Le train des livres de Suzâme

Voyons…

 

Il pourrait y avoir aujourd’hui une seule image, comme un poème concentré, un textopoème, une textoésie

 

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Vous me diriez sans doute, d’une voix unanime, un peu déçus que j’y accorde aussi peu d’importance :

 

« C’est tout ? »

 

Eh non ! Ce n’est pas tout, et surtout pas assez.

 

Trop petit, trop concentré. Un peu comme cette goutte de lait que je sortais d’un tube pour l’étaler ensuite sur la tartine du goûter.

 

Elle avait « un goût de trop peu »… J’y serais bien retournée – en  oubliant le pain – pour la faire fondre comme un bonbon sur ma langue.

 

Ceux qui utilisent aujourd’hui des pâtes à base de noisette et de chocolat ne savent pas… Mais bon, je ne suis pas là pour parler de lait concentré sucré. 

 

 

J’ai reçu un très long message de Suzâme. Elle me conviait à partager nos bibliothèques.

 

C’est un grand honneur pour moi, parce que vous savez, montrer ses livres, c’est montrer beaucoup de soi.

 

Je ne partagerai pas tout avec vous, évidemment. Si Suzâme le désire, elle pourra le faire chez elle et ce sera avec plaisir que j’ajouterai un lien sur cette page vers la sienne.

 

Mais je pense qu’elle ne m’en voudra pas de vous en confier quelques extraits…

 

 
« J’ai eu beaucoup de bibliothèques à l’âge adulte parce que j’en avais pas enfant et j’en avais rêvé adolescente. Je les enviais chez les autres. Dès que j’ai vécu en couple dans le premier grand appartement, j’ai rapatrié tous les livres neufs et d’occasion que j’avais dans les cartons depuis ma vie en solitaire à 20 ans. »
 

 

Je crois que j’ai eu beaucoup de chance. J’ai vécu avec des livres, depuis mon premier jour. J’ai le souvenir d’une immense bibliothèque qui occupait tout un mur dans le « bureau » de mon père.

 

Mon frère aîné passait des journées entières dans les dictionnaires encyclopédiques Quillet, qu’il sortait de leur étagère et feuilletait avec bonheur. C’est ainsi qu’il découvrit que la musique était aussi simple pour lui que les mathématiques…

 

Moi, pendant ce temps, je lisais Victor Hugo, Alexandre Dumas et bien d’autres auteurs encore… Des livres alignés sagement sur l’étagère la plus haute,  normalement bien trop haute pour moi, mais où je grimpais pour les voler dès que mes parents avaient le dos tourné. Toute une collection de livres que je lisais avidement. Romans d’aventure, de cape et d’épée, poèmes. Je découvrais les mots avant de les comprendre.

 

Mon père était fin psychologue. Les livres qui étaient à ma portée, en dehors des dictionnaires, n’étaient pas du tout pour moi.

 

La légende des siècles et la Bible, fourmillaient de héros qui me faisaient rêver bien plus que réfléchir.

 

Alors, bien sûr, je comprends que les premiers livres de Suzâme soient ceux qu’elle lut plus tard. Lectures qu’elle définit comme « scolaires ». Mais n’est-ce pas à l’école de pallier ce qu’on appellerait « manque » familial ?

 

« Dans mon wagon de rêves: des romans conseillés avec convictions par des adultes, famille, amis et enseignements: les premiers qui m’ont marquée :

 

  • Amok de Stephan Zweig
  • Mendiants et Orgueilleux d’Albert Cossery

 

Au moins trois romans de Camus sans parler mon suivi pour « L’âge de raison » avec La Nausée de Jean-Paul Sartre qui m’influencera longtemps mais aussi André Malraux avec La Condition humaine…

 

Tout ceci est peut-être très scolaire. Cela a été fondateur. »

 

 

Je n’ai pas lu les deux premiers… Je laisserai donc Suzâme vous les présenter.

 

Par contre, Malraux, Sartre et Camus sont des incontournables pour les lycéens, même aujourd’hui.

Je les ai découverts bien plus tard, après Théophile Gautier, Balzac et Zola.

 

À cette époque-là, la littérature hispanique m’avait ouvert d’autres horizons. Je lisais Cervantès, Machado et Lorca. Je faisais mienne la philosophie de Góngora.

 

« Traten otros del gobierno, del mundo y sus monarquías… » (1)

 

C’était aux autres de parler du gouvernement, du monde et de ses monarchies…L’on pouvait bien rire de moi, je m’en moquais et, même si je n’avais pas toujours de beurre sur mon pain, je trouvais chaque jour dans mes livres mes « Nourritures terrestres« .

 

Je m’aventurais également sur de nouvelles pages, essayant de m’imprégner d’autres langues. J’écoutais émerveillée les poèmes allemands. Lieder ou sérénades que des voix chaudes interprétaient. J’aurais aimé, beaucoup, ne pas avoir besoin de traducteur pour les lire. (2)

 

Mais la vie est ainsi. J’ai délaissé les autres langues pour apprendre la mienne.

J’ai admiré sa richesse, compris qu’il y avait encore énormément à découvrir sur cette langue que je croyais posséder.

 

Nous avons tant de mots à disposition, tant de mots qui se perdent à force de rester inemployés.

 

Il suffit souvent de l’un d’entre eux, d’une simple phrase, pour que plus rien ne soit « pareil ». Comme un peintre qui dispose savamment des couleurs sur sa toile, l’écrivain, le poète, peut faire d’une page un tableau que nous aurons du mal à délaisser.

 

Suzâme cherche la beauté de l’âme, de ses inspirations, de ses émotions…

Je cherche le moment où j’oublie que je suis en train de lire, que le temps file, que la vie m’appelle ailleurs, pour écouter seulement ce que l’auteur me dit. Entre lui et moi, une histoire s’écrit, celle que je découvre entre ses lignes.

 

(Voir ce que dit de l’écriture Jean Sulivan, chez Gazou.)

 

Suzâme nous donne une sélection de livres à découvrir.

 

 
« Lorsque j’ouvre un livre pour la première fois dans une
librairie ou une bibliothèque, c’est la première page ou même l’extrait en dernière page de couverture qui va me troubler. Séduire ne serait pas suffisant. J’aime d’emblée la profondeur. »

 

Je ne les citerai pas tous, mais peut-être ceux qu’elle emportait avec elle dans son quichotrain.

 

 
« Alors Quichottine, dans mon « Quichotrain » d’aujourd’hui m’attendent :

  • La poésie et nous de Jean-Michel Bongiraud, un livre offert par une connaisseuse qui m’insuffle le contenu et le contenant d’une poésie qui surprend, émeut, respire…
  • La présence pure de Christian Bobin, en bonne place dans mon tiroir de chevet, demande un accueil serein
  • Ewald Tragy et autres récits de Jeunesse de Rainer Maria Rilke, pour l’intérêt de cet auteur très sensible et mon apprentissage de l’écriture des nouvelles. »

 

Et, comme elle m’a laissé choisir ce que je préférais, je vais garder l’image de ces livres que nous continuons à lire, malgré tout.

 

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Flaubert, Balzac, Maupassant, Madame de Lafayette, Mérimée… écrivains de toujours qui, dans sa bibliothèque, côtoient sans déplaisir les romanciers dhier et d’aujourd’hui.

 

 

Merci pour ce partage, Suzâme.

Bonne journée à vous.

 

 

PS : Suzâme a publié son quichotrain à l’adresse suivante :

http://suzame-ecriture.over-blog.com/article-bibliotheque-venez-prendre-le-quichotrain-107255673.html

 

En vous rendant chez elle, vous en saurez davantage.

 

80 commentaires à propos de “Le train des livres de Suzâme”

  1. moi je me souviens encore de quelques phrases
    de vipère au poing
    j’étais « petite »
    belle journée

    • Un livre que j’ai lu « sous le manteau » quand j’étais pensionnaire. Il était interdit.

      Merci, Jeanne.

      Passe une douce nuit.

  2. Bonjour Quichottine,

    Bien des lectures citées dans ton billet qui ont été aussi les miennes. J’y ajouterai Jules Verne qui m’a tant fait rêver… entre autre.La liste est si longue…
    Comment peut-on vivre sans un livre auprès de soi? 😉

    Gros bisous de bonne journée Quichottine
    Martine

    • Je crois que je ne pourrais pas… Mais tu sais, Jules Verne, lorsque j’étais enfant, je croyais que c’était pour les garçons.

      Alors, je n’ai commencé à le lire qu’une fois que j’étais adulte…

      Personne ne m’avait détrompée. Je soupçonne mon grand frère d’avoir voulu en garder l’exclusivité.

       

      Gros bisous de douce nuit, Martine. Merci !

  3. Après avoir vu tout ça, j’ai honte de ne pas lire davantage …
    Quoique, à l’internat, j’ai dévoré des tonnes de bouquins !
    Bon jeudi.
    Bisoux doux.

    • Je crois que c’est là où j’ai lu le plus…

      Il n’y avait pas vraiment d’autres occupations là-bas.

      Douce journée à toi. Bisous.

  4. Je me souviens des nourritures terrestres de Gide, pourquoi pas le relire, je me dis souvent cela mais je ne le fais pas il y a tant de livres à découvrir que je n’ai jamais lus… Bises

    Je délaisse un peu vos blogs en ce moment, après mes vacances, j’ai beaucoup de travail au bureau et soir et matin je dois concevoir de nouveaux articles sur Cergyrama faute de n’avoir plus rien à publier. Cela va durer encore une semaine en viron et je reviendrai plus régulièrement.

    • C’est vrai que nous devons souvent choisir entre lire et relire.

      Ne t’en fais pas… et surtout, fait ce qui te fait plaisir sans que le blog devienne un poids.

      Douce journée, Martine. Bises.

  5. Bel éloge de la littérature…. C’est ce qui me manque..

    Bonne journée avec bises de nous deux

    • Tu sais tant de choses… pourquoi dis-tu que la littérature te manque ? Tu ne lis pas ?

      Bises et douce journée à vous deux.

  6. Pardonne-moi Quichottine de te reprendre sur ce que tu dis :
    – N’est ce pas à l’école de pallier ce qu’on appellerait « le « manque  » familial » …

    L’école est là (en principe) pour ouvrir à la curiosité et enseigner des disciplines de base – les mêmes pour touts – dans le souci de la république et des principes d’égalité.
    Ensuite les bibliothèques offrent les outils accessibles à tous, car ne pas avoir de bibliothèque chez soi n’est pas forcément « un manque » … On peut ne pas avoir de bibliothèque personnelle par manque de place ou d’argent mais être cultivé(e) soi-même – on peut aussi avoir une bibliothèque immense garnie d’ouvrages ne présentant aucun intérêt .

    • L’école sert désormais à bien plus que ce qui était son premier rôle, et qui aurait dû le rester.

      Il n’y a pas toujours une bibliothèque à proximité, hélas ! J’ignore si les bibliobus qui circulaient autrefois dans les campagnes le font toujours.

      Alors, l’école est encore un endroit où l’enfant peut trouver des livres.

       

      Mais tu as raison. On peut avoir accès aux livres sans en avoir chez soi… et l’on peut aussi en avoir des milliers et ne jamais les ouvrir.

      Comme tu le dis si bien chez toi, c’est peut-être pour avoir l’air intelligent. Je plains ceux qui se font remplir leur bibliothèque de « faux livres », même dorés sur tranche. C’est bien triste !

      Ma fille aînée habite dans un tout petit village, loin de tout, sans aucune boutique ou service municipal en dehors de la mairie. Elle essaie de persuader l’administration communale que ce serait bien de créer une bibliothèque en liaison avec la médiathèque la plus proche. Ce serait à la fois un lieu de rencontre pour les 131 habitants de la commune, un lieu d’échange et de découvertes.

      Là-bas, il n’y a pas internet, « pas de réseau »… et pas de télé non plus (mais pour la télé, c’est un choix de sa part, ce qui n’est pas le cas pour le reste.)

      Je pense que ce n’est pas le seul petit village dans ce cas.

      Chez elle, il y a des livres, ses filles en rapportent aussi de l’école où elles vont grâce au ramassage scolaire, et puis, elle prend le temps, le samedi, de les conduire à la bibliothèque, à une quinzaine de kilomètres de là. Par tous les temps… ce qui n’est pas simple, je peux te l’assurer, lorsqu’en hiver il y a 45 cm de neige sur la route, ou du verglas.

      Alors, c’est vrai, quand on veut, on peut lire, et je suis sûre que l’on peut être cultivé tout en manquant de place ou d’argent.

      Passe une douce journée. Merci pour ce partage et ta réaction à mes mots maladroits. Tu avais raison de réagir et j’en suis très heureuse.

  7. Bonjour Quichottine, autant d’individus autant de bibliothèques différentes… des écrivains il y en a pour tous les goûts, une fois la lecture apprivoisée libre à chacun de la remplir comme il aime ! Encore un chouette quichotrain ! Merci Suzâme, belle journée mesdames, bises de jill

    • Je suis d’accord avec toi… Chacun a ses choix de lecture, et c’est bien qu’il en soit ainsi.

      Merci pour ce partage.

      Passe une douce journée. Bisous.

  8. oui tu as raison : il y a certainement beaucoup de nous dans nos bibliothèques. Les partager c’est aussi partager nos exaltations, nos souffrances parfois mais c’est surtout l’exaltation qui retient mon attention; les livres comme beaucoup d’objets sont des » amis » fidèles qui nous parlent et nous font parler..merci à toutes les deux pour cette « exaltation » du matin à l’évocation des livres:)))

    • Exaltation… j’aime ce mot.

      Je crois qu’il est parfait pour nommer ce que l’on ressent à la lecture d’un livre qui nous correspond.

      Je t’embrasse fort, Solyzaan. Prends bien soin de toi.

  9. oh là là je devrai m’y coller un jour je ne sais par où commencer ici les livres sont partout même dans de drôle d’endroits…des lus, des à lire, des que je ne lirai pas…des en doubles (pour griffoner ) au jeu de n’emporter qu’un livre aujourd’hui ça serait « les fleurs du mal » mais je crois que je tricherai en cachant quns dans mes poches !
    bizzzz

    • Je ris… chez moi c’est pareil.

      Mais les « en double », je les offre à ceux que j’aime.

      J’imagine tes poches bien remplies… et je ferais pareil.

      Douce journée, Josette. Merci pour ce partage.

  10. Lecture, compagne de toute une vie…Enfant, ma récompense était un livre, aujourd’hui, les livres sont mes amis, et ils m’apportent joie ou consolation, savoir ou distraction, partage et discussions…..Bises à tous. VITA

    • Tout cela, c’est vrai.

      Je suis heureuse que tu partages avec moi ton amour des livres.

      Bises et douce journée, Vita.

  11. On a de quoi s’occuper quand on voit tout ce qu’il y a à lire, la vie n’est pas assez longue.Un article bien intéressant merci et bonne journée.

    • La vie ne sera jamais assez longue… Il en faudrait plusieurs.

      Merci à toi, Solange. Passe une douce journée.

  12. Je suis si… comment trouver l’expression de mon émotion soudaine à la première lecture de ta présentation de mon « quichotrain » et d’en savoir plus sur ta relation aux livres depuis l’enfance… Ce moment est fort, bouleversant…Je te remercie à l’infini. Bisous. Suzâme

    • C’st moi qui te remercie infiniment, Suzâme. J’ai aimé voyager dans tes livres…

       

      Passe une douce journée. Bisous.

  13. Aujourd’hui c’est ici tout à la fois un salon littéraire, une conversation surprise, un pan de voile soulevé. Encore un peu de toi, et j’aime…

  14. Comme j’admire et envie à la fois ceux et celles qui gardent en mémoire leurs lectures… Mon petit cerveau refuse de restituer les livres que j’ai lus… Il me reste parfois une impression, une sensation agréable ou/et forte, mais parfois il ne me reste rien même si le livre m’a plu…
    c’est assez terrible et me prive souvent de conversations intéressantes au sujet d’un ouvrage.
    En tout cas, je ne me prive pas pour autant de livres et les dévore avec grand plaisir.
    Bises à toi Quichottine

    • Tu sais… Il y a des livres dont je ne me souviens pas. D’autres qui me laissent une telle trace que j’ai du mal à ne pas y penser, même si je préfèrerais les oublier.

      Le pouvoir des mots est grand.

       

      Un livre est comme un tableau… je crois. J’aime penser qu’il « impressionne » comme le fait l’image sur la toile ou la photographie quand ont la développe.

      Passe une douce soirée. Bises à toi aussi.

  15. Merci, Amielle et Suzâme. J’aime comment vous savez croquer les mots pour nous donner toujours plus, la soif de lire.
    Gros bisous, tout plein, Amielle. Douce nuit.

    • J’ai vraiment beaucoup de retard… c’est terrible sais-tu ?

      J’ai horreur de te laisser attendre ces bisous que tu m’apportes avec tant de gentillesse.

       

      Je t’embrasse très fort, mon Amielle. Prends bien soin de toi.

  16. Un très bel article sur les souvenirs de livres qui parfois étaient trop décortiqués par nos professeurs … j’ai dû en relire certains afin de pouvoir rêver dans mon coin !
    Bisous Quichottine

    • D’accord avec toi. Le livre doit rester un plaisir à partager, peut-être, mais à ne pas trahir.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  17. Pour le peu que tu nous en montres, je la trouve intéressante la bibliothèque de Suzâne .
    Tu as eu la chance de pouvoir goûter très tôt aux plaisirs de la lecture.c’est formidable.J’ai fait comme Suzâne , j’ai attendu longtemps avant de « faire » ma bibliothèque.Le lait Nestlé sucré , qu’est- ce que c’était bon!!
    Bisous

    • Je savais que nous partagerions le même amour du lait Nestlé concentré sucré.

      Suzâme a compensé plus tard, toi aussi. Mais, finalement, l’important n’est-ce pas de nous retrouver pour le plaisir des mots ?

      Douce soirée et bisous, Fanfan. Merci !

  18. C’est merveilleux de se laisser porter par le train des mots, il y a tant de choses à apprendre et de personnes à rencontrer !
    Je t’embrasse
    Bonne fin de semaine
    Anne

    • Je suis d’accord avec toi.

      Partageons tant que nous le pouvons.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  19. J’ai vu le Quichotrain de Suzâme, elle est belle sa bibliothèque… Syzâme est… une âme généreuse, elle réunit les sensibilités, les mots dits avec retenue dans des textoésies ouverts, et c’est ce qui me plaît finalement, retenir la substance des émotions si on le peut…sobrement, tenter en tout cas de faire passer ce que l’on ressent sans grandiloquence ni pléthore de mots !

    Gros bisous Quchottine, je suis dans le flou en ce moment, excuses moi… Fatiguée…

    • J’ai découvert Suzâme il y a peu, même si je la croisais souvent ici ou là…

      Je ne peux que t’approuver.

      Merci pour ces mots, Marine.

      Prends bien soin de toi… il faut que tu te reposes si tu es fatiguée.

      Bisous et douce soirée.

  20. Comme toi j’ai toujours eu accès à des bibliothèques : celle de mon père et celle de ma grand-mère. Il y avait aussi le bibliobus qui passait dans les campagnes… Bisous

    • Il était important, ce bibliobus… je l’ai connu aussi.

      Merci pour le partage. Bisous et douce soirée.

  21. parler de sa bibliothèque, quelle bonne idée…c’est, en effet, une partie de nous, il va falloir que j’y réfléchisse…Bonne journée Quichottine

  22. Je me repose Quichottine, par moments, car on ne peut pas vivre comme un légume, moi en tout cas ! Merci !

  23. Je suis allée chez Suzame et après je suis venue chez toi. Pour ma part j’ai commencé à lire en dehors du lycée à 15-16 ans, et par du Cronin puis Guy Des cars, facile à lire quoi!!!
    Après beaucoup de romans pris à la bibliothèque puis depuis 15-20 ans j’ai lu énormément de livres de psychologies, maintenant c’est très varié.
    Bisous et bonne soirée

    • Je n’ai pas lu Guy des Cars, mais j’ai lu du Cronin, j’aimais bien à cet âge. J’aime toujours certains de ses romans.

      Facile ? Je ne sais pas. Je pense que toute lecture est bonne si l’on ouvre ensuite ses choix, ce que tu as fait.

      Merci pour ce partage, Pâquerette. Sois la bienvenue dans le quichotrain de Suzâme.

  24. Moi,

    en ce moment,

    je lis avec bonheur et délice

    un petit livre de vie

    d’Arouna Lipschitz :

     » Dis-moi si je m’approche « …

    Spiritualité, pétillance, sexualité, amour…

    Tout ce que j’aime.

    ***

    Merci SuZâme pour ton Quichotrain !

    Loop

  25. Coucou !
    C’est délicieux de faire une pause chez quelqu’un qui connait la saveur et la richesse de notre langue. Un plaisir !
    Bonne journée à toi Quichottine (je comprends mieux ce nom !)

    Minéraline

    • Merci, Minéraline.

      C’est vrai que tu ne viens pas depuis très longtemps.

      Je suis contente que tu saches de moi davantage maintenant.
      Passe une belle journée.

  26. Je souris en voyant toutes ces bibliothèques fournies… je voyage sans bagage.. à peine terminé bien souvent le livre s’en va chez quelqu’un ou quelqu’une pour n’en plus revenir. Il circule et cela me plait. Je n’ai gardé que très très peu de livres sur mes étagères .. les extraits chers sont inscrits dans des petits livrets à part. bises

    • C’est une bonne idée…

      J’avais autrefois un cahier où je notais les passages que je préférais dans mes livres. Je ne l’ai pas retrouvé.

      Je vais y songer… pour les livres dont je vais devoir me séparer.

      Bises et douce journée à toi. Merci !

  27. J’adore cette histoire de bibliothèque. Suzâme a rattrapé le temps perdu et ça, c’est énorme!
    Comment vivre sans livres? C’est impossible!
    Moi aussi, j’aimerais sortir du dictionnaire tous ces jolis mots inutilisés!
    Bon Jeudi!
    Bisous

    • Il  y en a qui le font.. d’autres qui lisent ceux qu’on leur prête ou qui vont les retrouver dans les bibliothèques.

      Je sais que je ne pourrais vivre sans.

      Merci pour tes mots, Dentelline.

      Bisous et douce journée à toi.

  28. Je suis persuadée que Suzâme est très généreuse..

    Comment ferais-je pour montrer ma bibliothèque? Chez moi, des livres traînent partout, des étagères, des tables,…
    Bises à vous deux

    • Les livres aiment le désordre. Une bibliothèque bien rangée semble s’endormir, je crois, même si je sais que ce n’est pas vrai.

      Bises et douce journée à toi. Merci !

  29. dans huit jours je suis en vacances et comme Staicy, donc je fais le tour des amies/amis afin de leur souhaiter de bonnes vacances, car pour moi pas de PC pendant cette période, simplement du repos, profiter des miens, et lire – bisous Mamy Annick

    • C’est tout gentil d’avoir fait la tournée avant de partir.

      Profite bien de tes vacances, Mamy Annick.

      Bisous.

  30. Une belle bibliothèque, pleine de richesses d’hier et d’aujourd’hui…
    Comme toi Quichottine, j’ai eu la chance de « tomber » dans les livres en naissant, cela ne m’a jamais quitté, jamais, malgré tant de peine à apprendre à lire, pour moi ce fut un mystère, cet attrait et cet soif de lire malgré la dyslexie, barrière si handicapante… Cela, heureusement, n’a pas arrêter mon élan…
    En collant des photos ces jours-ci, je pensais à toi à tous ces quichotrains, ces bibliothèques et ces partages. Sur les photos je suis entourée de mes petits enfants et je lis, un de mes fils est entouré de ses enfants et neveux et nièces et il lis. Les petites frimousses sont penchés avec attention sur les illustrations, et écoutent religieusement… Pas un jour ne passent, quand ils sont là, sans ce merveilleux partage… Je ne risque jamais d’oublier, ils sont tout le temps là pour me le rappeler….
    il y a dans la littérature jeunesse le meilleur comme le pire. Les trésors du meilleur, leur ouvriront, je l’espère, un jour, la porte des auteurs classiques ou contemporains…
    Pas une pièce de la maison sans livres ! C’est une respiration!

    • Je lis et je relis ces mots de toi.

      Merci infiniment pour ce partage où je nous retrouve si semblables toi et moi.

      Ici, les livres sont partout, et, ce qui m’émeut au plus haut point c’est que c’est pareil chez mes enfants.

      Les livres ne sont pas tous équivalents, mais lorsque nous avons de la chance, nous rencontrons le plus souvent le meilleur.

      Merci pour tout, ABC. Je t’embrasse fort.

      Passe une douce journée.

  31. coucou, tu nous racontes si bien, cela donne l’envie d’aller lire tranquille dans un coin de la biblothèque, mais voilà pas le temps en cette période, mais je prends le temps de te lire, d’aller suivre tes liens, et MERCI ! Bisous, MIAOU !!!

    • Là-bas, tu as du soleil, le jardin potager qui attend, les envies de « dehors », et, tu sais, c’est bien aussi.

      Un grand merci d’avoir pris le temps.

      Bisous et douce journée à toi.

  32. Hum..quel univers..tous les horizons s’ouvrent …merci à toi pour ce bel article
    Bises Quichottine

  33. Un grand article, merci Quichottine. J’ai toujours un livre sous la main … puis je le « prête » car je veux le partager et le livre s’envole pour toujours. Il m’est arrivé souvent de racheter plusieurs fois le même que je me jure cette fois de garder pour moi … hum … 🙂
    Gros bisous

    • Sourire… ça m’est arrivé aussi.

      Mais ne dis rien… il y a des livres que j’aime trop pour les laisser s’envoler sans les remplacer.

      Passe une douce soirée. Gros bisous.

  34. Et puis, un jour arrive où je n’ai plus eu assez de place pour les ranger… Ce fut un créve-coeur de devoir choisir ceux que je devrai mettre sur les étagère d’une réserve…
    Bisous ma Quichottine

    • Le problème est bien là…

      Un nouveau tri s’impose ici aussi.

      Bisous et douce soirée, Nettoue. Merci !

  35. les wagons se remplissent de l’apport des uns et des autres, il faut agrandir le Quichotrain…au gré des pages notre mémoire se souvient ou notre esprit découvre ….pour la goutte de lait je me souviens aussi et fi du nutella !
    bises

    • Un sourire… je vais aller chercher un second tube, il ne va pas y en avoir assez.

      Bises et douce soirée à toi. Merci !

  36. Encore de beaux livres à dévorer dans tes Quichotrains 😉
    Bonne fin de soirée Quichottine :*

    • Il y en a beaucoup… les sensibilités des uns et des autres les conduisent à des lectures différentes. J’adore !

      Douce fin de soirée à toi aussi. Bisous.

  37. C’est bien pour Suzâme d’avoir pu combler ce vide.Les livres apportent une présence profonde tant par la richesse de l’enseignement, que par le divertissement ou la découverte ou tout simplement la beauté.
    Certains livres , je les ai donné pour partager , tandis que d’autres , ils font partie de ma vie , de mes  » amours » , de ma fierté , de mes souvenirs.
    J’aime l’odeur du papier , il fait partie de mes lectures!
    Merci pour ce billet enthousiasme .
    Belle soirée, bises Quichottine

    • J’ai donné aussi… mais pas assez je crois.

      Il faudra que je trie encore.

      J’aime aussi cette odeur, ce toucher. J’aurais du mal à m’en passer.

      Merci pour ce partage, Erato. Douce soirée et bises à toi.

  38. Encore un beau partage ; je me sens toute petite car j’avoue ne pas me souvenir si j’ai lu dans mon enfance ces auteurs tant connus 🙁
    Bonne journée Quichottine & gros bisous

    • Mais il ne faut pas en être triste… ne t’en fais pas. Nul ne peut lire tous les livres. Tu en as lus d’autres.

      Gros bisous et douce soirée à toi.

  39. lire est absolument nécessaire et vital ; j’ai commencé « petit » avec les comtesse de Ségur (tu connais !!) les Alice, club des 5; puis plus tard Delly (et oui l’adolescence) .. puis j’ai eu un prof de français qui m’a ouvert tant de portes … et ma préférence maintenant va vers des gens comme Bobin, Le Clézio … bises

    • Nos lectures évoluent au fil du temps… C’est normal.

      Merci pour ce partage, Durgalola.

      Bises et douce journée à toi.