Le lutin bleu et la sirène

On dit…

On dit que le lutin bleu, un jour de grande tempête, s’était penché à la fenêtre…

Le maladroit !
Il ne le fallait surtout pas !

La mer était en colère, le vent soufflait comme un beau diable…

Mais le lutin bleu n’en avait que faire… Il attendait, et il avait cru voir une sirène, un peu plus loin, sur un rocher.

Vous savez bien que les sirènes chantent pour attirer les marins.

Depuis le temps, elles ont appris toutes les ficelles… et les rendent amoureux dès le premier regard.

Le lutin bleu était un peu marin…

Un marin de pacotille, c’est vrai, mais un marin dans l’âme, un de ceux qui passent des heures à regarder les vagues et à scruter l’horizon en y cherchant la moindre voile.

Le chant de la sirène l’enveloppait, il entendait son appel, il voulait la rejoindre.

On lui avait pourtant dit de s’en méfier !

Celle-ci lui semblait différente. Plus douce… plus sincère.

Le lutin bleu ne trouva pas de jumelles dans la Bibliothèque, juste un appui de fenêtre où il grimpa très vite.

Il n’y avait aucun danger… c’est du moins ce qu’il pensait !

Heureusement pour lui, Messire Vent n’avait aucune envie de chagriner une certaine bibliothécaire. Il attrapa le lutin au vol, et le déposa gentiment tout près de la sirène…

Il n’était même pas mouillé. Tout se passait comme si les vagues aussi avaient compris qu’elles ne devaient pas lui faire de peine.

La sirène était comme il l’avait imaginé, différente…

Le vent jouait dans ses cheveux… et la mer essayait vainement de caresser les écailles de sa longue queue aux tons cuivrés.

Le lutin pensa à un bouquet de fleurs, celui que Quichottine avait déposé dans un ancien chaudron à confitures…

Ne me demandez pas pourquoi… les lutins – surtout les lutins bleus – ont parfois de drôles d’idées.

Leur pensée va trop vite et s’ils devaient réaliser un tableau, ils seraient bien en peine… Les images se chevaucheraient et le tableau n’aurait jamais sa signature. C’est comme ça.

Le lutin bleu ne pouvait pas détacher les yeux de ceux de la sirène.*

Elle le regardait comme le ferait un chat. Il était sûr qu’elle avait quelque chose à lui dire et qu’elle le soupesait… se demandant si elle pouvait lui accorder sa confiance.

Il resta bien tranquille, attendant qu’elle se décide.
Il pensait à ce qu’on lui avait dit : il ne faut jamais contrarier les sirènes, surtout quand elles ont un regard torve.

Il attendit longtemps, très longtemps… vraiment très longtemps…

La tempête s’était calmée et le ciel avait pris les couleurs d’avant la nuit… Un moment de mystère, propre aux confidences.

– Tu sais… ?

Son regard interrogeait aussi, la sirène avait envie d’être écoutée.

Le lutin dressa les oreilles, sans rien répondre. Il lui souriait dans l’ombre.

– On dit que je suis méchante… Ce n’est pas vrai.

On dit que je me mets en colère… C’est vrai, parfois, lorsque je vois mon royaume meurtri, violé, sali.

On dit qu’il ne faut pas me faire confiance… Pourtant, je chante toujours pour avertir les marins du danger. Eux ne le savent pas, ils croient que je les appelle, et ils approchent au lieu de fuir. Alors, je dois faire ce que je peux pour qu’ils croient que je ne suis pas fréquentable. Je dois faire ce que je peux pour que les marins arrêtent de vouloir me séduire. Est-ce ma faute si je suis belle ?

Il faut toujours que je me travestisse, que je ne montre pas à quel point je suis triste de les voir gâcher leur unique chance de survie.

Et puis, la nuit… la nuit, quand tout est sombre, je retrouve le vent, et il m’emporte tout là-haut.

– La haut ?

– Oui, là-haut, presque aussi haut que les étoiles. Tout en haut du plus haut de vos monuments, de ceux que les hommes dressent sans crainte un peu partout, comme s’ils avaient envie d’une nouvelle Tour de Babel. Ces monuments à la gloire de l’indifférence.

– Mais qui te l’a dit… ce n’est pas la vérité !

– Mais si. Là, dans ces grandes tours, personne ne parle à personne, on se surveille du matin au soir…
Alors, moi, du soir au matin, je veille sur eux… Mais personne ne le sait. Sauf toi, maintenant.

La petite sirène regarda longuement le lutin bleu avant de plonger dans l’écume.

Lui, ne bougea pas, et conserva en mémoire ces yeux qui le regardait encore tandis qu’elle disparaissait dans l’océan.

Les sirènes de Nolive et M. m’ont inspiré ce conte. D’autres images sont venues s’y greffer. Merci à l’aminaute qui m’a confié la dernière.

* Après avoir lu ce conte, Nolive m’a dessiné le lutin bleu, pris en flagrant délit d’admiration… Il me donnerait l’envie d’en écrire la suite… Merci encore, Nolive.

128 commentaires à propos de “Le lutin bleu et la sirène”

  1. Bonjour Quichottine et je suis contente de t,avoir décerné le prix.J’ai adoré ton conte car je te l,avoue j’aime bien les contes.La deuxième photo a quelque chose de spécial,on dirait que l’eau est plus haute que le bord et elle est mystérieuse.
    Pour la dernière,elle est unique avec ses yeux,crois-tu que la photo est nature ou on l’a arrangée?
    Bonne fin de semaine et à bientôt.

    • Merci encore, Nadia.

      Oui, je suis certaine que la photo n’est pas truquée.
      C’est ce qui m’a plu.

      La nature est surprenante, très souvent.

      Bonne fin de semaine à toi aussi.

  2. Elle me plait cette sirène; elle est presque humaine. Pourquoi n’y en a t-il qu’en mer ? Pas sur terre, à par celles en pierre que l’on voit dans les bassins, ici ou là, froides comme le marbre !!!

    Tu sais, dans les tours de Babel, ce n’est pas toujours le cas. Tiens, dernièrement, comme tous les ans, nous avons eu le droit à nos portions de couscous !!!

    Bonne journée, Quichottine et puis ‘il n’y a pas de sirène sur terre, je m’en fiche, je vais, en pensée, transformer ma Fleur en Sirène !!

    Bonne journée avec bises de nous deux.

    • Merci ! J’aime bien ce que tu en dis.

      Je sais bien qu’il arrive que les tours abritent des habitants qui se parlent… heureusement.
      Je crois que c’est important…

      Mais je sais aussi que ce n’est pas le cas partout. Combien savent dire « bonjour » et sourire à leur voisin au lieu de se plaindre du bruit qu’ils font ?

      Merci pour ce partage, Patriarch… une fleur sirène, comme le bouquet que voyait mon lutin bleu ? Cela me touche beaucoup.

      Bonne soirée à vous deux. Bisous affectueux à vous partager.

  3. Heureusement que j’avais un peu de retard, je n’ai pas eu à attendre demain pour lire l’histoire du lutin. Et comme il ne faut jamais remettre à demain ce que l’on peut faire le jour même je m’en vais visiter Nolive. Bises

  4. ah et bien voila, les sirènes sint donc très gentilles
    C’est normal qu’elles se fâchent quand elles voient que l’on sali et détruit son royaume et les marins !!!!! pourquoi interprètent-ils de chant des sirènes comme moyen de séduction, elles veulent simplement les prévenir des dangers tout simplement
    J’imagine la joie et la fierté du petit lutin bleu, il a su écouter et être sage, maintenant lui connait  les confidences de la siréne
    C’est drôle, ton conte est tellement bien écrit que tu vois j’avais l’impression d’être là avec le petit lutin bleu

    bisous

  5. Du bleu, de la mer. perdu dans une île de forêt et de verdure, son tumulte incessant et l’écume de ses brisants me manque parfois.
    Bonne fin de semaine.

  6. De la réhabilitation des sirènes. Ainsi, elle se transforment en poissons-volants la nuit ? Moi qui pensait que c’était les anges gardiens qui veillaient sur les hommes… Mais après tout, si leur sexe est indéfini, personne n’a affirmé qu’ils n’ont pas de queue !
    PS : Radio-Conquet envoie une chaloupe de la SNSM pour rapatrier ton lutin.

    • Anges ou sirènes… je crois que les hommes ont besoin des deux… et de bien davantage.

      Merci, il rapatriera aussi Corinne qui s’était aventurée avec lui sur les rochers !

      Passe une belle soirée, Galet.

  7. Pauvre sirère elle a de quoi être fachée avec tout ce qu’on jette dans la mer. Bonne fin de semaine.

    • Tu as tout à fait raison, et j’espère que nous arrêterons de la polluer à tout va !

      Bonne fin de semaine à toi. Merci.

  8. Ce conte, Amielle, me réchauffe le coeur. Merci.
    Il est si actuel… Quand tu parles de tour de Babel, n’évoques-tu pas la grand messe de Copenhague, « à la gloire de l’indifférence » ?  L’air de rien, « Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais… »
    J’aime le lutin bleu, poète et marin dans l’âme. Il comprend si bien la sirène, d’M. à Nolive, et son oeil pour une fois menaçant. Il écoute sa colère contre les grands prêtres qui renient leur parole pour adorer le veau d’or. Ils souillent les océans allègrement, la mer -son élément- et l’eau des ondines… Vents et marées en témoignent sans cesse.
    Sourions toujours, Amielle, avec le petit lutin bleu, aussi longtemps que chantent les gentilles sirènes qui veillent.
    Serrons-nous les ailerons, comme dit Cali 
    Gros bisous, tout plein.

    • Je savais qu’il te plairait…

      Et pour Babel, tu as raison, on pouvait largement voir Copenhague en arrière plan.

      Sourire pour les ailerons de Cali.

      Merci, mon Amielle.
      Gros bisous tout plein pour toi aussi.

  9. Elle est bien tris te histoire…mais ça ne me dit pas, si le lutin est tombé amoureux.
    Gros bisous, Flo

  10. Bonjour!
    J’ai beaucoup aimé ce conte, tellement qu’il m’a inspiré un autre dessin!
    Merci à tous pour vos compliments! 🙂

  11. Ton petit lutin bleu est un brave quichottin rêveur, qui n’a peur de rien, surtout pas des éléments, patient, à l’écoute de l’autre et de sa différence.
    Cet état d’être n’est pas donné à tous, mais nous devrions le cultiver, tout irait tellement mieux dans notre monde!
    Il a permis à cette sirène incomprise des hommes de s’extérioriser et de se livrer avec confiance, comme le renard du petit prince.
    Et Dieu sait qu’elle avait des choses à leur dire aux hommes inconscients!
    J’ai beaucoup aimé ce conte, en peu de phrases il dit BEAUCOUP!

    Je t’embrasse Quichottine.
    Marie.

  12. Je l’aime ton lutin bleu, je le prends dans mes bras pour le rassurer et le consoler…
    Bisous de dame Sophie.

  13. Voilà enfin une sirène qui n’est pas un lieu commun;elleest « différente »..et c’est là tout son charme!
    bises Quichottine

  14. Voilà pourquoi elle me semblait faire les gros yeux !!! Je la comprends fort bien et je l’approuve.
    Mais j’attends une suite… Quant au dessin de Nolive pour le lutin bleu… trop drôle. Insinuerait-il qu’il a  une certaine tendance à lever le coude ???
    Bonne soirée. BISOUS.

    • Je suis heureuse que tu l’approuves…

      La suite ? Peut-être plus tard. Mais, en attendant, tu peux toujours aller aider ma sirène, elle a besoin de tous.

      Nolive a une vision toute personnelle du lutin bleu…

      Passe une belle semaine. Bisous.

  15. Les sirènes n’ont donc pas la réputation qu’on leur donne !
    J’aime bien ce retournement, cette explication et leur humanité …
    Comme nous, parfois on a envie de bien faire, et cela ne se passe pas aussi bien qu’on le voudrait …

    Je crois que Lutin bleu est devenu un sage, il a grandi …

    Je t’embrasse fort, Quichottine. Une douce nuit pour toi et tes rêves …

  16. J’aime bien cette histoire de sirène et de lutin et puis la tienne a l’air humaine au moins, elle prévient les marins pour éviter les danger, non pour leur tendre un ignoble piège et les entraîner sous l’eau. J’aime les histoires qui se finissent bien.
    Pour les chaussettes, tu n’as pas idée, oui je les troue régulièrement et la couturière, en fait, c’est un clin d’oei à ma petite maman qui passait son temps à les repriser comme à l’ancienne. Maintenant, j’en rachète d’autres, je laisse ma petite maman tranquille.
    Gros bisous 

    • Moi aussi, j’aime les histoires qui se finissent bien !

      Merci pour ta réponse… c’est vrai que nos mamans savaient repriser. Moi, je ne le fais plus. Je crois que ça n’en vaut plus la peine.

      Gros bisous à toi aussi.

  17. Il manque juste un peu de chant de mer pour m’endormir dans le creux de ton conte….merci Quichottine aux mots plus doux que le chant des sirènes !

  18. Gros bisous ma Quichottine, passe un bon week-end dans la bibliothèque, dehors il fait mauvais et triste…
    Amitiés, Flo

  19. bonjour Quichottine, un petit rayon de soleil direct from l’ocean.
    la lecture de ton conte et quelques clic chez tes amis m’ont emmené loin de mes rivages habituels. Beau voyage !!

    • Merci, Ptitbouchon.

      Ta visite me fait grand plaisir. Je suis contente de voir que tout va mieux… même si ce n’est sans doute pas gagné.

      Gros bisous.

  20. mdr 
    pour le lutin bleu « pétri d’admiration », de Nolive,
    Affaire à suivre !
    Gros bisous, tout plein, Amielle.

  21. c’est donc pour cela que la sirène chante!les hommes ne savent pas entendre!!elle parle juqte la sirène! oh! oui! une suite!!  bisous

    • La suite… ce sera peut-être pour quand j’aurai de nouveau la connexion que je vais perdre demain. 🙂

      Bisous

  22. En fait, ton lutin ( dessiné par Olive)a abusé de la bouteille et a rêvé sa sirène!!!

  23. OH oui!!!!!!!!!! il faut bien écouter  cette jolie sirène                     bisousssssssss

  24. Après cinquante commentaires, vais-je oser écrire le mien? Je suis scotchée (comme on dit aujourd’hui!) par ton lutin bleu et la sirène au regard torve. Ils ont chacun leur vérité, qui n’est pas celle de tout le monde. Tu nous mènes où tu veux et c’est parfait! Je l’ai déjà dit, je crois: j’adore tes récits!

    • Ce serait dommage que tu n’écrives pas…

      Surtout, ne te laisse jamais impressionner par le nombre de commentaires. Sinon, comme d’autres avant toi, tu n’écriras plus et tu me manqueras.

      Merci d’être là.
      Je suis contente que cette histoire t’ait plu.

  25. Bonjour amie Quichottine, je refais surface et je tombe nez à nez avec ta charmante sirène et ton Lutin bleu, un joli conte qui rafraîchit le coeur.
    merci pour ton amitié
    Gros bisous

  26. Oh que la sirène disait vrai !
    Je connais déjà un lutin rouge; En voilà un nouveau bleu ! Tous les deux sont « trollesques » et sages.
    Bonne fin de WE et bonne semaine.

    • Merci, Issam.

      Tu me fais découvrir ton blog… je te dois un second merci.

      Passe un bon weekend, même si ce n’est pas le même.

  27. Après s’être perdu dans le bleu profond des yeux de sa sirène, le lutin bleu s’est noyé dans son chagrin d’avoir perdu son ondine.

    C’est ça aussi, de répondre à l’appel des sirènes

  28. Merci pour ce joli conte, Quichottine ! J’ai photographié quelques jolis lutins verts que je te montrerai… Amitiés,
    Brigitte
     

  29. J’ai également croisé au passage le Lutin Bleu pris en Flagrand délit !
    Un marin dans l’âme peut, en plus du charme de ces mêmes, également présenter les défauts de ces derniers.

    Un plaisant conte où la légende des sirènes est agréablement revue par Quichottine.

    Je dis, une nouvelle fois, Bravo à Quichottine…
    Tous n’ont pas le don d’imaginer et conter comme c’est si bien le faire notre bibliothécaire.

    A une autre fois…

  30. c’est avec grand plaisir que je viens me replonger dans ton univers délicieux, aux lutins et sirénes qui font rever

  31. On dit que parfois
    À sa fenêtre
    Le lutin bleu appelle la tempète
    Lui envoie des fleurs
    Ou des mots inédits
    On dit que la sirène les reçoit

    • On dit qu’elle les écoute, attendrie ou colère… et qu’ensuite, elle rapporte à Neptune les mots du lutin bleu…

      Ce que Neptune fait ensuite ne dépend que de lui… mais si le Lutin bleu continue d’invoquer la tempête, c’est seulement parce que son cœur a mal et que seul son ami le vent y pourra quelque chose.

      Merci, Cyrod.

  32. Les sirènes n’ont donc pas la réputation qu’on leur donne !
    J’aime bien ce retournement, cette explication et leur humanité …
    Comme nous, parfois on a envie de bien faire, et cela ne se passe pas aussi bien qu’on le voudrait …

    Je crois que Lutin bleu est devenu un sage, il a grandi …

    Je t’embrasse fort, Quichottine. Une douce nuit pour toi et tes rêves …

  33. bonjour Quichottine, un petit rayon de soleil direct from l’ocean.
    la lecture de ton conte et quelques clic chez tes amis m’ont emmené loin de mes rivages habituels. Beau voyage !!

  34. OH oui!!!!!!!!!! il faut bien écouter  cette jolie sirène                     bisousssssssss

  35. Voyons Quich’, tu sais très bien que toutes les sirènes sont un peu différentes et qu’une histoire comme celle ne pouvait se finir qu’en queue de poisson.

    JE SUIS LE 1ER ARRIVE SUR CET ARTICLE !
    Nananananaèreu !

    • Toi aussi, alors, ces temps-ci tu as sept ans ?
      J’ai bien aimé croiser ton « Nananananaèreu ! »

      Tu vois, je pensais qu’il fallait que je te range aussi dans mon étagère à souvenirs.

      Mon histoire ne finit pas en queue de poisson… j’aurais pu l’intituler « L’impossible rencontre ». Finalement, elle a eu lieu, et je crois que c’était le plus important. Ensuite, il n’y avait aucun avenir, c’est évident. Un lutin et une sirène, c’est comme un oiseau et un poisson, ils peuvent échanger, le temps d’un regard un peu lourd, et puis, chacun doit repartir dans son monde.

      Tu ne crois pas ?

      Bravo pour cette première place. Tu l’as soufflée à Dany qui attendait que mon article paraisse.

  36. Et bien c’est raté! Je guettais tel le chat la souris… pensant être première! Le neveu de Charlemagne m’a damé le pion ! Suis sûre que le lutin bleu est frustré! Faut voir comment elle l’a quitté…..
    Bises et douce nuit
    Dany 

    • Tu n’as pas eu de chance. Roland n’était pas venu en Quichottinie depuis si longtemps que je pensais qu’il ne viendrait plus… et il a choisi ce jour pour apparaître, comme un diablotin sorti de sa boîte.

      Le lutin bleu est souvent un peu triste, mais il n’est pas frustré. Il est seulement fataliste.

      Je crois qu’il prend les amitiés qui durent comme un cadeau que la vie lui fait… avec émerveillement.

      Il croit que rien ne lui est dû, alors, il n’est jamais déçu.

      Pouvait-elle le quitter autrement ? Il peut y avoir beaucoup d’amour dans un regard.

      Bises et bonne fin de journée à toi. Merci pour ta présence.

  37. Elle a dit beaucoup de mal d’elle, et elle l’a quitté en le regardant méchamment… il doit regretter d’être allé la voir…
    gros bisous à toi Quichottine 

    • Tes mots me surprennent… je ne crois pas qu’elle ait dit du mal d’elle. Elle a raconté ce que les autres en disaient. Son dernier regard était-il méchant ? Je ne sais pas. Il me semble qu’il aurait dît la tristesse de ne pas savoir dire tout ce qu’elle pouvait ressentir, et celle de devoir partir, très vite, pour ne pas la monter.

      Mais j’ai peut-être mal raconté ce que je ressentais.

      Gros bisous à toi, Renard.
      Prends soin de toi, mon aminaute.

  38. je parle de la temperature exterieur a l’ombre pas celle du corps…lol
    et pour les statues j’ai oublier de noter…les voeux…relol
    bonne journee

    • Je le savais. Et je sais ce que l’on peut ressentir à cette température-là.

      Merci pour ta réponse.

      Bonne journée à toi aussi.

  39. Après un nettoyage radical de mon ordi, je suis obligée de ressaisir toutes mes coordonnées sur les commentaires de chaque blog !!!
    J’espère que vous me pardonnerez, encore une fois, ce copier/coller Embarassed .
    Je vous souhaite une bonne fin de semaine et vous fais de gros bisoux.

    PS : Pour tous ceux qui se reconnaitront, je vous dépose des $$$ !
    J’ai largement le temps Wink !

    .

    • J’espère que tu n’auras pas à le refaire sans cesse comme mon amie Siratus.

      Bonne fin de semaine à toi aussi. Gros bisous.

  40. Après un nettoyage radical de mon ordi, je suis obligée de ressaisir toutes mes coordonnées sur les commentaires de chaque blog !!!
    J’espère que vous me pardonnerez, encore une fois, ce copier/coller Embarassed .
    Je vous souhaite une bonne fin de semaine et vous fais de gros bisoux.

    PS : Pour tous ceux qui se reconnaitront, je vous dépose des $$$ !
    J’ai largement le temps Wink !

    .

  41. Je le savais bien que les sirènes étaient responsables et amicales, c’est à cause d’Ulysse qu’on en a tant de mauvais souvenirs.
    Moi, dans une autre vie, j’ai sûrement été lamantin, le monde de l’eau m’a toujours fascinée, même si je n’ai jamais eu l’occasion de faire de la plongée comme Siratus,

    Elle a raison d’être désenchantée des hommes, on le serait à moins, vu l’état des océans. Petite pincée de coeur pour elles et tous les habitants des mers si maltraités.

    Bisous plein ma Quichott’.

    • Ah ! Les anciens n’ont pas toujours eu raison…

      Je ne sais pas ce que j’ai été dans une autre vie, mais la mer me fascine aussi.

      Tu soulignes l’important de ce conte. La mer, il faut la protéger au lieu de la souiller comme nous le faisons.

      Bisous tout plein pour toi aussi, Polly.

  42. oh la tour de Babel…je me suis laissé dire qu’ils l’on construite du côté de Barheim…elle n’est pas finie que cela les a presque mit en dépot de bilan…(je blague)

  43. jolie histoire… les apparences, on le sait bien, sont souvent trompeuses!

  44. Aujourdhui ici la mer est bleue et calme .. Il fait soleil … Pas de lutin ni de sirène à l’horizon …

    • Profite bien de ton soleil…

      Ici, nous avons eu aussi une belle journée… mais pas de mer à l’horizon de ma banlieue.

  45. Et voilà ces belles sirènes réhabilitées
    Bravo pour ce très beau conte Quichottine

  46. Et elle sourit au vent avant de partir…Le vent ramènera le lutin bleu en lui offrant ce dernier sourire

  47. Vraiment merveilleux! Et cette photo en noir et blanc, ciel gris qui roule sa colère mais qui pâle la mer d’un bandeau lumineux.
      » Les houles en roulant les images des cieux,
    Mêlaient d’une façon solennelle et mystique,
    Les touts puissants accords de leur riche musique,
    Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux »  Baudelaire.

  48. J’aime les contes qui finissent bien. Et j’aime les contes tout court. Tu écrits bien Quichottine, et j’aime ton imagination
    Bises à toi
    Nettoue

  49. ton dessin ça me rappelle trop La Lorelei – que j’ai vue de mes yeux vues lors d’une croisière sur le Rhin !

    tu as toujours beaucoup d’imagination pour tes comtes … on se laisser bercer par tes histoires … et on revient lire tranquillement quand on a le temps ;  à chacun son rythme !

    • Le dessin de Nolive ?

      Je pense que c’est sans doute quelque chose qui frappe l’imagination.

      Merci, Melly. Je suis heureuse que tu passes de temps en temps.
      Tu as raison, à chacun son rythme.

      Bisous pour toi.

  50.  » Le regard torve », cette expression m’a choquée pour une sirène….En fait, elle est écolo, elle défend le royaume des marins..Et le lutin, un peu tête en l’air…..Bises   VITA

    • Je comprends que l’expression t’ait choquée… mais c’est ce que j’ai ressenti. Je voulais faire comprendre aussi qu’il ne faut pas se moquer de l’océan et de ses habitants.

      Le lutin, lui, c’est un grand rêveur…

      Merci pour ton commentaire, Vita. Uns sirène écolo… oui, c’est tout à fait ça.

      Bises à toi.

  51. Ah! le charme des sirènes: le chant, les yeux… que sais-je encore ?!
    Celle du Lutin bleu est en plus largement atteinte de quichottinite pour penser voler au secours de l’humanité!

    • Je ne sais pas… mais j’espère qu’elle aura trouvé les mots qu’il faut pour nous donner envie de défendre le monde marin.

  52. Un conte comme je les aime… Il me fait penser à quelqu’un…  mais en mieux évidemment… Tu sais raconter comme personne.
    Bonne soirée.

    • Je ne dis rien… mais je n’en pense pas moins.

      … enfin, si ! Je connais quelqu’un, pas si loin, qui raconte très bien.
      Elle s’installait sur des rochers lorsque la nuit tombait… Tu te souviens ?

      Bonne semaine à toi.

  53. Je viens ce matin t’offrir ce certificat
    passe une très bonne journée
    amitiés

    didier d

  54. Et je me doutais bien que ce conte avait un but très précis. Je n’osais le dire…

  55. Ce sont tous les deux des veilleurs bien solitaires!!
    Bises, bonne continuation Quichottine et à + lors de ton retour !

    • J’espère qu’ils seront très nombreux le 12… à Vannes avec Siratus et ceux de Sémaphore.

      Merci, Alrisha. Bises à toi.

  56. Coucou Quichottine, je suis vraiment ravi de découvrir cette histoire qui montre bien que les humains dans leurs tours d’ivoire n’ont pas le monopole de l’humanité …
    Je t’embrasse,