Jean Giono, Regain

Je suis toujours là-bas, un peu encore, j’ai rendez-vous avec des écrivains.

Le croirez-vous ?

J’ai comme une envie de relire les classiques, ceux que je trouvais dans mes Lagarde et Michard autrefois, ceux qui y sont encore, là, sur mes étagères, comme une invite à les redécouvrir.

Mais non, je délaisse l’anthologie qui me tendait ses pages, et je vais voir ailleurs, là où j’ai rangé tous mes livres dits « de poche », les livres bon marché mais qui résistent au temps mieux que certains autres.

J’y cherche Giono et j’y trouve Regain.

C’est curieux. C’est un livre dont on m’a beaucoup parlé, un livre dont j’ai lu des extraits, que j’ai lu ensuite, et que j’ouvre encore comme si c’était la première fois.

Le croirez-vous ?

La lecture que je vais y faire ne m’appartient pas vraiment, je vais de ligne en ligne, de mots en mots, ceux qu’avait soulignées ma cadette quand elle l’a lu.

On avait dû lui demander un exposé, un compte-rendu de lecture… Je souris devant les formules employées en marge du texte. Elles sentent la recherche littéraire, la traque des effets de style, des régionalismes, des non-dits qui sont si évidents.

Les mois défilent, les personnages sont campés et se rencontrent dans des paysages que je reconnais, dans une quête de ce qui restera quand le temps aura passé.

L’amitié, l’amour, si difficiles parfois, si simples pourtant, avec les mots de tous les jours mais qui émeuvent encore aujourd’hui.

Ce livre-là m’attendait, c’est certain. J’oublie les mots soulignés, les passages encadrés, le crayon qui a traqué l’écrivain, l’a relié à d’autres œuvres.

Je me dis que je n’ai lu de lui que très peu de livres au regard de ce qu’il a écrit… Le planteur d’arbres… Grâce à Azalaïs que je remercie encore pour cette découverte.

Je lis… Je me laisse prendre par la poésie d’un quotidien que je ne connais pas,  plus rien d’autre ne compte que ces lignes sur un papier jauni.

Je retrouve mon ami le vent, celui qui sait si bien séduire, le vent fripon que chantait Georges Brassens, mais aussi ce vent qui peut – lorsqu’il traverse les montagnes – nous rendre fou.

Alors, juste pour vous, quelques citations prises dans la première partie de Regain.

Sitôt debout et le pied dans la piste, il a fallu compter avec le vent. Il venait bien en face et il leur a plaqué sa grande main tiède sur la bouche ; comme pour les empêcher de respirer. Ils ont l’habitude ; ils ont un peu tourné la figure pour boire l’air sur le côté, comme les nageurs et, de cette façon, ils ont pu aller assez loin. C’est pénible mais ça va. Alors, le vent s’est mis à leur gratter les yeux avec ses ongles. Puis, il a essayé de les déshabiller ; il a presque enlevé la veste de Gédémus. Arsule tire la bricole et, pour ça, elle s’est penchée en avant. Le vent entre dans son corsage comme chez lui. Il lui coule entre les seins, il lui descend sur le ventre comme une main ; il lui coule entre les cuisses ; il lui baigne toutes les cuisses, il la rafraîchit comme un bain. Elle a les reins et les hanches mouillées de vent. Elle le sent sur elle, frais, oui, mais tiède aussi et comme plein de fleurs, et tout en chatouilles, comme si on la fouettait avec des poignées de foin ; ce qui se fait pour les fenaisons, et ça agace les femmes, oh ! oui ; et les hommes le savent bien.
Et, tout d’un coup, elle se met à penser aux hommes. C’est ce vent aussi qui fait l’homme depuis un moment.

[…]

Tout par un coup, il est venu la lourde trêve du crépuscule ; il n’y a plus de vent et il y a un grand silence craquant comme une pastèque.
Vers leurs pas la nuit s’avance ; elle pousse devant elle les débris de La Trinité. On va y être.
La Trinité, c’était, dans le temps, un hameau tout ramassé au milieu du plateau, une dizaine de maisons serrées les unes contre les autres. Elles se tenaient dos contre dos, elles montraient à la terre les grands porches ouverts des granges et les dents des herses. Elles se défendaient bien. Mais à cet endroit-là, le plateau commence à être quelque chose de pas ordinaire. À perte de vue, immense et nu, et tellement plat à donner le mal au cœur, qu’il vous prend soudain le besoin de voir une chose qui monte en l’air. C’est comme un sommeil. Ça vous tient dans la tête et ça serre tout l’entour des yeux ; à la fin on n’y tient plus ; on jette les pierres en l’air, rien que pour les voir monter.

(p.47-49)

Comment ne pas se laisser entraîner, ne pas sentir le vent, ne pas voir ces maisons qui se battent et résistent, tels des chevaliers d’autrefois, dos à dos pour ne pas se laisser surprendre ?

Comment ne pas imaginer ce paysage de ruines où l’on voudrait reconstruire ?

C’est presque au milieu d’un tas de décombres que Gédémus a découvert une grangette encore tiède. C’est là qu’on passe la première nuit. Il faut enjamber les débris de murs et écarter les branchages des figuiers fous et, ces branches, maintenant nues et tordues, et fraîches de nuit, quand on les touche, on dirait des serpents.

(p.49)

À l’abri de cette grange, au milieu des décombres d’un village qui n’existe plus, l’homme et la femme partagent un repas fait de sardines en boîte, de pain et de vin. Les mots viennent et ce qu’ils disent interpelle.

– Tu sais à quoi je pense, Arsule ? Je pense que, dans la vie, on est tout le temps trop bête. Quand on a de bonnes choses, on est toujours là à les garder pour le lendemain. Pour ce qu’on est sur la terre ! Je ne dis pas ça pour les sardines. Là, ça va bien ; on les mangera demain. Demain, ce n’est pas loin. Quoique d’ici là, il y a mille fois le temps de… Je dis pas ça pour nous. C’est le parlé qui fait le parlé. Mais crois-moi, la moitié du temps on est des ânes. Une fois c’est une chose, une fois c’est l’autre qui vous tombe dessus et, mon ami, c’est trop tard. Raclé.
Si on savait tout !

Il n’y avait toujours rien à écouter. Rien que le Gédémus. Il avait l’air de se soulager en parlant.
Arsule écoutait les mots mais, autour des mots, elle écoutait le silence aussi parce que, vraiment, il y avait eu tout à l’heure dans ce silence quelque chose de pas naturel.

(p.51-52)

L’auteur joue avec son lecteur, il inquiète et rassure comme un conteur qui ne veut pas vraiment que l’on ait peur. Tout vit et les personnages ne sont pas seulement faits de chair et de sang, même si, finalement, c’est bien l’homme et la femme qui, ensemble, feront revivre cette nature dévastée.

Un poème-roman – ou un roman-poème – que j’ai aimé relire.

Jean Giono

Regain

Nouvelle édition

Introduction et notes d’Anne-Marie Marina-Mediavilla

Le Livre de Poche (n°382)

© Librairie Générale Française, 1995

ISBN : 2-253-00402-2

NB : Giono n’est pas encore dans le domaine public et je m’engage à retirer les pages citées si ses ayant-droits me le demandent.

103 commentaires à propos de “Jean Giono, Regain”

  1. Je n’ai pas lu le livre. J’ai vu le film et je me souviens de toute la tendresse qu’il dégage (en le replaçant dans son époque).

    Les extraits proposés m’ont fait remonter les images, des limbes où elles étaient enfouies, à ma mémoire; et tout cela m’a donné envie de lire le livre.

    Merci à toi pour ce ciel bleu et ce petit vent qui peut rendre fou s’il ne rend pas poète.

    • Un sourire… et un grand merci d’être passé par mes allées cette nuit.

      Je n’ai jamais vu le film, mais je crois que je vais essayer de le trouver.

      Passe une belle journée.

  2. Les ayant-droits auraient bien tort car je ne connais Jean Giono que de nom et les extraits me donnent l’envie d’en lire plus… Le mieux serait de le faire à l’ombre d’un arbre dans cette belle région mais, l’avantage des livres est de faire voyager et rêver. L’image du vent dans le premier extrait est magnifique…

    Reste que tu es courageuse d’avoir lu un livre annoté (même par ta petite soeur) car pour ma part c’est mission impossible… Bonne nuit. Bisous.

    • Au début, je voyais les annotations, puis, je les ai totalement oubliées.

      Bonne journée, Cathycat. Bisous.

  3. Giono…j’adore ! Je lis et relis sans arrêt pour sentir les parfums,  profiter des paysages…plonger dans la Provence, la vraie ! A lire « avé l’accent » !

    Un « Giono » à lire absolument si tu ne l’as déjà lu, Quichottine, c’est : « Le serpent d’étoiles » ! Une merveille ! Des images magnifiques, si poétiques…!  Peu connu cet ouvrage de Giono 🙂

    Plein de bises pour toi

    • Merci pour cette piste de lecture, Nickyza. Je ne l’ai pas lu, mais je suis sûre que s’il est comme tu le décris, il me plaira.

      Plein de bises pour toi aussi.

  4. Je n’ai pas lu regain. J’ai lu que ma joie demeure. J’avais aimé. Maintenant il faut du temps pour lire Giono, s’en imprégner, je fais tout très vite, trop vite. Bisous

    • C’est vrai que ce sont des livres qu’on ne peut pas lire en diagonale sans en perdre toute la saveur.

      Bisous et douce journée, Martine. J’espère que tu pourras bientôt reprendre le temps de faire les choses à ton rythme.

  5. Jean Giono et Regain, toute une thématique sur la Provence Quichottine !!!

    Bientôt, les spécialités régionales ??? Je suis joueuse en cette période de vacances…

    Belle journé. GROS BISOUS.

    • Ben… en fait, je n’ai pas prévu d’en parler.

      Tu as bien raison de jouer, c’est important de se détendre quand on est en vacances.

      Gos bisous à toi aussi.

  6. Tu as raison, dès que je peux, je vais relire Giono, c’est indispensable…

  7. Bonjour Quichottine, jamais lu de Giono mais les pages 51 52 me plaisent dans leurs dires… C’est vrai que….  Merci à toi, bonne journée  Bizzzzzzz jill

    • Ah oui ?

      Ben c’est génial… J’aime l’idée !

      Tu devrais mettre une marmotte dans sa couverture… 🙂

  8. Mon com est parti  aux oubliettes..

    Je disais que Giono est un de mes écrivains préférés.On ne se lasse pas de le lire et relire .

    Les passages que tu cites sont d’une grande beauté .Il connaissait parfaitement l’âme de ces paysans du sud, philosophes sans le savoir .

    Merci pour ce moment de plaisir.Tu as embelli ma journée ! Bisous

    • Ah zut ! OB bugue encore ?

      Merci d’avoir recommencé.

      Je suis ravie d’avoir pu te faire plaisir…

      Passe une belle journée, Fanfan. Bisous.

  9. Un de mes auteurs préférés…j’ai un bon souvenir de « Que ma joie demeure  » par exemple.

  10. Le premier que j’ai lu de Jean Giono et, parmi ceux que j’ai lus, c’est celui que je préfère. Il m’avait enchantée … 

    Merci encore … Pour le renvoi vers les vidéos aussi … 

    Bisous, Quichottine. Bonne fin de journée.

    • Merci pour ce partage, Midolu.

      Je suis contente que tu aimes ce livre, il me plaît infiniment.

      Bisous et douce journée à venir.

  11. eh bien voila, je l’ai le livre. La couverture me plait déjà bien, joli dessin d’un village en campagne….

    belle fin de journée.

  12. Bonjour Quichottine !

    J’aime bien aussi relire des auteurs classiques. Et c’est toujours un plaisir d’entendre Le vent, la chanson de Georges Brassens.

    « Garder les bonnes choses pour le lendemain » : oui, c’est bête, alors qu’on ne sait même pas de quoi demain sera fait…

    Bises,

    Martine   

    • Question de prudence sans doute… ou peut-être pour conjurer le sort.

      Merci pour ce partage, Martine. Bises et belle journée à venir.

  13. un merveilleux roman que j’avais eu beaucoup de plaisir à découvrir

    merci et belle soirée

  14. J’ai beaucoup aimé les extraits que tu as écrit, je ne l’ai pas lu mais c’est un autre livre que je prends en note.  C’est très poétique.

    • Il y a tant d’autres livres que je voudrais lire… et partager avec vous !

      Si tu les prends tous en note, tu ne vas plus savoir où donner de la tête…

      Mais tu as raison, celui ci m’a plus pour la poésie ressentie à toutes les pages.

  15. J’ai bien envie de relire Giono, il va falloir que je fouille dans ma bibliothèque absolument dé- rangée… J’ai cessé de me battre contre ma nature, la cause du classement est définitivement perdue. Mais je cherche et souvent je trouve. Le dernier en date que j’ai lu de lui était l’homme qui plantait des arbres. Je me souviens… Amitiés Quichottine, belle soirée.

    • Il faut absolument que je finisse de ranger la mienne… Il y a des livres partout, des morceaux de papier où je prends de notes…

      Je vais être submergée par tout ce qui n’a pas trouvé de place…

      Alors, je comprends tout à fait.

      Amitiés, Adamante. Passe une douce journée à venir.

  16. Je l’ai dans ma bibliothèque. Il faudra aussi que je le relise. Si Jill passe par là Arsule et Gédémus devraient lui plaire. Bonne soirée et bisous

    • Ce sont certainement des prénoms à utiliser pour la cour de récré, c’est vrai !

      Bonne journée à venir, Ecureuilbleu. Bisous.

  17. Je me demande si j’ai lu quelque chose de Giono. Un jour, je me mettrai aux classiques mais, pour l’instant, j’ai tant d’auteurs contemporains à découvrir!

    Bonne soirée;

    • Tu as raison, je sais que je ne lis pas assez pour pouvoir tout lire, alors, de temps en temps, j’aime bien parler des livres que j’ai aimés, même s’ils sont depuis longtemps sur mes étagères.

      Passe une bonne journée, Philibert. Merci.

  18. ça me fait tout drôle, j’ai l’impression de les avoir il y a très très longtemps

    Il y a même des passages que j’ai totalement oublié , c’est certainement parce que j’ai beaucoup de choses en tête, tu ne crois pas ???

    Je te fais de gros bisous

    • Si, j’en suis persuadée.

      Ne t’en fais pas, il y a aussi des choses que j’ai totalement oubliées.

      Gros bisous à toi aussi. Merci pour ce partage.

  19. C’est étrange, comme ceux que tu aimes lire ou relire sont aussi mes préférés…

    Amitiés, Flo

    • Merci pour cette réponse… Je comprends mieux.

      Nous devons nous ressembler un peu et cela ne m’étonne pas.

      Amicalement à toi.

  20. Giono fait partie de mes auteurs favoris , il y a chez lui une pésie indémodable. Le dernier roman que j’ai lu était le hussard sur le toit. Regain ne m’est connu qu’à travers des extraits. Bises  VITA

    • Je n’ai pas lu Le Hussard sur le toit… mais j’ai vu le film, j’ai beaucoup aimé.

      Merci pour ce bon souvenir, Vita.

      Passe une douce soirée. Bises.

  21. Adolescente, je traversais ma crise. Giono était certes au programme, mais mes goûts étaient plus subversifs. Je compte bien retrouver cet univers simple et émouvant. Il n’est jamais trop tard.

  22. C’est bon de ressortir ses « classiques » l’année passée en revenant du Verdon, j’avais fait comme toi. j’ai relu aussi Colline et Provence. Regain est une oeuvre forte sans « fioritures » mes « jeunes » ont eu du mal à la lire et pourtant nous avaons connu des gens qui vivaient comme celà  » à la dure » pour le quotidien et pour les sentiments.

    merci Quichottine denous en reparler.

    • Je suis d’accord avec toi… en ce qui concerne le fait que les jeunes souvent n’accrochent pas.

      Peut-être une question de style. Je ne sais pas.

      Les reprises cinématographiques peuvent aider à redécouvrir ces classiques, mais j’ignore s’ils accrocheront pour autant.

      Merci à toi pour ce partage.

  23. Je l’ai lu il y a longtemps, et Giono sait parler comme autrefois les vieux le faisaient en Provence, avec aussi des mots à lui emplis de tant de poésie, à chaque fois que j’en lis quelques pages, son style m’enchante ! J’ai retrouvé un vieux livre de Poche, tout abîmé, c’est Collines, et je le gardes sur ma table de nuit…

    • Je n’ai pas lu Collines… Je sais que je le ferai sans doute un jour.

      Merci pour ce partage, Marine.

  24. Regain oufffffe…et le film aussi et tout et tout et les souvenirs…

    Re oufffffffffffeeeeeeeeeeee

    Plein de bisous

  25. J’ai eu ma période Giono…….il y a longtemps….jamais asez de temps….même pour un retraité. Bonne soirée.

    • Tu fais tant de choses !

      Merci, pourtant, d’avoir pris le temps de passer.

      (As-tu reçu mon message ?)

  26. bonjour ma douce

    pas lu mais devant de tels extraits une furieuse envie de le lire me prend. Je frini celui que j’ai commencé et j’iria à la bibliothèque voir. Bonne journée. Bisous ensoleillés hebergeur image

    • Celui-ci y sera sûrement… C’est un grand classique.

      Passe une belle journée, Lili. Bisous entre gris et bleu.

  27. bonjour ma douce

    pas lu mais devant de tels extraits une furieuse envie de le lire me prend. Je frini celui que j’ai commencé et j’iria à la bibliothèque voir. Bonne journée. Bisous ensoleillés hebergeur image

  28. Je l’avais aussi eu à étudier … au siècle dernier. Je me souviens avoir bien aimé mais je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable.

    Tes mots m’ont un peu rafraichi la mémoire …

    Bon mardi.
    Bisoux

    dom

    • Je ne me souvenais plus de tout… seulement de l’ambiance et de cette écriture finalement très poétique où la nature joue un rôle plus que certain.

      Bon mardi à toi aussi, Dom. Bisous et merci pour ce bouquet.

  29. Je l’avais aussi eu à étudier … au siècle dernier. Je me souviens avoir bien aimé mais je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable.

    Tes mots m’ont un peu rafraichi la mémoire …

    Bon mardi.
    Bisoux

    dom

  30. Avec Lagarde et Michard, je suis remontée dans le temps, ont -ils cours encore aujourd’hui???

    Quant à ces extraits, ils sont magnifiques, je ressens le vent, la chaleur, et je vois la « grangette ».
    merci pour ces beaux souvenirs…

    bonne journée à toi, bonne lecture

    • Je suppose qu’on les utilise encore… ils sont vendus en coffret avec une version numérique incluse. On n’arrête pas le progrès !

      Merci à toi pour tes mots et ta présence.

  31. Bonjour Quichottine,

    Je me pose la question si j’ai déjà lu « Regain » de Jean Giono. Pourquoi pas le lire ou le relire? C’est un bon roman! Peut-être pour l’été?

    Bises,

    Dentelline

  32. et pourquoi les profs disaient :  » prenez votre Lagarde et Michard » , … , alors que le bon sens de l’enseignant aurait été de dire :  » prenez votre livre de français « , moi j’ai refuser d’apprendre des marques, je suis obtu à la publicité…et donc, pour dire, que je ne sortais jamais le bon livre…et je me faisais engueller, et je me considérais comme victime d’une profonde injustice ! mais : c’était :  » en ce temps là  » …

    • Parce que ce livre est devenu tellement indispensable pendant un temps qu’on ne sait même plus aujourd’hui que cette appellation était le nom de leurs auteurs.

      En ce temps-là… et encore maintenant, j’aime bien ces anthologies si particulières où j’apprenais et j’apprends encore beaucoup.

      Merci pour ce partage, Pat. Gros bisous.

      (et je t’assure que je ne dirai rien si tu te trompes de livre…)

  33. J’ai pu lire quelques livre de cet auteur prestigieux et j’avoue avoir beaucoup aimé ces ecrits

    Merci pour ce rappel

    Bises Quichottine

  34. Un ouvrage que j’ai beaucoup aimé ma Quichottine. Merci pour ce rappel. Bises et bonne journée

    • Je suis contente qu’il t’ait plu.

      Merci à toi pour ta présence et tes mots. Bises et douce journée, Zaza.

  35. On reste dans l’ambiance provençale et ce n’est pas pour me déplaire!

    Bon mardi Quichottine!

  36. Ce serait bête de te demander de retirer ça tu lui fais une super pub à ce livre ! Bisous Quichottine… j’ai lu me semble-t’il il y a bien longtemps (faut dire qu’à une époque j’avalais un nombre de livres impressionnant par semaine) bises

    • Il est rare que les éditeurs ou les auteurs se rebellent quand on parle d’eux sur la Toile… mais je préfère prévenir que guérir.

      J’ai vu que certains extraits avaient été retirés sur demande des héritiers…

      Je lis moins également depuis que j’écris davantage. Mais j’aime toujours autant ouvrir un livre.

      Bises et merci pour ce partage, Katara.

  37. Un roman que j’ai relu plusieurs fois qui a donné un bon fim que j’ai vu aussi plusieurs fois. Il est bon de retourner dans le haut des étagères, là où il y a de la poussière lol..

    Vi c’est rare que je conseille de détruire un papillon.. mais là c’est nécessaire avant que la France en soit envahie!!

    belle journée ma douce Quichottine

    le matelot de la terre ferme

    • Merci, Chantal. Je suis d’accord avec toi, il faut dépoussiérer un peu.

      En ce moment, ce sont les coccinelles qui envahissent la Bretagne, tu as vu ?

      Bises et belle journée à toi aussi.

  38. Pour ma part je ne connais pas, mais tu en parles très bien comme toujours

    Bonne journée Quichottine

  39. Merci d’avoir si bien raconter ce livre tombé par hasard entre tes mains … j’ai aimé Monsieur le Vent, ce grand coquin !

    A très bientôt et gros bisous

    Annick

  40. J’ai lu ce livre, et il me semble quun film a été tiré du romant !

    Un régal !

    Des bises mon amie

  41. Bonsoir Quichottine,

    Je ne connaissais pas Jean Giono.

    Merci pour ce petit air provencal  !

    Bonne soirée.

    Nono

  42. rhoooa the bonheur, je l’ai aussi en poche, tout émargé parce qu’il m’a valu un 18 à l’oral du Français au bac …ya… ouh la… euh…25ans tout juste!

    du coup mes nenfants, livrophages aussi l’ont encore plus ratatiné, écorné, froissé, éventaillé!!!

    gros bisous de déménageuse fatiguée … le compte-goutte en voiture avec les exams, le changement de boulot, le déménagement du bureau aussi, et les travaux de départ et d’arrivée qui se chevauchent… un mariage et des invités au milieu… si ça manque de cohérence ou que ça ratiocine un peu, qu’ ya de la fumée de temps en temps t’inquiète pas… c’est normal…

    • Ah oui ? Nous avons donc eu la même note, mais moi, c’était il y a bien plus longtemps, et sur Polyeucte…

      Pour le reste je continue d’admirer ta patience et ta capacité de travail…

      T’en fais pas, tu ne fumes pas encore…

  43. J’avais oublié !!!!

    Tu m’as donné envie de le relire:)

    Bises ma quich’ et belle après-midi 🙂

  44. J’avais oublié !!!!

    Tu m’as donné envie de le relire:)

    Bises ma quich’ et belle après-midi 🙂

  45. Regain est aussi un livre sur la nature – d’où le titre – c’est-à-dire un livre qui parle des cycles de la vie : la mort – la vie.

  46. Si je peux répondre sans hésiter que c’est Giono qui a écrit « Regain », je ne l’ai pas lu. Et si je profitais de l’été (?) pour le découvrir ? Oui, encore une bonne résolution…