Le quichottinier d’Hélène

Elle m’avait dit de le cacher un peu, de lui trouver une petite place, toute petite, dans la quichottineraie.

Bien sûr, c’était déjà trop tard pour le planter, mais je ne pouvais pas le laisser dans un coin, dans le tiroir des dossiers en instance.

Hélène n’a pas le temps, ni moi, pour un partage dans l’avenir virtuel.

Nous nous sommes rencontrées et, de lien en lien, je ne sais pas vraiment le chemin qui l’a conduite jusqu’à moi, mais je sais qu’en lui rendant sa visite j’ai trouvé chez elle les mots qui m’attendaient.

Ce pourrait être présomptueux de le penser, ça l’est de le dire… mais… Oui, il y a un « mais », comme souvent en Quichottinie.

Une lecture, qu’elle ait lieu sur un livre, ou sur l’écran, c’est toujours une rencontre. La rencontre improbable de deux êtres, de deux personnalités, de deux vécus, deux sentiments, deux sensations… souvent très différentes, mais qui parfois se trouvent et s’apprécient, sans que l’on sache pourquoi.

Alors, oui, Hélène, c’est l’un de mes derniers « coups de cœur ».
Il ne faut pas être jaloux.

Ce n’est pas parce que je dis « j’aime », j’aime Hélène et ses hésitations, la façon qu’elle a de dire sans dire et parfois en le disant, ses peines, sa maladie aussi, ses joies, ses rencontres… ce n’est pas parce que je le dis que je mets de côté les autres.

J’ai le droit d’aimer, et j’ai le droit de le dire, comme je n’ai pas cessé de le faire ici depuis le premier jour de la quichottineraie, et, bien avant cela, en Quichottinie.

Notre monde souffre de ses réserves, de tout ce que l’on ne dit pas ou plus, parce que cela ne se fait pas, parce que cela pourrait exciter des jalousies. Mais pourquoi ? A-t-on oublié que ce qui n’a pas de limite, c’est l’amour que l’on peut donner ou recevoir ? Cet amour qui a plusieurs noms, plusieurs formes, et qui reste sincère.

Même si je disparaissais tout à fait de la Toile, comme d’autres l’ont fait, il y aurait en moi tous ceux que j’ai croisés, ceux qui m’ont marquée, touchée, par leur spontanéité, par les mots échangés, par leur présence… par leur absence aussi.

Alors, oui, j’aime Hélène. Et je voulais le lui dire ici, sur ce quichottinier si différent qu’elle m’a envoyé par courriel, le 23 mars dernier.

C’était trop tard, mais comment ne pas lui donner une page ?

La quichottinier d'Hélène
Un mot l’accompagnait…

Pour Quichottine.

Un jour comme les autres, ou qui y ressemblait,
Je décidai,-pourquoi ?- ta Quichottineraie
D’aller en faire le tour. Ou plutôt, d’y jeter
Un tout petit coup d’œil. Il faut dire que Quichottine
Était déjà célèbre ; et j’avais triste mine
Avec mon premier blog. Ont passé deux étés,
Beaucoup de mes amis, hélas ! Ont disparu,
Mais tu étais toujours présente et respectée…
Aussi, je pénétrai dans ton monde imprévu :
Comprenant moins que rien, j’osai te demander
Ce qu’était, dame oui, un quichottinier !
Et la lumière fut… Dans ma Ford intérieure*,
L’idée, la petite graine, germa tout en douceur :
(Après avoir écouté, regardé, senti
Ta générosité envers tes amis,
Et surtout cette joie à accueillir chez toi
Ces arbres somptueux, qui s’y sentaient des rois),
D’un sycomore précieux j’étais dépositaire.
Arbre à palabres et autres, bien plus que centenaire
Il est porteur d’histoires. D’Histoire et de fraîcheur.
Sous ses branches noueuses, quelque soit notre quête,
Il nous attend, il sait de chaque voyageur
Le nom. Et si dans ta forêt, tu lui fais une placette,
Il y trouvera de quoi faire des fruits toute l’année…
Des livres à foison, sans risquer de faner…

Merci, Quichottine, d’être là…

Hélène.

Tu m’avais dit… « une placette ». Alors, j’ai triché, j’ai poussé un peu Koulou, j’ai antidaté ton message, et, du 23 mars dernier, il est passé au treize, peut-être parce que je suis superstitieuse, un peu, que ce 13 est un nombre que j’aime et qui m’a toujours porté chance, moi qui ne lui avais jamais rien demandé.

Je vais lui demander du temps, pour toi, du temps pour rester toi, le plus longtemps possible, pour pouvoir garder cette porte* ouverte à tes souvenirs, à la vie, simplement, celle que tu partages avec tes aminautes sur ton blog.

Et puis, ici, parce qu’il est important que ce soit ici, pour toi et pour ceux qui iront jusqu’à ce dernier quichottinier, je vais ajouter quelque chose.

Tu m’avais écrit :

[…]

As-tu jamais pensé –(bien sûr que si, je suis bête !)- à la responsabilité qui t’est incombée à la création de ton blog ?

Ce qui est merveilleux, c’est que chacun y dépose le meilleur de lui-même, après s’être déchaussé à l’entrée … posté par Hélène le 23 mars 2010 à 08h48

J’ai pris la responsabilité d’être Quichottine et d’avoir une porte toujours ouverte, dans la Bibliothèque d’abord… puis, j’ai ouvert la Quichottinie aux quatre vents, choisissant de ne jamais « trier » ses visiteurs. D’ailleurs, quel critère aurais-je pu mettre en avant ? La quichottineraie est née d’une phrase laissée, à la fin d’un message, une invite comme il y en avait eu tant ici. Elle a grandi, elle est immense aujourd’hui ! Elle pourrait l’être davantage encore.

Et j’ai eu peur, peur de ce qui arrivait, peur de ces visiteurs qui ne savaient même pas qui j’étais, qui avaient pourtant accepté de frotter sagement leurs semelles sur le paillasson de l’entrée, en laissant au dehors leurs soucis d’adultes, pour y redevenir un peu enfant dans un monde où rien n’est impossible.

Rien ? Si… pourtant… Qu’un jour Quichottine n’ait un peu trop besoin de ce petit coin de ciel bleu que lui montrait Urban dans le miroir du temps qui passe et ne reviendra pas.

Ce temps dont j’ai besoin et que je volais pour être ici, je vais le prendre un peu pour mon ailleurs à moi, pour préparer un projet qui me tient à cœur depuis des années, et que j’ai mis de côté trop longtemps.

Mais, je t’en fais la promesse, Hélène, un jour, je reviendrai en Quichottinie, juste pour dire que tout est possible, même quand plus rien ne l’est, pour écouter les mots que chantait ce jour-là Grand corps malade, et pour défier le temps.

Hélène, merci pour ce quichottinier d’amitié.

 

* Toute « référence » à une éventuelle coquille serait malvenue.

Il s’agit bien de la Ford intérieure d’Hélène.

(Si vous voulez des précisions, il faudra les lui demander.)

 

Les liens qui conduisaient au blog d’Hélène ont été supprimés. Ils conduisaient tous à un blog qui n’existe plus.

 

 

(Nouvelle publication d’un article paru le 31 mars 2010)

104 commentaires à propos de “Le quichottinier d’Hélène”

  1. eso me recuerda todos los arboles que recibistes voy a verlos otra vez
    besotes
    tilk

  2. Tout ce que je lis ici, de toi, d’Hélène, de Christian, de Patriarch est d’une si grande douceur.
    Tantôt, j’ai écouté « sur les épaules de Darwin », (une émission qui passe sur FI) dans laquelle Jean-Claude Ameizen parle des neurones miroirs, celles qui permettent l’empathie, celles qui développent chez chacun cette reconnaissance entière de la souffrance ou de la joie de l’autre.

    Comment à travers tes mots, à travers les siens, ne pas aimer Hélène?
    Alors, de mon ailleurs virtuel, je t’accompagne dans cette affection si belle.

    Et je t’embrasse, ma conteuse des jours meilleurs, toi qui couds si bien les mots d’amitié.

  3. Hélène… Son calame et sa plume me manquent. Le dernier message que j’ai eu d’elle (via Google+) était le 28 janvier 2012. Un coucou du fond de sa « retraite »… et plus rien.
    J’espère de tout coeur qu’elle lira ton message ma Quichottine.
    Douce soirée et GROS BISOUS.

    • Elle l’avait lu lors de sa première publication… je sais qu’il lui est difficile aujourd’hui de communiquer.

      Douce et belle soirée, Marité. Gros bisous.

  4. Quichottine tu es , tout simplement FORMIDABLE !!!!!!!!!!!!
    Bisous
    FANNY

  5. c’est trés joli, j’aime, bien sûr qu’il faut le dire, mais notre génération n’a pas été habituée à le dire, hélas !
    merci hélène, merci quichottine pour ces jolis mots,
    lorsque je viens chez toi, quel que soit le blog, j’y retrouve mes dix ans, ho là là sont loin, loin…
    Bonne soirée, Bisous,
    MIAOU !!!!

  6. Je ne connais pas Hélène mais je sais combien tu es généreuse Quichottine.
    Tout ce que je peux vous souhaiter c’est vous retrouver un jour.
    Bisous

    • Hélène est sans doute l’une des personnes les plus remarquables que j’aie recontrées grâce à mon blog.

      Elle manque, elle me manque.

      J’ignore si je la reverrai. Mais je le souhaite, bien sûr.

      Bisous et douce soirée.

  7. C’est une histoire émouvante…ces mots d’Hélène si touchants…Hélène que je ne connais pas mais qui semble si sensible. Parfois je me dis que le virtuel frôle souvent le réel…n’ai-je pas raison, Quichottine ?
    Héléne a raison : heureusement que tu es là Quichottine !
    Plein de bisous du Dimanche soir 🙂

    • Ele fait partie des personnes les plus touchantes que j’aie rencontré. Traverser l’écran n’est pas toujours simple, mais on y arrive.

      Plein de bisous pour toi aussi. Merci !

      Passe une douce journée.

  8. Je ne me souviens pas avoir déjà vu ce quichottinier …
    Le message est très beau.
    Bon début de semaine
    Bisoux doux

    • Non, il était caché et avait été peu commenté.

      Bon début de semaine à toi aussi Dom. Bisous doux.

    • Il faut que je fasse autrement pour que les visiteurs puissent l’écouter.

      Ton lien fait bloquer le navigateur quand c’est FF…

       

      Merci de m’avoir envoyé les liens.

      Bises et douce journée.

  9. Je ne la connais pas, mais c’est une belle page que tu lui fais et son quichottinier méritais d’être dans la quichottineraie. Bon début de semaine.

    • J’étais heureuse de pouvoir l’y mettre, et j’ai aimé le montrer aujourd’hui. Hélène mérite cet hommage.

      Passe une douce semaine, Solange. Merci.

  10. Cela fait un long moment que j’ai perdu le fil !
    Je viens te souhaiter de très bonnes fêtes; bisous Quichottine

    • Merci d’avoir mis la bibliothèque sur ton parcours… Passe de très bonnes fêtes toi aussi Balaline. Merci !

  11. Un témoignage d’amitié, très fort et émouvant qui ne date pas d’hier !
    J’espère qu’Hélène reviendra un jour avec son blog .
    Non, pas de jalousie: ton coeur est assez grand pour nous faire une petite place à nous aussi!
    Je t’embrasse

    • Je l’espère aussi.. mais je pourrais affirmer qu’elle le fera.

      Vous avez tous une grande place dans mon coeur… Merci d’en être persuadée.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

    • C’est vrai qu’il manque beaucoup…

      Merci à toi de m’avoir accompagnée sur son chemin.

      Passe une douce journée. Bisous.

  12. C’est un grand témoignage d’amitié ! C’est trop beau…
    Ma carte est partie ce matin. Merci encore.
    Je t’embrasse très fort « ma Quichottine » que je partage avec tous tes lecteurs bien sûr !!!

  13. dommage plus de blog !!
    mais tu dois pouvoir la joindre par mail –
    une belle rencontre virtuelle-
    et oui tu as le droit de dire qui tu aimes spécialement !
    particulièrement-
    bonne soirée- bisous !

    • Je peux la joindre autrement, c’est vrai.

      Merci à toi, Lady Marianne.
      Bisous et douce journée à venir.

  14. J’avais découvert le blog d’Hélène et sa belle écriture. Je pense parfois à elle et sa maladie. Bisous

  15. Tu es une passeuse de lumière, chère Quichottine, et si je te l’ai déjà dit, tant pis! Je le pense profondément. Le lien que tu représentes entre tous ces amis venus de partout est immense et résistant. Tu vas en douceur, porteuse de ta lanterne magique, chez les uns, chez les autres et tu salues tous ceux qui heurtent à ta porte. Une porte grande ouverte derrière laquelle se nichent des lutins bleus…
    Je t’embrasse, chère Quichottine, de loin mais de tout mon coeur.

    • Que de mots échangés entre nous, ma chère Lorraine !

      Merci pour tout et pour ces moments partagés.

      Je t’embrasse fort. Les Lutins sont toujours heureux de t’accueillir ici.

  16. Tu sais très bien, toi, rendre la priorité à l’être humain, et c’est pour ça que tu as tant d’amis, parce qu’ils savent qu’en les lisant, tu les écoutent. J’ai tout aimé dans ce billet double : ses mots, les tiens, le dessin aussi. La toile est un lieu improbable où des sensibilités se croisent, se frôlent, et parfois font un bout de route ensemble…

    • J’aime quand les chemins se joignent pour longtemps…

      Merci à toi pour le bout de route que nous faisons ensemble aussi.

  17. Oh, Quichottine, toi à qui je ne puis dire « ma », tant tu comptes pour tous ici…
    Je ne sais même pas quoi dire…
    Alors, je vais me taire, un silence volontaire, où je penserai à toi…
    Et je me dirai doucement: « Quichottine, tu es dans mon coeur. Même si je ne ne te  connais qu’ à peine; quelque part, tu as toujours été là. Compte sur moi. J’attendrai. Et merci. »

                                                       (Sur la pointe des pieds… Hélène.)

    • Un silence.. Mais j’écouterai tes pensées.

      Je sais que tu as été là aussi pour moi, depuis le jour où nous nous sommes rencontrées.

      Un jour, il y aura là d’autres mots.

      Merci infiniment, Hélène, pour les tiens.

  18. Un commentaire a été déposé par Christian sous le troisième quichottinier de Sogo.

          Je n’ai rien pu déposer au sujet d’Hélène, les commentaires me semblent fermés.  Je le fais donc ici. Le tour de Sogo viendra bientôt.

          Que les vers d’Hélène sont doux à lire, elle qui avec ses antennes sensibles a tout de suite compris la générosité de ces échanges. Et combien j’aime cette expression : se déchausser avant d’entrer, pour évacuer toute mauvaise pensée et rester en communion avec celles et ceux qui nous ont précédé sur le blog.           

          Comme le sycomore de Chypre qui connaît le nom de chaque voyageur, Hélène  n’a nullement oublié ceux de ses amis trop tôt partis. Et j’aime beaucoup ce qu’elle exprime.

          Bises du grillon

    • Je lui ai donc répondu là-bas.

       

      Je suppose qu’OB a encore fait des siennes…
      Les commentaires n’y sont pas fermés.

       

      J’ai recopié ton commentaire là-bas pour qu’Hélène puisse le lire si elle passe.

      C’est un billet pour lequel je n’ai fait aucune publicité, comme elle le désirait. Je suis heureuse que tu l’aies lu et commenté.

       

      Merci, Christian.

       

      Je crois que c’était important que ce commentaire soit aussi visible ici.

      Un grand merci à Christian pour ses mots du jour.

       

  19. Merci, Quichottine et Christian. J’étais terriblement gênée de lire vos coms, car ce quichottinier est tout petit, et qu’il est un peu… Un secret en ce moment.

    Mais vous lire m’a fait beaucoup de bien…

    Merci

    • Ce quichottinier n’est pas si petit… mais j’ai respecté ta demande de ne pas trop le montrer.

      Pas d’avis de publication, un message anti-daté qui l’a fait se perdre très vite en seconde page…

       

      Seuls les lecteurs très attentifs l’ont vu et je suis heureuse de voir leurs réactions, sincères.

       

      Merci à toi pour ce quichottinier si amical.

      Je t’embrasse très fort.

  20. pendant que je lisais « hélène » …je pensais à une aminaute en particulier …et c’est bien à celle qui t’a écrit que je pensais et à qui je pense parfois bien que son blog ait disparu …je savais ce qu’elle affrontait ..elle m’avait laissé un message d’amitié..un dernier message mais me demandant de ne pas me manifester…et j’ai respecté. Certains êtres marquent plus que d’autres …dans mes rencontres virtuelles , elle en faisait partie.
    bonne soirée
    bises

    • Hélène manque, mais je sais qu’elle se bat encore.

       

      C’est une grande Dame.

      Bises et douce soirée à toi.

  21. ah ben ? – pas de lien vers son blog ? – dommage …

    du coup j’ai ré-écouté quelques « grand corps malade » !

    BreizhAmitiés !

    • Le nouveau blog qu’Hélène avait créé après avoir supprimé celui qui était en lien ici est désormais à l’abandon…

      Mais je l’ai signalé en réponse au commentaire de Polly, un peu plus haut.

      http://jetons-l-encre-dans-l-eure.over-blog.com/

       

      Il reste encore là-bas de très beaux textes, mais pour combien de temps encore ?

      Bisous et douce soirée.

    • Je n’ai rien à pardonner, Mahina.

      Tu es là, n’est-ce pas l’essentiel ?

      Je t’embrasse très fort.

  22. Elle passe sur mon blog mais sans lien (enfin je pense que c’est elle)
    Peut être va t-elle se recréer un p’tit monde dans la blogosphère, j’y crois vu qu’elle n’a pas fermé toutes les portes

  23. En réponse à ce que je viens de lire , je te dis simplement « Merci d’être là , Quichottine  » .

    Bisous et douce nuit.

  24. Je ne connais pas Hélène, je pense que c’est regrettable, mais je trouve que ton billet est une marque profonde d’amitié émouvante .Merci de ta générosité qui réchauffe tant. Douce soirée, bises Quichottine

    • C’est une grande Dame… qui a dû quitter son blog pour raisons de santé.

      Comme beaucoup…

      Je voulais seulement que ceux qui l’ont connue ne l’oublient pas.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  25. Que cette histoire est touchante, elle rappelle aussi que, quoi qu’on en dise, le virtuel n’existe pas vraiment, il n’y a que des gens avec des sentiments.

    Une autre Hélène*

  26. un ptit coucou du lundi
    pour te souhaiter une agréable semaine
    ti bo

  27. wouah superbe déclaration à Hélène
    il est bon de dévoiler ses sentiments
    c’est ce qui entretient l’amitié sincère et durable
    tu as une belle âme Quichottine
    ti bo

    • Je crois qu’il n’est pas toujours simple de le faire, mais c’est encore plus important quand le temps se fait court.

      Bisous et douce journée à venir. Merci !

  28. Nous la découvrons trop tard alors cette amie virtuelle qui n’est plus sur la blogosphère ? Bien dommage !!! Belle journée à toi Quichottine. bisous

    • Elle reviendra peut-être un jour.

      Je ne peux jurer de rien… pour l’instant, elle nous manque.

      Bisous et douce journée.

  29. Je n’ai jamais connu Hélène, mais tu en parles tellement bien que j’ai le sentiment d’avoir raté une rencontre.
    J’ai lu l’expression « Ford intérieure » dans un San Antonio.
    Bises sous la pluie

    • C’était quelqu’un de « vrai »… Je crois que tu l’aurais aimé.

      On la trouve aussi en relation avec l’auto-fiction et le Nouveau Roman.

      Merci Clo. Je pensais que tu l’aurais peut-être rencontrée sur nos pages.

      Bises à toi… Ici, il a plu aussi. (Papilio est parti aujourd’hui, j’ignore combien de temps il faudra pour qu’il t’arrive.)

       

      Passe une douce journée.

  30. « Ce qui est merveilleux, c’est que chacun y dépose le meilleur de lui-même, après s’être déchaussé à l’entrée … « 
    une façon sympathique de voir les choses, c’est mieux que d’y aller avec des gros sabots !!!!!
    bonne semaine, bises

    • C’est mieux, c’est vrai… Je ris. Mais je t’expliquerai plus tard pourquoi.

      Passe une bonne semaine toi aussi. Bises.

  31. Miroir , mon beau miroir ….;-) Il est beau le sycomore d’Hélène et il faudrait en planter des milliers pour laisser respirer notre unique planète .
    Bonne soirée Bise Quichottine (:-*

  32. oui c’est vrai, quelquefois la nostalgie d’anciens blogueurs (Bandolera … et d’autres aussi)
    prendre le temps comme il est, gardé le passé précieusement et être reconnaissante aux visiteurs présents
    bises et bon mardi

    • Bandolera me manque beaucoup… En as-tu des nouvelles ?

      Les visiteurs nous permettent d’évoluer, c’est important.

      Sans eux que serions-nous ? Un livre sans lecteur, enfoui et mourant sous une couche de poussière…

      Bises et douce journée à toi, Durgalola.

  33. Mais c’est pile le moment pour planter des arbres chère Quichottine.. j’aime l’arbre et les mots d’Hélène.
    Douce soirée avec mille bisous
    chatou

  34. en regardant juste après sur les origines des visiteurs, j’ai vu un passage de Bandolera récemment … je suis allée mettre un mot chez elle
    bises et bonne nuit

    • J’y passe de temps en temps… Elle doit manquer de temps, comme beaucoup d’entre nous.

      Merci de me l’avoir dit.

      Bises et bonne nuit à toi aussi.