir fait également une copie d’écran.

      L’informatique a aussi ses mystères…

  47. Continue à nous écrire « des histoires à dormir debout », Betty, elle aime. Et puis, tu n’es point la seule à qui le « Oser » fait des fois défauts…. Bise belle amie

    • Ne t’en fais pas, je ne risque pas d’arrêter…

      Je te souhaite un très beau dimanche, Betty.
      Bises à toi.

  48. Me revoilà Quichottine! Mais, finalement pas très satisfaite du résultat de mes opérations. Je n’aurais pas dû me faire opérer de la myopie. Ma vision est bien moins confortable qu’avant. On ne s’est pas bien compris avec l’ophtalmo; j’aurais dû poser plus de questions!  Je ne vois pas mieux de loin qu’avant. Ma vision intermédiaire (ordi) est légèrement brouillée et de près, c’est tout flou. Des lunettes pour la vision de près sont prévues pour début décembre mais j’aimerais qu’il me rectifie aussi ma vision intermédiaire. Alors, s’il me faut à nouveau des lunettes pour tout rectifier, je suis prête à en garder tout le temps.
    Tout ça me chiffonne et je m’énerve !!!
    Gros bisous, passe un bon samedi !

    • Il faut peut-être attendre un peu avant de tout laisser tomber.

      Il faut laisser passer le temps de la cicatrisation, et que tes yeux s’habituent.

      Ne passe pas trop de temps derrière ton écran… et sois patiente.
      Tu verras bien ce que diras l’ophtalmo.

      Gros bisous à toi aussi. Passe un bon dimanche.

  49. Coucou Quichottine, c’est une très belle image et j’espère qu’elle plaira aussi à Kinou.
    Gros bisous et très belle journée,

    à bientôt, 

    • Elle lui plaît, puisque c’est chez elle que je l’ai trouvée… mais j’espère que ce que j’en ai fait lui plaira aussi.

      Merci, Muad. Passe un beau dimanche. Gros bisous à toi aussi.

  50. Je sais que tu finiras par achever l’histoire de ton troubadour, et que Clément qui voyage dans les siècles avec nous trouvera une place sur mes étagères.
    Seulement, il te faut plus de solitude, écrire l’exige.
    Mais avant, il faut laisser murir les mots, l’histoire, un jour tu seras assise devant ton ordinateur, et tu taperas très vite, mais pas chez les uns et les autres, sur ton traitement de texte, et tu seras comme enfermée dans ton histoire, prisonnière d’elle, et nous, nous te laisseraons écrire, nous ne ferons pas de bruit, nous saurons que Clément est en train de devenir un grand personnage, et nous l’attendrons sagement.

    Je l’espère en tous cas.

    Mille bisous pour t’encourager.

    • Pour Clément, c’est certain… sa Geste est en bonne voie.

      Un jour, c’est vrai, il y aura un silence, qui sera celui de l’écriture. Mais ce silence-là, je crois que personne ne pourra le troubler.

      J’ignore quand, j’ignore pour combien de temps, mais je sais que c’est ainsi que je fonctionne.
      Merci de me faire confiance.

      Je t’embrasse très fort.

  51. ah que j’aimerai qu’un inconnu m’écrive de tes mots mais — ne revons plus ILS ne savent plus faire celà , plus de place pour celà !!! héh é !
    pour ton talent d’écrivain point n’ets besoin de te poser de questions et si absence n’a pas été depuis deux ans ce n’ets que pour notre plaisir et ton livre tu le fera peut être un jour entre et avec  tous ces échanges non ?
    bisous d’iris

    • Sourire…

      On m’a dit un jour que les « Lettres de Clément » ne pourraient pas être écrites par un homme.
      Alors, il faudrait peut-être que les hommes les lisent pour savoir ce qu’une femme aimerait recevoir.

      Un livre  à partir de nos échanges ? Pourquoi pas ?
      Mais je sais que je n’aurais pas été la seule à le faire…

      Pour l’instant, je travaille à autre chose.

      Mais grand merci pour tes mots, Iris. Bisous à toi aussi.

      PS. Ton lien est erroné sur ma page, il faut le corriger.

      http://www.aux-pays-des-fleurs.com/

  52. tu as en partie raison, mais on peut aussi vrier le decor, et changer au bout d’un temps
    bon dimanche

  53. tu devrais écrire ton livre. Si tu y penses encore, c’est que tu en as besoin !

  54. En réponse à ta réponse  j’apprécie souvent de confronter mon ressenti aux sentiments et intentions de l’artiste …
    Cependant, je pense que certaines oeuvres s’y prêtent moins que d’autres.
    Pour celle-ci, qui laisse s’ouvrir l’imaginaire, j’aurais aimé en connaître l’histoire  » réelle  » … Question dhistoire de l’art, et de curiosité personnelle !

    Bon dimanche, Quichottine, et bises dominicales de Dominique 

  55. Une fois de plus , tu as su illustrer un très beau tableau ( peu connu, je crois) d’un texte du plus pur quichottin, comme on les aime.

  56. Et bien le bonsoir !

    Tu vois je ne t’ai pas obéi et je viens partager juste ces quelques mots avec toi car je suis une incorrigible bavarde et même si la solitude de l’écriture est un trésor rien ne vaut pour moi l’oralité des échanges ou les écritures partagées : les dialogues avec les écrivains ou avec les gens qui aiment raconter c’est de ça que je fais mes gourmandises poétiques et tant pis pour ces moments passés à ne presque pas voir le jour… Après tout le bonheur si rare de la correspondance vaut bien de ne pas regarder aux heures qu’on y passe comme quand on écrit un gros gros manuscrit hein ?
    C’était forcé qu’on se retrouve autour d’une peinture mais pas forcé que ça soit celle-là… Renoir c’est quelqu’un qui réunit un grand nombre d’admirateurs c’est normal il a tout pour faire naître l’émotion et c’était en plus un homme bon et généreux un bonhomme plein de tendresse dans sa vie comme dans ses toiles et son goût pour le bonheur, son appétit de la vie légère et parfumée ce qui ne l’empêche pas d’être un énorme travailleur qui a commencé par la céramique ce qui me cause bien sûr… tout ça donne aux gens sans qu’ils s’en doutent un regard très singulier sur la beauté du monde qui peut aussi être proche de nous comme la caresse d’une main qu’on aime…
    Cette toile n’est pas ma préférée mais le rouge qui remplit et anime la peinture la rend bien moins paisible qu’on dirait si on ne voit que le « motif » et cette femme comme tu l’as bien illustré par tes mots porte en elle quelque chose de passionné qui me touche car ça dégage la force et l’intensité qui étaient celles de cet homme planquées derrière une indolente douceur qu’on retrouve de toile en toile…
    Renoir c’est celui parmi les peintres de cette époque qui est perçu comme quelqu’un qui cherche l’harmonie et ça c’est rassurant car l’univers des artistes est souvent celui du tourment et du désordre…
    Tout ça pour en venir à ton article qui accompagne cette peinture et qui justement colle au ressenti qu’on a en la regardant car ce que tu dis de ton « désir d’écriture » et de ce « correspondant » qui n’a pas encore vraiment de nom c’est just là et tu le sais que se pose la question à tout écrivain : pourquoi écrire ? Pourquoi créer ? Quel sens ça a et comment on décide de ça  d’une chose qui implique et qui engage tout de notre existence quand on le fait avec la conscience que c’est trop grave…
    Toi tu n’en es pas à tes début là-dedans hein ? Tu as fait une thèse sur Don Quichotte je crois et tu écris des histoires des critiques de bouquins des contes… Tu connais les ficelles magiques et cruelles de ce monde si terrible où on est non seulement très seul mais comme le disait Camus ( en ce moment citer Camus j’ai presque honte… ) dans la plus grande des humilités et le plus total dénuement face à soi-même sinon on fait du spectacle mais ça c’est autre chose…
    En tout cas aujourd’hui après plus de 15 piges d’écriture j’en suis toujours à me dire que le personnage de Neïla que tu as rencontré avec moi quand on s’est croisées à Cergy et que je causais maladroitement de ce premier petit livre m’a sortie de la night de la peinture en me faisant balancer par-dessus toutes les palissades de tous les chantiers cette histoire de : au nom de quoi au nom de qui je peins ? que je trimballais depuis l’enfance et ça a été une fabuleuse liberté qui s’est pointée d’un seul coup…
    A chaque nouveau personnage que j’invente me semble que j’acquiert plus de présence dans le désir de communiquer parce que j’habite en eux et qu’ils me relient aux autres aux gens aux êtres au monde… 
    Ouais basculer dans l’écriture d’un bouquin c’est ça : savoir qu’on n’écrit plus en son nom mais au nom des autres qui elles eux ne le peuvent pas et qu’on a privé de leur parole de leurs mots… C’est tout le contraire de vouloir se faire un nom et ça y en a plein qui ne sont pas au parfum je crois… 
    Je me dis que chacun porte un récit en soi au moins et que s’il pouvait ou le raconter par oral comme un conteur ou l’écrire alors notre trajectoire humaine qui fonce tout droit vers la morbidité la plus dégradante depuis un siècle serait complètement changée… Et nous autres les témoins on aurait plus à se prendre le chou avec des problèmes de légitimité on pourrait enfin écrire comme les p’tits piafs des rues en se vautrant dans la poussière et en s’éclaboussant avec l’eau des fontaines… rien que pour s’amuser et ça serait tout autre chose !
    Bon excuse cette longue baffouille qui ne rime à rien mais tu y trouveras peut-être un grain de lucidité ou à défaut un clin d’oeil de quelqu’une qui n’a jamais songé qu’elle serait écrivaine… Alors on continue hein ? Dominique

    • Oups ! Je pensais bien que tu prendrais le temps de venir, mais peut-être pas tout de suite… 

      Bonsoir, Dominique.

      Tu es vraiment quelqu’un de formidable !
      Bon, après ces « quelques mots », il va me falloir un peu de temps pour te répondre… alors, si tu le veux bien, je le ferai un peu plus tard, ici, dans un autre article, ou chez toi… je ne sais pas encore.

      Tu dis tant que ce serait dommage de ne pas en faire profiter les autres, ne crois-tu pas ?

      J’ai ri en imaginant les petits piafs… mais il faut que je réfléchisse un peu. Il m’arrive d’avoir une cervelle d’oiseau.

      Merci pour ta longue missive… je vais y revenir, c’est promis.

  57. Je suis allée revoir aussi chez Kinou la Femme lisant (que j’ai nommée par erreur Liseuse …) et j’ai cette fois-ci davantage ressenti la posture physique du modèle, son attention portée à la lettre … Plus que le contenu … En fait, le geste du lecteur (je généralise intentionnellement).

    C’est une confrontation dans le temps que je trouve toujours intéressante, lorsque j’ai l’occasion de revenir sur des avis précédents …

    Merci aussi d’avoir réveillé mon intérêt … 

  58. Quand je regarde ce tableau, j’essaie d’imaginer l’histoire qui va avec… mais là, tu le fais si bien que je n’essaie même pas !! Bises et bonne journée.