Charles Exbrayat : « Rachel et ses amours »

Certains d’entre vous le connaissent, très bien. Ils ont lu tous ses livres, même ceux que l’on ne trouve plus qu’en brocante ou en bibliothèque.
Couverture Exbrayat, 1957
Personne ne songe à éditer de nouveau ses romans policiers, parus dans la collection « Le Masque ».

Vous savez ? C’est cette collection de romans dont les titres paraissaient en noir (ou autrefois en rouge) sur une couverture toute jaune, plus ou moins orangé au fil du temps…

Le premier de ses polars ressemblait à cela. Il avait été publié en 1957.

L’autre jour, j’avais cherché à m’en procurer. Il est épuisé, partout, sauf peut-être sur quelques sites de livres d’occasion… et encore !

Moi, je voulais vraiment savoir comment il écrivait.

Ma libraire habituelle m’a regardée avec compassion. C’était presque comme si elle me reprochait de ne jamais l’avoir lu… Mais, d’un autre côté, elle a dû penser qu’elle pouvait m’aider à remédier à cette lacune.
Elle a ouvert son ordinateur, et le fichier qui convenait à ma recherche.

J’ai vu alors se dessiner une expression sur son visage… un peu de stupeur, d’incompréhension, peut-être dû à la crainte de voir un livre « mal rangé ». Vous savez que c’est une inquiétude qui me suit à longueur de journée lorsque j’arpente les allées de ma bibliothèque ?

Rien de pire pour la bibliothécaire que de voir un livre non pas « déclassé » mais absent de l’endroit où l’on voudrait qu’il soit !

Il y avait un « Exbrayat » sur ses rayons, c’est vrai… mais pas un « roman policier » !
Pourtant il en a écrit des centaines…

Celui qu’elle pouvait me donner… ou plutôt me vendre si j’étais prête à me l’offrir… c’était un « roman du terroir ».
Ah bon ? Je ne cherchais donc pas dans le bon rayon.

Ma libraire était tellement surprise qu’elle a même vérifié… Mais oui, il s’agissait du même romancier, de ce Charles Exbrayat qui m’était inconnu, sauf de nom !

Vous me connaissez, j’ai quitté la librairie avec le roman sous le bras… et je ne l’ai pas regretté.

Le weekend dernier, je l’avais avec moi, et, moi qui ne lis plus jamais en voiture parce que d’habitude ça me donne mal au cœur, je l’ai lu… et j’ai eu l’impression que mon voyage n’était plus aussi long. J’avais auprès de moi celui qui me lisait ces aventures, celles de Rachel et ses amours.

Vous ne me croirez pas, je sais bien. Vous allez penser que je vous mène en bateau, que ce n’est qu’un stratagème de conteuse, un de plus !

Mais non. Pour lire cette « Chronique villageoise » (écrite dans une langue magnifique, peinte comme si l’auteur s’était installé au milieu d’un village répondant au nom de Vivezargues, avec sa toile et ses pinceaux), je m’étais installée, moi, sur le banc devant la maison, tout près de mon amoureux.

C’est ainsi que l’on faisait autrefois, lorsque le père avait donné sa permission et que l’on pouvait commencer à se fréquenter. Ou l’on pouvait aussi aller se promener… mais pas seuls, évidemment ! Toujours accompagnés de l’un ou l’autre des parents, qui se portait garant de la sagesse des échanges. Il y avait toujours quelqu’un pour surveiller… Jusqu’à la nuit de noces où la femme passait de la maison paternelle à celle de son époux.

Rachel et Joseph. La première est la petite-fille du très respecté Josuah, le second est le nouveau et jeune pasteur du village. Les regards échangés ne trompent personne. Ces deux-là sont faits pour vivre ensemble. Apparemment…

« Y a longtemps que tu l’aimes ?
— Depuis toujours !
— Y a pas deux ans qu’il est à Vivezargues. Tes “toujours” sont pas tellement longs, hein ? Et lui, il t’aime ?
— Oh ! oui.
— Il te l’a dit ?
— Non, bien sûr !
— Dans ce cas, qu’est-ce qui te fait croire que…
— Y a pas besoin de parler, grand-père ! Ces choses-là, ça se sent. »

C’est ce qu’il y a sur la quatrième de couverture… mais cela ne suffit pas.

Ce roman se décline en trois époques. « Rachel« , « Jonas » et « Déborah« . Chacun des personnages vit intensément, chacun a son importance, et plus encore qu’on ne pourrait l’imaginer.

Rachel, bien sûr, c’est l’héroïne, celle que l’on guette en suivant l’évolution de ses amours, ces moments de vie qui ne se déroulent pas comme il le faudrait dans un monde où tout est orchestré, délimité, par les règles que la religion et les coutumes ont établies depuis des siècles.

Rachel est belle, riche, elle a été élevée, instruite, comme les jeunes filles de la ville, elle en sait bien plus que toutes les femmes de ce village… et elle éveille les jalousies.

J’ai suivi pas à pas cette petite fille devenue femme dans ses pensées mais qui ne sait pas vraiment ce qui l’attend, qui ne peut pas entendre ses rêves. Je l’ai vue se conformer aux règles puis se rebeller, et puis sur une page disparaître…

Pourtant, en refermant le livre que j’avais lu presque d’une traite, si vite qu’il me semble qu’il me faudra y revenir, comme pour d’autres, j’avais en moi des images multiples comme si j’avais feuilleté un vieil album de photographies en noir et blanc.

J’avais rencontré, au fil des pages, Ézéchiel qui « agité d’un léger tremblement, faisait penser à un arbre aux trois quarts mort mais que le vent s’obstinait à taquiner« , un vieillard de quatre-vingt-dix ans, et sa fille, Esther, « une femme de confiance qui n’avait pas le temps d’être aimable » (p.16).

Je m’étais passionnée pour Josuah qui, lui aussi, faisait partie du « Conseil des anciens« . Il n’avait que soixante-dix-sept ans mais il était le guide incontesté du village.

Jo
suah, sec, raide, ressemblait à ces arbres frappés à mort par la foudre et qui dressent vers le ciel leurs carcasses obstinées. Toute sa vie, Josuah avait commandé. L’âge n’avait en rien affaibli son autorité. À Vivezargues, ce qu’il disait était tenu pour avis à suivre car nul mieux que lui ne s’y connaissait dans les phénomènes du ciel et de la terre ou encore dans le monde des animaux. Un homme qui savait, qu’on écoutait. Il vivait avec sa bru, Judith – une veuve qui atteignait la cinquantaine – et sa petite-fille, Rachel que ses vingt ans rendaient un peu folle. Rachel préoccupait beaucoup les mâles du pays sans qu’il se produisît, cependant, la moindre anicroche. À Vivezargues, la foi huguenote demeurait vive et les mœurs encore sévères.

(p. 18-19)

J’avais observé chacun des personnages qui entraient peu à peu sur scène, se fondaient ou non dans le décor jusqu’à trouver sa place. Rachel seule hésitait. Elle avait imaginé sa vie, en fonction de ce qui lui était proposé, de ceux qui étaient « disponibles« . Elle avait choisi Joseph, le pasteur.

Celui-ci vivait avec sa sœur, Déborah.

Déborah, la plus belle femme du pays, celle qui a sacrifié sa vie pour son petit frère, pour l’élever, pour le guider, pour le servir aussi jusqu’à ce moment où il décide de l’évincer pour épouser Rachel.

Elle défendait furieusement cet autrefois qu’elle croyait menacé par celle qui s’immiscerait dans leur foyer. Son frère, qui n’avait pas sa pugnacité, ne savait que répondre. Il était persuadé qu’elle se trompait parce qu’elle ne voyait le problème que sous le seul angle de la quiétude menacée et qu’il y avait tout un côté de la question qui lui échappait. Sans réfléchir, il s’écria :

  • « Je ne peux tout de même pas coucher avec toi ! »

Elle demeura la bouche ouverte, incapable de répliquer à ce coup inattendu.

(p.32)

Pour avoir la suite de l’histoire, pour connaître tous les personnages, si vivants, si vrais, il vous faudra faire comme j’ai fait, commencer par le prologue, emboîter le pas de ce professeur de lettres qui prend sa retraite et va, par hasard, retrouver un ancien collègue, Ulysse, professeur de philosophie.

C’est Ulysse que nous écoutons, lui qui raconte, et lui qui, à la fin du roman, va nous donner la clef de cette histoire si troublante.

Couverture Exbrayat 2008 Je ne connaissais pas Charles Exbrayat, mais je crois que ceux qui le connaissent le retrouveront là, dans cet art de maintenir le lecteur en haleine, jusqu’à la dernière page.

Charles EXBRAYAT
Rachel et ses amours,
Chronique villageoise

« Terre de poche »
Éditions De Borée, 2008
[© Albin Michel, 1987]

69 commentaires à propos de “Charles Exbrayat : « Rachel et ses amours »”

  1. Encore un à mettre dans mes projets… j’en ai trois qui attendent sur les étagères, je trouve que les journées sont trop courtes.

    Bisous plein.

  2. J’ai eu mon époque Exbrayat et j’en ai lu beaucoup avec beaucoup de plaisir. Curieusement depuis j’ai oublié Exbrayat et tu m’as rappelé son existence. Merci. Bises

    • Il paraît que ces romans sont superbes… moi, je le crois volontiers, bien que je n’aie lu que celui-ci !

      Merci, Martine

  3. je voudrais être en retraite pour ne plus être frustrée de lecture….. j’ai croisé Exbrayat dans la collection avec un masque dans une autre vie……
    je crois que je suis un peu maso de venir là moi j’ai envie de tout…merci magicienne….. je vais essayer d’émanciper mes 5 enfants, mon mari, mes parents agés, et les 3 bouts de choux que je garde (moins de 2 ans)

    • En lisant ton commentaire, j’étais morte de rire… Il m’arrive aussi parfois d’avoir envie de pouvoir m’émanciper de tout et surtout de tout ce qui est pesant et qui revient malheureusement régulièrement.

      Mais bon, j’arrive encore un peu à lire… quand je ne blogue pas !

  4. Je connais plus ses policiers ! Quand je faisais les déplacements, les soirs d’hiver dans mon pieu !! Bises x2

    • C’est vrai qu’il en a écrit énormément… et si tu voyageais beaucoup, tu as pu tous les lire 😉

  5. comme tu parles formidablement bien des auteurs !
    D’Exbrayat, moi j’ai lu d’abord « jules matrat » (très beau, émouvant…)
    et aussi « rachel et ses amours »
    il n’y a pas si longtemps que j’ai su qu’il était aussi un auteur de
    « policiers », et je me suis souvenue, qu’effectivement , il avait écrit la série des « Imogène », cette bretonne enquêtrice qui aimait le chouchen
    bonne fin de journée !

    • Tu m’ouvres de nouvelles portes, Celilou !

      Il faudra vraiment que je lise les « Imogène » Un prénom attirant (sourire).

      Bonne fin de journée à toi aussi

  6. J’ai pas mal fréquenté ses polars, il y a une quinzaine d’années. Tapez dans les « Imogène », si vous aimez les histoires écossaises. C’est du délire.

  7. il y a bien longtemps que je ne me suis promoner dans ta bibliothèque ô toi ma fidèle quichottine.
    je confesse n’avoir que très peu de gout pour les policiers mais un jour de misère où je n’avais rien d’autre à me mettre sous l’oeil j’ai découvert le mondse d’exbrayat et j’ai adoré.
    il y a tant d’univers à découvrir dans la galaxie littéraire que je t’admire de savoir si bien affirmer tes choix.

    • Tu ne peux pas être partout à la fois, Isabelle, cela me fait plaisir que tu sois là.

      Il paraît que tout est bien chez lui, alors, il me reste à découvrir le reste… et ce n’est pas si simple.

      Tu sais, je n’ai pas grand mérite. Je fonctionne au « coup de coeur »… et je lis un peu n’importe quoi. (En fait, je suis une drôle de bibliothécaire… dans le réel, ça ne marcherait pas !)

      Merci…

  8. Belle et alléchante présentation! Tu as vraiment l’Art, toi aussi, de maintenir le lecteur en haleine…puis une image m’a traversé l’esprit…il me semble bien que dans la rangée des livres d’Agatha Christie se trouvait un intrus…je viens d’aller voir et oui… »Exbrayat »! « Un joli petit coin pour mourir » cub des masques…il faudra que je le relise, mais s’il t’intéresse, je peux te l’envoyer~~Belle soirée***~~

    • Eh bien, c’est vraiment gentil ! Je vais d’abord regarder à la bibliothèque municipale pour voir s’il n’y est pas… s’il y est, cela évitera un aller-retour… sinon, ce sera avec plaisir que je te l’emprunterai.

      Belle soirée à toi, D’Océan.

  9. coucou, je me dis que je n’ai pas le temps de lire et pourtant c’est toujours avec grand plaisir que je viens dévorer tes lignes
    Alors merci à toi
    Bisous

    • Je suis contente que tu sois l’une de mes fidèles lectrices, Corinne ! J’en suis très touchée… surtout si tu n’as plus vraiment le temps. il en faut un peu ici, même sans suivre les liens !

      Merci d’être là

  10. Je ne connaissais pas cet auteur, et je ne sais pas si je le trouverai ici. Mais ça a l’air très intéressant.

  11. Je ne connaissais que les polars…Grâce à toi, ma bibliothécaire préférée, je découvre une autre facette des écrits d’Exbrayat. Merci. Je lirai, mais pas en voiture, c’est moi qui conduit  😉
    Gros bisous, Amielle

    • Surtout pas en voiture, c’est vrai… sauf lorsque tu n’y seras pas seule à conduire 😉

      Gros bisous, Amielle !

  12. Un mot de plus…

    Il dit
    « Josuah, sec, raide, ressemblait à ces arbres frappés à mort par la foudre et qui dressent vers le ciel leurs carcasses obstinées. »

    L’image est belle…

    C’est ce qui m’inspire le respect que je dois à ces vieux solitaires…

    Bises

    • Et la tienne magnifique… C’est tout à fait ainsi que je le voyais. J’ai toujours eu beaucoup de respect et d’admiration pour ces grands arbres…

      Merci, Yvon.

  13. De lui je connaissais la série des « Imogène » et (après recherche sur internet bien sûr) je ne me doutais pas qu’il ait été aussi prolifique.

    • Cool… tu me confirmes dans le fait qu’il faut absolument que je me trouve le premier des « Imogène ».

      Merci, Alphomega !

  14. J’ai lu Exbrayat il y a fort longtemps, je ne m’en souvenais plus. Je lui ai substitué Agatha Christie au cours de mes nombreux périples en train.
    Santounette

    • J’avais lu des Agatha Christie, mais je n’avais jamais lu Exbrayat. Je suis contente d’avoir suivi cette piste. J’en lirai d’autres, j’aime beaucoup !

  15. Je vais le rajouter à ma liste, qui je le pense ne va cesser de s’allonger à la lecture de ton blog 🙂 Je savais qu’il était auteur de roman policier, mais je ne l’ai jamais lu, peut-être un angle original pour le découvrir ^^ Merci du conseil 😀

    • Bonjour Jenofa.

      Sois la bienvenue dans la Bibliothèque.

      C’est un livre que j’ai beaucoup aimé, alors, j’espère qu’il te plaira jusqu’aux dernières lignes.

      Merci pour ce message laissé ici.

  16. Ben, toi aussi, tu m’as tenu en haleine et maintenant, suis à la bourre …
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

    • C’est malin !

      J’espère pourtant que tu n’étais pas trop en retard ce matin !
      Bonne journée à toi aussi

  17. Ben, toi aussi, tu m’as tenu en haleine et maintenant, suis à la bourre …
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

  18. Bien vraie  et passionnante doit etre cette étude minutieuse dans un milieu confiné….le genre de bouquin que j’aime…l’étude psychologique…
    Mais, merdalors….je n’ai plus le temps de lire…je veux des journées de 48 H…débrouille toi pour m’en trouver à Paris ….

    • Oui, aussi, mais pas seulement, c’est excellent.

      Je veux bien te trouver des journées de 48h… mais il ne faudra plus dormir 😉

      Contente de te voir là, Chris !

  19. bonjour, vous…Les moules patates à la vapeur – beurre salé – étaient excellente…Quand au :  » Camenbert »… de :  » renom »!!!…qu’on se le dise…

    • … J’imagine ! J’aurais bien aimé être avec vous ! Gros bisous, Pat !

      … Je vais te tirer les oreilles. Alors, ce lien ?????

  20. là j’ai modifié l’adresse…ça marche mieux professeur??????

  21. j’aime beaucoup Exbrayat, il y en a un qui me plait particulièrement mais le titre m’échappe.. ».un si joli petit village » il me semble sous toute réserve…je me suis régalée en le lisant…j’aime beaucoup ce qu’il écrit 😉

    Bonne journée ^^

    • Tu vois, je ne connaissais pas, mais je vais sérieusement m’y mettre, parce que ça m’a l’air du « tout bon » 😉

      Bonne journée à toi aussi, Loralie !

  22. magnifique conteuse ! j’espère que tu es INONDEE de fleurs par ces auteurs car tu parles si bien de leur livre…
    bonne journée, bizzzzzzzzzz

  23. Pour ma part j’aime pas trop les romans policiers.
    Merci pour tout tes gentils commentaires que tu laisse à chacune de tes visites
    Bisous et bonne journée

    • C’est ce que je croyais jusqu’à présent… mais j’ai découvert qu’il y en avait beaucoup que j’aimais…

      Merci à toi.

  24. Tu en parles si bien que tu me tentes…hop! j’inscris sur ma liste pour la biblio

  25. Son nom me disait quelque chose mais je ne savais pas quoi! Alors j’ai fait une recherche et là je me suis souvenu de tous ces romans policiers que j’ai dévorés , les plus drôles étant « chewing-gum et spaghettis » et « amour et sparadrap » Maintenant les romans policiers ne vendent plus que de l’hémoglobine à la tonne! c’est une surenchère dans l’horreur!
    merci pour ces excellents souvenirs de lectures de vacances, je vais voir si je trouve Rachel et ses amours! bises

    • Ah… encore des livres à mettre sur ma PAL si je les trouve à la bibliothèque…

      Merci à toi, ce sera moins dur de piocher dans sa bibliographie grâce à vous.

  26. merci de cette découverte…
    Comme d’autres, je ne connaissais de lui que « les Polars » bien que ce terme ne s’applique pas vraiment à ses livres…

    En fait je pense qu’il a compris que certains (comme moi) veulent aussi sourire en lisant… Alors, il a su habiller son art de conteur avec une légère couche d’humour…

    Merci pour la découverte de ce livre, qui nous conduit au coeur d’un terroir si particulier…
    Pour ceux qui aiment, ils pourront retrouver « l’essence » du terroir, qui illumine un autre roman de lui  » une Brune aux yeux bleus… « 

    Bises

    • Il y a le conte, l’humour, et une belle analyse du fonctionnement de la société qu’il connaissait sans doute très bien. Les personnages sont criants de vérité.

      J’ai adoré ce livre… Je crois que c’est le premier mais certainement pas le dernier livre de lui que je lirai.

      Je note aussi… « Une brune aux yeux bleus » Merci, Yvon.

  27. Il y a longtemps que j’ai lu plusieurs de ses livres, le temps estompe le souvenir précis .. simplement j’aimais bien sinon je n’en aurais pas lu plusieurs
    et ce nom Exbrayat déjà m’intriguait
    bonne soirée

    • Je n’en avais jamais lus, mais j’en lirai certainement, maintenant que je sais comment il écrit.

      Bonne soirée à toi aussi, Andrée.