Martine Polly, J’ai le sentiment qu’il le regrette

J’ai hésité…

Oui, j’ai vraiment hésité quant à la catégorie où j’allais « ranger » le dernier livre de Martine Polly.

Un roman ? Sans aucun doute.

Un roman d’amour ? Sans aucun doute aussi.

Un roman d’initiation… Ce serait peut-être un bon choix.

Un scénario ?
Oui, celui de ce qui pourrait être un bon film, un très bon film encore à créer.

Alors, pourquoi ne pas le tourner ?
Pourquoi ne pas imaginer cette jeune femme dans le train, lisant et relisant un manuscrit, et, de nouveau, s’interrogeant ?

Peut-être parce qu’il faudrait ne pas être cinéaste, ne pas se dire « Encore une histoire d’adolescente amoureuse de son professeur ! »

Peut-être parce qu’il faudrait l’avoir déjà été…

« Le nez collé à la fenêtre, elle est assise de travers sur le siège du TGV. Le paysage matinal défile, des ombres d’arbres se dessinent, et sur le reflet de la vitre l’image de son visage s’insère en filigrane sur ce décor mouvant. Ses yeux absents lui donnent l’air de quelqu’un qui porte un gros chagrin. Elle se redresse, observant à la dérobée ses voisins, puis, fouillant dans un grand cabas posé à ses pieds, elle extirpe un ordinateur portable qu’elle installe sur la tablette et allume. Derrière les vitres du train ; les immenses champs céréaliers défilent à toute allure sous un soleil qui évapore les brumes.
À l’écran s’affiche un texte sur lequel elle se concentre, corrigeant de temps à autre un mot, une virgule. Quelques minutes plus tard, elle prend un évident plaisir car un sourire éclaire ses yeux pervenche et creuse les fossettes dans les joues lisses et roses. Elle n’est pas ce qu’on appelle une beauté. Ses traits ne sont pas réguliers et son front trop large contraste avec son menton pointu. Cependant l’ensemble forme un tout équilibré qui ne manque pas de fraîcheur, d’autant plus que la chevelure dense et bouclée apporte une touche lumineuse qui attire les regards.
Elle se cale sur le siège de velours et tente de se reposer. Elle en est empêchée par les conversations bruyantes et l’agitation ambiante. Elle plonge à nouveau la main dans son grand sac noir, et sort un manuscrit au titre peu racoleur : « Mordants regrets ». Un pli à l’orée des narines peut témoigner de quelque agacement de sa part, pourtant ses doigts longs glissent avec douceur sur les lettres du nom de l’auteur : Antoine Charmand.
Son voisin de droite, un homme aux joues rubicondes se penche vers elle indiscret.
– Avec un tel nom comment comprendre un tel titre ! dit-il d’une voix pincée qui voudrait se donner le charme d’un snobisme de bon aloi.

Elle se tourne vers lui, un peu tendue, peu disposée à se lier.
– On se demande ! répond-elle avec une pointe d’ironie qu’il ne semble pas percevoir.
– L’avez-vous lu ?
– Des tas de fois.
– Et alors ?
– Je me demande toujours, réplique-t-elle d’un ton sec et pour clore cette conversation, elle plonge le nez dans les feuilles noircies, au milieu du manuscrit qui est fortement marqué d’avoir été ouvert bien des fois sur ce passage. Mais son voisin insiste.
– Êtes-vous lectrice ? Pour quel éditeur ?
Elle se tasse au fond du fauteuil et sur un signe négatif de la tête ne s’occupe plus de personne.
Elle lit.
Les pages ont cessé d’être tournées, le regard se fixe et dans les prunelles bleues de la colère se devine. »
(Chapitre 2, p.4-6)

C’est le second chapitre, tel que je l’ai lu, sans rien manquer, sans rien sauter. J’imaginais, et je m’interrogeais aussi sur elle.
Qui était-elle ? Quel secret cachaient les mots « chagrin » et « colère » ?

J’ai eu envie de découvrir.

Ici ou là, dans mes voyages bloguesques, il m’est arrivé de croiser de ces questionnaires sur nos livres et la façon que nous avons de les appréhender.

« T’est-il arrivé de ne pas terminer un livre ? »…

Pour certains, il est question des pages, comme si certains livres pouvaient être en sursis : « Voyons, je te donne dix pages, ou vingt, pour me persuader de te lire… Plaide ta cause ! J’attends… »

Et le lecteur pianote sur son bureau, ou sur l’accoudoir de son fauteuil, impatient.

Ici, je n’avais pas eu à attendre. La première page m’avait suffit pour avoir envie de continuer. Mais je ne l’ai pas citée. J’ai eu envie de montrer un peu plus, de vous emmener en voyage…

C’est un voyage avec Théa, avec Antoine, avec les héros d’une histoire comme il y a en sans doute eu tant. Mais une histoire différente pourtant.

Une enfant sans doute surdouée, avec une sensibilité à fleur de peau, aiguisée par la mort qui veille à ses côtés. Elle a grandi dans un monde d’adultes éprouvés. Elle a trouvé dans les mots un moyen d’exister. Elle n’est pas lectrice, non, elle est écrivain, écrivain reconnue, auteur à part entière. La vie lui a donné l’occasion de retrouver son premier – son seul – amour. Elle avait treize ans, lui vingt-quatre… cinq ans plus tard, tout le monde aurait trouvé cela normal.

Là non. Dans la classe, ils n’étaient pas du même côté. Dans la vie non plus. Un secret les lie et devrait les séparer.

Martine joue avec le temps, il y a le présent et un passé qui interfère et nous laisse deviner peu à peu ce qui se joue, s’est joué, derrière ce roman au titre singulier : « Mordants regrets ».

Une chanson de Barbara, en fond musical : « Ma plus belle histoire d’amour… », et des regrets qui deviennent remords avant de…

Non, je ne vous dévoilerai pas la fin de ce roman, ce serait vraiment trop dommage !

Je me contenterai d’un raccourci un peu étrange, d’une recette :

« Prenez une romancière, donnez-lui une histoire à raconter, laissez-la y entrer et en écrire sa version, la seule dont la réalité ne peut être mise en doute, et vous aurez entre les mains la matière d’un merveilleux roman à mettre en images, le plus tôt possible. »

Martine Polly, J'ai le sentiment qu'il le regrette

Merci, Polly. C’est un roman que j’aurais aimé savoir écrire.

 

Martine Polly
J’ai le sentiment qu’il le regrette
TheBookEdition, « Arabesque », 2009.

66 commentaires à propos de “Martine Polly, J’ai le sentiment qu’il le regrette”

  1. c’est l’heure de ma pause !!  je viens lire dans ton coin tranquille cet exposé !  j’aime ce passage dans le train … pourtant je me lie souvent le temps d’un voyage on est tellement proches pendant de longues heures, ce qui me dérange ce sont les oreillettes mp3 qui bourdonnent , les gens sont sourds !!  la conversation est génante quand on veut lire, mais c’est un bon moyen pour transmettre si on aime un écrit !! le bouche à oreille c’est le summum ! je crochette plus que je ne lis dans les wagons ça dépend des voyageurs s’ils sont discrets ou si c’est la colo qui part en vacances !!  tu me mets l’eau à la bouche … déjà l’autre jour, ma liste s’allonge …. bizzoux Quichottine je déconnecte il est mon heure !!

    • Souvent, dans le train, pour les trajets que je fais, jamais très longs, je regarde les autres passagers et j’imagine… Même si c’est très indiscret.

       

      Tu sais, il ne faut pas tout lire… seulement choisir ce qui te plaira le mieux.

      Il me reste un livre de Polly à déménager… Il est déjà en place, mais pas encore « visible ».

       

      Bisous à toi aussi, Pascale… Merci de ta présence ici.

  2. Tu en fais une belle description, comme toujours,  je voudrais le lire tout de suite. Merci et bonne journée.

  3. Tu donnes envie de le lire. Pas pour moi, car je lis peu, mais je suis sûr que d’autres le feront.

     

    Belle journée, Quichottine, et prends un peu l’air, avec ce beau temps !! Bises de nous deux;

    • Ne t’en fais pas, par ce beau soleil, je ne passe pas ma vie derrière l’écran.

      … ça ne va pas être facile de rattraper le retard que j’ai pris dans mes réponses.

      Bises affectueuses à vous deux.

  4. Coucou, me revoilà ! J’ai relu ta mise en bouche avec plaisir. En mettant mes livres en cartons, je me dis que j’en ai quelques uns à relire, mais il y en a tant d’autres à découvrir ! Par contre, comme Hélène, j’ai donné à Proust deux pages, puis trois, pour me convaincre, mais nous nous sommes séparés sans nous comprendre…!

    • J’aime bien ce que tu dis de Proust… je crois que si notre prof de thème à la fac ne s’était pas mis en tête de nous le faire traduire, j’aurais fait comme toi.

  5. Ca y est j’ai commandé…Tu donnes vraiment l’envie de lire ma douce.

    Belle journée, merci pour cet instant .

    Je t’embrasse très fort.

    • J’espère qu’il te plaira… Tu me diras ?

       

      Belle journée à toi aussi, ma belle amie. Je t »embrasse très fort.

  6. dans la lecture, ce que nous vivons à l’instant influe également notre capacité à entrer dans l’histoire…c’est donc tâche difficile de choisir un « extrait » qui donnera envie à d’autres lecteurs…

    • Je sais que tu as raison… cen’est jamais facile. Mais là, il était évident que je devais citer cette page-là… Pour tout ce qu’elle nous apprend, et pour tout ce qu’il reste à découvrir.

       

      Merci pour tes mots et ta présence aujourd’hui.

  7. Écrire un vrai roman d’après une histoire vécue a toujours été mon idée, peut-être que ça viendra un jour

    Amitiés, Flo

  8. J’ai souvent voyagé en train il y a quelques années et c’est un moment très propice à l’écriture. Aux rencontres fugaces aussi mais qui peuvent laisser des traces ou des impressions. Tu as découvert une auteure à ce que je vois 🙂

  9. il m’était hélàs impossible d’être présente les jours précédents, le planning était bien trop surchargé, sourires !!! mes enfants sont chez mes beaux-parents et je souffle quelque temps avant de les retrouver demain soir !! au programme, ménage, cuisine et lecture sur la terrasse. Je suis très heureuse de reprendre la lecture après des mois des plus laborieux (impossible de lire plus qu’une page par jour..), voili voilou, je t’embrasse, bizzzz

  10. C’est drôle, tu vois en lisant, je m’imaginais dans le TGV même si je ne l’ai jamais pris, donc on va dire un train

    et tu vois, on a tendance a regarder les gens, sans spécialement voloir les regarder, mais on regarde, leur gestuel, leur façon d’être et c’est exactement comme tu le décrit

    Si tu en fait un film, je suis certaine, qu’il aurait un franc succés, on s’imagine les scènes

     

    Bisous et belle soirée à toi

    • Tu sais, Corinne, je ne suis pas cinéaste… mais j’aurais aimé qu’un des grands cinéastes actuel trouve ce livre et qu’il ait envie de le trourner. C’est une très belle histoire… et le « visuel » est très bien décrit par Polly.

       

      Bisous et très bonne journée à toi.

  11. Tu sais nous faire saliver et nous donner envie de découvrir…;au fait c’est Mme Polly de la ‘Petite fabrique d’écriture » ?

    Depuis que j’ai levé le pied je recommence enfin à lire, j’ai découvert à la bibliothèque un autre petit bijou de Alessandro Baricco (tu me l’avais fait connaître avec océan, mer, j’ai lu également « soie ». Là il s’agit d’un monologue de 80 pages qui se déguste rapidement, j’ai adoré « Novecento : pianiste ». L’as-tu lu…certainement ! quel es ton avis ?

    Bises

    • Bingo !

      C’est bien Mme Polly. Elle est géniale.

      Non, je n’ai pas lu encore, mais tu m’en donnes envie. Que de livres à découvrir !

      Ma liste à moi grandit encore !

      Bises, Bruno. Merci.

  12. tu n’as pas ton pareil pour nous donner l’envie de fondre sur un livre mais pour une fois je n’aurai aucun regret, même pas celui d’avoir égoistement conservé ces trésors et de les avoir transmi à une autre âme pour s’en nourir, s’en gorger. il me reste encore « à l’ombre de wotan » à découvrir mais j’adhère, j’adhère, j’adhère à ce monde subtil si haut en couleur, tout de passions, de douceurs, tendresses et poésie et tant à toi qui sait si bien nous présenter tout ces trésors qu’à mpolly je dis : merci, merci, merci. il faut peu de choses pour rendre le ciel plus bleu et certains chemins sont si beaux à parcourir

    • Je suis contente que tu l’aies lu, et que tu aies passé ensuite ce livre à une autre…

      J’aime bien la façon dont tu décris le monde de Polly. C’est tout à fait ce que j’ai ressenti.

       

      Merci à toi.

  13. Mon message a disparu!

    Je disais que si je viens dans ta bibliothèque  il faudra que tu m’en chasses par la force :  tu nous tentes avec ces  livres dont tu nous parles avec tant de talent  et je ne partirai pas avant d’avoir tout lu et comparé nos  opinions!

    Bisous

    • OB te l’a mangé ? C’est désolant.

       

      J’ai hâte de pouvoir lire les tiennes.

      Mais ne lis pas tout, ou alors tu me le dis que je te fasse passer ceux qui peuvent voyager.

      Bisous, Fanfan.

  14. Une belle critique qui nous laisse sur notre faim et qui nous donne donc vraiment envie de lire pour savoir…. Curiosité certes mais j’ai aussi accroché aux quelques lignes que tu as reproduites ici; Merci Quichottine et bon dimanche.

  15. ah bah ça c’est de la soif de lire, et une sacrée envie que tu communiques!

    ravie d’avoir dévoré ce billet…

    bisou

  16. Tu vois, je n’avais pas lu les commentaires ici, trop pressée ces jours-ci et tu sais pourquoi. 😉

    Je remercie chaleureusement Christian de devenir sourd en me lisant.

    Ça fait plaisir que quelqu’un, ailleurs, s’approprie un monde que j’ai crée, et qui désormais ne m’appartient plus.

     

    Bisous plein à Fab aussi, qui est une si fidèle lectirce.

     

    PS: A l’ombre de Wotan existe en vidéo, mais je n’en suis pas particulièrement satisfaite, il y a de très beaux moments, et d’autres un peu gâchés, sans doute parce que l’histoire policière n’a pas été suffisamment claire dès le roman.

     

    Bisous encore ma Quichott’

    • Merci, Polly, de ce passage et de ces réponses.

      Je sais que tu as beaucoup à faire en ce moment et cela me touche d’autant plus.

       

      C’est vrai que je n’ai pas parlé de la vidéo qui a été tournée… mais j’ai donné le lien vers ton article.

      Là, les visiteurs trouveront tous les renseignements nécessaires et l’adresse où l’on peut en voir des extraits.

       

      Je crois néanmoins que le livre se suffit à lui-même. J’ai beaucoup aimé.

       

      Bisous tout plein pour toi, ma Polly. Merci pour tout.

  17. Encore un autre livre qui me plairait sans doute… Quand j’aurais lu les livres de mon étagère en attente. Bisous

    • Martine écrit merveilleusement bien. Ses mots font mouche à chaque fois.

      Mais je sais qu’il n’est pas facile d’ajouter des livres à sa pile quand elle est très grande.

      Merci pour tes mots. Bisous.

  18. Il y avait quatre commentaires dans la Bibliothèque.

    • Bonjour ! Voilà, j’ai décidé de commencer par celui-ci. Je t’admire pour la somme de travail que représente ces commentaires de lectures. Mais quel plaisir ! Si nous devons nous retrouver devant la porte de Petite Elfe, un livre sous le bras gauche(côté du coeur) sera notre signe de reconnaissance…

      Commentaire n° 1 posté par Galet le 30/01/2010 à 16h29
  19. Ce livre paraît passionnant…

    Des livres pas terminés? Hmmm… C’est rare! Quelques authentiques navets,(ben oui, il en existe aussi…)

    Et ce pauvre Proust que je voue aux gémonies!

    Mais chez toi, j’aime prendre mon temps… Alors, quand je passe, je me réjouis de tes partages…

    Je t’embrasse fort, Quichottine,

    • Passionnant, je ne sais… mais c’est une histoire que je tournerais si j’étais cinéaste, sans aucun doute. Tout ce qu’il faut pour faire un grand film.

       

      Tu as raison, il y a aussi des navets. J’essaie d’éviter d’en parler.

      Proust… j’ai beaucoup travaillé sur « Un amour de Swann » Pas si facile à traduire…

      J’ai fait grâce à lui de sacrées recherches en vocabulaire ! Mais je t’accorde bien volontiers une dispense pour le restant de son œuvre… sauf si tu y tiens bien sûr.

       

      Merci d’être passée. Je t’embrasse fort, Hélène.

  20. Tu fais un excellent avocat. Avec toi, on a envie de s’y plonger …

    Bon jeudi ! Bisoux

  21. Comme toujorus tu sais donner envie de lire les livres dont tu sais parler

  22. Voilà bien une page accrocheuse…. ça donne envie!

    Et je suis sûre que tu aurais pu l’écrire…ton blog est un véritable roman! Belle journée à toi et merci d’être toujours là!

    Bises

    Dany

  23. On aime souvent les livres qu’on aurait eu envie d’écrire… ou bien… on a envie d’avoir écrit les livre qu’on aime ?… une rencontre, en tout cas, c’est certain… Et je pense aller vite acheter celui-ci… même si ma « pile à lire » est… assez importante. Merci Quichottine et… bonne journée !

    • Si tu le lis, tu me diras ?

       

      En tout cas, je souhaite de tout coeur qu’l te plaise autant qu’à moi.

      Merci, Françoise. Passe une belle journée.

  24. irremplaçable Quichottine…. j’aimerais bien que ma tirelire puisse suivre le rythme des envies de lire que tu soulèves……

    • Tu pourrais aussi demander à la bibliothèque de ton quartier de t’aider en achetant quelques uns de ceux que tu aimerais lire.

      On ne sait pas toujours que l’on peut demander un achat… 

  25. tu as su nous donner l’envie de le lire, et c’est un biern beau talent, crois moi !!!!

    bisous l’amienaute quichottine

  26. Un petit air de déjà lu, mais c’est normal.

    Refonte de bibliothèque 🙂

    N’empêche que j’ai bien été contente de retrouver cet article 🙂

    bonne après-midi ma Quich’:)

    Bisous tout plein !!!

    • Eh oui… tu l’avais commenté là-bas.

       

      J’ai été contente de ne rien perdre.

      Bon après-midi à toi aussi. Je t’embrasse très fort.

    • Je ne sais pas… il faudrait poser la question.

       

      Si tu m’envoies ton adresse, je te le fais passer…

  27. je ne peux pas te demander un truc  pareil….

    • Chut… tu ne m’as rien demandé.

      Je t’embrasse fort.

       

      PS : Ne suis-je pas aussi une « bibliothécaire » ?

  28. Ce commentaire était destiné à la note : A l’ombre de Wotan, mais je n’ai pas pu le déposer.  Je le mets donc ici.

     

    Tu nous avais parlé avec chaleur et conviction de Martine Polly.  Obéissant et curieux de ce qui bouge, je me suis procuré son livre : A l’ombre de Wotan. Il n’est pas très gros, il voyage vite par la Poste et il est toujours sur ma table de chevet.

     

    Il est en compagnie d’un livre de PoÂmes, un abécédaire  Ethiopien et un recueil de nouvelles de Maupassant.

     

    Comme elle ne vient plus sur la toile, dis lui simplement que je suis aussi devenu sourd en lisant ses textes. Je te remercie de me l’avoir fait connaître.

     

    Bises du grillon

    • Merci, Christian. Ton commentaire m’a beaucoup touchée. Il me conforte dans l’idée que ce n’est pas inutile de parler des livres que j’ai aimés.

      Je suis heureuse qu’il t’ait plu.

       

      Quel bel environnement pour ce livre chez toi !

       

      (Pour que Martine sache bien de quoi tu parles, il lui faudra lire un autre commentaire. Celui où tu expliques que tu lis en te coupant du monde extérieur, comme si tu étais sourd, lorsque cela te plaît.)

  29. Bien noté. Il n’y a plus qu’à !  Et dès que j’ai un doigt libre, je le commande.

     

    Le grillon

  30. Je reviendrai dans la soirée. Ce roman demande un peu de temps pour le bien apprcié !

    Je t’embrasse Quichottine et bon dimanche à toi

    Nettoue