Par la queue des diables

Vous connaissez tous l’expression « tirer le diable par la queue » ?

Je pense que oui… Tirer le diable par la queue, c’est avoir de la peine à trouver de quoi vivre… comme ça arrive à tant de familles aujourd’hui.

Ce matin, je me demandais de quel livre je vous parlerais… Il y en a beaucoup dans ma bibliothèque ! J’ai le choix. J’ai hésité entre un « classique », un « moderne », un « récent »… enfin, entre tous ceux qui étaient encore sur mon bureau, ceux que je n’ai pas encore mis sur mes étagères.

J’en ai pris un tout petit. Un livre pas « ordinaire », une découverte que j’ai faite récemment  et qui pourtant a déjà dix ans !

Lorsque je l’ai lu, la première fois, je venais de rencontrer son auteur, je venais de l’écouter parler, lors d’un colloque à l’université. Maintenant que vous savez tous que je vis à Cergy, il vous est plus facile d’imaginer que je puisse aussi me rendre dans les locaux de la faculté de lettres et sciences humaines, pour continuer à y faire des découvertes. J’apprends, tous les jours, je continue à chercher, c’est ma façon de vivre, ma façon de me nourrir. J’apprends aussi là-bas.

Donc, ce jour-là, je l’ai entendue.

Elle raconte, comme racontent les conteuses de là-bas, de cet ailleurs qu’elle a découvert en franchissant les portes que les femmes laissaient ouvertes, dans la banlieue de son enfance.

On se laisse prendre, on oublie tout, on ne garde que l’envie de continuer à l’entendre, de continuer à chercher pourquoi et comment cet écrivain (pardon, je devrais dire « écrivaine », je sais, mais je n’y arrive toujours pas !) donc comment cet écrivain arrive à nous communiquer tant d’émotion.

Vous êtes assis, très sérieusement, je l’ai dit, vous êtes venus pour apprendre, et celle qui est là, devant vous, ne va pas, comme d’autres, vous faire un exposé  empli de références, de titres et de noms d’auteurs, de tout ce que vous ne connaissez pas, elle va se mettre à raconter, à se raconter. C’est très rare, une grande dame qui se raconte ainsi. Alors, j’ai fermé les yeux et je l’ai écoutée. Je me suis laissée entraîner.

Oui, Dominique Le Boucher est une grande dame… Je le crois, sincèrement. En sortant de la salle de conférences, j’ai acheté son premier roman, comme si je pensais que ce qui était important pour moi c’était de découvrir son entrée dans l’écriture.

Je reviendrai peut-être sur le texte qui attend le lecteur en quatrième de couverture, je reviendrai sur la préface… Ce que je voudrais d’abord, c’est vous lire le début du conte, les premières phrases du « prologue« , parce que ce sont elles que j’ai lues en premier.

Ecoute, écoute, je voudrais te raconter une histoire….

De notre impuissance guerrière est née l’écriture. Quelle résurgence ? Nous sommes des indiens qui n’habitons plus que nos signes noirs sur d’interminables papiers blancs. Comme le dit l’écrivain algérien Mounsi, nos fleurs du terroir ont des odeurs périphériques. Les périphéries, ces lieux nouveaux que notre siècle a inventés, ce sont nos fêtes.

Les vapeurs de l’asphalte chauffé du samedi soir, les têtes de choux coupés qui dégringolent le long de la glissière métallique juste à côté du crépitement solaire du feu d’ordures. Une palissade de gros bois aux échardes perfides qui nous sépare de l’usine où l’on met les têtes de choux dans les boîtes, et des chiffonniers venant vider leurs petites carioles bariolées qu’ils traînent à la place du bourricot, dans le grand brasier qui écrit sa fumée noire et tatouée d’amertume sur nos poings.

Certains d’entre nous sont nés dans ces marges, d’autres y ont été transplantés sans que jamais l’arbre n’y fasse racines. Gamins effarouchés, au pied des châteaux forts de béton, vers lesquels se sont faufilés peu à peu, à notre insu, nos imaginaires d’eaux vives. Que pouvions-nous faire d’autre au bout de toutes ces pertes, dans un monde dont la peau était beaucoup trop grande pour nous – elle avait la pesanteur d’une armure – que nous vêtir d’une demeure d’écriture pour reconquérir nos coutumes barbares d’enfants de la terre, et nos cérémonies ?

Ces fêtes où, à la nuit légère comme un foulard de soie noire, les petits dieux des histoires venaient autour de la lampe nous gratifier d’un royaume de conterie. Nous le nommions alors le jardin aux groseilles, dans lequel, sous les grimaces de la lune pleine, nous formions des rondes de diables aux bonnets carillonnants, menant des danses folles autour de la pierre sacrée, la pierre qui parle.

Et l’écriture qui vient redonner un sens à notre errance et à nos pertes, cette écriture qui est notre hache de guerre, s’inscrit elle aussi dans cette marge, ce lieu indéfini, ce terrain vague, où les mots un peu sauvages, un peu tordus, un peu éraillés, font des pieds de nez aux conventions littéraires. Elle est la marque de notre déchirure, de cet entre-deux où nous avons dû apprendre à vivre, à rêver, à aimer, où nous avons monté pierre à pierre, à côté de l’autre, la citadelle d’illusion.

Ecriture broyée entre pierre et tôle qui cherchera toujours sa racine d’arbre derrière les planches parfois pourries de la palissade où s’étirent de misérables petites baraques reliées par des toiles d’araignées de fil de fer où pendent des chiffons de couleur. Au pied des châteaux forts des banlieues, le royaume des gueux où nous retrouvions dans les filoches de brumes sales se disputant avec les tourbillons de suie, un espace de chimères dont nous portions inconsciemment le regret et la mémoire.

Ecriture qui quête son espace immense, hors de toutes limites d’un monde borné de murs et d’un temps figé dans une plaque de verre, sa liberté dans un fragment de bleu, un ciel ouvert dans un désordre marin qui n’en finit pas. Par la queue des diables est une écriture double, masquée. Il s’agit d’un texte volé à l’enfance et destiné à prendre la place du meneur de mots, de celui qui hêle : « Oyez, oyez l’étrange histoire… » au début d’une série de contes et histoires, dits par cet être mystérieux, ce bouffon errant, planqué entre des signes calligraphiques. Celui que l’on devine mais qu’on ne voit pas. Et qui, d’une histoire à l’autre, révèle parfois un peu de son rire blessé d’incendies.

(p.9-10)

Je lis… et tandis que je parcours des yeux des lignes trop denses, des lignes qui auraient mérité un peu plus d’air pour que le lecteur ne se perde pas, pour qu’il ait le temps d’assimiler les mots, de les déguster comme les plats des contes des Mille et une nuits, parfumés à la menthe et au basilic, je l’entends raconter, nous parler de ce monde des histoires, de ce monde que les enfants s’inventent, « un monde qui ne pourrait pas nous décevoir »… Ce sont ses mots.

Le prologue, ces quelques pages qui racontent, qui expliquent le « pourquoi », le « comment » de l’histoire de la petite Neïla. s’achève sur cet appel à l’écoute de l’autre, celui que l’on exècre ou que l’on refuse de voir, que l’on oublie.

Ici nous vivons, face à des palimpsestes de ciment qui s’écaillent sous les tags vengeurs des enfants d’outre-part. Il ne nous reste bien souvent que nos songes pour ne pas devenir fous de solitude. Ce que je voudrais donner, à ceux qui liront les contes de la mémoire, c’est ce que j’ai reçu dans mes mains ouvertes au fil des murmures et des chuchotements, au fil des cr
is et des silences de ceux qui passent.

Bien des choses n’ont pas été dites parce qu’elles font mal, parce qu’il paraît plus prudent de les oublier. D’autres nous sont écrites à l’encre rouge dans les paumes, d’autres encore nous sont glissées doucement, comme un chant d’amour hésitant et tenace tout au fond de notre oreille-coquillage. Et que les mots nous gardent de la haine et de l’oubli. Ecoute, écoute, je voudrais te raconter une histoire.

(p. 13-14)

L’histoire ? Je vais laisser la spécialiste du domaine, Christiane Chaulet-Achour, vous la présenter en quelques mots…

En 1997, « Par la queue des diables » de Dominique Le Boucher raconte, sous la forme d’un conte, – moderne par l’implication de la narration et le démembrement construit de ses composants- l’histoire de Neïla, histoire du vécu douloureux et exaltant du métissage dans un univers où béton et bidonvilles se disputent la toile de fond. C’est au cœur du bidonville et de la voix de Louna que la petite Neïla engrange « Les Nuits » et raconte ensuite, à sa manière, sa Nuit et la manière d’y allumer des lampes par l’écriture.

(Shahrazad a-t-elle un sexe ?, p.2)

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Et puis, pour la préface, pour la quatrième de couverture… pour le reste de l’histoire, ce sera à vous de les découvrir !

Dominique Le Boucher Par la queue des diables
Préface de Moussa Lebkiri
Paris, L’Harmattan, 1997

Pour ceux et celles qui voudraient faire plus ample connaissance avec l’auteur, Dominique Le Boucher fait partie de notre monde Obéien… Allez sur son blog, et laissez-lui un commentaire, si vous le désirez…

Elle y parle de ses « Nuits« … des contes du même nom, bien sûr !

68 commentaires à propos de “Par la queue des diables”

  1. Merci pour ce très intéressant article,je vais essayer de rencontrer,aumoins par ses livres,cette Dominique Le Boucher….

  2. Merci de nous faire découvrir de nouveaux livres Quichottine.
    Pour répondre à ta question ma crèche sera démontée lundi et celle de Sylviane en février, normalement la crèche doit rester jusqu’à la Chandeleur.
    Bises 
    Santounette

    • Ah… déjà lundi ? Avez-vous des visiteurs vous aussi ?… Ce doit être extraordinaire de partager sa passion ainsi… encore mieux qu’un blog !

      Passe une belle soirée, Santounette !

  3. coucou dame quichottine, j’ai l’idée de mettre en ligne des expressions marrantes avec le mot « queue » pour rigoler un peu sans tomber dans la vulgarité. mais j’attends un peu…
    bises et amitiés
    béa

  4. Je suis conteuse moi même…et j’adore ça! Voir les yeux des personnes présentes et les mimiques me font rire intérieurement
    Bisous et bon week-end
    Amitiés, Flo

    • Moi, je suis seulement bon public… j’adore qu’on me raconte des histoires…

      Bon week end à toi aussi, Flo, que tes journée soient belles…

  5. Encore une découverte ! Qui plus est une conteuse !
    Toi, tu as la Pierre de Clément comme elle, sa Pierre qui parle…
    Demain seulement je découvrirai le blog de D. Le Boucher car déjà pour suivre son prologue -que tu cites ici- j’ai dû « m’accrocher » (les 4 premiers paragraphes) pour tenter suivre  🙂
    Ce soir, ton style aérien me convient mieux pour rêver sans prendre la tête ! Je vais feuilleter tes pages que je n’ai encore lues …
    Gros bisous affectueux, Quichottine 

    • Quelques-uns seulement.. et, chez toi, il y avait un dessinateur de BD ! Il faut vraiment que je m’y mette !

  6. Je ne connaissais pas du tout. Mais cette personne à l’air d’exprimer les déchirures d’un monde parfois plutôt difficile à vivre d’une très belle manière. Je crois que je vais noter le titre quelque part et qui sait… En commencer la lecture ! Bonne journée à toi Quichottine et merci pour cette découverte !

  7. on arle toujours du diables mais il y en a plusieur et on oublie ,bonne journée diabottine @+

    • Merci pour ce rire du matin ! Diablottine ? c’est bien la première fois que l’on m’appelle comme ça, mais je suppose que ce ne sera pas la dernière.

      Passez une belle journée tous les deux !

  8. Mythique Shéhérazade empeinte de rêves et de nuits blanches, on pourrait le lire durant toute une vie…
    Bon samedi.
    D@net.

    • Oui, ça fait aussi partie des livres qui ne finissent jamais de nous faire faire de nouvelles découvertes…

      Bon samedi à toi, D@net !

  9. Ta bibliothèque est une mine de trésors et de découvertes… Et tout comme Don Quichotte, j’ai également envie de découvrir ce livre…

    (Il faudra peut-être que je songe à agrandir ma bibliothèque… :O))

    Merci beaucoup, Quichottine, de nous faire partager tes coups de coeur…

    ;O))

    • Avec moi… tu devras l’agrandir, c’est sûr, si j’arrives à parler de tous ceux que je voudrais vous présenter ! Mais tu peux faire des piles aussi… 😉

  10. Tu as ce don de nous embarquer vers d’autres univers, j’ai envie de prendre le livre dans mes mains parce que la lecture commence toujours pour moi par le tactile, puis par l’odeur du papier, par l’aspect de la couverture, et puis je pousse la porte un peu. Je vais à la première page, puis à celle du milieu, et même (chut!) parfois à la fin.
    Elle a un coup de patte (je sais cela s’emploie en peinture, mais le rapprochement vaut) extraordinaire.
    Ce matin, je funambulise chez toi. J’ai un chagrin pour Bill qui se tait.
    Tu es devenue essentielle dans mes matins, je crois bien que Chirs aussi. Mais je me tais chez elle, elle a les mots qui tuent. Je ne sais pas pourquoi j’aime les mots qui tuent! Je me tais à cause de ça parce que je suis tuée. Enfin, je me tais presque, hier j’ai pu laisser un com’.
    Ne t’en va pas trop longtemps, Don Quichotte commence à me manquer.
    Et je retiens ce titre et ce livre, mais tu sais j’en ai 5 en cours, et j’ai du mal à lire en ce moment. J’écris trop.
    Voilà, je suis venue me consoler chez toi.
    Je t’embrasse.

    • Polly… Pour Bill, je sais… j’espère qu’il reviendra.
      Pour Chris, je sais aussi.
      Pour moi… un article demain… et, la semaine prochaine, je reprends Don Quichotte, vous êtes plusieurs à l’attendre et je ne voudrais pas que Val’r prenne trop d’avance !

      Je t’embrasse très fort, Polly… On n’écrit jamais trop !

  11. Comme ce doit être de pouvoir mettre ses pas dans une université. S’asseoir dans l’une des salles de la faculté de lettres pour faire des découvertes, c’est quelque chose que j’aurais aimé faire aussi.
    Ce livre tel que tu le décris doit être fameux. L’écrivain a su capter l’attention lors de ce colloque. Cela a dû être délicieux.
    Quelle belle écriture ! J’aime le ton et la manière d’habiller les choses et les gens.
    J’ai été bluffé par son style. Son écriture. Son moyen de toucher.
    Je vais aller à la Médiathèque pour voir ce qu’elle a écrit et ce que je pourrais lire en premier.
    Je prend note de son nom. Quand à son blog, je m’y rendrais plus tard. Lorsque je l’aurais lu en entier…
    Merci Quichottine pour ces découvertes que tu continue de faire pour tous les passagers de ton univers.
    Un gros bisou

    • C’est très agréable, c’est vrai.

      Si un jour tu as l’occasion de l’écouter, tu verras, elle raconte merveilleusement bien…

  12. Bonsoir Quichottine
    Je découvre… plus d’un an après les autres ton article sur Dominique Le Boucher qui me touche beaucoup car nous étions ensemble à Cergy lors de son intervention, toi en tant qu’étudiante et moi comme auditrice libre… Oui il faut absolument faire partager ce merveilleux texte de Dominique et ceux qui ont suivi. Quelle conteuse ! et son blog est génial, je m’y rends pratiquement tous les jours et maintenant il m’arrive d’y participer.
    A bientôt ma chère Don Quichotte et bisous amicaux en souvenir de bons moments passés à Cergy! 

    • Je sais que tu y participes, Dominique me l’a dit dans nos échanges bloguesques.

      Cela me fait plaisir que tu sois là. Je sais que ce que tu fais pour les cahiers des diables bleus la touche beaucoup.

      Dominique est pour moi une magnifique rencontre et j’aime ses textes. Ils savent « me parler ». Et, lorsque je le dis à Dominique, elle comprend ce que je ressens. j’aime beaucoup nos échanges, même s’ils ne peuvent pas être aussi nombreux que je le voudrais.

      Tu as raison, c’est une merveilleuses conteuse.

      Bisous amicaux, Françoise. Merci pour ton passage.

  13. Je ne connaissais pas du tout. Mais cette personne à l’air d’exprimer les déchirures d’un monde parfois plutôt difficile à vivre d’une très belle manière. Je crois que je vais noter le titre quelque part et qui sait… En commencer la lecture ! Bonne journée à toi Quichottine et merci pour cette découverte !

  14. Mythique Shéhérazade empeinte de rêves et de nuits blanches, on pourrait le lire durant toute une vie…
    Bon samedi.
    D@net.

  15. Ta bibliothèque est une mine de trésors et de découvertes… Et tout comme Don Quichotte, j’ai également envie de découvrir ce livre…

    (Il faudra peut-être que je songe à agrandir ma bibliothèque… :O))

    Merci beaucoup, Quichottine, de nous faire partager tes coups de coeur…

    ;O))

  16. Bonjour de Chine,excellent article, moi qui n’ai pas de livre en français à lire dans le fin fond de la Chine, avec toi j’ai de quoi lire, merci,  bisous , bon vendredi bye
  17. Bonjour de Chine,excellent article, moi qui n’ai pas de livre en français à lire dans le fin fond de la Chine, avec toi j’ai de quoi lire, merci,  bisous , bon vendredi bye
  18. Grâce à toi Quichottine, nous découvrons nous aussi tous les jours des nouveautés.. ce qu’elle écrit est très beau et donne envie d’aller plus loin dans la découverte de cet écrivain (je suis comme toi.. je ne me résoud pas à dire écrivaine.. je trouve que c’est horrible..)..Je ferai un tour sur son blog.
    Plein de bisous
    chantal

    • Si tu peux, tu verras qu’il est magnifique !!! Elle a su s’entourer d’illustrateurs qui le rendent encore plus agréable à visiter…

  19. J’adore tes histoires !
    Quel talent !
    bisous

    • D’autres en ont davantage, je t’assure… va voir le blog de Dominique Le Boucher… il vaut le déplacement !

  20. Bonsoir, je fais une p’tit pause dans mes travaux  et voilà mon premier com du soir, bises

  21. Kikou Quichottine
    Et merci pour tes visites….j’essaye de ratrapper les lectures de vos blogs et je dois avouer que le retard accumuléest dur à combler..je reviendrai pour lire les articles précédents ,mais en attendant je vais aller grâce à toi, faire un saut chez Dominique Le Boucher
    bisous et bonne année 2008

  22. connaissais pas, bin à chaque fois que je viens je suis contente…

  23. Bonjour de Chine,je viens continuer ma lecture, j’avais pas tout lu ,  bisous , bon samedi bye
  24. Bonjour de Chine,je viens continuer ma lecture, j’avais pas tout lu ,  bisous , bon samedi bye
  25. Coucou Quichottine, j’aime quand tu nous fais partager ton enthousiasme et tes découvertes …
    Merci et gros bisous,

  26. Je suis allée voir son site mais j’y repasserai plus tranquillement tant il y a à voir.
    Finalement, tu es une aussi bonne conteuse d’histoires que tu es assidûe à écouter celles des autres. C’est un plaisir. La présentation que tu fais de cette « écrivaine » et de son roman me semblent bien complète et il ne me reste qu’à partir à leur découverte. Merci Quichottine.
    Bonne journée à toi.

  27. Tu as le don rarissime de donner envie de lire à tes lecteurs.
    ! Bisous 🙂