Émile Zola : Le Rêve

J’aime bien Zola… Vous ne le saviez pas ?
Mais, je n’avais pas envie de mettre dans la bibliothèque ses œuvres complètes, pas tout de suite.

J’aurais pu vous montrer mon Zola préféré… (Ai-je le droit d’en avoir un ?)
Ou celui que j’ai le moins aimé. Mais même celui-là, je pourrais vous en parler des heures, et, je sais que vous n’avez pas le temps !

Aujourd’hui, j’ai choisi un tout petit livre, un Zola atypique, un que l’on n’étudie guère en classe.

J’ai choisi de vous montrer Le Rêve

Zola rêve ? Mais oui ! Il n’a pas écrit que L’Assommoir ou Germinal !

Bon, je plaisante, je crois que l’on ne présente plus Zola. Il fait partie de ces écrivains que l’on a tant étudiés qu’on a l’impression d’avoir tout lu de leurs écrits.

Moi-même, je me suis interrogée…

— Quichottine ! Pourquoi as-tu cité ceux-là ?
— Ben, ce sont ceux que tout le monde connaît !
— Tu en es sûre ?
— Euh…

Je suis allée voir d’où me venait cette idée-là.

Je conserve, dans le fond de ma bibliothèque une série de livres que j’ai beaucoup parcourue lorsque j’étais plus jeune.
Anthologie composée par Messieurs Lagarde et Michard, elle présidait aux études de littérature jusqu’à ce que d’autres la détrônent un peu. Cependant, elle vient d’être éditée de nouveau et elle a désormais sa version numérique…

J’ai regardé… C’est vrai ! Ce sont ces deux romans-là que l’on donnait en exemple aux écoliers lorsqu’il s’agissait des Rougon-Macquart.

Dans une anthologie plus récente, j’ai trouvé des extraits supplémentaires, l’un de « Au bonheur des dames » et l’autre de « La Bête humaine« … mais, Germinal et L’Assommoir sont toujours là… Comme si Monsieur Émile Zola ne devait plus exister que par ces deux romans alors qu’il en a écrit tant que j’aurais pu vous en parler jusqu’à Noël… voire beaucoup plus longtemps !

Comme j’ai l’esprit de contradiction, je ne vous présenterai ni l’un, ni l’autre…
Parlons du Rêve, voulez-vous ?

Si vous l’achetez aujourd’hui, en livre de poche, vous trouverez ceci en quatrième de couverture :

Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion « La Légende dorée » de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l’idylle qui se noue entre Angélique et Félicien.

La publication de La Terre, le précédent roman des Rougon-Macquart, a valu à Zola des critiques acerbes. On dénonce la grossièreté de son art : « Il est des âmes pures et des cœurs héroïques, écrit ainsi Anatole France. M. Zola ne le sait pas. » Pour prendre le contre-pied de ces attaques, le romancier se décide à évoquer des personnages irréprochables et des sentiments purs. Et, en 1888, ce changement de registre correspond à l’attente de son public : quelques critiques ont beau ironiser, le romancier gagne son pari et « Le Rêve » est un succès.

Cela vous suffit-il ? Je suppose que non. Du moins pour ceux qui préfèreraient en savoir davantage.
Quelques passages pris au hasard, ici ou là, au début du roman, pour ne pas risquer de trop vous en dire !

Lorsque Angélique fit sa première communion, il lui sembla qu’elle marchait comme les saintes, à deux coudées de terre. Elle était une jeune chrétienne de la primitive Église, elle se remettait aux mains de Dieu, ayant appris dans le livre qu’elle ne pouvait être sauvée sans la grâce. Les Hubert pratiquaient, simplement : la messe le dimanche, la communion aux grandes fêtes ; et cela avec la foi tranquille des humbles, un peu aussi par tradition et pour leur clientèle, les chasubliers ayant de père en fils fait leurs pâques. Hubert, lui, s’interrompait parfois de tendre un métier, pour écouter l’enfant lire ses légendes, dont il frémissait avec elle, les cheveux envolés au léger souffle de l’invisible. Il avait de sa passion, il pleura, lorsqu’il la vit en robe blanche. Cette journée fut comme un songe, tous les deux revinrent de l’église, étonnés et las. Il fallut qu’Hubertine les grondât, le soir, elle raisonnable qui condamnait l’exagération, même dans les bonnes choses.

(p.46)

Angélique est arrivée trois ans plus tôt chez les Hubert. Ils l’ont recueillie, ils vont l’adopter, encore trois années plus tard.
Il faut dire que le temps passe très vite au cours des deux premiers chapitres du roman !

Ses yeux couleur de, violette s’étaient encore adoucis, sa bouche s’entrouvrait, découvrait les petites dents blanches, dans l’ovale allongé du visage, que les cheveux blonds, d’une légèreté de lumière, nimbaient d’or. Elle avait grandi, sans devenir fluette, le cou et les épaules toujours d’une grâce fière, la gorge ronde, la taille souple ; et gaie, et saine, une beauté rare, d’un charme infini, où fleurissaient la chair innocente et l’âme chaste.
Les Hubert, chaque jour, se prenaient pour elle d’une affection plus vive. L’idée leur était venue à tous deux de l’adopter. Seulement, ils n’en disaient rien, de peur d’éveiller leur éternel regret. Aussi, le matin où le mari se décida, dans leur chambre, la femme, tombée sur une chaise, fondit-elle en sanglots. Adopter cette enfant, n’était-ce pas renoncer à en avoir jamais un ? Certes, il n’y fallait plus guère compter, à leur âge ; et elle consentit, vaincue par la bonne pensée d’en faire sa fille.

(p.51)

Pourtant, Hubert cherche à savoir qui elle est, et il trouve sa mère, Sidonie.

Une heure plus tard, Hubert était à rôder autour de la boutique de Mme Sidonie. Il y entrevit une femme maigre, blafarde, sans âge et sans sexe, vêtue d’une robe noire élimée, tachée de toutes sortes de trafics louches. Jamais le ressouvenir de sa fille, née d’un hasard n’avait dû échauffer ce cœur de courtière. Discrètement, il se renseigna, apprit des choses qu’il ne répéta à personne, pas même à sa femme. Pourtant, il hésitait encore, il revint une dernière fois passer devant l’étroit magasin mystérieux. Ne devait-il point se faire connaître, obtenir un consentement ? C’était à lui, honnête homme, de juger s’il avait le droit de trancher ainsi le lien, pour toujours.
Brusquement, il tourna le dos, il rentra le soir à Beaumont.
Hubertine venait justement de savoir, chez M. Grandsire, que le procès-verbal, pour la tutelle officieuse, était signé. Et, lorsque Angélique se jeta dans les bras d’Hubert, il vit bien, à l’interrogation suppliante de ses yeux, qu’elle avait compris le vrai motif de son voyage. Alors, simplement, il lui dit :
— Mon enfant, ta mère est morte.
Angélique, pleurante, les embrassa avec passion. Jamais il n’en fut reparlé. Elle était leur fille.

(p.54-55)

Angélique a grandi. Elle a appris le métier de brodeuse. Elle lit les vies des saintes, elle voudrait leur ressembler… Pourtant, elle rêve, elle rêve à son prince c
harmant
.

– Oh ! ce que je voudrais, ce que je voudrais, ce serait d’épouser un prince… Un prince que je n’aurais jamais vu, qui viendrait un soir, au jour tombant, me prendre par la main et m’emmener dans un palais… Et ce que je voudrais, ce serait qu’il fût très beau, très riche, oh ! le plus beau, le plus riche que la terre eût jamais porté ! Des chevaux que j’entendrais hennir sous mes fenêtres, des pierreries dont le flot ruissellerait sur mes genoux, de l’or, une pluie, un déluge d’or, qui tomberait de mes deux mains, dès que je les ouvrirais… Et ce que je voudrais encore, ce serait que mon prince m’aimât à la folie, afin moi-même de l’aimer comme une folle ! Nous serions très jeunes, très purs et très nobles, toujours, toujours !

(p.70-71)


Peut-on aimer ainsi ? Le rêve peut-il aller jusqu’à sa réalisation ?
Ce n’est pas du Barbara Cartland, c’est de l’Émile Zola.

… Mais, c’est un très beau rêve, à lire, même si je ne l’ai pas mis dans ma boîte à rêves !

 

Émile Zola Le Rêve
« Le Livre de Poche classique »
Librairie Générale Française, 2003

116 commentaires à propos de “Émile Zola : Le Rêve”

  1. oh oui c’est un tres beau livres..c’est du zola..j’avais bcp aimé…
    il faudrait que je le relise..en plus il est dans ma bibliothèque..avec bcp de zola..mes préférés ce sont la bête humaine et au bonheur des dames et je ne sais pas pourquoi…
    besos
    tilk

  2. Oui finalement Zola n’a rien inventé et l’on n’a rien inventé depuis: la fille abandonnée et adoptée, l’amour, le prince…des thèmes simples mais qui sont la vie…la différence c’est le style, et c’est ce qui différencie Barbara Cartland d’ Emile Zola. Emile a sa manière de qualifier les choses de la vie et ses romans finalement n’ont pas pris une ride 🙂
    Bon Dimanche à toi Quichottine!

    • Je suis d’accord avec toi, chaque écrivain a son style.

      Il y a toujours des thèmes récurrents. Celui-ci en est un.
      C’est peut-être ce qui fait que certains romans ne vieillissent pas trop.

      Bonne journée à toi aussi, Nickyza

  3. Tu as eu raison de ne pas le mettre dans ta boite à rêves. Il y a encore 20 ans, tu pouvais le mettre, mais maintenant, il n’y a plus de naïves, pous croire encore à un prince charmant plein aux as !!!!  Déjà tombée sur un métalo ou un mécano plein de charme et sincère, c’est déjà difficile, mais un « Emir » richissime, pour une « bergère », c’est de la fiction !!!

    Bonne fin de journée. Bises !!

    • Oui et non… En tout cas, j’étais partante pour le mécano plein de charme et sincère… Je l’ai trouvé !

      Comme quoi… j’avais raison de rêver à un prince charmant ! (et ne dis pas que c’était il y a plus de vingt ans, même si c’est vrai !)

      Merci Patriarch ! Bonne journée à toi aussi

  4. Je ne connais pas beaucoup Zola, mais le rêve me fait penser à un conte de fée. Il faudra que je fasse plus ample connaissance.

  5. C’est vrai, tu as bien raison: pourquoi on parle toujours des mêmes livres connus des écrivains? Comme si leur oeuvre se résumait à cela… Zola a bien fait d’écrire quelque chose de différent, de prouver qu’un écrivain sait être varié tout en restant le même dans son style. Moi j’ai toujours aimé sa façon de (d)écrire…

    Je t’embrasse fort Quichottine

    • C’est vrai que c’est du Zola et que cela se voit.
      Mais c’est un livre différent. J’ai bien aimé, et j’aime toujours.

      Je t’embrasse fort aussi Zarbifa’

  6. Oui, très belle histoire! Et tu donnes bien envie de la lire…mais accepte-t-on les princes charmants sans richesse matérielle mais au coeur rempli d’or…!
    Belle soirée ***~~

    • Ce sont ceux que je préfère… mais peut-être faut-il avoir vécu pour le comprendre ?

      Belle soirée à toi aussi, D’Océan.

  7. Eh bien , voilà un rêve que je ne connaissait pas d’un écrivain de renom …
    Que l’on accuse M Zola , aux Aurores, il vous répondra …

    Un homme engagé en son temps , une âme forte  pour entrouvrir le rideau social de notre XX ième siècle agité et productif …

    Merci pour ces pages où le r^ve se substitue bien aux tristes réalités …

    Bises des farfadets

    • Merci à toi d’être là, aussi fidèle à la bibliothèque !

      Et merci pour ce rappel… « J’accuse » de Zola, publié dans le journal « L’Aurore »… Tu es génial !

      Gros bisous aux Farfadets !

  8. J’ai beaucoup  lu Zola il y a quelques années ; mais je l ’ai trouvé un peu noir.. Cependant celui ci est une émouvante histoire d’amour. Entre rêve et folie. Je comprends ton choix pour nous parler de lui .

    • Il l’est beaucoup… le plus souvent.
      Pourtant certains romans le sont moins. Tu pourrais lire « Au Bonheur des dames« … C’est sa plus belle histoire d’amour, elle finit bien.

      Merci d’être là, S.YO.

  9. Non, je n’ai pas tout lu de Zola, loin s’en faut… En plus, mon côté tête de bois fait que j’avais une fâcheuse tendance, à l’école, à faire l’impasse sur les livres qu’on m’obligeait à lire, même si parallèlement j’en lisait beaucoup d’autres (des classiques car j’aimais ça), mais juste pas ceux qu’on me demandait… De Zola, je crois, je n’ai lu que « Nana », peut-être un autre, ou deux (mais alors ils me sont sortis de la tête). Peut-être serait-ce l’occasion de m’y remettre…
    Bisous à toi, Quichottine, merci et à très bientôt…

    • Ah tiens… j’en connais une autre ;-))))
      Bon choix pour Nana… Je crois que l’on apprécie mieux Zola lorsqu’on est adulte. Je sais que personnelllement il y a des livres de lui que je n’aimais pas et que j’ai découvert avec mon regard d’aujourd’hui.

      Merci Sogo !

  10. J’adore Zola et j’ai lu toute la série des Rougon. Je me souviens très bien du rêve que j’ai beaucoup aimé….. Je l’ai lu à un moment où je croyais encore aux princes charmants…. Au dela de l’assomoir ou de la bête humaine qui m’ont vraiment marqués, j’ai beaucoup aimé « une page d’amour »…. Bises

    • Toi aussi, tu as aimé Une page d’amour ? Tu n’es pas la seule, si j’en crois mes commentaires et mon exprérience personnelle. C’est un beau roman.

      C’est vrai que de nombreux romans de Zola marquent leurs lecteurs. Ceux que tu cites en font partie.

      Merci Eglantine.

  11. Merci pour ton passage.  Tu peux jouer la conseillère autant que tu veux : je suis particulièrement demandeuses de conseils. Pas forcément suivis mais ça ouvre des portes. Et on en a sacrément besoin dans ce métier si difficile.
    A la rentrée je travaille sur les jardins de  Versailles (ils ont fini la monarchie absolue en histoire). Comme je n’avais pas anticipé je ne pourrai pas les y emmener. Ce sera pour l’an prochain…

    Sinon Zola a été mon premier auteur de « grand ». J’avais 10 ans et j’ai découvert « le bonheur des dames ». Dans les années 70 il n’y avait rien entre les romans pour enfants et ceux pour adultes. la littérature ado (souvent excellente) n’existait pas encore. J’ai gardé ce roman précieusement et je l’ai prêté à ma fille cette année.

    PS : on se connaît déjà mais par mon autre blog « http://touteseule.over-blog.com/ »

    Bonne soirée.

    Céline

    • Au bonheur des dames a aussi été mon premier Zola… J’en ai été heureuse parce que je crois que les autres sont mieux passés après (sourire).

      Merci de m’avoir redonné le lien de ton autre blog. Je crois qu’il n’était pas dans mon carnet d’adresses !

      … mais je sais que j’y suis allée. J’avais bien aimé ton billet sur L’Empreinte de l’ange de Nancy Huston !

  12. coucou, j’en ai lu quelques uns de Zola, Germinal je l’ai lu puis vu au cinéma, un peu normal, le film de passait chez moi

     Le rêve peut-il aller jusqu’à sa réalisation ?

    Je pense que certains rêves peuvent se réaliser, mais d’autres pas, je sais que j’en ai beaucoup d’irréalisable mais c’est ça le rêve non ????

    bisous

    • Il est vrai que les adaptations cinématographiques peuvent aider pour certaines oeuvres.

      … pour le rêve, tu as raison, le propre du rêve, c’est de ne pas se réaliser… 😉

      Merci, Corinne !

  13. C’est vrai que c’est une belle façon d’entrer dans l’univers d’Emile Zola, avant de passer à des oeuvres plus noires … Tu sais, ça me fait penser à la presse, qui retient plus facilement les évènements négatifs que les belles choses … Crois-tu que tous les hommes finalement sont comme ça … ? Merci pour la découverte Quichottine ! Dans quelques temps, je l’offre à ma fille …

    • Je ne sais pas si tous les hommes sont comme ça… J’essaie de ne retenir que les bons souvenirs.

      … Attends un peu pour ta fille… elle l’appréciera davantage.

  14. Mais tu es là ? Je croyais que tu étais en congés…
    Bon, tant pis, faut parler littérature ! Ah, oui, Zola. Il a dû rêver un peu trop sur ce texte, mais je lui reconnais toujours ses immenses compétences en « naturalisme humain ».
    Il reste une de mes écrivains favoris, mais je pense qu’au moment où il écrit Le Rêve, Zola est amoureux de Jeanne Rozerot, une petite lingère de 20 ans. Il va donc lui écrire son roman le plus éthéré, celui dans lequel il satisfait les instincts moraux de sa jeune maîtresse… avec laquelle il aura un enfant.
    J’aime bien…
    Mais je préfère « La terre » et « L’oeuvre »…
    Bisous

    • Tu vois bien que je ne suis qu’en « pointillé »…
      Semi-pause…

      Je ne peux que passer un peu tard, et ce sera ainsi toute cette semaine !

      Merci pour ta présence, et pour ces précisions sur Zola.
      Souvent, c’est vrai, la vie de l’écrivain intervient sur son oeuvre… Euh…c’est toi l’écrivain !!! ;-)))

      Je suis contente de voir que tu l’as lu (sourire)… même si tu lui préfères d’autres romans. (Je suis d’ailleurs tout à fait d’accord avec ton choix)

  15. Bonjour,
    J’ai eu mes premiers forts émoi en lisant Zola, c’était….il y a très très longtemps !
    Bonne journée.
    D@net.
    Je mets ton lien chez moi.

    • Bonjour D@net !
      … Nous sommes deux à évoquer le temps d’il y a très longtemps… 😉

      Merci pour le lien… Maintenant que tu es de retour, je tâcherai de venir le plus souvent possible. J’aime bien voyager chez toi.

  16. Je ne connais pas celui-là…mais je ne doute pas un instant que ce soit bien car j’aime beaucoup Zola…je te fais vite des bisous car comme toujours je cours…aujourd’hui je protège des textes…il faut aussi que j’en imprime… et que j’en prépare…le blog à cet avantage de stimuler la création…mais je me dis qu’au delà ce serait bien si je pouvais en réunir certains dans un petit bouquin…Ceci dit il y a encore du boulot…Pour l’instant c’est trop épars…je dois homogénéisé un peu…Ce matin j’ai eu la joie, omme toi  de retrouver Chana…je persiste à dire qu’il y a des gens biens sur ces blogs….gros bisous ma Quichottine…

    • Merci pour ta visite… je sais que tu manques de temps.
      Je suis contente de voir que tu as des projets d’édition.

      Pour Chana, c’est génial !!!!

  17. Oui, le style de Zola se reconnaît de loin ^^

    C’est vrai que « Au bonheur des dames » est un peu une bouffée d’air parmi les Rougon-Macquart… même si malgré tout, il ne nous épargne pas sur la noirceur. En même temps, c’était son choix de montrer certaines difficultés de la vie, de décrire le peuple. Il était engagé comme l’a fait remarquer Lucquiaud. Et il avait raison.

    bisous Quichottine

  18. Non! Non! à ta question! je soigne ma rhinopharyngite lol
    Ce sont des dessins d’enfants! j’adore leur auto portrait!

    • Merci pour ta réponse.

      Je l’avais oublié… (pardon !)

      J’adore les dessins d’enfants !… alors, je te comprends ! Merci, Fancri.

  19. j’adore Zola. A vrai dire je ne connais pas ce livre…A découvrir évidemment …Bonne soirée…Amicalement

  20. Je n’ai jamais lu Zola mais qui sait…un jour j’aimerais avoir le temps pour lui.
    J’aime lire mais le temps passe tellmeent vite.
    Il y a tellement de bons ouvrages.
    A bientôt quichottine.
    Bonne fin de journée

    • Le temps s’enfuit… C’est vrai pour tous !

      Mais merci pour celui que tu m’accordes !
      À très bientôt; Sarang !

  21. comme tu l’as dit, je ne connais pas ce roman. je vais essayer de me le procurer dès vendredi tiens, je vais le marquer tout de suite et je te dirais si je l’ai trouvé
    bizzzzz
    Hebergement gratuit d image et photo

    • Super ! Si tu as le temps, dis-moi ce que tu en penses… C’est un Zola un peu différent… mais j’ai bien aimé !

  22. J’ai souri en voyant l’évocation des célèbres Lagarde et Michard, ils ne sont plus en service de nos jours mais restent la Référence pour les personnes de notre époque.
    Il est vrai que pour moi Zola évoque Germinal ou l’Assommoir qui sont des incontournables mais tu as bien raison de préciser que son oeuvre ne se résume pas à ces deux romans.
    Santounette

    • Ils sont encore en service en fait… On conseille leur lecture aux étudiants qui préparent l’agrégation de lettres… alors, tu vois, ils restent une référence.

      Merci pour ta visite, Santounette !

  23. Tu fais bien de nous parler de se livre là de Zola dont j’avoue ne pas connaitre le titre. Il est vrai que comme beaucoup, je connais tous les autres titres que tu as cités mais pas celui là… comme quoi, il me reste beaucoup de lectures à faire.
    Bisous à toi, Syl

    • Il y a toujours de nouvelles lectures à faire et d’anciennes que l’on voudrait retrouver…

      Merci, Sylviane !

    • C’est un très beau roman… J’ai le souvenir de l’adaptation cinématographique qui en avait été faite par Jean Renoir… avec un Jean Gabin magnifique !

      Merci !

  24. Et elle a raison de rêver à un ange lajeune angélique. D’ailleurs si son tout début de vie a été un enfer, le reste s’est fait au paradis avec Hubert et Hubertine.
    Le rêve et l’espoir… c’est bien ce qui conduit cetains à acheter inlassablement des billets de loto, qui fait que les fées et les princes charmants existent toujours… Et que tous les espoirs sont permis

    • Tu as raison, Alphomega… Il y a du rêve partout encore aujourd’hui, même si l’on cherche à tout prix à le détruire !

  25. barbara eut elle parlé de noblesse ? sourire
    zola est à jamais dans mon coeur de lectrice car ce fut « au bonheur des dames » qui me révèla ce gout immodéré des mots , enfin je me plait à le croire, que de jolis souvenirs, merci quichottine

    • Sans doute…

      J’ai adoré Au Bonheur des dames, ce fut mon premier contact avec lui. (Je vais te dire un secret, c’est toujours mon préféré…)

      Merci pour ce partage, Isabelle !

  26. Je sais que je n’ai lu que deux tomes des Rougon Macquart… La Terre et L’Assomoir. Que j’avais beaucoup appréciés, l’un comme l’autre…

    Un autre à rajouter à ma liste alors…

    • Je ne sais pas si tu aimeras… ce n’est pas tout à fait le même genre.. (sourire)

      Tu me diras, si tu le lis ?

      Bonne soirée, Jim !

  27. Je n’ai à mon compte qu’ Au bonheur de dame de Zola, et prochainement (ou plutôt d’ici les prochaines vacances d’été ^^il me tarde…) j’aurais également Germinal !
    Mon avis (sur le livre lu, bien évidemment ^^) : Bonne intrigue, de bons personnages, une oeuvre engagée (dont pour les femmes… aptent à travailler ! ^^) ; hélàs parfois, les descriptions étaient un peu longues et s’étalaient sur un certain nombre de lignes, voire de pages ! ^^… mais Zola reste Zola et nous n’allons pas remettre en doute son talent d’écrivain ! 
      

    • L’un de mes préférés…

      C’est vrai que les descriptions ont tendance à s’étaler… mais c’était sa façon de nous faire entrer dans son monde. Aujourd’hui, nous avons des images… plus facilement qu’alors, je suppose.

      De telles descriptions ne passeraient plus.

  28. Au plaisir !! ^^

    En effet, de telles et longues, et (encore) interminables descriptions ne pourraient plus passer à cette époque ; déjà que la lecture en elle-même se perd…
    Lecture de romans, de poésies, de biographies et autobiographies… se perd ; préférant la lecture de mangas (il y en a de pas si mal, mais un livre reste tout de même… un livre ; à nous d’imaginer les images et de découvrir au fil de nombreuses pages si ce n’est de tomes, la fin du…suspens… de l’intrigue… du livre… ).  

    Bonne soirée à toi, Quichottine. 

    • Merci pour ta longue visite…

      Il y a encore des enfants qui lisent, heureusement. Regarde le succès de Harry Potter, pas d’image en dehors de celle de la couverture avant la réalistation du premier film.

      Et je t’assure que les ados l’ont lu, dès le CM !

      Par contre… Je n’arrive pas à lire le dernier tome. J’ai sans doute peur de ce que je vais y trouver. Je n’ai pas envie que l’histoire se termine…

      … De Zola à J.K. Rowling… cherchez l’erreur !

  29. Deux livres que j’ai lu, pour une fois. J’ai connu un compagnon qui a quitté le métier pour prendre un petit café- restaurant pour les ouvriers, à Vizille, pas loin du château, il l’avait Baptisé  » l’Assommoir » Sa femme, italienne, était une fine cuisinière et c’était plein tous les midis.

    Bonne journée avec bises de nous deux.

    • C’est un beau souvenir…
      Merci de le partager avec moi.

      Bisous affectueux à vous deux. Passe une belle jounée, Patriarch.

  30. celui-là je ne le connaissais pas!! il va falloir que je le cherche !! merci de nous faire découvrir des petits trésors
    c’est étonnant ce genre différent de ses autres oeuvres!
     bonne soirée, bisous

    • C’est très étonnant… mais très agréable aussi. La preuve que c’était un grand écrivain.

      Bonne soirée à toi aussi, Fanfan. Bisous.

  31. Comme toi j’ai adoré Zola et dévoré les Rougon-Macquart avec une préférence pour Nana. Je ne me souviens plus du Rêve. Bonne soirée

    • Il y a des livres qui marquent davantage. Celui-ci est très différent.

      Bonne soirée à toi aussi. Merci pour ce partage.

  32. Non, je n’ai pas tout lu de Zola, loin s’en faut… En plus, mon côté tête de bois fait que j’avais une fâcheuse tendance, à l’école, à faire l’impasse sur les livres qu’on m’obligeait à lire, même si parallèlement j’en lisait beaucoup d’autres (des classiques car j’aimais ça), mais juste pas ceux qu’on me demandait… De Zola, je crois, je n’ai lu que « Nana », peut-être un autre, ou deux (mais alors ils me sont sortis de la tête). Peut-être serait-ce l’occasion de m’y remettre…
    Bisous à toi, Quichottine, merci et à très bientôt…

  33. Bonjour,
    J’ai eu mes premiers forts émoi en lisant Zola, c’était….il y a très très longtemps !
    Bonne journée.
    D@net.
    Je mets ton lien chez moi.

  34. Je sais que ce n’est pas « à la mode » mais moi aussi j’aime Zola .. Son oeuvre est immense … J’ai beaucoup aimé le Rêe mais mon préféré (dans ce style là) est UNE PAGE D’AMOUR …
    Bon dimanche et continue de défendre des écrivains qui sont injustement décriés … et souvent méconnus
    LIZAGRECE

    • Une page d’amour… j’avais hésité entre les deux !

      C’est fou ça !
      Je suis contente que tu en aies parlé ! C’est un magnifique roman !

      Merci, Liza !

  35. Honte à moi !
    Je croyais avoir lu TOUT Zola, mais celui-ci manque à ma liste.
    Mon préféré ( enfin le préféré d’entre mes préférés) est  « L’Oeuvre » ….
    Bises sœurette et bonne fin de dimanche

    • Sourire… Je n’ai pas tout lu non plus. Il y a toujours le préféré d’entre les préférés avec Zola. Il a beaucoup écrit !

      Bisous à toi aussi sœurette, bonne journée à toi aussi

  36. ça alors c’est sûrement le seul de Zola que je n’ai point lu !!!!! grave lacune que je ne saurais tarder à combler, merci à toi, chère Quichottine, et pour répondre à ta question, je crois qu’il y a une complicité jalouse dans le miroir qui pense chez moi ce soir ! Gros bisous

    • Pour ma part, je ne les ai pas tous lus… (sourire)

      … et merci pour ta réponse. J’aime bien l’idée de « complicité jalouse ».

  37. Je ne savais pas que mon Emilio chéri avait baissé l’échine devant la critique …….je ne reconnais que peu son style qui m’a tant appris….tu sais bien que mon chouchou est  » La faute de l’Abbé Mouret « 

    • Oui, Chris, je connais ton chouchou…

      J’ai fait exprès d’en montrer un différent !

      Merci d’être passée !

  38. Zola n’était pas dans mes lectures favorites, trop sombres ou réalistes peut être ^^

    Je ne connais pas ce bouquin…mais la trame me plait , j’ai bien envie de savoir la fin, mais j’ai un peu peur 😉

    Bonne semaine Quichottine

    • La fin est triste mais belle, très…

      C’est du Zola, c’est vrai… mais pas au point de devoir trembler.

      Cependant, si tu veux te réconciler avec lui, lis plutôt Au bonheur des dames… C’est très beau et ça finit bien. (sourire)

      Bonne semaine à toi aussi, Loralie !

  39. Comme Clo, je dirai que mon préféré est « l’oeuvre » , mais , à ma grande honte, j’avoue humblement que c’est le seul roman de Zola que j’aie jamais lu…
    En tous cas, le lecture de ce « rêve » me tente bien…
    Je suis très touchée d’avoir retrouvé mon homme sage dans ta boîte à rêves, merci.

    • Ne sois pas honteuse, tu en as lu un, c’est déjà beaucoup.

      … moi, tu vois, j’ai bien aimé ton « Homme sage »… Alors, ne me remercie pas, c’est moi. Merci pour ces moments que j’aime passer chez toi.

  40. Bonjour Dame Quichottine. Je profite de quelques minutes pour passer te souhaiter une excellente journée et voilà que je retombe dans mes lectures passées en me promenant dans tes allées. S’il est un livre de Zola que je n’ai pas encore lu c’est bien celui que tu présentes aujourd’hui. Envie de le découvrir, oui. Le temps de le faire, pas sûr. Qu’importe si les rêves se réalisent ou non, c’est de toute façon le propre de ceux-ci de se rendre inaccessibles parfois.
    Cela dit, c’est avec plaisir que je replongerai dans les univers de Zola et Balzac qui ont occupé en leur temps des mois et des années de ma vie. Je gage aujourd’hui que mon regard sur leurs oeuvres sera tout autre. Je t’embrasse chère Quichottine. Passe une belle journée et merci encore pour tout.

    • Chana… Si tu savais combien cela me fait plaisir de te retrouver là !

      Tu as raison pour le côté inaccessible des rêves… et aussi pour le regard qui change avec le temps. Nos lectures sont différentes. C’est l’une des raisons qui font que j’aime « relire » !

      Je t’embrasse très fort, Chana ! … merci, merci d’être de retour !

  41. Coucou Quichottine, merci à toi de nous faire partager ce rêve comme tu sais si bien le faire …
    Gros bisous et très belle journée,

  42. J’avais  mis un texte de zola : « la sainte haine » ….tu te souviens …il y a un temps pour rêver heureusement ! bisettes

  43. J’avais  mis un texte de zola : « la sainte haine » ….tu te souviens …il y a un temps pour rêver heureusement ! bisettes

  44. Zola traverse les générations je crois. j’ai beaucoup aimé « Au bonheur des dames » mais ne me souviens pas avoir lu « Le rêve » … Une idée de lecture à venir peut-être ? ;o))

    Bon début de semaine Quichottine
    Bisous

  45. Zola traverse les générations je crois. j’ai beaucoup aimé « Au bonheur des dames » mais ne me souviens pas avoir lu « Le rêve » … Une idée de lecture à venir peut-être ? ;o))

    Bon début de semaine Quichottine
    Bisous

  46. Mais oui, tu m’as donné envie de le relire, il y a sûrement plus de 30 ans que je l’ai lu pour la 1ère fois, il fait partie de ceux que je compulse de temps en temps.( et j’ignore comment écrit B.Cartland, j’ai un trou dans mon éducation!)

  47. moi non plus je n’ai guère le temps.. je voudrais qu’on m’explique pourquoi je cours sans cesse, même pendant les vacances,
    mais ce « rêve » que je viens de lire, je suis sûre qu’il aurait plu à la jeune fille que je fus… la vie nous apprend si vite qu’elle n’est pas un rêve. Je ne connaissais pas, je ne suis pas très touchée par Zola, pour moi c’est un grand sociologue, qui a su observer avec justesse les pauvres gens. C’est pourquoi je l’aime, mais j’ai un reproche, c’est « l’oeuvre », car son ami Cézanne qui a servi de modèle a été très violemment blessé.

    • Tu cours, je cours, nous courons tous. Mais l’important c’est de savoir s’arrêter un instant.
      Merci de l’avoir fait ici.

      La vie, au quotidien, ce n’est pas vraiment un rêve, c’est vrai. Je crois pourtant que nous pouvons la regarder avec un regard plus ou moins indulgent…

      Il n’est pas facile de créer de la fiction à partir d’une réalité trop proche. Tu peux imaginer la vie d’inconnus, leur attribuer des pensées, des mots, sans blesser personne… Mais tu ne peux pas transformer tes amis en personnages de romans.

      Merci pour ce partage.

  48. Tu sais, j’étais chez les bonnes soeurs et Zola n’était pas en odeur de sainteté, juste les extraits du Lagarde et Michard; En fait, je l’ai redécouvert avec mes filles; Je ne connaissais pas du tout celui là,
    Bises Quichottine

    • Tu ne m’étonnes pas… Zola était à l’Index !
      Le Lagarde et Michard donnait au moins un aperçu. Heureusement !

      Merci pour ce partage de tes souvenirs !

      Bises à toi aussi, Azalaïs

  49. Encore un goût en commun ma chère Quichottine.. J’aime aussi beaucoup Zola et comme tu le dis si justement il n’a pas écrit que deux romans… Le rêve est un livre que j’ai beaucoup aimé.
    Je ne savais pas qu’il y avait une réédition de Lagarde et Michard numérique.. c’était notre livre de référence.. et la littérature (et les langues) était ce que je préférais dans mes études.
    Je viens de passer un bon moment à relire ces extraits de rêve..
    Merci à toi..
    douce nuit
    bisous de chantal

    • Eh oui… Tu sais, le Lagarde et Michard nouvelle version (format papier, tel que nous le connaissions mais avec des pages en plus) est accompagné de sa version numérique… Je ne l’ai pas testée. J’ai l’ancienne version chez moi…

      Douce nuit, Chantal Merci de ta longue visite !

  50. UN Livre lu il y a bien longtemps … je devrais le relire mais il me semble que la fin était triste … à moins que je ne me trompe
    bises

    • Oui, il te semble bien… Tu ne te trompes pas.

      La fin est un peu triste, mais il ne pouvait pas en être autrement.

  51. zola j’adore  pour son côté pessimiste et si réaliste  quant au(x) côté(s) sombre(s) de l’âme humaine.
    bonne journée
    @ bientôt
    ps : j’ai accompli avec grand plaisir  ma mission du jour chez sogo

  52. Merci Quichottine,c’est un rêve bien agréable à partager en ta compagnie.
    Je t’embrasse,

  53. Quatre messages avaient été déposés dans la Bibliothèque lors de son déménagement.

    • Et si ta question était :
      « Peut-on rêver ainsi ? L’Amour peut-il aller du rêve jusqu’à sa réalisation ? »

      Commentaire n°1 posté par Opium le 17/03/2010 à 16h48