Oser

Ce matin, après avoir allumé mon ordinateur, après avoir lu les messages que je trouvais dans ma messagerie et auxquels je ne vais pas tarder à répondre (je n’aime pas faire attendre), je me suis rendue chez  ceux de mes amis qui m’envoient régulièrement de nouvelles de leur blog…

Ça s’appelle « Newsletters », ça permet de ne pas oublier un seul article… et ça encombre votre boîte à e-mails quand vous vous absentez un peu trop longtemps.

Je ne me suis pas abonnée auprès de trop de blogopotes, parce que je n’y arriverais pas. Nous dirons que j’en ai quelques uns. Pour les autres, je prends mon carnet d’adresses, parfois, ou alors je suis leur lien lorsqu’ils m’écrivent… parce que là non plus, je n’aime pas laisser des messages sans réponse.

Chez Chris, vous savez, sur Alphabeta, il y avait un mot, écrit en lettres majuscules… avec plein de points d’exclamation…Chris adore ces points-là, elle en met partout, et elle a sans doute raison.

Parce que voyez-vous, elle OSE, elle !

 

Oser…

Voilà, c’est tout moi, ça, quand j’ose, je le fais avec des points de suspension, comme Julien. Je le fais sur la pointe des pieds, prête cent fois à revenir en arrière… peur de me tromper ? Peur de blesser ? Peur surtout je crois de ne pas y arriver.

Comme lorsque j’ai ouvert mon premier blog, par défi… Quelqu’un m’avait dit : « Trouve-toi des amis ! ».

Moi, j’en avais, des amies, dans la réalité, deux ou trois, que j’étais heureuse de rencontrer, que j’écoutais… et avec lesquelles je n’avais en commun que ces quelques moments de vie que nous partagions, semaine après semaine. Des souvenirs de dialogues, ou même parfois de « monologues ». Mais oui, c’est vrai, à force d’écouter et de ne pas oser, j’en avais même oublié de parler !

Mais, je n’avais pas grand-chose d’autre avec elles. Pas de passion commune, pas de rêve à pouvoir partager.

Lorsque j’ai rencontré mon Amie, celle à qui j’ai dédié l’autre jour mon article, ce fut d’abord une rencontre virtuelle. Mais très vite nous avons transformé le virtuel en réel, et, je me suis rendu compte que je c’était la première personne à qui je pouvais parler, sans aucune limite. La seule. Je lui ai donné plus que je ne donnerai jamais à personne. Et, grâce à cette rencontre, je me suis remise à écrire.

J’avais muselé mes mots, mes sentiments, mes rêves, je les avais enfermés dans un coffre, que j’avais lui-même enfoui depuis plus d’un quart de siècle (c’est long… juste le temps qu’il faut pour grandir). Je l’avais  enfoui dans le fond d’un tiroir aux secrets.

Quelqu’un qui m’est très cher m’a dit ce matin… (Je cite, mais c’est pour la bonne cause et je ne vous dirai pas qui c’était, ce sera notre secret à tous les deux…)

(…) J’ai l’impression que la bibliothèque se transforme imperceptiblement en jardin lors de l’ouverture de ton tiroir aux secrets… (…)

C’est vrai… Quichottine un jour a ouvert un jardin pour ne pas que sa bibliothèque soit trop pleine de ces moments d’angoisse qui lui mangent la vie… C’est vrai. Et depuis, de la bibliothèque au jardin, certains naviguent gentiment sur des passerelles que je laisse chez eux, le plus souvent intentionnellement.

Le tiroir aux secrets est trop plein, le coffre aux non-dits, aux rêves enfouis, aux sentiments trop forts, aux mots qui voudraient crier, ce coffre déborde du jardin, il envahit la bibliothèque, tous les cinq jours, et ces jours-là, de nombreux visiteurs passent et me disent que j’ai raison de les laisser sortir.

Moi, je m’interrogeais… Je pensais que c’était mieux de rester « autre »… C’est-à-dire de me contenter de parler de ce que j’aime au lieu de dire ce que je suis. Seb a raison, mon roman serait sans doute « égotique », à demi « autobiographique » mais qui pourrait me dire que ce que je crois être a jamais existé, que je ne me suis pas fait un roman de ma vie ?

Peut-être faudrait-il, pour le savoir, transformer ma vie en roman, pour faire que les personnages qui peuplent mes souvenirs, que les moments qui débordent de mon coffre aux non-dits deviennent une réalité littéraire et cessent de me hanter ?

J’hésitais. Parce que j’ai toujours hésité, toute ma vie. Sauf le jour où j’ai dit « oui » à celui que j’aime et qui supporte depuis si longtemps mes angoisses qu’il aurait dû déjà recevoir bien des médailles !

J’hésitais… Mais, comme je le disais tout en haut de ma longue page, ce matin, en plus de ce mail important que j’ai reçu et dont je vous ai cité une phrase, je suis allée chez Chris… et j’ai commencé à lui répondre… et j’ai copié ce que j’avais écrit, j’ai effacé ma réponse là-bas. Je lui ai juste signalé que j’allais en parler dans ma bibliothèque… et puis, ce « ctrlA » suivi d’un « ctrlC » je l’ai transformé en « ctrlV » sur ma page, parce que ça vous concerne aussi. 

Tu sais, j’ai lu ton article ce matin, et je t’ai imaginée en train de l’écrire.

J’avais l’impression de t’entendre taper rageusement sur les touches de ton clavier, tout en râlant après Sale Cabot qui voulait à tout prix que tu délaisses Bloggy pour t’occuper de lui… parce que « M’enfin, il m’em*** celui-là, tous les matins !!!! »

Sale Cabot !!!!

Il y avait autour de toi tout ce que tu fais dans la réalité, tout ce que tu crées, que tu remets en état parce que le temps ou les hommes, souvent, ont saboté ce qu’ils avaient créé de plus beau… Les Hommes, ils n’osent pas créer, sauf certains, ils ont trop peur du jugement d’autrui, ils préfèrent juger et condamner si possible… C’est comme ça. Ils préfèrent détruire… c’est bien plus simple que de créer.

Et puis, hier j’ai pensé à plein de choses, j’ai discuté beaucoup plus, en quelques jours, que je ne l’avais fait en toute ma vie. Parce que, tu vois, j’ai osé, pour une fois, faire ce que tous interdisent…

Je suis sûre qu’on te l’a dit aussi : Ne jamais parler aux inconnus.

Je me suis transformée en Petit Prince, en Petit Chaperon Rouge… Je suis allée au-devant de certains d’entre ceux que j’avais croisés sur la Toile, ici, le long du Canal ou dans l’Orangeraie. Rencontres… qui n’avaient plus rien de virtuelles. Personnes qui existaient, vraiment, qui avaient un sourire, un vrai, une voix qui résonnait comme leurs mots sur mon écran, un regard aussi…

Une chaleur un peu troublante.

Aucune de ces rencontres ne m’a déçue. Pourtant, si vous saviez combien j’avais peur ! Plus encore, parce que « peur », c’est un trop petit mot pour contenir ce que pourrait traduire cette autre expression : j’étais, en fait, « morte de trouille » !

 

Depuis, je réfléchis, et j’entends Chris, cette amie qui secoue des montagnes d’indifférence, et qui m’a secouée, moi, vraiment, j’
entends une autre voix aussi, si jeune, si caressante, une voix que je n’attendais pas et qui m’apportait tout le soleil dont j’avais besoin hier, ces deux voix qui ne se sont jamais rencontrées, me dire qu’il faut « oser ». Ces deux rencontres sonores inattendues (mais pas inespérées, parce que voyez-vous, je crève d’envie de pouvoir leur parler un jour autrement qu’au téléphone !) sont certainement ce qui m’est arrivé de plus important.

Alors, oui, je vais oser. OSER vous parler de tout ça, et ensuite, oser mettre mon blog en sommeil… oh, pas trop longtemps. Je vous écrirai, une page encore, pour vous remercier, vous qui êtes tous si importants pour moi… et je reviendrai dans quelque temps, lorsque j’aurai créé, moi aussi, que j’aurai mis sur papier quelque chose qui sera mon œuvre, mon chef d’œuvre à moi.

J’ai été longue ce matin. Mais il le fallait sans doute. N’ayez pas peur, même si mon blog est en sommeil, je viendrai vous rendre visite, parce que je n’aime pas, lorsque j’ouvre une porte, une fenêtre, la refermer tout à fait.


Merci
.

Si je ne confie cet article à aucune de mes communautés, c’est qu’il faudrait le dédier aux trois auxquelles j’ai participé, aux trois qui m’ont accueillies et pour lesquelles je publierai encore…

…lorsque je reviendrai !

60 commentaires à propos de “Oser”

  1. DE QUOI ?????????
    Là, je n’arrive pas à comprendre !!!!!!
    EN SOMMEIL ????????
    De quoi, pourquoi, comment, depuis quand ????????
    J’ai déconné quelque part !….je suis partie à fond la caisse sur un concept qui ne te regardait pas spécialement, mais était un mélange d’émotions reçues par ci, par-là, et meme à la télé italienne …..qui m’a induite à parler de « oser »….parceque c’est un truc qui va bien avec peinture ou meme sculpture ou meme littérature, parceque oser c’est aussi aider soi-meme….ça m’a énormément aidée et j’aimerais t’aider…….sans meme parler jamais des problemes personnels, à exprimer ce qu’on est vraiment, personnellement, ce dont on est convaincus….
    Mettre en sommeil un blog ne me semble pas une solution raisonnable…..au contraire!…toi qui m’as parlé du monde d’à Yeur…
    Tu vas pas nous faire ça !!!!!
    …ça va pas, la tete, dirait une Chris  habituée à oser !
    …..donnes-moi la main……je t’emmène avec moi en voyage….

    • Mais non, je ne veux pas vous abandonner, ma tête va très bien !!!

      Je mets seulement la bibliothèque « en travaux » pour qu’à mon retour elle puisse être plus accueillante, plus belle, plus fournie !

      Je n’arrêterai pas de vous rendre visite, de vous lire, de rêver avec vous…

      Ce serait nier ces mois pendant lesquels je me suis attachée à chacun d’entre vous !

      C’est impossible !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. J’arrive pour ton départ en pause… j’espère avoir le temps de te connaitre ..Moi j’utilise les points d’exclamation et les points de suspension…j’aime les deux…Ce que tu dis sur ta relation avec ton blog et les blogueurs trouve écho en moi…C’est un autre monde, mais il finit par compter beaucoup….parfois trop sans doute;..bises..;bonne journée A+

    • Je ne sais pas si c’est trop, je sais que c’est beaucoup… et que c’est vraiment important pour moi… je reviendrai !

      Merci pour ton passage

  3. Tous les romans ou les écrits sont autobiographiques, d’une façon ou d’une autre, qu’on le veuille ou non, que ça se voie ou que ça se voie moins…..bordel de merde On est tous autobiographiques, ne serait-ce qu’en faisant certains choix…

    ET   ALORS ?????

    Où est le probleme ????

  4. Ne parlez jamais à des inconnus.
    est aussi le sous-titre du chapitre premier du « Maître et Marguerite », de Boulgakov, rappel ironique de la psychologie de beaucoup de Moscovites, en une époque où l’obession de l’espionnage était omniprésente. 
    En Exergue, on trouve également cette citation tirée du faust de Goethe
     » – Qui es-tu donc, à la fin ?
     - Je suis une partie de cette force qui, éternellement, veut le mal, et qui, éternellment, accomplit le bien. »

    • Ce que j’espère, tu vois, Seb, c’est n’être pas la force qui éternellement veut le bien et qui, éternellement aussi, accomplisse le mal…

  5. Les « non dits » !…..j’ai déjà entendu ce mot dit par Seb !
    Connais pas !….c’est bon ou c’est poison ?
    Se faire une liste de non-dits et faire, pour chacun, un article, sans mentionner jamais un truc intime ou personnel….un par jour après le petit déjeuner, avec un pot de gros mots et un sac de points d’exclamation !….ceci pendant trois semaines…..putain de merde….

    les  » non-dits »…c’est quoi, ça ????…..des trucs qu’on voudrait dire mais qui ne sortent pas !…..c’est comme s’empecher d’éternuer !…ou de rire, ou de pleurer….un peu maso, non?

  6. Ne pas parler à des inconnus ?????
    V’là aut’chose!
    On n’a plus 10 ans !
    Je ne suis pas une inconnue…..je vous ai meme balancé ma photo sur le net….j’en balancerai d’autres, si nécessaire….comme Seb!
    J’ai écrit 250 articles pour vous raconter ce que je pense, en long, en large et en travers, et, surtout, en riant !
    Inconnue ????…..bein, merde alors !

    • Bien sûr que tu n’es pas une inconnue ! J’ai presque lu tout ton blog (enfin, il m’en manque encore un peu, comme chez Maître Po)… vous avez beaucoup écrit !!!

      Il en est d’autres ici qui ne le sont pas non plus, des inconnus, et d’autres aussi que j’aimerais rencontrer !

      Alors, ne jure pas trop fort ! Je te rappelle que nous sommes dans une bibliothèque…

      Passe une belle soirée, Chris, Je reviendrai…

  7. Tu as dû réfléchir un long moment avant d’OSER écrire ce texte… si plein de toi…  ce n’est pas facile de prendre la décision de laisser un blog en sommeil…  mais parfois certaines conclusions s’imposent d’elles-mêmes.  Je viendrai te rendre visite, cela me permettra de lire tous ces articles que je n’ai jamais eu le temps de feuilleter. Mais je ne suis pas triste, je sais où te retrouver et c’est ce qui est le plus précieux pour moi… je t’embrasse Quichott’

    • Oui, tu sais où me retrouver… et tant que je le pourrai, je serai là !

      Je ne veux pas que vous soyez tristes, je reviendrai… ça je vous l’ai aussi annoncé, et j’essaierai que ce soit très vite !

  8. J’ai oublié de te dire que certains secrets sont une telle évidence qu’il est difficile de les dissimuler dans un tiroir… enfin il me semble 😉 à bientôt Quichott’

  9. Que ça fait du bien d’oser !!! Même si je suis triste de te voir t’éclipser alors que je viens juste de te découvrir … Bon vent Quichottine dans ce nouveau rêve … @ bientôt ! 😉

  10. Je n’ai rien d’autre à te dire que merci Quichottine.
    Grosses bises et à bientôt.

  11. Ma chère Quichottine, je ne sais ce qui mûrit le plus vite : toi ou ton blog. Dans les deux cas, c’est bien, très bien même…
    Je sens à travers tes mots que tu grandis au delà de tes espérances, que tu oses assumer tes envies, que tu oses devenir chaque jour un peu plus toi.
    Alors que ton blog soit en sommeil est une bonne chose, prends du temps pour grandir encore et encore, et reviens-nous accomplie.
    Suis heureuse pour toi.
    Gros bisous et j’espère te retrouver un jour dans un monde bien réel puisque je déménage maintenant en région parisienne!

    • Je te verrai, Sophie… Don Quichotte n’a jamais rencontré sa Dulcinée, mais, moi, je suis sûre de rencontrer la mienne ! (enfin… si Dieu le veut !)

      Bonne soirée, Sophie

  12. Mais c’est quoi le deal ? Tu écris un roman et pendant ce temps tu disparais de la blogosphère ?

    Ah mais non !

    Tu dois faire les 2 !

    • Non, le défi, c’est de devenir raisonnable, d’écrire un peu moins ici pour pouvoir écrire un peu plus là-bas… et surtout pouvoir continuer à être un peu présente dans le monde réel…

      Faire les deux, je pourrais mais les deux en souffriraient. Je n’aime pas bâcler ce que j’entreprends.

      Et je ne veux pas non plus délaisser mes amis, réels ou non !!!

      Bisous Seb

  13. Ah non! Pas question que tu partes! Tous les soirs,je viens faire ma petite « promenade digestive » chez toi. Elle est toujours pleine de surprises et de promesses. On peut échanger, faire des rencontres, découvrir de nouveaux livres…C’est un peu comme si on passait devant ta maison et que l’on y voie de la lumière. « Tiens, elle est là…Si on passait lui faire un petit coucou! »
    Mais bon, si tu as un super projet… (points de suspension), on se fera une raison et puis on, espère que tu passeras chez nous pour nous donner de tes nouvelles.
    Allez, au travail! 
    Bisous.

    • Comme tu dis, Val’r au travail… et surtout, il me reste un article à terminer, et comme je l’ai dit à d’autres, je ne manquerai pas de passer chez vous, pour prendre de vos nouvelles…

  14. Le sommeil de ton blog ne fera que nous rendre plus précieux le moment où il se réveillera. Et à cet instant précis, je serai là. Et je ne serai pas seul… La frustration laissera alors place au plaisir.

    Bien joué, Quichottine 😉
    (clin d’oeil)

    • Je ne jouais pas, Maître Po. (sourire)
      Je ferai mon possible pour que la frustration ne soit pas trop longue 😉

      A bientôt…

  15. J’ai eu peur, j’ai cru que tu arrétais tout ton blog. Je ne passe pas pendant 3 jours ici et quand j’arrive et que je lis ça, j’ai eu peur.
    Bien content de savoir que ce n’est que provisoire. Et oui, faut bien réaménager de temps en temps ses lieux…
    Bonne journée Quichottine.

    • Mais non, Sylvain ! Seulement pour quelque temps, pas trop… Vous me manqueriez !

      Belle soirée, Sylvain

  16. Est-ce que nous oserons à notre tour?
    J’ai quelques petites idées qui me trottent dans la tête depuis fort longtemps…Toi, tu as ton tiroir aux secrets, loi, j’ai mon carton magique!
    Bises.

    • Qui sait ? Mais si un jour tu dois oser, reste un peu quand même, pour nous répondre et nous donner de tes nouvelles !

  17. oui ç’est très bien çà la new-letter, si tu veux rien louper de mes anneries tu peux t’y inscrire hihihi…
    Je publie tous les jours
    bisous

  18. J’entends tes cris du coeur qui s’épanouissent silencieusement sur ton blog, sur cet espace où paradoxalement, les gens ne connaissent si peu de notre identité, où il y a une grande part de mystère, mais où pourtant on se dévoile tant en se racontant tout doucement. Les mots ont leur propre magie et ouvrent des portes, brisent certaines frontières tout en ne montrant que ce qu’ils veulent. Parfois, on se demande toujours bien pourquoi: les gens vont-ils m’écouter, qu’ont-ils à tirer de ceci? Et puis, cela nous a fait tellement de bien d’écrire qu’on veut faire partager, même si ce sont des larmes… parce qu’après tout, nous sommes des humains, avec nos pleurs, nos joies, nos rires, nos envies… et puis quand les gens répondent, alors oui, on se rend compte encore et toujours compte de ces liens qu’on tisse entre blogueurs. Ce qui nous donne envie de les voir en réel, ce qui est souvent impossible dans l’immédiat, mais cela reste un souhait. Un jour. Peut-être. Certainement. bisous Quichottine

    • Merci de m’avoir accompagnée là, sur ce billet que je n’avais pas lu depuis longtemps.

      Il arrive que les rencontres aient lieu, virtuelles d’abord, puis réelles.

      J’aime bien ton « certainement », Zarbifa’

  19. Parce que j’y tiens… J’ai rencontré des tas de personnes au grand coeur, avec de l’espoir, des rires dans la blogosphère. Alors, forcément, je me vois mal de ne pas les voir en chair et en os un jour… Bien sûr, il y a la distance, mais je sais que je le ferais, dans quelques années… On se verra une fois… au moins.

    bisous

  20. Ton article est tellement long que j’ai oublié de tout commenter ^^
    Pour le « oser », ce n’est pas aisé. Il faut arriver à un certain point dans sa réflexion, lorsqu’on se rend compte que c’est parfois bête de ne pas parler aux inconnus. Pour quoi faire? C’est juste se renfermer sur soi alors que le monde meure d’incompréhension mutuelle. Il faut oser rester avec les autres, oser parler aux autres car c’est être ouvert, c’est tenir grande ouverte la porte de notre humanité.

    (la suite de mon commentaire s’adresse à un autre article en particulier mais il rejoint un peu celui-là, et comme je ne sais plus lequel c’était le premier bon ben voilà…) Pour les écrits, ils ont toujours une part d’autobiographie. C’est obligé, on s’inspire forcément de quelque chose… car il nous faut bien quelque chose. En partant, j’ai trouvé un tas de sujets à approfondir, à décrire, des idées de personnages à travers les rencontres…

    bisous

    • Lire, regarder, écouter… c’est avec tous nos sens que nous pouvons apprendre ce qui fera de nous ce que nous sommes.

      Ensuite, et ensuite seulement, nous pouvons écrire, parler pour d’autres.

      Un jour, quand tu seras grande… (sourire)… tu viendras me raconter.

      … Non, je plaisante ! Tu as déjà beaucoup à dire, c’est vrai !

  21. Et j’atterris ici…Ou plutôt j’y reviens…Là non plus je n’ai pas tout lu, j’ai survolé (normal sur un fil…) et je retiens ceci :

    « J’hésitais. Parce que j’ai toujours hésité, toute ma vie. Sauf le jour où j’ai dit « oui » à celui que j’aime… » Comme cela me touche…Si tu savais…
    Je t’embrasse très fort.

    • As-tu hésité, toi ?

      Je ne sais pas. Il me semble que c’est important, ce jour-là, d’être sûre.

      Je t’embrasse très fort.
      Merci d’être passée.

  22. Ce jour-là, non, pas le moins du monde. Mais souvent dans ma vie je n’ai pas osé…Entreprendre des choses. Aller de l’avant, prendre des risques ! Beaucoup de regrets, donc…
    Je t’embrasse très fort, moi aussi.

  23. Je suis arrivée ici…Je ne te connaissais pas encore…Je n’ai pas le temps de tout lire, ou devrais-je dire que si je le prenais, je ne ferais pas ce que je voudrais faire : m’occuper un peu du mien, de blog, pour qu’il continue à vivre (et moi aussi)…Et écrire…Chaque matin c’est l’espérance de l’écriture mais rares sont vraiment les moments où j’y arrive. Pour un tas de raisons…

    Toujours déchirée quand je passe sur certains blogs comme le tien…Mais je reviendrai…Il faut que je prenne note des endroits où je vais, où je dois repasser. Et tant pis si de nouveaux articles s’accumulent, peut-être faut-il prendre le temps d’en éplucher un ou deux à fond…

    Allez, je prends mon carnet et je note 🙂

    Je t’embrasse, chère Quichottine.

    • Il ne faut pas faire plus que ce que tu as envie de faire… jamais.

       

      Je crois que c’est ce qui est important. Ne prends pas de note, tu sais, un blog, c’est fait pour lire un article, et puis, ensuite, passer à autre chose. Une lecture intégrale est impossible, et, d’ailleurs, peut-être pas souhaitable.

       

      Chacun fait ce qu’il veut/peut, dans le temps qui lui est accordé pour ces moments de rencontre virtuelle. (pas si virtuelles d’ailleurs, si l’on y réfléchit un peu)

       

      Merci de passer de temps à autre. C’est gentil. Je sais bien que ce n’est pas facile pou toi.

      Je t’embrasse fort.

  24. Bonheur et un peu de tristesse en entrant dans ta bibliothèque maintenant seulement. J’aurais dû venir plus tôt.
    Bonheur, pour toi, que tu oses écrire plus, que tu n’hésites plus !
    Un peu de tristesse que tu sois moins présente sur la blogospère, c’est pourtant normal, pour la bonne cause… nous te retrouverons tous ensuite dans tes oeuvres, des livres pour notre bibliothèque personnelle. Je dis « des » car tu commences le premier ! 🙂
    Bisous très affectueux

    • Ne sois pas triste Siratus, je ne voudrais pas te faire la moindre peine.

      Je serai là, le plus que je pourrai, là pour ceux qui comptent pour moi et tu sais combien tes bisous affectueux me manqueraient si je n’allais pas te retrouver comme je le fais tous les soirs sur ta galère !

      Je vais faire ce que je pourrai… je ne te délaisserai pas. affectueux de la nuit…

  25. Je suis allée là-bas avant de venir ici et ce que je viens de découvrir m’attriste un peu, voire beaucoup… Mais je suis passée par là et je te comprends… Et je ne vais pas faire de longs discours… Je ne sais pas faire…. MERCI pour ton immense générosité. Je te fais de grosses bises, Quichottine au grand coeur…

    • Mais je ne suis pas partie complètement, Eolina, je reviendrai, c’est certain, je passerai aussi vous voir, chaque soir… c’est certain.

      Ne soyez pas tristes !

  26. Tu es libre Quichottine! toi seule peut décider!
    Comment je fais moi pour te raconter « l’histoire du tableau ? »
    Bises.

    • Eh bien, tu la racontes chez toi, et tu mets un lien vers ton article ici, dans un commentaire… de toute façon, je continuerai à aller chez toi !

      Lhuna !

  27. Bonsoir Quichottine, je ne sais pas si c’est la fièvre due à un mauvais rhume ou ta décision inattendue de suspendre ton blog, mais je suis un peu sonné.
    Je comprend tes motivations et je les encourage mais je ne peux m’empêcher d’éprouver comme un vide.
    En tout cas, je te souhaite bon courage pour la suite de cette aventure et je te fais confiance pour te réaliser dans l’écriture d’un manuscrit qui te ressemble, plein d’esprit et de sensibilité …
    Merci Quichottine au blog dormant, j’espère que tu nous feras bien vite partager ton rêve.
    Je t’embrasse,

    • Oui… je vous ferai partager mon rêve, comme je l’ai souvent fait. mais peut-être pas ici, Ami Muad.

      Je continuerai à hanter ton musée, à venir écouter tes confidences…

      Et lorsque je serai prête, ma bibliothèque sera encore plus belle, tu verras !

      Je t’embrasse, Muad…

  28. Eh bien merci pour ce bel article; Un peu de tristesse de lire ces quelques lignes mais en même temps du bonheur que des rencontres virtuelles peuvent être très enrichissante et franche. Merci pour tout et j’attendrai ton retour et tes visites. Et je viendrai quand m^me encore du côté de chez toi pour lire ou relire tes articles. merci merci merci. A bientôt

    • Je ne manquerai pas de venir te voir, comme je l’ai fait depuis notre première rencontre… Ne sois pas triste. Je ne suis pas perdue, juste en « pause »… en « travaux ! »

  29. Aurons-nous la joie de découvrir ce « bébé »? Vous êtes encore là et vous me manquez déjà.