Soleil à Biarritz

Et si… ?

 

Si, par ce temps un peu trop gris de Cergy je décidais de continuer à rêver ?

 

Si je vous emmenais avec moi dans un ailleurs où il faisait si beau que personne ne pourrait nous voler le soleil ?

 

Nous sommes vendredi, et c’est le quatre juin.

– Tu veux encore remonter le temps ? Tu sais bien que nous sommes jeudi et que personne ne peut revenir ainsi en arrière ! Sauf peut-être Pierre-Louis… Mais il a avec lui Kronos et une horloge magique qui peut même activer seule ses aiguilles. Ceci dit, elle se trompe parfois en comptant. Il le faut bien pour que l’histoire ne s’achève pas trop vite…

 

Là, vous ne pourrez pas dire que c’est moi qui digresse ! Nous ne sommes pas au temps de La Rémige bleue.

– Tu as raison, continue ! Nous sommes donc le quatre juin… Pourquoi pas ? Tout est possible au pays de Quichottine !

 

Nous sommes le quatre juin, à quatorze heures. Il fait beau…

 

 

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– Tu vas encore nous sortir ton couplet sur le ciel, le soleil et la mer ?

 

Non, même si c’était vrai aussi ce jour-là. Il y avait aussi des rochers, des rochers très impressionnants.

 

 

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Vous auriez pu avoir l’envie de vous en approcher, de vous perdre dans des chemins jamais découverts…

– Là, tu exagères ! Je sais que là-bas il y a plein de monde ! N’est-ce pas une station à la mode ? Un endroit à touristes ?

 

Qui sait ? Ce jour-là, j’avais peut-être remonté le temps encore plus ?

 

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Imaginez-moi, là, assise sur ce banc, regardant les rochers, le ciel et la mer… Tout à coup, j’entends un chant, un chant comme seuls les Basques peuvent en chanter…

 

« Gatizbelza, l’homme à la carabine,
Chantait ainsi :
Quelqu’un a-t-il connu doña Sabine,
Quelqu’un d’ici ?
Dansez, chantez, villageois, la nuit gagne
Le mon Falou.
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou. »

 

C’était une voix de femme. Je tournais le rocher. La chanteuse était une baigneuse. Une belle jeune fille qui nageait vêtue d’une chemise blanche et d’un jupon court dans une petite crique, fermée par deux écueils à l’entrée d’une grotte. Ses habits de paysanne gisaient sur le sable au fond de la grotte. En m’apercevant, elle sortit à moitié de l’eau et se mit à chanter sa seconde stance et, voyant que je l’écoutais immobile et debout sur le rocher, elle me dit en souriant, dans un jargon mêlé de français et d’espagnol :

– Señor extranjero, conoce usted cette chanson ?

– Je crois que oui, lui dis-je. Un peu.

Puis je m’éloignai, mais elle ne me renvoyait pas.

Est-ce que vous ne trouvez pas dans tout ceci je ne sais quel air d’Ulysse écoutant la sirène ? La nature nous rejette et nous redonne sans cesse, en les rajeunissant, les thèmes et les motifs innombrables sur lesquels l’imagination des hommes a construit toutes les vieilles poésies et toutes les vieilles mythologies.

Somme toute, avec sa population cordiale, ses jolies maisons blanches, ses larges dunes, son sable fin, ses grottes énormes, sa mer superbe, Biarritz est un lieu admirable.

Je n’ai qu’une peur, c’est qu’il ne devienne à la mode. Déjà on y vient de Madrid, bientôt on y viendra de Paris.

Alors Biarritz, ce village si agreste, si rustique et si honnête encore, sera pris du mauvais appétit de l’argent, « sacra fames ». Biarritz mettra des peupliers sur ses mornes, des rampes à ses dunes, des escaliers à ses précipices, des kiosques à ses rochers, des bancs à ses grottes, des pantalons à ses baigneuses. Biarritz deviendra pudique et rapace. La pruderie, « qui n’a dans le corps de chaste que les oreilles », comme dit Molière, remplacera la libre et innocente familiarité de ces jeunes femmes qui jouent avec la mer. On lira la gazette à Biarritz ; on jouera le mélodrame et la tragédie à Biarritz. Ô Zaïre, que me veux-tu ? Le soir, on ira au concert, car il  aura concert tous les soirs, et un chanteur en i, un rossignol pansu d’une cinquantaine d’année, chantera des cavatines de soprano à quelques pas de ce vieux océan qui chante la musique éternelle des marées, des ouragans et des tempêtes.

 

Victor Hugo, 25 juillet 1843
in Voyage au Pays Basque, Édition Pimientos, (4e édition) 2010

 

Voilà, ce jour-là, sans aucun doute, j’étais ailleurs. Je m’appelais Victor Hugo, et, comme lui, je croyais avoir vu une sirène avant qu’elle ne se fonde dans la mer.

 

 

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J’ai refermé mon livre, je me suis levée de ce banc, j’ai regardé autour de moi et je me suis dit que c’était un visionnaire. Il y avait bien des bancs dans les grottes, des escaliers sur les rochers, des concerts, des spectacles et des cars de touristes venus de partout qui s’arrêtaient sous le regard bienveillant de la Vierge, tout en haut du plus haut des rochers.

 

 

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© Quichottine

(article revu le 27 mars 2013 : besoin de soleil !)

 

106 commentaires à propos de “Soleil à Biarritz”

    • Sourire… La mer, je la trouve souvent chez toi. Là, j’avais vraiment besoin de soleil et de chaleur.

      Bises et douce journée Claudine.

      Merci à toi.

  1. Victor Hugo avait raison sans doute ! J’y suis allée plusieurs fois petite en vacances avec mes parents, tes photos m’ont rappelé de bons souvenirs.
    Il devait être bien agréable de rêver sur ce banc, face à la mer, par un si beau jour
    bises et bonne journée

    • J’en suis ravie.

      J’ai adoré passer là… j’aurais aimé m’y attarder davantage.

      Bises et douce journée à toi aussi.

  2. Voilà des rochers qui donnent envie de grimper! Ils sont beaux, il y a plein de prises de main et de pied… mais sans doute, un peu rugueux malgré tout.
    Bon! tu as bien de la chance!
    Gigri

    • Je ne fais pas d’escalade… mais je conçois qu’on ait envie de grimper.

      C’était un joli week-end là-bas.

      J’ai profité d’un moment ensoleillé. 🙂

      Passe une douce journée à venir Gigri. Merci.

  3. Ah !… Ainsi, ça ressemble à ça, le soleil ? Il en est question dans nos vieilles légendes, mais plus personne aujourd’hui ne peut jurer l’avoir vu un jour ! Jusqu’à l’Ankou qui manque de coeur à l’ouvrage, car il trouve les nuits trop froides… Alors, remonter le temps et descendre sur une côte plus chaleureuse, quel beau rêve !

    • Merci… Je crois que nous sommes nombreux à en rêver en ce moment… 🙂

      (J’adore les mots que tu laisses sur ton passage… te l’ai-je déjà dit ?)

  4. Victor Hugo visionnaire, plus je le lis et plus je l’aime, ces photos sont un baume aujourd’hui, merci à toi.

  5. Il voyait loin ce Victor, plus loin que nous. mais si tout cela se fait, c’est qu’il y a des demandeurs. Peu sont les gens qui aiment les endroits encore sauvages, presque tous en veulent pour leur fric, même quand ils en ont pas, ils se servent dans la poche des autres.

     

    C’est bientôt la transhumance des pickpockets vers ces lieux à frics. 3 mois en bord de mer, valent mieux que se consumer dans le chaudron où ne restent que ceux qui sont sans le sou ou en ont très peu.

     

    Bel après midi avec bises !!

    • Merci pour ce partage… Tu sais, je crois qu’heureusement certains arrivent à voir du pays même sans beaucoup d’argent.

      Les paysages que j’ai vus là-bas sont à tous… il faut en profiter.

      Mais j’ai aimé pouvoir m’y rendre alors que la saison n’était pas encore vraiment commencée. Après, ce n’est plus vivable…

      Douce soirée à vous deux. J’espère que votre journée « grands parents » s’est bien passée.

    • C’est une très belle ville, un peu anarchique du point de vue de l’architecture… mais j’ai aimé m’y rendre.

      Bises à toi aussi, Amaneda. Merci.

  6. Oui c’était bien un visionnaire, je ne pensais pas qu’à cette époque on puisse imaginer la suite.
    J’aime beaucoup la photo avec le banc, on aimerait bien s’y asseoir et contempler le paysage.
    Bonne journée
    Bisous

  7. JE TE SUIS AVEC PLAISIR CAR S’IL FAIT GRIS A CERGY ?EGALEMENT A PARIS…il y a longtemps que je n’ai pas vu de ciel si azur!! superbe endroit pour se ressourcer..

    • Aujourd’hui le temps est un peu meilleur…

      Nous avons eu beaucoup de chance. Il paraît qu’il pleut aussi souvent là-bas.

  8. je me souviens de ces rochers, mais il étaient habités ce jour là, en juillet …l’an dernier, le lendemain d’un enterrement si triste …

  9. Peu importe le nom de la mer (pour moi c’est la Méditerranée), je peux rester assis longtemps sur les rochers regarder et écouter les vagues battre la jetée. L’eau se fait et se défait autour des pierres moussues, change de couleur et s’y mélange d’écume, et je reve ainsi à tout et à rien jusqu’à ce que le soleil brulant me chasse de ce paysage immortel.

    • Merci pour ces mots, Georges. Ayant eu quelques problèmes, j’ai été très absente les derniers jours.

      Je vois que j’ai également un billet chez vous dont je n’ai pas été informée malgré mon abonnement.

      Je vais le lire un peu plus tard, parce qu’il y a beaucoup à lire, mais je ne manquerai pas de m’y rendre tout bientôt.

       

      Je suis heureuse de voir que vous partagez mon goût pour les paysages de bords de mer.

      Merci d’être là.

  10. Comme tu as raison!!!!!!!!!! et ce soleil nous fait tellement de bien.

    En ce moment il y a tant de travail aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur que nous arrêtons le soir quand la nuit tombe (et nous avec). Pourtant je m’autorise de « sauter » sur l’appareil photo pour saisir quelques instants floraux et les faire partager. Aujourd’hui avec la pluie diluvienne, qui nous a bien arrosé le jardin, pas question de sortir alors… je viens faire un tour dans la bibliothèque pour me sécher au soleil.

    • Faire un tour dans la bibliothèque pour se sécher au soleil… c’est une bonne idée (mais un comble quand on pense que, normalement, les livres doivent être gardés à l’abri d’un trop grand soleil…)

       

      Merci d’être passé malgré tout ce que tu as à faire.

      Bisous et bonne fin de semaine, Alphomega.

  11. merci pour ces photos qui nous donnent du baume au coeur les ciels de pluie..j’adôore les personnages créés par Pierre-Louis, je pensais avoir un faible pour Pica, Picou et Kronos mais en y réfléchissant bien je ne sais plus vraiment….belle soirée à toi, bizzzzzzzzzzzz

    • Il faut dire que tous les personnages sont très attachants. Au début, j’avais même craqué pour les schisteuses… alors, tu vois…

       

      Belle soirée à toi aussi, Solyzaan. Bisous.

  12. j’aime Biarritz ! son rocher de la vierge et les lames qui se brisent au bout de la jetée! tes photos sont magnifiques Quichottine !!  on a encore un peu de chance dans le sud Ouest, un peu plus de soleil, un peu plus tôt! que les gens du nord … merci pour ta belle promenade  bizzzoux bleu océan

    • Merci, Pascale. Je suis contente que ces images te plaisent.

      Bisous à toi… Aujourd’hui, ils sont un peu gris ici.

  13. Merci pour ces photos calmes de Biarritz, que je retrouverai avec plaisir, bientôt, et ces mots du poète qui me conduisent aussi à Georges Brassens, avec une émotion particulière pour La légende de la nonne …

     

    Bisous, et douce nuit, Quichottine.

  14. Ah, Quichottine, le rocher de la Vierge à Paris et les vagues qui viennent s’écraser contre les rochers… Merci pour le partage e ce beau texte de Victor Hugo. Bisous

  15. ah mais je veux bien revenir au quatre juin moi, pour goûter tout ça en vrai!!!

    c’est quand tu veux le retour vers le futur…!!!

    toute douce nuit à toi, sirène de mes nuits :o))

    • Pas encore pour tout de suite… Aujourd’hui, nous sommes dans la soirée de ce même jour… alors, tu peux encore en profiter.

       

      Merci pour cette bonne soirée en ta compagnie. Bisous tout plein et douce nuit.

  16. Et tous ces cars de touristes tu ne les voyais pas…Avec toi nous avons fait ce petit bout de voyage en délicieuse compagnie…Merci ma douce amie.

    je t’embrasse très fort ma rêveuse.

  17. Cet endroit je le connais bien je suis près…

     

    Je t’imagine là…oui…fort bien

     

    Je t’accompagne ?

  18. wouah et bien moi qui ne trouve pas le sommeil, c’est un vrai plaisir de découvrir tes magnifiques photos

    j’aime beaucoup celle de la vierge

     

    bisous

    • Je suis contente qu’elle t’ait plu.

      Merci, Corinne. Bisous et bonne continuation pour ton déménagement.

  19. Je suis allé sur ce rocher il y a longtemps (j’étais encore enfant).

    Merci pour ton lien, il me rappelle que l’histoire n’est pas finie.

    A bientôt donc pour cette fin qui se fait attendre.

    • J’espère que tu arriveras à la mettre un jour en livre. Je me le procurerai, sans aucun doute.

       

      Merci, Pierre-Louis.

  20. Le chemin est encore long avant l’édition. J’espère seulement finir un premier jet avant mes vacances du mois d’août. Pour l’instant je me régale à écrire cette longue longue longue fin…

  21. peux tu nous refaire le coup du 4 juin il fait beau, car nous sommes le 16 juin, et il pleut toujours!

    le pouvoir des mots n’attendrit pas le ciel….

    • Je vais essayer, mais je ne promets rien.

       

      Le ciel est assez indifférent à nos demandes en ce moment.

  22. Ah, Biarritz, c’est vraiment beau et Victor Hugo ne s’y était pas trompé, mais c’est devenu très touristique aussi. C’est la rançon du succès… Bisous

  23. Une bien jolie vision et en compagnie de Victorquichottine ce n’est qu’un pur plaisir!

    Merci

    Bises et ne regarde pas le ciel aujourd’hui il est gris! restons encore ce 4 juin!

    Dany

    • Sourire… J’ai suivi ton conseil, nous sommes encore le quatre juin aujourd’hui… 🙂

      C’est fou ce que le temps s’allonge en Quichottinie.

      Merci pour tes mots, Dany. Bisous et bonne soirée de samedi.

  24. Quelle est belle cette photo avec le banc et la trouée

  25. Un visionnaire oui. Biaritz n’a pas réchappée à la folie touristique… mais comme j’aimerais y aller, m’y perdre ! entre mer et montagne ? c’est ainsi que je me l’imagine…

    • Tout à fait… entre mer et montagne… Je n’ai rien contre les touristes, j’en étais une ce jour-là…

  26. Victor Hugo visionnaire ou simplement logique à long terme ???

    « Déjà on y vient de Madrid ….. »

    Je me souviens de Biarritz et de ses paysages absolument fantastiques.

    Le seul ennui était cette foule incohérente, excentrique et tapageuse.

    C’était en 1972.

    Je pense que c’est encore pire maintenant !!!

    Merci ma Quich’ pour cette belle page de Victor Hugo et tes photos estivales

    • Là, j’ai eu de la chance… Il n’y avait pas trop de monde, je pense que c’était dû à l’heure où nous arrivions. Je suppose que certains étaient encore en train de déjeuner. De plus, c’est un peu tôt en saison.

       

      … mais j’ai adoré les paysages… Merci à toi d’être venue les partager avec moi.

  27. Fabuleuse promenade…. ta troisième photo est vraiment très belle

    bises Quichottine

  28. tes photos sont magiques!! et cebleu apporte de la douceur dans le ciel qui pluere ici aujourd’hui….

    Bonne soirée Quichottine

    • Le ciel a été incertain depuis notre retour… j’espère que cela va s’arranger.

      Bonne soirée à toi aussi, Mahina. Pardon de te répondre si tardivement.

  29. J’ai maintenant de la famille au Pays Basque, des cousins adorés avec un tout nouveau bébé (11 jours) !!! Biarritz, Saint-jean-de-Luz… j’y retournerai cet été, c’est sûr. Les photos et ton texte m’enchantent, merci Quichottine. Bisous

    • Merci à toi, Séverine, pour le partage.

      J’espère que tu auras un temps superbe cet été. Je suis heureuse que cette promenade t’ait plu.

      Bisous et douce soirée à toi.

  30. joli coin, j’y ai eu de cruels souvenirs de soirée Muscadet chez un hotelier des plus acceuillant, mais c’était il y a quarante ans…comme quoi les souvenirs agréables sont bien ineffaçables

  31. Coucou du soir !

    Victor ce Bisontin comme moi la Bisontine , il écrivait de belles poésies .

    Pour répondre à ta question :

    Nous sommes allés pour la première fois à Valras-plage en juillet 1965 puis 66-67-68-69-71 au camping central et après aux sables , toute mon adolescence où nous retrouvions nos copains l’année d’après .

    Bonne soirée bizoux Françoise !

    • Merci, Françoise, pour ta réponse…

      J’étais donc à Valras un peu plus tôt et nous n’avons pas pu nous y croiser.

      Bonne soirée à toi. Gros bisous.

  32. Il en est ainsi des lieux magiques. Mais en même temps le tourisme fait vivre des régions entières. Sans cete économie il n’y aurait pas de travil. Et puis, les beaux paysages appartiennent à tous.

    • Je suis d’accord, ils appartiennent à tous… Mais il ne faut pas en faire n’importe quoi. Tu verrais les immenses hôtels qu’ils ont construit au bord de la plage…

      Mais bon, il faut aussi de la place pour loger les vacanciers…

  33. Biarritz, je m’y suis arrêtée une fois, très rapidement, trop sans aucun doute, (mais c’est si loin d’ici) et n’en ai pas un très bon souvenir… orage, ciel noir, j’y étais venue chercher un peu de chaleur. C’était raté, pour le moins…

    Mais tes images me réconcilient …  

    Hugo a bien dit: « vieux océan » ? il est vrai que « vieil » , n’est pas très joli…

    Bonne nuit Quichottine.

    • C’est écrit « vieux » dans mon livre… J’étais surprise, j’y ai regardé à deux fois. Alors, j’ai laissé.

       

      Merci, Marie. Je crois que nous avons eu de la chance avec ce beau soleil. Il semble que ce ne soit pas toujours le cas.

       

      Douce nuit à toi.

  34. Bonjour Quichottine

     

     

    C’est la première fois que je vois un rocher enraciné, oui, ta deuxième photo, sur la gauche,   enraciné à la manière d’un peuplier d’Italie ou d’un pin maritime. Il regarde la mer  en tirant de toutes ses forces vers le large, indifférent aux appels de ceux qui voudraient le retenir.  

     

    D’ailleurs, il y a un morceau qui est déjà parti au large, laissant un grand trou dans la falaise.   

     

    A quoi peuvent donc rêver  ces rochers immobilisés qui ont vu passer Victor Hugo ? Veullent ils à leur tour fuit les rampes, les escaliers et les bancs publics ?   

     

     

    Bises du grillon  qui racontera un jour une recette de gâteau à l’écume de mer, pour enfants désobéissants.

    • Je ne sais à quoi ils rêvent… J’espère seulement qu’ils savent que les arbres qui prennent la mer ont bien du mal à revenir…

       

      … surtout si l’on en croit le quichottinier de Petite Elfe…

       

      Merci pour tes mots, Christian.

  35. Je ne suis pas étonnée que tu aies rencontré là-bas ma cousine la sirène  😉 

  36. Oui, je me souviens de Petite Elfe, tu m’avais dit que c’était la plus ancienne des fidèles, et je suis allé revoir ce qu’avait écrit son tronc d’arbre échoué sur une grève.   Est elle trop loin de toi ?

     

    Le grillon

    • Nous ne nous sommes pas encore rencontrées, mais je ne désespère pas d’y parvenir un jour. C’est vrai que nous sommes loin. Nos dates et lieux de vacances n’ont pas encore réussi à s’accorder. 

  37. La vie est belle dis-moi…oui, j’aime bien, tu aimes bien, nous aimons bien.. bise

  38. Bel hommage de Victor Hugo à Biarritz ville qui ne m’a vraiment pas séduite quand je l’ai visitée. Je la trouve un peu trop sophistiquée.

    • J’ai aimé certaines choses, pas tout… Mais je crois que c’est partout pareil. Il y a des lieux qui attirent plus que d’autres.

      Merci pour ta présence et tes mots en partage.

      Bises et douce journée.

  39. je partirais bien pour trouver un peu de soleil, très agréable de nous faire rêver – bisous et bonne fin de semaine Mamy Annick

  40. Merci pour ce rayon de soleil, il commence vraiment à nous manquer… Bonne journée

    • Comme tu dis…

      Est-ce qu’il était jaloux ? Le soleil vient de se montrer, mais il fait froid.

      Bises et douce journée à toi.

  41. Et oui, Biarritz rien que d’entendre son nom… Victor Hugo était bien lucide… Je n’y suis passée que très rapidement, et il ne faisait pas beau. Il y pleut même plus qu’à Brest…
    J’aime ta photo avec ce trou bleu… Bonne journée ici quelques flocons!! Impensable printemps…

    • J’ai eu aussi énormément de pluie la première fois que je suis allée en Pays Basque. C’était incroyable… et pourtant, j’en ai gardé de très bons souvenirs, ce qui fait que j’y suis retournée. 🙂

      Merci, Marie.

      Pas de flocons ici, mais il fait froid.

      Le printemps est bizarre, tu as raison. 🙂

      Passe une douce journée.

  42. Un coucou approbateur pour le soleil !!!!
    Rien à ajouter à mon com précédent

    • Ouf !

      Tu sais que lorsqu’il m’arrive de republier un ancien article, j’ai toujours peur que ceux ou celles qui l’ont déjà commenté en soient un peu lassés ?

      Merci pour tout, ma Clo. Le soleil vient de se montrer, mais il fait encore très froid par ici.

      Je t’embrasse très fort.

  43. tu nous transportes dans un rêve
    le cadre s’y prête
    tout est merveilleux
    même cet extrait
    douce soirée
    gros bisous créoles

  44. Qu’est ce que ca fait du bien! Ici il a encore neigé cette nuit

    • Ici, il a neigé quelques flocons hier… mais grand soleil aujourd’hui (enfin… il faut le dire vite)