Réunion au sommet

L’impensable, l’impossible, l’incroyable, l’inconcevable, l’inimaginable, l’invraisemblable était arrivé.

Une bande d’individus à la mine patibulaire avait débarqué en Quichottinie et s’était emparée de l’Ancien, du patriarche, de celui dont les mots étaient écoutés par tous, sans exception, de l’aurore au crépuscule.

C’était grave, très… Tout cela pour une histoire de lutins ! Double disparition à quelques jours d’intervalle du lutin bleu, d’abord, suivi comme on aurait pu s’en douter par son double vert.

Les Quichottiniens – anciens habitants ou visiteurs récents – se réunirent au plus vite. Le temps leur était compté.

Quichottine s’était retirée dans la bibliothèque pour réfléchir… mais, il était évident qu’elle ne trouverait pas la solution de son problème dans les livres ! Cette situation ne s’était jamais produite depuis qu’ils avaient trouvé refuge dans les montagnes quichottiniennes. Ils se croyaient bien à l’abri. Que nenni !

On donna la parole à Siratus. Après tout, c’était la jumelle de Quichottine et elle ne manquait pas d’idées.

– Il a dû aller aux champignons, c’est l’automne ! Il suffit de regarder sous les feuilles mortes !

– Alors levons une armée d’escargots… ils sauront s’y glisser sans déranger la fée des bois qui a le sommeil si léger !

Renard avait pris la parole… Elle est aussi de bon conseil.

– Demandons l’aide du vent, des rêves…

– Le vent ? Les rêves ? Mais à quoi penses-tu, Renard ? Ils sont nos amis, c’est vrai… mais ils sont tellement occupés en ce moment qu’il ne faut pas compter sur eux… sauf en dernier ressort.

– Ils ne sont pas venus jusque chez moi… ça, c’est certain.

Christine avait pris la parole comme elle le fait souvent, bien à propos.

– Chez toi ?

– Oui, dans les îles ! C’est bien trop loin !

– Euh…

Sylviane avança une photographie.

– Et s’ils avaient utilisé le cheval marin ?

Les blogopotes approchèrent incrédules. Ils n’avaient jamais rien vu de semblable.

Un petit cheval d’écume et d’eau avait surgi de l’image… Tout était donc possible ?

Et si les deux lutins avaient franchi les mers, qui les retrouverait ?

– Mais non, ils ne sont pas partis si loin ! Je suis sûre que c’est une fugue amoureuse…

– Une fugue, une fugue ? Mais on ne fugue pas en Quichottinie. Même si l’on peut tomber amoureux tous les jours…

– Mais si ! Moi, j’ai vu une fée par la fenêtre de la bibliothèque… et je suis sûr que le petit lutin vert la regardait l’autre soir !

– Une fée ? Mais comment veux-tu qu’un lutin soit amoureux d’une fée ! Tu as la preuve de ce que tu dis ?

Muad regarda anxieusement son interlocuteur… Pourquoi ne pas le croire sans image ? Heureusement, il ne se déplace jamais sans son APN*… Il fit défiler les images en mode lecture, puis, ayant trouvé celle qu’il cherchait, il fit passer l’appareil de main en main.

– Faites attention ! C’est fragile !

Il avait eu peur un instant. Dans l’excitation générale, on ne savait plus qui avait vu ou non la petite fée améthyste.

– C’est vrai qu’elle est jolie… vue de loin.

Muad fusilla son vis-à-vis du regard. Siratus lui posa une main sur le bras.

–  Voyons ! Tu sais bien qu’il plaisante ! Ce n’est pas le moment de nous chamailler !

– Et si c’était le serpent corail qui l’avait dévoré ? J’en ai vu un chez Patriarch !

Églantine, d’une petite voix tranquille venait de jeter un froid sur l’assemblée.

Le lutin vert ? Dévoré par l’un des serpents les plus dangereux du vivarium de Patriarch ?

– Quelle idée aussi de garder tant de serpents chez lui ! Ce qui devait arriver…

Kri avait soudain laissé échapper ses peurs les plus profondes. Des serpents qui se glissaient partout, qui se cachaient derrière la porte pour ensuite s’enrouler autour des elfes de sa suite… La reine du pays des lutins et des fées ne pouvait pas le supporter.

– Mais non, c’est impossible ! Qui serait assez glouton pour le dévorer sans faiblir ?

– Ben…

Tous les yeux se tournèrent vers Bigornette. Elle rougissait de plus en plus…

– Qu’y a-t-il ? Tu ne vas pas nous faire une attaque !

– Ben…

– Allez ! Tu dois nous dire ce qui t’arrive !

– Hier midi, dans mon assiette de haricots du jardin…

– Que viennent faire des haricots ici ? Ce ne sont pas des lutins !

– Ben… il y avait quelque chose qui bougeait. Je n’ai pas voulu faire d’esclandre… Je n’étais pas chez moi. C’était très gênant pour la maîtresse de maison. Alors, j’ai tout avalé !

– Allons bon ! Te voilà lutinivore ! Il va falloir te dénoncer ! Tu ne peux tout de même pas laisser Patriarch aller en prison à ta place ?

– Ben…

– Quoi encore ?

– C’est à dire que je ne suis sûre de rien… je n’ai pas eu mal au ventre, je n’ai rien senti… je ne suis même pas sûre d’avoir vu quelque chose bouger…

– Non, c’est pas vrai ! Tu nous as fait perdre tout ce temps pour rien !

Bigornette sourit tristement. Elle se sentait incomprise. Elle avait seulement voulu les aider ! Que se passait-il donc en Quichottinie ?

– Allez ! Ce n’est pas si grave, dit Sylviane. Moi, j’ai rien vu, rien entendu…

– Tu n’as rien vu ? Mais alors, ce cheval ? C’est une blague ?

– Mais non, lui, il est vrai. Comme le petit peintre que j’ai croisé.

– Quel petit peintre ?

– Celui à qui j’ai demandé s’il avait vu le lutin vert !

– Tu as des preuves ?

– Mais c’est dingue ça ! Plus personne ne croit plus en personne ? Il faut tout prouver ? Voilà !

Et, comme l’avait fait Muad auparavant, elle fit passer son APN à la ronde.

Lui, c’est vrai… il avait dû le croiser ! Il en était tout retourné !

– Il faut agir !

Marité avait parlé.

– C’est comme toujours ! On prend un innocent, si possible syndicaliste, ouvrier, un peu étranger… et on lui fait porter toute la responsabilité d’un événement que personne ne peut expliquer. On ne peut pas laisser faire.

– Je suis d’accord, faisons la grève ! Il s’en passe de belles par ici !

Solange avait répondu « présent », comme toujours quand il s’agissait d’agir au lieu de rester dans son coin.

– La grève ? Mais tout le monde s’en fiche ! Il n’y a pas de profit en Quichottinie. Tu mettrais quoi sur tes banderoles ?

– Rendez-nous Patriarch !

– Bon, d’accord, mais ensuite ? Quel slogan ?

– Une marche silencieuse… c’est plus impressionnant, nous sommes nombreux !

– Non.

– Pourquoi ? Nous n’y allons pas tous ?

– Non.

– Pourquoi ?

– Parce qu’il faut bien aller chercher le lutin vert, à d
éfaut de trouver le lutin bleu !

– D’accord, je vais le chercher à Paris.

Lmvie ouvrait la route.

– Moi, je vais le chercher dans les montagnes…

Annie-la-marmotte attrapait déjà ses skis.

– Moi, je vais inspecter les jardins du château… et le château aussi, de fond en comble !

Corinne enfilait déjà sa cotte de mailles, on ne sait jamais sur quel fantôme on tombera…

– Je file sur mes rochers ! C’est bien le diable si je ne trouve pas d’aide !

Petite Elfe chaussa sans plus attendre ses bottes et passa son ciré.

– Je vais interroger les étoiles… J’en ai aperçu une qui filait un peu vite hier… elle avait sûrement quelque chose à cacher !

Mamago prit la direction de l’astroport quichottinien. Il ne serait pas dit qu’un lutin vert se ferait la belle sans qu’on pût le trouver.

Pat, un peu à l’écart, murmura :

– Vous êtes sûrs qu’il n’est pas dans la bibliothèque ? Tout le monde est accro… Pourquoi pas lui ?

– Avec Quichottine ? Impossible ! Elle nous l’aurait dit !

Dans un coin de la bibliothèque, Polly et Jeanne Fadosi essayaient de ranimer Liza qui s’était évanouie en entendant la nouvelle… Midolu s’inquiétait déjà.

Fanfan arrêta Gaby qui voulait s’accuser d’avoir détourné le lutin vert pour la bonne cause.

– Chut ! Tais-toi !

Et un doigt sur la bouche elle l’entraîna vers la croisée ouverte.

– Regarde en bas ! Tu as vu ? Celui-ci, personne ne le connaît. Et j’en ai vu d’autres en ville… plein ! Tu n’es pour rien dans cette histoire. Par contre… lui…

(à suivre)

*APN : appareil photo numérique.

Merci à Muad et Sylviane pour leurs photographies. Un clic sur l’image vous permettra de les retrouver sur le message original.

Merci aussi à ceux qui m’ont permis de continuer l’histoire grâce à leurs commentaires. Les originaux peuvent se lire là.

Leurs adresses vous permettront de les retrouver :
Siratus, Renard, Sylviane, Muad, Églantine, Kri, Bigornette, Marité, Solange, Lmvie, Annie-la-marmotte, Corinne, Petite Elfe, Mamago, Pat, Polly, Jeanne Fadosi, Liza, Fanfan, Gaby, Midolu et Christine, qui n’ont pas de blog, ont été les héros du conte d’aujourd’hui.

109 commentaires à propos de “Réunion au sommet”

  1. Je me suis bien amusée à te lire  . Très fort de « quichotte-touiller » tous tes amis dans l’histoire ! Le cliché de Sylvianne est magnifique.
    Bref, tu fais très fort, vraiment (ton ostéopathe aussi !).
    Gros bisous, tout plein, Amielle.
    Très bonne idée, tous les liens ainsi. La lecture est plus aisée, plus fluide, on reste captivé de bout en bout.

    • J’aime bien « quichotte-touiller »… Merci !

      J’ai adoré sa photo, elle est superbe.

      Mon ostéo a fait des merveilles… mais j’ai hâte de la revoir. Il me faut encore patienter un peu.

      Il yavait trop de liens aujourd’hui… je ne voulais pas que mes lecteurs m’en fassent le reproche. Disons que c’est une solution provisoire.

      Passe une belle journée, mon Amielle. Gros bisous tout plein.

  2. Merci; je suis heureuse d’être venu dans ton si joli conte; j’en avait bien besoin aujourd’hui !!!!!!!!!!et me voilà tout guillerette   mais qui est en bas; personne ne le connait!!!!!!!!!!!!mais  lui est peut être au courant de bien des choses!!!!!! n’est ce pas ma Quichottine      bonne nuit    bisous  à demain

    • Lui est sans doute au courant de tout… puisqu’il est là depuis longtemps et qu’il observe ceux qui passent.

      Je suis contente d’avoir pu te faire plaisir.
      J’espère que tu auras passé une bonne nuit.

      Bisous et très bonne journée à toi.

  3. Quel bonheur de découvrir mes photos dans tes billets, tu sais y créer les histoires que je voudrais bien avoir le talent de raconter. Heureuse aussi, parce que tu es la seule à avoir vu comme moi, un petit cheval dans ma photo « Goutte d’eau ». Te lire est un bonheur, alors n’hésite pas prendre toutes les photos que tu veux chez moi.
    Gros bisous à toi, Syl

    • Je suis heureuse d’avoir pu te faire plaisir. Tes images sont des merveilles et cette goutte d’eau est fantastique.

      Merci de me permettre d’utiliser tes photographies.

      Gros bisous et bonne journée, Sylviane.

  4. Tu devais être une conteuse au coin de l’âtre dans ta vie précédente !! Quel talent la miss !!

    Bonne journée avec bises x 2

    • J’étais beaucoup de choses avant d’être ici…

      Sans doute un chat aussi !
      … alors, je vivais chez une vieille dame qui me nourissait, me caressait lorsque j’avais besoin de câlins et surtout racontait tout un tas d’histoires que j’écoutais, les yeux à demi fermés…

      De temps en temps, elle me regardait et voyait un petit filet doré s’échapper de mes paupières…

      C’est à ce moment-là qu’elle souriait. Elle disait à ses petits-enfants : « regardez ce chat, il comprend tout et il est sage, lui, comme une image… Faites comme lui à l’école, et tout ira bien. »

      Moi, je ne voyais pas le rapport, mais j’aimais bien qu’elle me considère autrement qu’un simple chat.

      Passe une belle journée, Patriarch. Bises affectueuses à vous deux.

  5. Bravo pour la performance d’avoir continué ce conte avec nos commentaires parfois fort farfelus…..  J’ai aimé. Bisous

  6. J’aime bien les textes « approvisionnés » par les potes commentateurs… ça donne des choses très sympas, la preuve !
    Enfin, je me pose pour venir lire chez les copains, il serait temps non ?
    J’ai souris (largement, donc presque éclaté de rire évidemment) en lisant « jolie… de loin », ça me rappelle une expression quasi familiale… « c’est beau ou fini (ça dépend le contexte) en marchant vite et en fermant un oeil » comme quoi les connexions mentales avec les réminiscences du vécu ça donne des trucs surréalistes hé, hé.

    • J’aime bien aussi. 

      Ne t’en fais pas, je sais que tes journées ne font pas quarante-huit heures ! Pas de soucis.

      Je crois que nous avons de multitudes de références langagières communes. « en marchant vite », j’y ai eu droit aussi !

      Merci pour ce souvenir !

      À très bientôt Sieglind.

  7. Je suis émerveillée en écoutant tes mots, tes paroles …
    Et je n’ai vraiment pas envie d’aller gagner mon pain, juste rester ici, près de la conteuse …
    Merci, c’est un rêve que j’emporte dans mon cartable …
    Je t’embrasse, amie Quichottine.

    • Contente que tu partes le cartable plus léger… Un rêve, ça doit bien compenser quelques copies décourageantes, non ?

      Je t’embrasse fort

  8. mes yeux embués se sont soudain émerveillés, ensuite est né le sourire et le rire…les yeux se sont effectivement faits incrédules à la découverte de ce curieux cheval d’écume et le sourire est revenu….une belle journée qui commence !!!

  9. Quelle imagination !
    Merci de nous faire rêver …
    Bonne journée et merci de ta visite.
    D@net.

  10. Je me suis régalée à lire cette réunion au sommet qui nous laisse avec beaucoup d’interrogations encore; ton histoire est passionnante on se laisse prendre au charme de ton joli conte palpitant dans lequel tu fais intervenir tout le monde ; Patriarch est donc toujours en garde-à vue? le pauvre :la nuit a été longue pour lui!
    Il faut absolument aller le libérer : un plasticage? non trop violent une manif comma l’a suggéréMarité!
    très belles photos! bravo!
    bonne journée ensoleillée je l’espère; bisous

    • Contente que tu te prennes au jeu.

      Eh oui ! Il est encore… mais on ne sait pas vraiment où…

      Demain, nous en saurons davantage.
      (pas bon du tout le plasticage… )

      Bonne journée à toi aussi. Ici, aujourd’hui, le soleil est de la partie sous un ciel menaçant !
      Bisous.

  11. quelle imagination!  je me suis laissée embarquer…tu sais mettre en scène les personnages et les anecdotes  et bravo pour le choix de la superbe photo d’eau!!

    • Bravo à Sylviane qui a bien voulu me la prêter…

      Merci, Edith.Je suis contente qu’elle t’ait plu.

  12. Bravo, mille fois bravo, j’ai tout simplement adoré dévorer ton conte
    Merci
    Gros bisous, Flo

  13. çà fait du bien ! c’est drôlement bien fait ! bravo ! bravo !
    Inquiétant ce personnage très poussiéreux…
    Hier je suis allée en forêt et parmi les champignons, je n’ai trouvé aucun lutin
    bisette et bon jeudi

    • Très inquiétant… Mais peut-être pas si nuisible qu’on pourrait le penser.

      Merci pour ta recherche. Je vais bien finir par le trouver.

      Bises à toi. Passe une belle journée.

  14. cette nuit, j’ai entendu du bruit. je vais regarder sous mon lit avec les moutons.
    s’il n’a pas été embarqué par l’éclair on finira bien par le retrouver.
    j’ai bien aimé cette histoire qui réuni les blogopotes.

  15. …tu sais que tu es un vrai amour, Quichottine?
    Je suis très émue. Pas grand rapport avec ce joli conte qui raconte des histoires de personnages connus et croisés ici où là dans cette réalité virtuelle, mais je tenais à écrire ça ici et pas ailleurs seulement. Tendresse en pack de 12!

  16. Super !… quelle histoire bien menée et superbement illustrée, bravo bravo !
    Bisous Quichottine

  17. Il y avait beaucoup de monde à cette réunion, c’est parfait l’union fait la force! J’admire ton imagination, qui donne un récit très intéressant.

  18. Merci Quichottine d’avoir publié ma participation à ce conte magique. J’en suis très flattée. Et tu as véritablement un don de synthèse pour avoir tissé et entrelacé tous les commentaires.
    BISOUS

  19. ouf en te lisant je me dis qu’effectivement j’aurais sans doute été malade, un lutin vert, même dans l’estomac ça doit bouger..;c’est donc apaisée et en riant que je vais aller regarder mon programme télé du soir… qui sait ? je verrai peut-être ton lutin …  je vois bien des araignées énormes passées parfois sur le mur jaune de ma chambre…et à chaque fois j’appelle Robinson au secours… (en principe il se couche plus tard)….elles sont énormes…on a mis de l’insecticide en grosse quantité…j’ai du mal à comprendre d’où elles viennent  je préfère les lutins…vert, jaune, bleu…enfin bref… je viendrai lire la suite pour voir si le mystère trouve une solution… bisous Quichottine merci pour ces écrits qui nous font rêver et sourire…bonne soirée mon amie et encore merci

    • Rire du soir pour toi ! J’étais bien sûre que tu ne l’avais pas mangé… D’ailleurs il va réapparaître bientôt.

      Ma pauvre ! Les araignées se faufilent partout…

      Passe une bonne nuit, Bigornette. Prends soin de toi. Bisous.

  20. Incroyable, de l’imagination tu n’en manques pas. Je me suis régalée à lire ton texte  Je suis encore en admiration devant le cheval d’écume, j’espère le rencontrer, peut-être près de l’astroport, qui sait ? Merci d’avoir pensé à moi, j’en suis Et les lutins ? J’ai regardé sous les feuilles de menthe, dans les poireaux et j’ai cru en voir un près d’un pied de mélisse, non, c’était juste un ver luisant. Bises

    • Sourire… Je crois que tout le monde cherche !

      Mais ne vous en faites pas, nous finirons par le ramener au bercail. 

      Bises.

  21. une belle histoire dans laquelle je me suis laissé porter ai fil de tes mots, et qu’est ce qu’ils ont vu de si terrible, des gommes ? des korrigans ?

  22. Pffft, pffft… scuze mon retard ! J’ai rencontré un drôle de type, en bas des marches. Il m’a dit que tous les bloguopotes s’étaient émarpillés aux quatre coins de la Quichottinie et même au-delà, mais qu’ils ne couraient pas dans la bonne direction. Sur le coup, j’ai pas fait attention, mais en y repensant : qu’est-ce qu’il en sait ?

    • Je crois qu’il en sait bien plus qu’il n’en dit !

      … tu le verras bientôt !
      Merci, Galet.

      Tu es toujours là au bon moment.

  23. et bien avant toutes choses, je voulais te féliciter
    Excellente histoire et qu’elle imagination
    Je vois que nous sommes nombreux à les chercher,

    si tu veux l’aide d’Ulysse 31 ou de Goldorak fait moi signe, je les ai contacter, pas de soucis, ils viendront chercher, ils super rapides tu sais

    Je te fais de gros bisous

    • Pour l’instant, je crois que je ne vais pas en avoir besoin…

      Mais Superwoman pour taper plus vite que son ombre, ça m’irait bien !

      Bisous et bon weekend, Corinne. Merci.

  24. Je ris !!!! mais toujours est-il que personne ne les a encore retrouvé tes lutins, hein!

  25. Quelle belle aventure, pleine de suspense et de couleurs…
    Comme il serait bon de rester en Quichottinie, où les soucis sont moindres…
    Car des soucis, il y en aura toujours comme nous ne sommes et serons réellement jamais à l’abri de rien et de tous, et ce n’importe où, ni’mporte quand et à tout temps.

    A bientôt Quichottine.

    • C’est vrai… Que ce serait bon de pouvoir oublier ses soucis, juste en fermant les yeux un seul instant.

      À bientôt, AneverBeen.

  26. Bien dis donc il y en a du monde avec toi, j’avais raison, il faut faire une enquête sur la blogosphère, j’ai vu que certains sont prêts à se dévouer pour la bonne cause. 

  27. un bain de jouvence,merci pour cette fresque de personnages qui s’animent et reprennent vie dans cette fantaisie géniale! ce monde enchanteur est un vrai bonheur..
    Bises a toutes les quichottinettes!

  28. Non mais tu es sur que bigornette ne l’a pas avalé ?

    Il est vrai que si je devais choisir la fin de l’histoire, il serait tombé amoureux de ta petite fée, et serait partit sur ce cheval d’écume pour une belle ballade romantique

    • Ah oui ? C’est une fin que j’aurais bien aimée… Je suis un peu fleur bleue, moi aussi.

      T’en fais pas, Bigornette ne l’a pas avalé.

  29. bon, je me dois de te mettre dans le secret quichottine, car je te sens très inquiète.
    alors, voilà une partie de l’histoire.

    je la tiens de deux droles de lutins blancs des villes, croisés dans les rues de paris.
    il serait bien,en l’état actuel des choses, que je t’explique, dans les grandes lignes, le pourquoi et le comment de ces  lutins mutants dénués de couleur.
    les lutins vivaient autrefois, il y a bien longtemps, dans la forêt, et arboraient alors de jolies couleurs toutes chaudes.
    en ce temps là, il régnait dans le monde des lutins paix, harmonie et sérénité.
    les couleurs se côtoyaient et se mélangeaient à loisir et il naissait chaque jour de nouvelles teintes aux parfums charmants d’un exotisme délicat et forestier.
    les lutins avaient alors la faculté de changer de couleur et de tâche au gré des besoins de la communauté.
    et ce bien joli camaïeu vivait à l’ombre d’arbres majestueux atteints par la grâce de cet arc en ciel « lutinesque ».

    hélas, un jour, une bien étrange créature vient en ce monde idyllique, de l’extérieur les lutins crurent reconnaître une fée. ils en connaissaient quelques unes et les sachant sages et bonnes, ils ne se méfièrent pas. les lutins avaient alors la faculté unique de ne pas connaître le mal. c’était en cette foret et en cette époque, une notion sans raison d’être .

    la fée, qui, tu l’as bien compris, n’en était pas une, fut diabolique; elle usa du stratagème le plus ignoble pour semer la discorde.
    elle avait eu vent de le plus grande faiblesse des lutins de cette époque: la gourmandise. en effet, les lutins en ce temps là, se délectaient des champignons offerts par la mousse habillant le pied des arbres.
    mais, la vilaine empoisonnât ce délicieux substrat et une terrible épidémie s’abattit sur la foret.
    les lutins perdaient d’abords leur appétit, puis terrible horreur, de jour au lendemain ils devenaient fluorescents et hop tout blancs, qui, comme tout le monde le sait n’est pas une couleur au pays lutin.
    les lutins comprirent assez vite, la source de ce mal décolorant et ils durent convenir que cette fée n’était guère gentille.
    et afin d’éradiquer la maladie , les lutins blancs terriblement contagieux, décidèrent d’un commun accord afin que le monde ne perdit pas ses couleurs , de quitter la forêt à tout jamais et de devenir des lutins blancs des villes.
    et c’est là, en cet instant, que le monde des lutins changeât à tout jamais.
    eux qui depuis la nuit des temps vivaient ensemble et en harmonie durent se séparer les uns et des autres et une nouvelle règle naquit alors, chaque lutin aurait une couleur définie et chaque couleur une tâche bien précise.
    il en était fini à tout jamais du lutin multicolore et multi tache, il en était fini de la belle naïveté innée qui habitait tout lutin en ces temps reculés.
    les lutins avaient appris l’existence du mal et plus rien en cet univers ne fut plus tout à fait comme avant.

    voilà, à peu prés, l’histoire.
    hier, alors que je croisais innocemment le regard de ces deux lutins blancs des villes avec mon troisième oeil (sachant qu’avec les deux autres yeux, il est quasiment impossible de retenir l’attention d’un lutin, quelque soit sa couleur, d’ailleurs …), j’y lus une lueur bien étrange, et la belle rangée de dents qu’ils arboraient fièrement l’un et l’autre me mit la puce à l’oreille.
    en effet, le lutin blanc des villes est d’ordinaire assez méfiant et bien peu enclin à sourire aux humains qui plus est inconnus.
    pour avoir, au gré de tes mots, et grâce à ton savoir unique en matière de lutins, appris beaucoup, je sus immédiatement qu’un événement majeur planait dans l’air.
    les voyant ainsi goguenards, je me dis qu’il fallait à tout prix que je m’approche d’eux et qu’ils me content par le menu les nouvelles fraîches. je me fis un devoir, connaissant votre légitime inquiétude, de revêtir mon plus beau sourire du dimanche afin de ne pas les faire fuir.
    à mon grand étonnement, ils ne se firent pas prier et j’avais du mal à suivre tant le flux continuel des paroles de l’un et de l’autre venait emplir mes oreilles en un joyeux brouhaha, qui, il me faut le confesser, prit un certain temps à trouver une traduction audible.
    en deux mots, voilà, la nouvelle est d’importance, après une longue et pénible émigration en terra incognita pour cause de haute contagion, les lutins blancs des villes, avaient muté.
    ils avaient enfin, après tant d’années d’errance trouvé leur raison d’être.
    alors, me diras tu, quel rapport avec les disparitions des lutins bleus et verts ?
    me voilà bien ennuyée, amie quichottine, car nous touchons là du doigt un des secrets les mieux gardés du royaume lutin.
    pourras tu, dans l’immédiat, te contenter de croire en cette étrange histoire et être parfaitement rassurée si , sur les têtes des lutins blancs des villes, ils te jurent solennellement que nos petits amis vert et bleu se portent à merveille ?
    je ne peux, en l’instance, pas te révéler le fond de l’histoire aujourd’hui sans rompre une promesse faites à mes amis des villes.
    mais, le secret bien gardé sera bientôt rendu public et tu seras, ainsi que tous nos amis des lutins, immédiatement informée afin d’être totalement rassurée et pour étancher ta saine curiosité …
    à bientôt amie quichottine …

    • C’était une bonne idée que de faire un article sur ton blog avec cette rencontre… Je t’ai répondu là-bas.

      Merci, Isabelle.

  30. Je m’assieds de nouveau auprès de toi pour te lire…et être bien.

    Je t’embrasse

  31. Je connais quelques blogueurs que tu cites. J’aimais bien les articles de Renard mais elle ne publie plus… Bisous

    • Renard s’est éloignée de la Toile… mais son blog est toujours là.

      Merci pour toutes tes lectures… Bisous.

  32. Merci; je suis heureuse d’être venu dans ton si joli conte; j’en avait bien besoin aujourd’hui !!!!!!!!!!et me voilà tout guillerette   mais qui est en bas; personne ne le connait!!!!!!!!!!!!mais  lui est peut être au courant de bien des choses!!!!!! n’est ce pas ma Quichottine      bonne nuit    bisous  à demain

  33. Je suis émerveillée en écoutant tes mots, tes paroles …
    Et je n’ai vraiment pas envie d’aller gagner mon pain, juste rester ici, près de la conteuse …
    Merci, c’est un rêve que j’emporte dans mon cartable …
    Je t’embrasse, amie Quichottine.

  34. …tu sais que tu es un vrai amour, Quichottine?
    Je suis très émue. Pas grand rapport avec ce joli conte qui raconte des histoires de personnages connus et croisés ici où là dans cette réalité virtuelle, mais je tenais à écrire ça ici et pas ailleurs seulement. Tendresse en pack de 12!

  35. ouf en te lisant je me dis qu’effectivement j’aurais sans doute été malade, un lutin vert, même dans l’estomac ça doit bouger..;c’est donc apaisée et en riant que je vais aller regarder mon programme télé du soir… qui sait ? je verrai peut-être ton lutin …  je vois bien des araignées énormes passées parfois sur le mur jaune de ma chambre…et à chaque fois j’appelle Robinson au secours… (en principe il se couche plus tard)….elles sont énormes…on a mis de l’insecticide en grosse quantité…j’ai du mal à comprendre d’où elles viennent  je préfère les lutins…vert, jaune, bleu…enfin bref… je viendrai lire la suite pour voir si le mystère trouve une solution… bisous Quichottine merci pour ces écrits qui nous font rêver et sourire…bonne soirée mon amie et encore merci

  36. Coucou Quichottine, je ne sais pas comment tu arrives à faire cohabiter toutes ces perspectives si différentes mais le résultat est vraiment très drôle.
    Gros bisous du jeudi,

    • Je ne sais pas non plus… mais je me suis bien amusée grâce à vous.

      Gros bisous et bonne journée à toi aussi, Muad.

  37. Comment va Liza?
    J’espère qu’on est arrivé à la réanimer.

    C’est incroyable comme tu as su animer tout un chacun.

    Mais Quichott’, as-tu regarder dans tes tableaux? Tu sais bien que parfois ils savent s’y fondre, à moins qu’ils ne soient dans la vallée perdue.

    Une tite intuition comme ça… à vérifier.

    Je t’embrasse conteuse de mes matins.

    • Liza va bien… elle a retrouvé ses bras.

      Ne vends pas la mèche… Je ne sais pas encore où je vais les retrouver, mais j’ai une petite idée.

      Passe une belle journée, ma Polly. Je t’embrase fort.

  38. Excellent ! Ca, c’est l’art de mélanger les personnalités qui font partie d’une même histoire, en y ajoutant de belles photos !
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

  39. Excellent ! Ca, c’est l’art de mélanger les personnalités qui font partie d’une même histoire, en y ajoutant de belles photos !
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

  40. quel bonheur de venir chez toi…. à présent que je viens de manière moins décousue et que je tiens le fil c’est un vrai régal… et puis notre Quichottine qui met ses liens en rang ça alors….. bon c’est pas tout ça faut que je chausse mes skis… pas mes skis parce que comme j’ai les pattes courtes pour le chasse neigne ça ne le fait pas… j’ai opté pour le surf…. tu verras c’est aussi efficace…

  41. oh là là ! je suis en retard j’ai pas le temps de lire… y’a un pat : tibulaire? y’a une : crépuscule que je ne connais pas… vivement ce soir que je parvienne enfin à lire…

    • J’espère que tu auras passé une belle journée quand tu arriveras à te connecter.

      Bisous tout plein, Pat.

  42. Je le jure il nest pas chez moi … Je viens de faire le ménage à fond je l’aurai trouvé quand même !!!

    • Bon, enfin une nouvelle ! Il n’est pas chez Liza !

      Il est certain que tu l’aurais trouvé… sauf s’il est passé dans l’aspirateur !

  43. sacrée toi !

    toujours aussi passionnante  et attachante !

    comment fais-tu pour que tes lignes ne se chevauchent pas,
    avec tous mes textes provenant de word, dès qu’ils ont une petite longueur , j’ai des problèmes
    j’ai beau écarter les lignes, tout ce qui est publié est mauvais, alors que dans le cadre de l’administration, c’est bon,
    c’est le « publier » qui fait tout dérailler, ou OB !!!
    plein de bisous, unique Quichottine !

    • Un sourire pour toi.

      J’écris directement dans mon administration, je ne passe plus jamais par word, il y avait trop de problème.

      As-tu essayé d’employer le bouton « copier depuis word » ?

      Sinon, ce que tu peux faire aussi, c’est de copier ton texte dans la fenêtre « html » de ton module d’édition d’article. Ensuite, tu n’auras plus qu’à ajouter les passages à la ligne et les sauts de paragraphes si nécessaire.

      Cela évite toutes les cochonneries dues à Word.

      Là, je crois malheureusement que OB n’y est pour rien.

      Je vais essayer de te trouver un lien pour mieux t’expliquer.

      Bisous, Sarah.

  44. un très joli meltingquichotin’pot
    bises , suis rentrée mais j’ai tellement à faire, une semaine de vacances ça se paye!!

    • Je me doute, tu sais…

      On a beaucoup à faire en rentrant. Alors, je te remercie vraiment d’être passée.
      Bonne soirée, Azalaïs.

  45. Je n’ai pas été d’une grande aide je le confesse, mais j’adore le suspens… Alors j’attends
    Bises Quichotine
    Nettoue

    • Tu es là, et c’est important… Plus nous serons nombreux plus nous auront de chances de le retrouver.

      Bises à toi.

  46. Coucou douce Quichottine, en voilà un jol conte avec nos aminautes.. de mon côté je vais chercher dans mon jardin si je ne vois pas le lutin vert amoureux semble-t-il ??? j’essaye de retrouver ton adresse mail.. mais impossible elles ont presque toutes disparues avec ce fichu nouveau disque dur.. pour t’envoyer ma grenouille .. grrrrr
    je suis très triste aujourd’hui.
    plein de bisous du matelot de la terre ferme

    • Ne t’en fais pas… j’ai « copié » ta grenouille et je vais pouvoir m’en servir puisque tu m’y autorises.

      Je comprends ta tristesse, c’est dur de perdre une amie…

      Pleins de bisous pour toi.. en fait non, je t’embrasse très fort !

  47. Douce Quichotttine, merci pour ton réconfort.. je voulais te mettre ce mot dans « douceurs » mais impossible.. « erreur de page » grrrr. ils sont fous chez OB lol..
    Partir en 3 semaines.. c’est trop dur pour sa famille!
    c’est vrai que l’on peut prendre les photos chez moâ.. mais toujours « enregistrer sous » pas copier hein !!
    plein de bisous

    • Oui, ils nous ennuient quand ça ne fonctionne pas bien.

      Ne t’en fais pas, j’ai « enregistré » ton image. Je ne vais pas être hors-la-loi.

      Plein de bisous pour toi.
      Je sais que c’est dur de perdre une amie.

  48. bon maintenant que j’ai lu je comprends mieux l’urgence…alors pour ne pas être en reste : je veux bien te prêter des filets de pêche pour entourer tous les lieux où il peut se cacher comme ça on envoit Siratus plonger pour poser le filet par terre on dit à l’Archange de venir avec sa baguette de chef d’orchestre et tout le monde étale les filets pour encercler tous les lieux de perdition où sont partis ces sacrés lutins et avec toutes ces solutions proposées par les uns et les autres : on va bien finir par les attraper…

    • C’est certain, mais, pour l’instant, je crains bien que ce soit le chasseur qui soit dans de beaux draps !

      Excellente idée tout de même, Pat. Merci.

  49. Tu m’as fait peur …J’ai immédiatement été vérifié dans le tuyau et dans le sac .
    Ouf ! pas de lutin

  50. Avec tous les serpents qu’il nous présentent ces derniers temps, je savais qu’un drame allait survenir!!

  51. j’ai reconnu les deux photos de Sylviane – toutes deux très belles – et j’espère que tout finira bien
    bises et je te recommande La Rochelle .. que Sylviane préfère à Saint Trop d’ailleurs …. et j’espère que tu vas mieux –

    • Tout finira bien, c’est certain.

      Je ne connais ni l’une ni l’autre… alors, ce sera sans doute plus facile pour moi de me rendre à La Rochelle, c’est moins loin.

      Je vais mieux, bien que ce ne soit pas encore parfait.
      Bisous et merci.

  52. Ces lutins m’enchantent . Nous sommes tous dans notre vie en quete de lutins, pour nous échapper de la grise réalité . Il fut un temps où vous en aviez déjà trouvé un, poussièreux et à lampes, mais qui vous apporta l’air frais de l’extérieur .Peut-etre  vous a t’il fait entendre Jacques Hélian et ses lutins ! J’espere que lui n’a pas été puni . Cette chanson n’a pas vieilli . Et en relisant les paroles, moi aussi j’ai bien ri .

    « Les jeunes filles de bonne famille
    Vont au couvent des Oiseaux
    Elles tricotent des résilles
    Et font de la peinture à l’eau
    « 
    http://www.musikiwi.com/paroles/jacques-helian-orchestre,jeunes-filles-bonne,famille,33445.html

    • Merci pour le lien, je ne connaissais pas la chanson, mais les paroles sont pleines d’humour, j’aime.

      Je n’étais pas au couvent des oiseaux, mais je comprends bien ce que les filles de là-bas ont pu ressentir.
      … mais elles reproduisent à l’infini ce qu’on leur a fait subir.

      Dommage de ne pas savoir briser la chaine.

      Merci, Georges. J’ai aimé vos souvenirs.

      Passez une belle fin de semaine.

  53. Je me doutais que tu nous planterais au milieu du récit, alors j’ai attendu pour pouvoir en lire un bon bout bien tranquillement et ne pas me ronger les sangs…
    Donc, là, je file au chapitre suivant… à tout-à-l’heure Quichottine