Parenthèse

Je me demandais…

– ??? (Interrogation silencieuse de ceux qui m’entouraient aujourd’hui)

– Oui, je me demandais…

– Alors ? Tu vas nous faire attendre longtemps ? Accouche ! (Quand mes blogopotes se mettent à parler tous ensemble, c’est une véritable cacophonie !)

– Vous avez raison. Je me demandais s’il ne serait pas bon de faire une parenthèse.

– Une parenthèse ? Tu vas encore te mettre en mode pause ? (Là, vous venez d’entendre Betty, en mode interrogation directe.)

– Non, pas vraiment. Je me suis seulement occupée à répondre un peu, et à rendre visite à ceux qui ont l’habitude de me rencontrer sur leurs pages. Mais je n’ai pas encore fini, bien sûr, et il ne faut pas que l’on s’inquiète de me voir tant traîner. Patience et longueur de temps…

– Alors ? Pourquoi une parenthèse ? Une parenthèse dans quoi ?… Celle que tu as faite dans ta lecture du Quichotte dure depuis longtemps ! Il n’y a là rien de très nouveau !

– Dans mon carnet…

– Lequel ? Dans ton carnet de voyage ? Dans ton petit carnet ?

– Mon petit carnet ? Ah, c’est vrai… celui-là ! Je l’ai toujours avec moi, j’y écris souvent. De petits riens…

– Forcément ! Tu n’es pas écrivain…

– Non, je ne le suis pas. Je ne le suis qu’un peu, lorsque je me mets devant mon clavier et que je me laisse aller à vous dire ces petits riens qui comptent tant pour moi.

– C’est comme Roland…

– Oui, Roland. J’aurais dû lui donner un « droit de réponse ». Le laisser s’exprimer au grand jour.

– Tu aurais dû… Mais pourquoi ne l’as-tu pas fait tout de suite lorsqu’il est venu s’insurger contre ce que tu avais osé écrire… Non mais ! Tu te rends compte ? Avais-tu le droit de parler d’écrivain qui s’ignore ? Il te l’a dit !

C’est vrai… Il me l’a dit, il me l’a même écrit, et il « criait » dans son commentaire. Il y avait mis des majuscules et de grands points d’exclamation, plein !

JE NE SUIS PAS UN ECRIVAIN QUI S’IGNORE !!!!!!!!!!!!
Je suis juste un type qui écrit (quand il a le temps, ce qui est parfois difficile en ce moment) des histoires. Comme j’ai définitivement décidé qu’une seule vie, c’était totalement insuffisant, je m’en suis attribué 1000. Ça me laisse de la marge pour faire des rencontres, des conneries, des blagues à mes lecteurs etc.

Au grand désespoir de Quichottine, je me dois de vous dire que je n’ai aucune, aucune envie d’être publié un jour. Mes histoires sont là pour qui veut les prendre. C’est tout !

Bisous à Quich et amitiés à vous tous.
Commentaire n° 10 posté par Roland Ivy le 19/06/09 à 15h28

C’est vrai… Roland s’est donné mille vies… et, moi, chaque fois, je suis tombée dans le panneau.

Alors, Roland, qu’est-ce qu’un écrivain si ce n’est celui qui est capable de « prendre » son lecteur par la main, de l’entraîner là où il veut, vers la joie ou la tristesse, selon ce qu’il ressent quand il écrit ?

Je l’ai accompagné, chaque jour depuis notre première fois, celle de la rencontre – qu’elle ait été virtuelle ne change rien – je me suis attachée à ses pages en y laissant mes mots, mes sourires, mes rires aussi. Je suis allée en quête de ma propre vie à travers les « mille » siennes.

Là, bien sûr, il n’a plus le temps. Mais je sais bien qu’il reviendra, un jour ou l’autre, avec l’une de ses histoires qui me faisaient rêver.

Nous ne sommes pas des écrivains, c’est vrai, au sens où il nous manque – peut-être – un nom sur une couverture cartonnée. « Quichottine » n’est qu’une des milliers de plumes d’OB, Roland Ivy une autre… Mais, l’un comme l’autre, nous sommes comme ceux qui lors d’un spectacle en plein air formaient ces bulles éphémères que Martine a photographiées.

[images de Martine, 23.05.09, Irisiades au Château d’Auvers]

Nous existons à travers les mots que nous écrivons, ici ou là, tant que d’autres se posent sur nos pages.
Nous échangeons avec eux des messages que nous espérons sincères…
Nous tissons avec eux des liens…

Mais, malgré toute notre attention, il peut arriver que nos mots dépassent notre pensée, soient lus différemment par ceux qui nous rendent visite.

Un mot en trop ou un oubli peut prendre beaucoup d’importance. Trop d’importance.

Comment arriver à vous dire à tous ce que j’ai dit déjà à certains ?

Peut-être seulement en me citant moi-même dans une parenthèse…

C’est vrai que l’on regarde souvent le positif… et rarement ce qui l’accompagne.

Le négatif, c’est souvent ce à quoi l’on ne veut pas penser.

Je suis impressionnée. Je lis… et je ne sais pas vraiment quoi dire. Gagner ou perdre à échanger… Je crois que quelle que soit la relation humaine, elle comporte des risques. Certains acceptent de les prendre, quitte à s’envoler trop vite et à se brûler les ailes… D’autres restent en retrait. Et pourtant, les uns et les autres peuvent être sincères.

Moi, j’aurais aimé être en L cette année. J’aurais traité le sujet « le langage trahit-il la pensée ? ».

C’est toujours la question que je me pose, le plus souvent après avoir écrit…
Je voudrais tant être sûre de ne jamais être victime de mes propres mots ou ne jamais être la cause d’autre maux.
Ne pas blesser… ne pas dire trop… et rester proche de ce que je pense, et ne pas trahir ceux qui m’ont fait confiance.

Cependant, tu vois, j’étais en section scientifique (bac C de cette époque-là). J’aurai alors su quoi dire : « est-il absurde de désirer l’impossible ? »… C’est amusant, tu vois, tout se tient !

Je t’embrasse très fort, Petite Elfe. Prends soin de toi.

Commentaire n° 6 posté par Quichottine le 22/06/09 à 20h07

Je l’ai écrit à Petite Elfe, en commentaire de son sujet de philosophie du bac de cette année. Elle a raison, elle qui fait partie de mes premiers aminautes, communiquer, c’est difficile, très difficile.

Demain, je reprends la suite de mon florilège.

C’était une parenthèse, juste quelques mots pour vous ce matin.

102 commentaires à propos de “Parenthèse”

  1. Ecrivains ou pas l’important c’est d’écrire…. Ecrire et publier même sur un blog c’est en jouant avec les mots donner des émotions, du plaisir… c’est susciter le rêve ou la réflexion…. Peut être que ceux qui écrivent et ne diffusent pas leur écrits sont les vrais écrivains car comme personne ne les lit ils écrivent sans retenue aucune, confient tout impulsivement. Il y a certainement des chefs d’oeuvre qui seront pour toujours méconnus. Merci pour avoir diffusé ces bulles. Je suis heureuse qu’elles t’aient plu. Bises

    • Je souris… C’est le principe du journal intime, on n’y écrit normalement que pour soi…

      Tu as raison, l’important, c’est d’écrire… de partager aussi.

      Je partage avec ceux qui me lisent, et je vais lire le plus possible chez eux… échanges de mots, de sentiments, de sensations…

      Un peu de rêve devenu réalité, comme ces bulles que tu as photographiées. Elles étaient éphémères, mais réelles… et éternelles sur tes pages.

      Merci de me les avoir prêtées. C’est magique !
      Bises à toi.

  2. Ah! Ce coup ci je ne loupe pas le coche!
    C’est drôle, j’ai pris des photos de bulles à Sydney, ça m’a fait plaisir de voir ces autres là, sur fond de verdure, chez toi.Ecrire pour échanger, tisser des fils, se faire plaisir et aussi aux autres, c’est déjà un beau programme, non?
    Bises, Quichottine

    • Un merveilleux programme, Hirondelle !

      Partager… Même ces images que nous avons regardées presque ensemble !

      Merci. Je t’embrasse fort.

  3. C’est vrai que, quelques fois, on écrit des choses qui ne sont pas lues dans le bon sens et peuvent même être interprêtées à l’opposé de ce que l’on voulait dire …
    Au cours d’une conversation, il est plus facile de comprendre le sens du message car il y a le ton et les « mimiques ». Quoique … il y a d’excellents « mitos » !
    Bon mercredi ! Bisoux.

    dom

    • Merci, Dom !
      Tu vois, tu viens de souligner quelque chose d’important.
      Le langage oral évite certains malentendus… ou du moins permet-il de modifier son énoncé, de le préciser en fonction de la réaction de l’interlocuteur…

      Par écrit, tout est différé. Donc, il faut, en plus, tenir compte du temps qui s’est écoulé entre deux moments du dialogue.

      Mais, tu as raison, il y a aussi ceux qui de toute façon ne voudront pas entendre tes explications…

      Passe une bonne soirée… Bisous pour toi aussi.

  4. tu as raion,ici nous n’existons qu’a travers les mots que nous posons,ça et là…les pensées partagées,et aussi l’envie ,le besoin commun de créer notre part d’univers;de donner à voir nos couleurs intérieures,etre écrivain c’est écrire…
    et le plaisir de lire des articles comme celui-ci!
    bises à toi Quichottine

    • « Donner à voir nos couleurs intérieures »… C’est vrai.
      Partager ce que l’on ressent.

      En écrivant, nous créons notre monde, à notre façon.
      Je connais quelqu’un qui le faisait déjà il y a plus de quatre cents ans.

      C’est mon clin d’œil à Cervantès… Merci, Angel.
      Bises à toi aussi.

  5. comme dit Polly, les mots ont des saveurs différentes selon les uns et les autresEt chacun comprend ce qu’il veut comprendre mais ce n’est pas une raison pour ne pas chercher la communication et le partage..Il arrive aussi que  l’autre comprenne très bien ce que l’on a voulu dire..et nous aussi

    • Merci, Gazou.

      Ce n’est pas une raison pour arrêter de communiquer. Tu as tout à fait raison.

      Les problèmes ne peuvent pas effacer le bonheur que l’on peut ressentir quand le message est bien passé.

  6. c’est vrai que ce n’est pas évident les mots ont leur vie propre ils ont leurs propre et leurs multitudes de significations puis quand on téléscope tout ça avec les individus qui eux aussi ont leur parcours personnel et leur ressenti on se retrouve avec des mots qui en fin de compte expriment tout autre chose …et  puis il y a des mots qui n’existent pas pour dire certaines de nos pensées alors on prend celui qui ce raproche le plus et là ça recommence ….mais moi en tant que « poète » (pretentieux en plus) j’aime ça …j’aime savoir que je ne maîtrise pas les mots…et j’aime croire
    que je depends aussi d’eux…
    besos
    tilk

    • Je n’en attendais pas moins de toi, monsieur le Poète (eh non ! tu n’es pas prétentieux)

      Certains mots nous échappent, mais, il est bon que ce soit ceux que l’on a offerts à l’imagination de ceux qui nous lisent.

      D’autres devraient pouvoir traduire exactement ce que l’on pense… et là, tu vois, ce n’est pas toujours possible.

      Ce doit être mon côté « matheux » qui ressort…

      Bises à toi.

  7. Le langage trahit toujours la pensée, pour moi. Même un hâbleur dse haute volée, aura à un moment ou l’autre, un mot une phrase qui révélera sa vérité profonde. D’autre part, chez certains, ça se lit sur le visage. il n’y a donc que sur internet que le leurre peut perdurer un moment !!!

    Bonne journée et bises de nous deux.

    • Tu parles de leurre…

      C’est aussi un mot que l’on ne doit pas éloigner. C’est vrai. Il y en a qui savent mentir.
      Mais le mensonge un jour ou l’autre se découvre, même par écrit, non ?

      Bonne soirée à toi, Patriarch. Bises à vous deux.

  8. Les mots !!!!
    Parfois les mots nous manquent (ou il nous manque des mots) pour exprimer ce que nous ressentons au plus profond.
    Les mots : vaste sujet !
    D’ailleurs, me trompe-je ou me souvient-il que JP Sartre en avait fait un livre ?
    Les mots : nous leur donnons un sens en les émettant mais le récepteur quel sens leur donne-t-il ?????….
    Les mots….
    Un jour, comme sujet au bac philo, juste ces 2 mots : les mots.
    Qui sait …

    Bises à toi ma petite Quicho.

    • Tu ne te trompes pas pour Sartre…

      Il est vrai que c’est si difficile de traduire… même dans la même langue !

      Le jour où ce sujet sort, je le traiterai… en te maudissant !

      Non, ce serait un beau sujet.
      Mais peut-être pas de bac. Quoique, après tout, chacun le traiterait comme il l’entend, plus ou moins longuement, avec ses propres mots.

      Bises à toi aussi, Amulette. Merci !

  9. Coucou ma chère Quichottine
    J’arrive à un moment d’échanges assez particuliers. Je plonge dans la profondeur de tes pensées ou questionnement. Après Petite Elfe, me voilà toujours dans le vif du sujet. Décidement, la philo au bac sera toujours une porte ouverte à de nombreuses interrogations. Mots et maux se ressemblent tellement qu’on s’y perd un peu, dès qu’on est parti à écrire, ou à échanger.
    Pourquoi tant écrire en blog lorsqu’on pourrait se faire lire sur livre ? Des tas de raison font que l’écrivain dans l’âme que nous sommes n’a pas accès au privillège d’être édité. D’autres ne savent pas comment faire pour que cela devienne réalité.
    Il y en a qui ignorent aussi, qu’ils ont une belle plume. Et puis il y a les réfractaires à la publication.
    Personnellement j’écris juste pour le plaisir d’écrire. Depuis de nombreuses années. Essayer de publier, j’y ai parfois pensé… mais il faut beaucoup de temps pour s’investir. J’en manquais. Je me suis fabriquée une famille, et elle m’a pris pas mal de temps et d’énergie. Le temps passe vite, et lorsque parfois je me relis, je me dis que je me suis beaucoup amusée à inventer bien des histoires. J’en racontais certaines à mes enfants, et petits enfants. Avant qu’ils ne s’endorment. Ce qui avait pour effet tout le contraire…
    Les années ont passées, et aujourd’hui que je ne m’occupe plus que de moi, voilà que je me suis ramassée, je ne sais où, une belle couche de paresse. J’écris toujours parce que le plaisir ne manque. Mais pour publier, il faudrait que j’ai une secrétaire à plein temps pour faire un trie dans les presque trois cartons où je garde mes trésors d’écriture. Enfin, il n’y a que moi qui y croit…
    J’ai commencé à faire du traitement de texte pour mettre sur ordinnateur tous mes écrits. Mais quand je vois la somme de travail, les bras m’en tombent. Je me vois alors partir au Mexique, bien cachée sous mon large sombrero, à l’ombre d’un cerisier… quoi il n’y a pas de cerisier là bas ? 
    Bon, sous un palmier alors.
    Ton blog est toujours aussi riche. Une vraie bibliothèque où on y trouve de tout. On se laisse facilement aller à fouiner un peu partout. C’est un vrai plaisir que de te suivre dans tes aventureuses histoires.
    L’humour est une page ouverte par ici aussi… et merci pour ta fidélité sur mes pages.
    Je te souhaite une excellente journée
    Bises
    Sonia

    • Coucou Sonia !

      Tu as raison quand tu parles de la proximité des deux termes. « Mots » et « maux » sont si proche lorsque les personnalités se confrontent, s’étudient, s’affrontent aussi parfois.

      En vous lisant, tous, aujourd’hui, je vois bien que j’ai été maladroite.
      Écrire n’est pas forcément publier… et un blog, n’est-ce pas aussi une publication ?

      Un livre apporte selon moi une autre dimension. Lire un livre, c’est ce l’approprier, physiquement. Il y a pour moi un plaisir presque sensuel… J’aime le frôler, l’ouvrir, le découvrir page à page ensuite.

      Se faire publier ainsi, c’est pouvoir être lu dans toutes les conditions, même à la lueur d’une bougie, même là où personne ne peut se connecter. C’est accepter d’être malmené, ou au contraire choyé par celui qui nous lit.

      Le temps, l’investissement que cela représente… oui, c’est vrai aussi. Certains ont fait le choix de rester dans l’ombre, de réserver leurs écrits à quelques uns. Certains baissent les bras… Je me dis parfois que c’est dommage. Mais c’est un choix, je dois le respecter.

      La vie est ainsi faite.

      Pour avoir beaucoup lu chez toi, je sais que j’aurais aimé pouvoir le faire sur papier, savourer… dans d’autres conditions que sur mon écran. Mais après tout, il ne tient qu’à moi d’imprimer ceux que j’aime lire.

      Merci pour ce message et ce partage de tes pensées et de ta vie.
      Bises à toi aussi.

  10. Traduire les mots que l’on lit ? Chacun sa version…selon l’instant, selon son humeur, sa disponibilité, son attente. Il y a forcément décalage.
    L’intéressant est de se laisser porter par un texte sincère qui ouvre les portes de l’imagination et de tous les sens (je t’entends raconter, Amielle  ;)), un texte avec lequel on entre en correspondance -comme chez Petite elfe aussi, pour moi… Des mots, un style, un thème qui résonnent en une musique vibrante. J’admire « ceux qui savent écrire »… Qu’ils rêvent d’avoir ou qu’ils aient leur nom sur un livre publié ou qu’ils soient « plumes », je les apprécie pareillement. Avec ou sans parenthèses, et même dans des bulles !
    Quant aux mots d’un commentaire ou d’un billet navigant sur la toile… Ils ouvrent à la connaissance de sujets variés, ils éveillent l’intérêt et permettent le dialogue et l’échange avec des « amis virtuels » qui ont d’autres passions. Ces liens bienveillants enrichissent réciproquement, même avec des mots simples… et quelques images. 
    Alors, Quichottine, où est donc passé le Don ? L’as-tu perdu en chemin ? 

    Gros bisous, tout plein, Amielle.
    Belle journée ensoleillée !

    • C’est vrai qu’il y a décalage…
      Mais c’est si agréable quand on a l’impression que les mots que l’on écrit « passent » par d’autres cœurs et y trouvent de quoi se transformer pour vivre une autre vie.

      On peut écrire pour soi, sans aucune crainte.
      Déposer ses mots sur une feuille de papier, ou sur l’écran d’un ordinateur… ce n’est pas très compliqué.
      Mais, cela le devient davantage lorsqu’on veut les partager et les livrer à d’autres.

      On a beau se dire que ce n’est pas le jugement qui compte, mais le retour que l’on a (favorable ou non, l’important c’est d’être lu), l’échange qui se fera ou non… Tu vois, je me dis qu’être écrivain (dans le sens d’écrire et d’être publié) c’est difficile.

      J’aime les parenthèses, tu le sais… mais tu as raison, il serait temps que je reprenne mon Quichotte.

      J’ai terminé le florilège… il manque la fin de mon carnet de voyages… et puis, si tu regardes bien, je n’ai pas non plus fini mon Clément, j’ai des montagnes de « tags » à faire, des images quichottesques à mettre en forme sur mon blog… et bien sûr d’autres livres à présenter !

      Ce n’est pas demain que je vais arrêter de publier…

      Ne te fais pas de souci pour le Don … il est toujours près de moi.
      Gros bisous tout plein, Amielle.
      Passe une douce nuit.

  11. ils te ressemblent tant ces quelques mots quichottine, ils sont liès à ce que tu es vraiment une belle humaniste qui aime l’autre, qui va et vient dans nos petits univers en les nourrissant d’une belle gentillesse, d’une délicate et douce bienveillence, tu es de celles qui rendent ce monde qualifié de virtuel bien réel, authentique …. si j’ai parfois un peu détourné mon regard de la vie, aujourd’hui, je l’aime plus que jamais et croiser des personnes telles que toi, croiser des gens qui ne sont certes pas reconnus par la « masse » par l’intelligencia officielle, est un pur bonheur, vraiment ! le net, les blogs, pas tous bien sur, nous permet de croiser des artistes humbles qui expose leur talent souvent pour le plaisir de la partager en toute simplicité et qui peut prétendre qu’il ne sont pas de vrais artistes, de merveilleux créateurs de rêves ? pas moi, je le HURLE moi aussi, que de fabuleux talents sur la toile !!!! merci à toi chère quichottine d’en faire partie et de nous en  faire découvrir tant d’autres !!!! le monde des blogs bien qu’on le qualifie de virtuel est ou peut être une belle aventure humaine !!!

    • Merci, Isabelle… Je ne sais pas si je mérite tout cela, mais ton commentaire me touche beaucoup.

      Il y a de très beaux talents sur la Toile, c’est vrai. J’aime aller à leur découverte.

      Je crois qu’il n’est pas si virtuel que ça…

  12. Pas toujours facile la communication  et pas écrit c’est encore pire. Mais quand on est sincère on fini  par se faire comprendre.

  13. quand on aime écrire on est tous un peu des écrivains (quel sens donner  vraiment à ce mot?celui qui publie ses oeuvres? ) qui s’ignorent; le plaisir d’écrire  c’est aussi une manière de communiquer  et c’est là l’important; car toi aussi tu es un écrivain qui s’ignore ..on a plaisir à te lire; les mots on le pose  et ensuite ils ont leur vie propre: chacun y trouve ce qu’il veut à travers son vécu , son imagination … mais il est aussi évident pour moi que c’est un peu de nous aussi qu’on dévoile à travers les mots .
    je t’embrasse

    • Puisque nous écrivons, que nous partageons nos écrits, nous sommes des écrivains… C’est évident.

      Disons que j’ai fait un clin d’oeil à Roland que je connais depuis longtemps et qui n’a pas le même avis que moi sur ses écrits…

      Merci pour ce que tu dis. C’est vrai que si je regarde les visiteurs qui ont lu chez moi depuis le premier jour, et qui continuent à me lire… Je suis ausi un écrivain.

      C’est peut-être un peu de la reconnaissance dont nous avons besoin puisque nous ne gardons pas pour nous nos écrits…

      Nous dévoilons toujours un peu de nous… parfois beaucoup.

  14. une bien belle parenthèse, communiquer oui c’est difficile et parfois on ne parle pas le même langage alors…
    bonne soirée bises

    • Tu as raison… même lorsqu’on s’exprime dans la même langue, on n’a pas toujours le même langage.

      Bonne soirée à toi aussi. Bisous.

  15. Tu me connais, je n’en fais souvent qu’à ma tête ou comme cela me chante. Aujourd’hui, j’ai cliqué sur cet article juste parce que je trouvais que le titre sonnait bien.

    Peut-être que c’est ça d’écrire, d’être artiste, ne pas vouloir accepter la vie qu’on a, s’en inventer pour laisser la place à de la créativité, l’imagination appellant la fantaisie…
    Les mots ont ici d’autant plus d’importance qu’ils restent à jamais gravés quelque part dans la blogosphère. La vie, c’est bien risqué au fond. Mais il en est ainsi… pour avancer.

    Bisous Quichottine

    • Merci ! En fait, je fonctionne un peu comme ça aussi quand je vais à la découverte d’autres blogs…

      J’aime bien ce que tu dis de la créativité, de l’art, en fait. C’est se construire un autre monde, je le crois, le plus souvent.

      Il faut savoir prendre des risques… Je n’arrête pas d’en prendre en ce moment.

      Bisous, Zarbifa’.

  16. Je croyais qu’un écrivain c’est quelqu’un qui écrit? Me serais-je fourvoyé à force de louvoyer entre les lignes? Suis-je tombé dans le panneau photo au point d’en perdre mon latin?
    Que nenni! Et je ré conforte (ré de rémisoldofa… dièse étant son prénom) tous les écriveurs dans leur plus pur délire écrivain même s’il n’est comme moi qu’un écrivaillon de passage et même pas de passage à niveau. Attention au passage à tabac car, comme c’est écrit sur les paquets de cigarettes… « fumer tue ».

    Allez j’arrête là ma logorrhée verbale et te souhaite une bonne soirée ainsi qu’à tous tes lecteurs assidus

    • Rire, Alphomega ! Tu ne t’es pas fourvoyé. Vous êtes tous des écrivains, puisque vous écrivez.

      Merci pour ces mots.

      Passe une bonne journée.

  17. Ce n’était qu’une parenthèse, mais quelle parenthèse!! Sûrement que le langage trahit notre pensée!! Parfois, trop maladroit et il il faut assumer!
    Bises Quichottine, je vais essayer de m’en aller dans les bras de Morphée!

    • Le langage est un peu traître, mais là, je crois que j’ai compris !

      Bises à toi aussi, Alrisha. Passe une belle journée…

  18. Bonjour Quichottine
    Je passe te faire un petit clin d oeil et t inviter à venir sur l article de ce jour sur mon blog…
    J ai été taguée sur le bleu et il fallait que je choississse 7 personnes donc  je t’ai choisi en lien…
    Sans obligation bien sur de participer mais je compte sur toi….
    Bonne journée à toi
    Bisous

    • Merci, Maïlyse… Je sais qu’il n’y a pas d’obligation, mais je traiterai ce sujet, très bientôt.

      Bonne nuit… Bisous pour toi aussi !

  19. Il faut savoir dire…Et un blog, c’est un champ de liberté…
    goethe a écrit: j’aime celui qui rêve l’impossible.   VITA

  20. Contente d’apprendre que tu prends des risques, à bonne dose 😀
    Tiens, j’ai remarqué que tu as mis un tas de smileys dans ta réponse… D’habitude, c’est aussi mon truc; une amie m’a fait d’ailleurs remarqué une fois que les smileys à tout bout de champ en fin de phrase correspondait à ma manie de lâcher un petit rire à la fin de mes phrases à l’oral… Ben, voilà, depuis, j’essaie de ne pas abuuuuuuser sur l’usage de ces petits sourires. Fin de ma parenthèse à moi. (superbe pléonasme sur la possession de la parenthèse en passant! 😀 )

    Bisousss

    • Un smiley, c’est un sourire, une mimique, le reflet de ce que tu pourrais lire sur mon visage si nous nous parlions toi et moi, autrement que par écran interposé.

      Tu as un petit rire à la fin de tes phrases ? Sourire pour toi… Tu vois, je me dis que lorsque je souris, ou que je ris parfois aussi, c’est pour atténuer le sérieux que j’ai mis dans mes propos, lorsque je ne suis pas sûre qu’ils soient bien perçus… Ensuite, la conversation sera ce qu’elle sera, fonction de la réponse…

      C’est une ouverture… on peut continuer « sérieusement » ou sur un ton plus badin, selon le bon vouloir de celui qui m’écoute.

      Merci pour tes mots, ici ou chez toi, pour ces conversations que nous avons toi et moi.
      J’apprécie beaucoup.

      Je t’embrasse très fort. Passe une belle journée, Zarbifa’. 

      (Je suis allée chercher l’image, directement avec son adresse obéienne au lieu d’utiliser son raccourci…)

  21. Nos pensées ne nous appartiennent pas ce me semble après ce long parcours, le langage qui sort de notre bouche provient de ce fait d’une autre source …ne dit on pas le langage maternel ?

    Alors il faut les trouver ses « vraies pensées » et enfin sortir ses propres mots.

    Vaste très vaste sujet et long travail

    Je t’embrasse

    • Je pense que nous finissons toujours par trouver les nôtres, avec plus ou moins de temps pour y parvenir.

      Les mots ont un sens très fort… « Langue maternelle » ou « langue d’emprunt »… il faut un jour choisir la sienne, tout compte fait, et ce sera au détriment d’une partie de soi.

      (là, il faudrait que j’essaie d’expliquer ce que je veux dire)

  22. C’est vrai que lorsqu’on écrit, on traduit une pensée en mots… et quelqu’un m’a dit un jour, un professeur de latin ou d’anglais… peut-être bien plusieurs en fait… que traduire c’était trahir, alors qu’il fallait traduire avec le plus de soin possible, en trahissant le moins possible… C’est pour ça qu’on ne peut traduire mot à mot cela dit…

    Aussi étrange que cela puisse paraître, je fais toujours plus attention quand j’écris à quelqu’un que lorsque j’écris un texte… En effet, une lettre, un e-mail, une série de mots peuvent être compris de plusieurs façons… Du coup, lorsque je m’adresse à quelqu’un je préfère en général le faire de vive voix, les intonations aident beaucoup ^^

    • « Les belles infidèles« … C’est un livre que j’ai lu sur les traductions…

      Lire, c’est difficile, et, souvent, on part du principe que lorsqu’on parle la même langue, il ne peut pas y avoir de malentendu… et pourtant ! C’est justement à ce moment-là qu’il y en a le plus, parce qu’on ne fait pas toujours attention aux différents sens d’un mot…

      Cele ne me paraît pas étrange. Lorsque tu écris un texte, tu mets tes mots à toi sur ta page. Tu sais que celui qui le lira ne pensera peut-être pas la même chose, qu’il lira ce qu’il a envie de lire plus que ce que tu voulais qu’il lise, mais rien n’est en cause que ces mots que tu as écrit et que tu as offert à ton lecteur.

      Lorsque tu parles à un ami, ou que tu lui écris, la relation est différente, les enjeux sont plus profonds.

      C’est autre chose…

      Je suis un peu comme toi, je préfère l’avoir face à face, pour pouvoir corriger le tir sans attendre lorsqu’il y a quiproquo.

  23. Bon , je rattrape en vrac… mais tu me connais, la rigueur et moi…. Pour ce qui en est d’être compris, bien ou mal, je crois bien que j’avais abordé le truc aussi, étant donné qu’on a notre propre imagerie mentale quant à la représentation du « mot »… comment veux-tu que quelqu’un d’autre (même proche) ait la même, c’est comme les empreintes génétiques ça, c’est personnel, tout peut donc être pris de travers selon nos critères on ne peut plus subjectifs…
    Bon, je file à ce que j’ai loupé, même si je ne commente pas tout, je lis tout (à mon rythme de croisière hé, hé)

    • La rigueur n’est pas le plus important ici… l’important, c’est que tu sois là, que tu lises, et que tu réagisses selon ce que tu ressens.

      C’est ce que tu fais quand tu es là, avec tes mots à toi.
      Moi, je t’écoute, et, ce faisant, je sais ce que tu as gardé, parfois, de ta lecture.

      Merci Sieglind.

  24. Oui, moi aussi, j’ai tendance à sourire ou rire pour que la conversation soit agréable, même si on aborde des sujets plus sérieux, disons. C’est une façon de dire: Ok, je peux parler de ceci ou cela mais je ne me prends pas non plus toujours au sérieux. C’est une manière d’exprimer un peu sa légèreté.

    Mais merci à toi pour toutes les conversations que nous avons eues. 😀

    Dis, c’est nouveau que quand on écrit un commentaire, le reste de la page s’assombrit et qu’en on oublie la moitié du sujet de l’article? Vive la nouveauté…

    Je t’embrasse fort Quichottine.

    • Là encore, je ne peux que te redire que ces conversations ne seront pas les seules… Elles sont là, et il ne tient qu’à toi de les poursuivre, quand tu le voudras, quand tu le pourras.

      La fenêtre de commentaire a été modifiée il y a dejà quelque temps, mais, pour remédier à cela, il suffit d’ouvrir deux pages… dans la première, tu consultes l’article, et dans la seconde, tu écris le commentaire… il n’y a que cette possibilité pour continuer à lire pendant que tu écris… pas très facile, et je comprends que certains se découragent.

      Ce n’est pas une nouveauté appréciée…

      Je t’embrasse fort, Zarbifa’. Merci pour ce retour. Il me fait plaisir, même si je sais que ce ne sera peut-être qu’un passage. Profite bien de cet été.

  25. Et elles ne seront pas les seules… OB a de bien que les amitiés vivent à jamais, que les liens tissés ici et là ne se détruisent pas, malgré les jours, les mois, les années… Elles peuvent tomber dans l’ennui mais il appartient à chacun de les entretenir.

    Ah en fait, j’ai compris: Mozilla Firefox t’assombrit un peu la page mais Internet Explorer te rend la page complètement noire, du coup, on ne voit vraiment rien du temps… Comme j’utilise tout le temps Firefox, je n’ai droit qu’à un « léger » inconvénient mais comme l’autre jour, j’ai consulté rapidement depuis Explorer, j’ai eu la mauvaise surprise… chouette -.-

    Merci et je te souhaite également un magnifique été. Plein de bisouxxx et à bientôt!

    • Je ne sais pas si les liens ne se détruisent pas… L’amitié se construit au fil du temps, elle a besoin de rites… mais je ne vais pas te relire le Petit Prince… si ?

      Tu as une ancienne version d’IE ? Moi, avec ma version, la page n’est plus noire… juste sombre.

      Il faudra que je teste.

      Merci pour cette information, Sarbifa’.
      Plein de bisous pour toi.

  26. Mince, je voulais dire dans l’oubli et non pas dans l’ennui… quoique cela pourrait aussi aller mais ce n’était à ce que je pensais en premier…

  27. Et oui, ça joue des tours les mots 😉

    Non, je crois que ma version est récente… enfin, aucune idée, de toute façon, ce n’est plus pratique d’écrire des commentaires, surtout les longs, mais nous y avons déjà il y a longempts.

    Oh, je comptais justement relire le Petit Prince… ben voilà, tu m’as rappelé ce que je devais faire!

    Plein de bisous.

    • Bonne relecture, alors… Tu viendras me dire ensuite ce que tu en auras pensé ?

      Plein de bisous pour toi, Zarbifa’. À tout bientôt.

  28. Sur ton article du jour , j’ai cliqué sur un des « vous aimeriez peut être » sans reconnaître mes photos….. Je les aime bien aussi… Ces bulles me font rêver comme une enfant. Bises

    • Je comprends qu’elles te fassent rêver. Moi, je les avais adorées ! Tu me les avais envoyées et je les ai utilisées en deux fois… Ici, ce montage pour donner envie d’aller les voir chez Martine.

      Je suis souvent un peu enfant.
      Merci pour ta présence.

  29. il y a tant à dire sur le langage qui trahit, les mots ont des saveurs différentes selon les uns et les autres, on peut être le plus précis possible, suivre la recette, il restera toujours ce petit décalage entre ce qu’on voulait dire et ce que l’autre comprend.
    Seul le langage mathématique est sans ambiguité.
    Mais je ne vais pas faire le devoir de philo ici, ou alors je vais rêver à l’impossible ce qui n’est pas plus absurde que de se lever et d’aller bosser!
    dediou!
    me suis-je clairement exprimée?

    😉

    Je t’embrasse très fort.

    • Pour le langage mathématique… oui, tu as sans doute raison, une équation restera une équation…

      Je souris… je pense à la recette que tout le monde suit et qui donne autant de gâteaux différents qu’il y a de pâtissiers.

      Tu ne veux pas disserter ? Tu as raison, je crois que j’ai quand même compris ce que tu voulais me dire.

      Se lever et aller bosser… Je crois que je comprends aussi.
      Y a pas ! Tu es douée pour t’exprimer.

      J’aime bien ton « dediou ! » (C’est bien la première fois que je l’entends…)

      Passe une belle soirée, Polly. Je t’embrasse très fort.

  30. heureusement que l’écriture n’est qu’un mode d’expression…, car, moi qui déteste écrire, je n’aurai plus de mode d’expression…ne m’en veut pas, c’est comme ça ce matin…

    • L’écriture en est un, la photo un autre… il y en a plein, différents, et qui pourtant nous permettent d’échanger.

      Pourquoi t’en voudrais-je ? Je sais que tu as eu des soucis. Ne t’en fais pas, cela m’arrive aussi.

      Bisous tout plein pour toi.

  31. Mots très interessants, comme d’habitude chez toi, et en plus, je découvre ainsi Roland, que je m’empresse d’aller visiter, même s’il n’écrit plus pour le moment, merci de parler de lui.

    Bonne journée à toi Quichotine!

     

    • Roland n’a guère le temps en ce moment… mais, il y a tant à lire chez lui, que tu ne risques pas de t’ennuyer…

      Bonne journée à toi aussi, Miriel.
      Merci.

  32. Dire où ne pas dire son ressenti, c’est une vaste question! Tu n’imagine pas les ennuis que je viens d’avoir sur deux blogs parce que j’ai osé prendre la défense d’une pauvre blogueuse qui voulait juste s’exprimer! j’ai été traitée de noms incroyables que je n’ose même pas répéter parce que je ne veux surtout pas faire de pub à ces deux blogueurs, on a même écrit sur moi une fable avec des commentaires ordurier!
     Le plus fort ces que ces gens se sentent des purs et que ce sont eux les zens et les gentils! non, vraiment il ne fait pas bon dire le fond de sa pensée!
    Et quand on lit les coms de ceux qui n’ont pas été sélectionnés par « Le Hangar » et qui se prennent eux pour des écrivains! Les pauvres organisateurs ont été obligés de les retirer et déclarent ne plus proposer de concours à l’avenir! Pour une fois qu’un concours n’est pas truqué!
    Mais on peut aussi faire des rencontres fantastiques! Nous avons reçu ce week-end Gelzy (une blogueuse) et son mari (un chercheur au CNRS qui s’est pris de passion pour l’orgue de barbarie!) Nous avons passé des moments merveilleux à chanter L’hirondelle des faubourgs, Mon amant d’la St Jean, La bonne hôtesse et aussi les chanson tendres de gelzy… Oui on peut aussi y faire des rencontres merveilleuses!

    bises Quichottine et bonne journée

    • Difficile d’être blogueur parfois…
      J’imagine très bien.

      Je crois qu’il faut laisser de côté ces mauvais moments et ne garder que le plus beau.

      Tu vois, cette rencontre-là, c’est fantastique. Oublie le reste.
      Je t’embrasse Azalaïs. Passe une bonne soirée.

  33. Les mots parfois se tirent la langue, il ne faut pas leur en vouloir…

  34. une paranthèse est toujours enrichissante, et en plus ça ne fait pas d mal. Bonne journée, Isabelle

  35. … Je ne m’attendais pas à une telle…  chute… je ne sais si c’est le mot qui convient. Et j’en suis vraiment très émue. Plus je lisais et plus je me demandais où tu allais nous amener…
    Et je redis: échanger oui mais échanger bien ( mais sait-on justement ce qui est bien…?) et avec toi c’est ce que je fais depuis un long moment déjà. Et c’est surtout ce qui me retient encore sur OB.
    Merci Quichottine. Ton immense générosité me touche. Quelle belle rencontre j’ai fait…
    Bonne journée.

    • C’est un grand merci que je te dois… pour tout.

      Une rencontre n’est jamais à sens unique. J’aime ce que tu fais, depuis longtemps, et mon opinion n’a jamais varié.

      Je sais que bien souvent tu as pensé partir, et, chaque fois, j’ai eu peur de te perdre vraiment. Merci d’être restée.

      Passe une belle soirée.

  36. Définition  du dictionnaire de la langue Française de l’écrivain : « celui qui rédige des ouvrages littéraires, scientifiques … »
    Pas de précision donc sur la nature de l’ouvrage ou de son mode d’édition, qand celle-ci existe.
    Cependant le mot « écrivain » – dans le langage courant – évoque le GRAND écrivain – …(le classique- le connu – le reconnu – et malheureusement celui qui vend beaucoup d’ouvrages ce qui n’est pas forcément proportionnel à son talent)
    Ainsi donc,  quand on dit:  » j’ecris », je rédige,  je suis donc écrivain, cela est sans doute une marque d’  ambition, voire de prétention.. 5Mais pourquoi pas ?) ..
    Je préfère donc le qualificatif d’ auteur (pour ma part)  n’incluant aucun critère de qualité:  «  Celui qui est à l’origine de quelque chose » …
    Je ne pense pas non plus que l’écrivain – auteur – appelons-le comme on veut,  est celui qui « prend par la main » …   C’est celui qui raconte dans une langue qui lui est propre et le lecteur va à la rencontre du texte ou non … Il n’y a pas de prise ou d’emprise …
    Quant à la vie de l’écrivain-auteur -où ce qu’il nous plaira-, elle peut apparaître en filigrane dans son travail mais il est préférable qu’elle soit en parallèle de l’acte d’écrire … Pour conserver cet équilibre nécessaire entre la création et son propre vécu.
    Voilà, en vrac,  les réflexions que m’inspirent ton article d’aujourd’hui.
    On  ne peut être auteur son insu puisqu’il y a l’acte d’écrire ..
    On est écrivain que si les lecteurs nombreux ou pas le décident mais certainement pas sans le savoir.

    • Je suis d’accord, dans l’absolu, nous sommes tous écrivains puisque nous écrivons… Je préfère auteur aussi.

      Je suis l’auteur de mon blog et cela me convient tout à fait.

      J’ai été maladroite en parlant de « prendre par la main »… Pourtant, tu vois, je sais que certains livres ont cet effet sur moi. Je m’y plonge et j’ai du mal à en sortir. C’est pourquoi j’ai employé cette expression. Comme si j’entrais dans un lieu inconnu et que la présence de l’auteur, justement, m’incite à continuer.

      Il y a des livres qui ne me disent rien…

      Pour le reste… Tu as raison, je crois. Mais peut-on être connu/reconnu sans avoir donné un peu de soi ?
      Toi qui es écrivain au sens où je l’entends, qu’en penses-tu ?

  37. ton article va bien avec tous les coms chez moi sur mon petit « je fais le ménage »

    si seulement chacun ne courait pas après le profit, même ici, du profit !! oui !!

    se faire voir !

    être bien classé(e)s dans les liens !

    moi je ne sais même pas si j’y suis, là n’est pas l’importance

    ce qui est important, c’est que nous sommes dans un lieu d’échange, d’amitiés

    si un blog ne plait pas, on n’y va pas, c’est tout

    il y en a assez chez OB pour trouver un qui corresponde à sa sensibilité, à son ressenti

    et relativisez (ce n’est pas à toi que je parle, c’est en général)

    et aimez-vous, riez, créez, soyez heureux

    on a déjà une pauvre planète Terre

    mais ne faites pas d’OB, une autre planète abîmée

    je t’ai emprunté ce com pour parler de tout ce qui se passe chez moi, à ma grande surprise et grande déception,

    car tu y as été attaquée,

    et on n’attaque pas mes ami(e)s chez moi,

    moi oui, si vous le voulez ! d’ailleurs vous le faites fort bien !!

    plein de bises quichottine

    • Je suis désolée que l’on t’attaque ainsi, Sarah, tu le sais.

      Ici, tu ne crains rien. Personne ne te fera du mal en Quichottinie.

      Prends soin de toi, Sarah. Je pense à toi.

      Plein de bises pour toi aussi.

  38. Juste un petit mot pour signaler que je t’ai écrit ma réponse directement chez moi.
    Bises

    • Merci pour cette précision… et le lien cette fois est bon.

      Pas de souci, monsieur le Dilettante, j’ai enregistré cette fois, je te promets de ne plus t’ennuyer avec tout cela.

      Mais je viendrai te lire… chaque fois que je le pourrai.
      Désolée pour tout le temps que tu as dû prendre pour cette longue réponse sur ton blog.

      Je t’embrasse bien affecteusement.

  39. belle parenthèse… l’écriture a cela de bien, elle est libre !

  40. Il te va bien ce « mode », il te scie à ravir et par un p’tit grain de folie (la bonne celle-ci) il t’a permis de laisser la plume courir sur le papier à la volée, sans parenthèse… Juste une sensation, la tienne, de celle que nous aimons parfois laisser filer au fil du vent. Ta parenthèse s’est incrustée en moi, partout, partout et ta réflexion n’est pas dénuée de sens (normal pfff bac C..juste pour le zest d’humour).
    Quichottine, peut importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse et sache que Betty affectionne cette image plus que tout! Ta parenthèse est mienne certains jours et tu le sens par ton passage alors HAUT les coeurs et le mode « parenthèse » est à prendre sans compter moi je dis!:-)
    Quelle aventure mais quelle aventure cette blogosphère! bise

    • Merci, Betty !

      Le mode parenthèse me plaît aussi… mais il ne faut pas trop en abuser, parce que, tu vois, la Quichottinie deviendrait trop sérieuse.

      Il faut aussi prendre le temps de voyager, de plaisanter, de rêver, de se faire plaisir avec de petits riens qui ont souvent tant d’importance !

      C’est pour cela que j’aime aller chez toi… Tes petits mots ne sont pas si petits, le plus souvent, mais tu les emballes de telle façon qu’on ne peut que se régaler en te lisant.

      Il t’arrive aussi d’être un peu plus sérieuse, de dire autrement… Je m’installe, je t’écoute, je réfléchis… et ce n’est pas facile de te répondre. Il m’arraive d’avoir envie seulement de dire « je suis là… j’ai écouté… « . Et que les mots qu’il faudrait dire s’échappent pour te rejoindre en mode-silence.

      Je suis heureuse de t’avoir rencontrée, Betty. Je t’embrasse.

  41. Il te va bien ce « mode », il te scie à ravir et par un p’tit grain de folie (la bonne celle-ci) il t’a permis de laisser la plume courir sur le papier à la volée, sans parenthèse… Juste une sensation, la tienne, de celle que nous aimons parfois laisser filer au fil du vent. Ta parenthèse s’est incrustée en moi, partout, partout et ta réflexion n’est pas dénuée de sens (normal pfff bac C..juste pour le zest d’humour).
    Quichottine, peut importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse et sache que Betty affectionne cette image plus que tout! Ta parenthèse est mienne certains jours et tu le sens par ton passage alors HAUT les coeurs et le mode « parenthèse » est à prendre sans compter moi je dis!:-)
    Quelle aventure mais quelle aventure cette blogosphère! bise

    • C’est un bug obéien…
      Il t’a fait bégayer, mais tu sais… c’était peut-être seulement pour que je te lise deux fois.

      Aventure bloguesque de Betty en Quichottinie.

  42. Un mot n’existe que s’il est lu ou écouté…
    Il n’existe pas s’il n’est pas lu ou entendu

    • Merci. Lorsqu’il n’est ni lu, ni écouté, ni entendu, il tombe dans l’oubli, il meurt… et l’on se demande ensuite s’il a jamais existé.

  43. Je suis certain de deux choses Quichottine : le talent littéraire n’est pas forcément lié à la culture, sinon, les universitaires qui possèdent toutes et tous de solides connaissances, fourniraient un bon contingent d’écrivains.Ce n’est pas le cas , Ensuite si le langage trahit la pensée, s’il est libérateur, on en est l’esclave : comment décrire la sensation de faim, ou les douleurs morales par exemple ? Enfin le sujet ne peut se prévaloir d’une quelconque objectivité.En lisant les blogs dans mes liens, je me suis rendu compte qu’il existait de vrais talents, supérieurs à tant de faux talents qui eux sont édités car ils ont pénétré les arcanes de l’édition : belle soirée pour toi et bisous.

    • Il y a beaucoup d’écrivains qui ont d’abord été, ou sont toujours dans l’enseignement… dans tous les degrés de l’enseignement. Être écrivain, aujourd’hui, cela ne nourrit plus son homme si tant est que ça l’ait nourri un jour.

      Mais tous les enseignants ne sont pas écrivains…

      Le talent est indépendant de la culture, je crois aussi, mais c’est en se frottant à d’autres écritures que l’on trouve la sienne…

      On est esclave du langage, c’est vrai… Mais je pense qu’il est possible de traduire la faim, la douleur, le mal-être aussi bien que d’autres sentiments plus « porteurs ». Il n’y a pas d’objectivité dans la lecture, pas plus que dans l’écriture. Chacun lit et écrit avec son propre vécu, son propre ressenti.

      Il y a des auteurs qui disent qu’ils ne livrent rien d’eux dans leurs écrits… quand c’est le cas, le lecteur le sent, enfin, je le crois.

      Pour les « arcanes de l’édition », tu as raison… Pourtant, je pense qu’il y a aussi de très grands écrivains parmi ceux que l’on publie aujourd’hui.

      Belle soirée pour toi aussi, Morsli. Je t’embrasse.

  44. Je suis allée voir les bulles chez Martine… rêves de gosse que de si belles bulles! et pas que de gamins, je suis sure que j’aimerai en faire de si belles!!!

  45. Je suis morte de rire douce Quichottine, car ce soir j’ai mis la boisson sur mon blog…lol..
    moi aussi je me suis demandée… va-t-elle s’en aller ?? faire une nouvelle pause… ou une demie-pause?? parce que là je metttrais un bémol! mais nan nan c’était juste pour nous écire de jolis mots.. tes mots.. bien sur que si tu es un écrivain (pas une écrivaine.. j’ai horreur de ce mot lol)!!
    je t’envoie de tendres bisous et te souhaite une bonne nuit
    chantal

    • Je n’aime pas non plus le mot « écrivaine »… Mais il existe maintenant.

      Merci, Chantal. Tendres bisous pour toi aussi. Je te souhaite une bonne journée.

  46. Je ne pense pas être écrivain mais je revendique le fait d’être auteur …Pour écrire je me suis imposée 3 règles :
    le sujet – la construction – le style
    Comme le théâtre classique qui respectait les 3 unités 
    Le sujet on peut toujours y arriver avec de l’imagination
    La construction avec de la rigueur
    Mais le style là c’est autre chose,  car il ne s’agit pas de respecter les règles de grammaire ou la phrase:   « sujet – verbe -complément « …
     il faut trouver un rythme et là forcément il vient de l’intérieur …

    • J’aime bien ce que tu dis.

      Le sujet… il y en a autant que notre imaginaire peut en trouver.
      La construction… oui, c’est aussi une question de respect de celui qui va lire.
      Le style… C’est ce petit quelque chose de plus qui fera qu’un commentaire de Liza, de Fanfan, de Nickyza, de Betty… (désolée de ne pas tous vous nommer), ne sont pas interchangeables pour moi. Vous avez chacun votre façon d’appréhender les mots que je dépose pour vous… votre façon de bloguer, votre façon de répondre à mes commentaires chez vous.

      Le style d’un écrivain c’est ce qui pourrait être sa « voix » dans le monde réel. Certaines sont inimitables.

      Je t’embrasse fort, Liza. Merci de cet échange si riche.

  47. Bisous.

    Suis passée chez Roland que je ne connaissais pas, du fait.

    Et puis, ma dernière lecture :

    « Les mots qui polluent, les mots qui guérissent. »

    Que j’ai avalé comme un roman. Que je n’aurais « pas dû » lire de la sorte. 

    Enormèment de choses à y retenir.

    Je n’ai plus qu’à le reprendre par petite gorgées…

    Mais je n’ai pas pu résister, je voulais savoir tout ce qu’il contenait.

    Je crois que je ne suis pas loin du hors-sujet. Comme d’hab.

    Pensées.

    Mina.

    • Non, tu n’es pas vraiment hors sujet… Il y a beaucoup à apprendre des mots qu’on lit.

      Je ne connais pas celui-ci. Merci de m’en avoir parlé.

      Pensées pour toi… Bisous et bonne journée, Mina.