Beaucoup d’entre vous sont partis en vacances.
Les autres, ce soir, iront peut-être rêver devant un feu d’artifice. Il paraît que c’est fait pour ça, pour redevenir petit enfant et s’extasier devant ces fusées qui éclatent et parent notre ciel de tant d’or et de pourpre, d’azur et d’émeraudes, que même les plus pauvres se sentent soudain très riches.
C’est la fête, les bals, la musique et les pétards qui éclatent sous les pas des promeneurs inconscients.
On sursaute… et l’on rit ensuite, pour ne pas avoir l’air d’un vieux c***… Mais pourquoi sont-ils toujours vieux ? Il n’y a pas d’âge pour l’être ou non.
Moi, si j’aime les couleurs de la fête, les lampions que j’imagine sous les arbres, comme dans un tableau de Renoir, je n’aime pas le bruit.
Alors, je viens rêver ici, rêver à la suite de mon voyage…
Nous étions au mois de mai, et mes vacances avaient commencé à Troyes, en Champagne. Je ne devais pas y rester plus de ce qu’il faut bien appeler un weekend – une fin de semaine en fait – du vendredi au dimanche soir.
En quittant Troyes ce jour-là, le ciel était menaçant. Je me disais que ce ne serait pas très drôle s’il devait pleuvoir. Allais-je devoir chausser mes bottes de sept lieues ou emprunter à la Fée Clochette la poudre qui permet de voler ?
Aurais-je pu traverser ces nuages ?
Je me laissais porter… ou plutôt conduire. C’était une sensation étrange.
Essayez d’imaginer.
Vous savez que la route sera longue, très longue.
Vous regardez les nuages, à travers la vitre… et vous leur donnez mille pensées, des « intentions »…
Comme Pierre-Louis dans son conte.
Ce nuage-ci est en train de grandir, il se met en colère, il veut se venger d’une quelconque offense. Cet autre-là, c’est l’avocat qui intercède en faveur de l’accusé. Ce petit troisième, lui, ne veut rien, il ne faisait que passer… Il a été surpris au moment même où il se disait qu’il devrait éviter de s’en mêler. C’est comme ça souvent, dans une rencontre, il y a toujours celui qui n’avait pas prévu d’être présent, et qui pourtant devra témoigner.
Mais de quoi donc ? De rien, de la longueur du chemin…
Vos pensées s’évadent, ou se bousculent, il faut trier.
Pendant que vous pensez, le temps passe, la nuit tombe, les lumières se font soudain plus rares, mais vous ne voyez rien. Vous êtes déjà loin, très loin.
Le petit jour vous surprend.
C’est l’heure où l’on ne sait pas vraiment si ce sont des nuages ou des lambeaux de nuit qui cachent l’horizon. L’autoroute déroule d’infâmes bas-côtés où des géants de fer vous surveillent. Ils attendent l’éventuel arrêt.
Courageux, mais pas téméraire, vous passez, très vite, sans même prendre le temps de stabiliser l’appareil photographique. Ce n’est qu’une route… au Sud.
Au Sud ? Mais où ?
Vous vous frottez les yeux pour essayer de retrouver un peu de conscience. Le dos endolori vous cherchez une autre position.
Vous voudriez être chat et pouvoir vous lover encore dans ce demi-sommeil ou au contraire vous étirer longuement tout en plongeant vos griffes dans les coussins du siège arrière de la voiture.
Où sommes-nous ? En Espagne, déjà ?
Nous croisons les premiers moulins, trop loin…
Ils sont montés à l’assaut de la montagne, de grandes ailes tournent au vent, imperturbables.
Y avait-il des arbres, là, autrefois ?
Le soleil timide du matin tente une légère caresse… Inutile. Laissons-le grandir.
Le vent, ici, est roi.
Nous avons passé la frontière, et les paysages se succèdent, se dévoilent. Ils sont semblables et différents…
De loin en loin, des panneaux nous disent où nous sommes.
Quelque part, en Espagne, sur le chemin de Saint-Jacques, mais nous avons laissé aux pèlerins le temps d’admirer, de souffler. Nous roulons et mes photos trahissent cette envie que j’avais de garder en mémoire tout ce que je voyais.
Il est long le chemin, très long…
Vous pourriez en parler à tous ceux qui l’ont fait, à pied, dans leurs chaussures de randonnées.
Ils portaient le matériel indispensable : le sac à dos (qui devient plus lourd au fil des jours), la cape (trop légère et qui se déchire au lieu d’abriter de la pluie), le chapeau (sous lequel on sue à grosses gouttes lorsque le soleil est trop fort)…
Ils alternent l’un et l’autre, sans se plaindre… parce qu’au bout du chemin il y a ce rêve enfin atteint, Compostelle.
Pas de pèlerinage pour moi. Juste un voyage, un peu long.
Comme les enfants lorsqu’ils partent en vacances, j’avais envie, à peine partie, d’être arrivée.
Mais, ce qu’il y avait, le lundi soir, après ces vingt-quatre heures de route, au bord de la ria, là-bas, en Galice, c’était… un paradis.
…
Ah ! Quel long chemin… Il faut endurer bien des choses, Amielle, pour suivre le chemin des étoiles jusque St Jacques de Compostelle…
Douce nuit, les yeux emplis de ce ciel bleu. Repose toi !
Gros bisous
Suivre le chemin des étoiles… Si tu savais, Amielle, combien ce voyage fut beau et a compté pour moi !
Merci infiniment… Repose-toi aussi.
Je t’embrasse très fort.
Merci de m’avoir mis en lien Quichottine. J’aime beaucoup cet article, cette route interminable vers le sud et au bout le paradis. Curieux hier je suis allée au feu d’artifice d’Osny. Pas terrible …..Bisous
Je savais que je trouverais chez toi ces images… il m’a semblé important de saluer en toi ta passion pour notre aglomération. Que de découvertes j’ai pu faire sur ton blog !
Merci pour tout, Martine. Bisous.
Quichottine, j’ai apprécié ce voyage, dans un état entre conscience et rêve, où les objets du paysage prennent une autre forme, ou se personnifient, au gré de notre imagination …
Ton récit rend bien la léthargie qui prend notre corps et notre esprit lorsqu’on est passager. Moi, je suis souvent au volant … Mais quand je ne conduis pas, j’en profite pour m’évader.
Merci pour cette rencontre avec Paysage Pluriel. Félicitations à tous !
Je suis une adepte des Editions du Crébassou, pour les enfants et pour moi …
Bonne journée, plein de bisous
Merci, Midolu. J’espérais que vous comprendriez… et c’est fait pour toi !
J’espère avoir demain le colis dans ma boîte, je pourrai changer la photo.
Bonne journée à toi aussi. Plein de bisous.
J’aime cette parenthèse où tu parles du feu d’artifice et je te rejoins lorsque tu dis « pour ne pas avoir l’air d’un vieux C…., » bien sûr qu’il y en a de jeunes puisqu’ils se reproduisent… Et que pour cela il faut être encore jeune.
Voyager avec toi devient instants de rêves…
Nous avons donc franchi les Pyrénées, nous voilà en Galice après avoir visité Pierre-Louis que je reviendrai voir…
Arrivés au paradis, je clique sur un lien, nous sommes déjà demain…Je referme discrètement, demain sera demain…Le paradis est pour un autre jour…
Mais ce « jourd’hui » était prémice de beau voyage…
Bon 14 juillet, je reviens chez Pierre Louis et je t’embrasse fort.
Sophie
Rire, Dame Sophie ! Je savais que toi aussi tu comprendrais…
Merci pour le « clic » où tu reviendras demain.
Pierre-Louis, c’est un merveilleux voyage, plein de suspense. Même s’il y a beaucoup à lire, parce que tu as pris du retard, il vaut la peine d’être fait.
… en attendant le livre qui viendra un jour, c’est sûr !
Bon 14 juillet à toi aussi. Je t’embrasse fort.
super, j’avais vraiment d’être dans la voiture et de découvrir les mêmes choses que toi et en même temps
Oups c’est vrai , on a un peu mal au dos
bisous
Rire… Je savais !
Merci de m’avoir accompagnée ce matin.
Bisous.
besos de españa desde la biblioteca de albatera pienso en ti
besos
tilk
Gracias, Tilk. Je te souhaite de très belles vacances.
Bisous.
Alors là, si tu veux m’embarquer sur la route même longue du sud, moi je viens de suite car tu sais bien que lorsque l’on habite l’Est de la France, la route du sud c’est toujours celle du rêve.
Bisous et bon 14 juillet, Syl
C’est vrai… Même Clément le dit !
Bisous et bon 14 juillet à toi aussi. Merci, Sylviane !
zuuuutttttt ni bal ni feu d’artifice au village hier soir…….
la galice est très belle…… et ta photo MAGNIFIQUE……
bises
Flûte ! Tout le monde s’est couché comme les poules ?
Vous faites la fête aujourd’hui ?
Merci pour tes mots…
Bises à toi.
j’aime beaucoup ta façon de vagabonder dans le paysage et de nous y embarquer et même dans l’avenir avec le dernier lien. J’aimerais bien laisser la bride à mon esprit mais c’est moi qui conduit. Dur, dur. Alors je fais des poses. quand c’est possible d’y poser la voiture !
meric aussi de reprendre la boite à rêves pour de nouveaux coups de coeur …
Merci, Jeanne. Je crois qu’elle me manquait.
Je conduis rarement quand je ne suis pas seule… je préfère laisser aux autres le soin de me mener à bon port.
Pour les pauses, tu as raison, elles sont absolument nécessaires.
un long voyage ,porté par un désir fort d’arriver là bas…j’ai toujours été fascinée par la « marche » sur Compostell,pas pour son aspect religieux,mais pour la méditation et le symbole de tous ces pélerins qui poursuivent un chemin..le leur.
Je suis d’accord… J’en parlerai un peu plus tard aussi, dans la suite de mon carnet de voyage.
Compostelle, c’est plus qu’un pélérinage.
Un voyage vers soi.
Merci, Angel.
Bonjour Quichottine,
Il y avait très longtemp que je n’étais pas passée, un peu de repos en un havre de Paix sans ordi ni connection… Donc je me suis enfermée dans une petite bulle lors du 14juillet j aime pas trop… Je suis comme toi, j aime bien rêver et partir sur un petit nuage loin de tout. Dans notre petit monde ….
Comme d’habitude, s’arrêter et pénétrer en ton univers est un instant de repos… Je me téléporte en tes mots, avoir cette pluie de poudre magique et traverser les nuages yes ce serait in ça… Abracadabra…
Je suis devant mon écran et grâce à toi je viens de voyager, toutes ces hélices que tu as rencontré, moi depuis peu ma vallée Burgondine en est habillée… Domage mais bon on s’y fait…
Je te souhaite une douce soirée Quichottine
Merci pour ce partage et cet instant qui est ravissement…
Bisous amicaux
Maïlyse
Sans ordi ni connection… c’est une pause nécessaire.
Les hélices poussent partout, comme des champignons, ça fait désordre… Mais je suppose qu’ils ont quand même un peu réfléchi avant de les installer.
On se fait à tout…
Et puis, c’est une alternative nécessaire…
Merci pour ce partage de sensations. Bisous amicaux pour toi aussi.
jolis instantanés imparfaits que l’on garde comme les belles reliqus d’un doux voyage, ….
le feu était beau, le bruit trop fort, et je déteste les pétards dans les jambes de la vieille conne que dès lors je dois revendiquer être, sourire ….
j’ai pris mes premiers clichés de feu, sympa, je n’ose pas t’en mette un je ne sais pas diminuer les photos
C’est un peu ça… Des photos qui ne sont pas vraiment celles que l’on voudrait, mais qui sont pourtant irremplaçables…
Rire ! Moi aussi…
Merci pour la photo… je vais la regarder chez toi.
Et puis, je vais te trouver un lien pour t’expliquer comment on fait pour diminuer les photos…
Passe une belle soirée, Isabelle. Bisous.
Avec toi le chemin n’est pas long. A+
Merci, je suis contente de voir que tu ne t’es pas ennuyé.
Un long voyage mais le paradis au bout, c’est le rêve d’une vie ça ^^
Bah je me souviens de mon voyage pour aller au Portugal, la prochaine fois que je le fais ça sera en deux fois. là on était jeune, et on s’était juste arrêté pour se reposer a peine dans la voiture, mais plus jamais ça . Un enfer vers là fin , tant on était fatigué .
Insousience de la jeunesse ^^
Comme tu le dis… le rêve !
… et avant, la jeunesse !
C’est vrai qu’il faut être jeune pour voyager ainsi ! Promis, je ne le ferai plus !
Bonjour Quichottine,
Tu es pardonnée dis moi, je ne t en veux pas… Tu sais moi aussi en ce moment pas trop présente en mes liens favoris, le temps file trop vite, pourtant je le prend mais les journées ne sont pas assez longues….
Je passe te dire aussi, que ce jour je t ai réservé une petite surprise, ce n est pas une obligation, mais j’ai pensé à toi car on devrait s enivrer de tes idées….
Allez je repars et te souhaite un bonne apm
Bisous amicaux et à bientôt
Bonsoir Maïlyse.
On ne peut pas être partout, je le sais… merci de me pardonner.
… et merci pour ce nouveau tag. Je le traiterai dès que possible.
Bisous amicaux.
cela valait donc le coup d’être un peu fatiguée !! j’admire les pèlerins qui font cela à pieds : nous nous étions promis avec une amie de faire une partie de ce chein à pieds(une petite partie) ..mais la vie nous en a empêchées et j’a peur qu’à présent il soit un peu trop tard encore que …
bonne soirée
Oui, ça valait le coup…
Je les admire aussi, j’aimerais pouvoir le faire un jour, comme les vrais, mais à mon rythme à moi, il faudra plus d’une année, je crois !
Tu viendras avec moi ?
Passe une belle soirée.
Je ne sais pas comment ça se fait ce récit m’avait échappé. Manquer cela aurait été dommage la description et les photos sont très belles.
Je suis contente qu’elle t’ait plu.. merci, Solange.
De plus en plus fréquemment, lorsque je suis dans un véhicule que je ne conduis pas, je me laisse bercer, je m’endors et je rêve…
Sinon, si le sommeil ne parvient pas à me prendre, en train ou en avion, je me mets à écrire et à lire… En voiture c’est un peu plus dur, j’ai mal au coeur…
Il valait le coup, finalement, ce long chemin…
Tu as mal au cœur ? Sourire… j’en connais qui sont aussi comme ça. Moi, je n’arrive plus à lire en voiture… ou alors pas longtemps. Je rêve de plus en plus !
Bien sûr qu’il valait le coup !
J’attends la suite avec impatience, n’étant jamais allée à Compostelle : un voyage vers soi dites-vous, on en redemande : je m’inscris à votre newsletter !!! j’aime ce thème du voyage que j’ai essayé modestement de traiter ce mois-ci dans le champ de la littérature ! les écrivains sont tous un peu des voyageurs !
Vous avez raison, je pense, en ce qui concerne les écrivains…
Vous avez choisi un très beau projet pour votre blog. J’aime beaucoup.
Merci pour cette première visite et bienvenue en Quichottinie.
Je pense que tu profites largement du paradis. D’ailleurs le pardis c’est fait pour ça. Pour qu’on s’en mette plein les mirettes et plein le cerveau pour les moments où c’est …. l’enfer.
Bonnes vacances ou (et) bon paradis
Tu as raison, il faut aussi que je reprenne mon carnet de voyage… Bientôt, Alphomega.
Pour l’instant, j’ai seulement beaucoup à faire… et vous aussi. Alors, je publie moins, pour ne pas vous donner l’impression de courir tout le temps.
Bisous à vous partager…
Hum…
ça fait plaisir…
Loop
Merci !
Coucou Quichottine, j’aime bien cette rêverie entre chien et loup, le front appuyé sur la vitre de la voiture et le regard perdu devant ces images fugaces qui défilent, imperturbales, devant notre champ de vision …
Je ne connais pas la Galice et j’espère que tu nous en montreras plus.
Gros bisous,
Merci, Muad… Je suis contente que tu aies vu la même chose que moi.
Ne t’en fais pas, mon carnet de voyage n’est pas clos, il y aura d’autres images.
Gros bisous à toi aussi.
C’est ca…c’est exactement ca…
Tiens tu me reprojètes quelques semaines auparavant quand je suis descendue dans le Sud. Je ne prends pas le volant, je dors et…j’ouvre les yeux, je suis comme téléportée…
Bon mardi férié (par pour moi)
Téléportée… oui, c’est ça !
Merci, Kri. Je sais que beaucoup travaillent aujourd’hui.
Bon mardi malgré tout.
Voyage…
Ils sont jolis les rêves
qui servent à s’évader,
Mais à force on en crève
De ne voir que des quais..
KERFON LE CELTE
J’espère que nous ne verrons pas que des quais, Kerfon.
Au-delà du quai, il y a le regard de celui qui attend.
… peut-être un peu d’espoir, non ?
Bisous du mardi. Merci d’être là.
oui un vrai je confirme !!! bisous
Merci de confirmer ! Bisous à toi aussi, Plume.
Les voyages en voiture sont parfois longs, très longs, et je n’aime pas les longs voyages en voiture mais tu m’as embarquée avec toi et je ne m’y suis pas ennuyée du tout.
J’aime beaucoup ta mosaïque « entre ciels et routes ».
Bonne journée Quichottine.
Merci pour ces mots… J’aime que tu sois là.
« Entre ciels et route », c’est un beau titre. Merci.
Bonne journée à toi aussi.
dit donc…l’archange il aime rouler la nuit….mais à l’arrivée : qu’est ce que c’est beau…ça me rappel pleins de souvenirs et d’émerveillements
l’aventure d’une traversée trépidente en bateau, car je n’étais jamais allé si loin, seul avec comme responsabilité toute la petite famille…et la découverte d’un autre monde…et beau de l’arrivée dans un pays superbe…une pression terrible d’ avoir réussi la traversée et d’arriver dans une inconnue : cette côte de la Galice ou enfin l’on pourra se détendre…
Il aime conduire, et pas seulement la nuit !
C’est vrai… une merveille ! Merci, Pat, pour le partage de souvenirs….
ta première photo me fait penser à un tableau mais je ne sais plus de qui, de Corot peut être et ta dernière me donne des envies de voyage! Il y a tant de choses à voir encore mais pour l’instant le repique mes poireux en pensant à toi et à Sarn que je viens de relire! J’ai retrouvé ce livre au grenier en cherchant des livres pour ma petite fille, je n’ai pas pu résister mais je me demande quand même comment faisait cette femme pour labourer, s’occuper du bétail, de la maison, du potager , faire du beurre et des fromages et écrire ou rêver dans son grenier! elle devait avoir des journées de 48 heures!
bises et bon 14 juillet, pour moi, ce sera tarte à la rhubarbe avec ma petite fille et préparation de notre petit spectacle sur la chanson de la croisade !
Merci, Azalaïs… Oui, j’y pensais aussi quand j’ai hésité avant de la montrer. C’est une ambiance que l’on retrouve sur certains de ses tableaux… un peu entre chien et loup.
Sarn… je vais le mettre bientôt dans la bibliothèque… C’est sa place en fait. Sais-tu que lorsque je l’ai cherché, j’y ai retrouvé des coupures de journaux ? Je les avais placées là pour me souvenir du film… j’ai bien fait, parce que ça va me servir aujourd’hui. À cette époque, je ne savais pourtant pas que j’aurais un blog un jour !
… pour les journées de 48h, je suis d’accord…
Bon 14 juillet à toi aussi et bonne répétition !… La tarte à la rhubarbe, j’adore !
Moi aussi, ta première photo m’a fait penser à un tableau de Corot ! j’ai oublié lequel ! ton voyage Quichottine est un retour vers la lumière ! tu quittes les brumes pour un soleil apollinien ! qu’aurait pensé ton chevalier des éoliennes et de leur taille de géantes? De Champagne en Galice, quel long voyage ! de l’austérité de Colombey à la souriante Espagne, quel contraste ! vingt quatre heures de route que nous avons suivies en voyageurs.P.S : je n’ai jamais ressenti la nécessité de passer le permis, veux-tu être mon Michaël Schumacher si l’occasion se présente ?Bisous.
C’est un peu ça, Morsli… Beaucoup, même, et tu ne peux pas savoir à quel point !
Tu n’as pas le permis ? J’ai des femmes autour de moi qui sont dans ce cas, mais pas d’homme… Mais bon, si tu as toujours été citadin, sans doute n’en as-tu pas eu besoin.
Quant à être ton Schumacher… impossible ! Je ne conduis pas assez vite !
J’ignore ce que don Quichotte aurait pensé des éoliennes… je crois que c’est un peu dommage qu’elles envahissent tout de façon assez anarchique, sans qu’on ait réfléchi à leur utilité réelle dans les lieux où elles sont installées.
Mais je n’y connais rien.
Bisou à toi aussi. Passe une belle soirée.
Cette période de l’année, même sans départ, m’interpelle toujours autant par cet élan de gens qui court le repos. Soirée bonne.
Tu as raison… Ce sont de grands départs, parfois sans retour. Ils courent vers le repos et trouvent quelquefois l’éternité.
C’est difficile.
J’espère que tu passeras de bonnes vacances, même sans partir.
Bonne soirée à toi aussi.
Au fil de tes mots, tournant l’une après l’autre les pages de ton carnet de voyage, j’ai eu la sensation étrange, d’être à tes côtés, la passagère des paysages défilant à vive allure…
Belle fenêtre vers d’autres lieux pour m’en aller rejoindre le pays des anges.
Merci pour cette carte postale que j’ai bien reçu;-) et qui ne restera pas sans réponse… Bise et belle nuit
J’étais contente que tu sois près de moi.
Merci, Betty.
Sans doute à très bientôt… Belle nuit à toi.
j’avais pas bien vu au fond : c’est un petit caboteur et autour : les fameux Batéas?
Tu le sais mieux que moi, je ne suis pas marin… toi, oui !
Quel beau voyage !
Merci de l’avoir suvi par ta lecture.
Comme une récompense au bout de ces 24h de route!
Biiiiiiizzzzzzzzzz de début de nuit!
Une véritable merveille, je t’assure !
Le chemin en valait la peine.
Bises à toi aussi.
El Camino….
quand j’etais sur la route de Jaca, et que je les voyais marcher sur le bitume, je me disais « quelle idée »…puis a eu lieu les rencontres de pélerin d passage à Sarrance, et est venue cette envie, de prendre la route….Cela se cobcretisera-t-il un jour ? avec mon impatience et ma volonté (?) de le faire seule et en une seule traite? ou bien , je serai comme Anne Sylvestre quand elle chante « Compostelle »… en attendant, à chaque fois que je suis à Sarrance, je suis « Pélerine immobile »
Bisous Quichottine
Je me suis dit qu’un jour je ferai peut-être le chemin, autrement, en prenant le temps…
… en voyant ceux qui arrivaient à Santiago. Il y avait sur leur visage plus que la joie d’avoir réussi.
Merci pour ce lien… J’aime beaucoup ces moments où l’on voyage autrement…
Je ne crois pas que tu connaisses mon « voyage immobile »…
Je t’embrasse très fort.
Pas de souci, Dany… je n’ai guère été présente non plus.
Bonne semaine à toi.
Bon je te retrouve en Galice !!!! mais au moins je te retrouve… Merci pour le lien, c’est si gentil. Je vois que tu as repris ton blog… un peu de changement, le temps de m’y faire j’en découvrirai les arcanes, et ta bibliothèque qu’est-elle devenue ?
bises
Ma bibliothèque a dû se métamorphoser… mais tous les articles sont là.
Merci d’être passée, Martine.