Maintenant que nous avons bien réfléchi aux difficultés de communication, je peux allègrement reprendre la présentation de mon florilège… Petit à petit, plusieurs pages aujourd’hui, mais que vous pourrez consulter à loisirs, lorsque vous en aurez le temps ou l’envie.
Oiseaux de Moselle
Marché aux demoiselles
Zut !
J’ai plus de monnaie…
Pénéloop Commentaire n° 33 posté par Pénéloop le 16/06/09 à 22h54
Pénélope est très surprenante… Elle m’a surprise, comme toujours lorsque je vais chez elle, à l’Orée des peut-être… N’est-ce pas un joli nom pour un blog de poète ?
Me voilà transportée dans d’autres lieux, d’autres temps… Un marché, sous un soleil de plomb, des étals qui se couvrent de fruits et de légumes inconnus, d’épices, de tissus chatoyants, doux et légers, de bijoux ciselés, or et pierres fines… Et, un peu en retrait, entourée de ceux qui la convoitent, une femme voilée, belle et fine comme une fée, diaphane et blonde…
Pourquoi blonde ? Je m’éveille ! Ce n’était pas la joie, ce marché aux esclaves, même dans les contes d’autrefois… Pas tout le monde n’avait la chance de s’appeler Angélique et d’être délivrée par son amant…
C’est d’ailleurs ce que pense Alrisha.
« Eh, Bibiche, tu as vu comme je suis endimanché !– Quel malotru ! J’étais en train de faire ma toilette !
– Excuse-moi ! Je croyais que tu étais déjà prête ! »[…]
Commentaire n° 34 posté par Alrisha 16/06/09 à 22h56
Forcément ! Mais aussi qu’avait-elle besoin de passer du temps à se pomponer ? Sera-t-il capable ensuite de voir la différence ? Ne l’a-t-elle pas compris depuis le temps qu’il le lui dit sur tous les tons : « Je t’aime comme tu es »…
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Il l’a choisie, donc, il assume, quand bien même, plus tard, il le regretterait*.
Voilà ce qui nous attend, un jour ou l’autre… Où sera-t-il passé notre beau soupirant qui savait si bien nous faire rougir ?
N’est-ce pas, Balaline ?
– « Ma hérone, ma belle emplumée, ne te cache pas ainsi! mes coups de bec ne peuvent te troubler à ce point !– « Voilà, voilà, je te préfère ainsi, hardie et combative, tes ailes en parade, ton col de cygne offert et la grâce embaumante ! N’en fais pas trop quand même !
Tu nous fais faire de ces trucs ! bonne nuit Quichottine
Commentaire n° 35 posté par balaline 16/06/09 à 23h09
Je souris… Mais oui, Balaline, j’aime bien vous faire « faire de ces trucs » ! Je m’amuse, et je crois bien que vous vous amusez aussi. Enfin, je me dis que vous étiez libre d’écrire ou non, et que ceux qui l’ont fait ne l’ont pas pris comme un pensum que je vous imposais.
C’est un moment « hors du temps », un moment que je m’accorde pour jouer avec vous à « Si j’étais »… comme si nous étions enfants. Si nous devions les mettre en scène, que ferions nous ? Ce sont nos petits soldats de plomb, nos figurines, des poupées que nous faisons parler à notre idée.
Il fait beau, le soleil brille malgré les nuages qui peuvent troubler le ciel des uns ou des autres. Nous faisons table rase de nos soucis, ils sont restés à la frontière de la Quichottinie. N’est-ce pas, Maïlyse ?
Elle a mis de côté sa mélancolie le temps de donner à deux hérons de fer les mots d’un autre siècle…
[…]
-Oh, ma gente damoiselle, que votre cou est majestueux, sur cette révérence, veuillez me permettre s’il vous plaît que je vous offre cette danse?
-Oh Preux chevalier, mon coeur ne bat que pour vous, c’est avec grand plaisir que j accepte votre main pour entrer en ce cercle de danse…
-Venez ma douce, ma belle, ma jolie, votre plumage est si brillant et léger, que je vais avoir l’impression de voltiger.
-Que vos mots me charment messire, vous allez me faire rougir……[…]
Commentaire n° 36 posté par Maïlyse 16/06/09 à 23h29
Un oiseau charmeur, l’autre charmant. Bonheur d’écouter des mots doux et tendres…
Ne croyez pas que ce soit terminé. Pas du tout ! Je pense à ceux qui continuent à me laisser leur récits, leurs dialogues, et même leur avis. Comment ne pas parler d’eux, les remercier d’avoir participé à mon défi ?
Mais c’était la fin de la première journée de ces deux oiseaux en Quichottinie…
Merci à tous ceux qui étaient passés ce jour-là.
* Chanson de Charles Aznavour (« Tu t’laisses aller ») dans le film de Jean-Luc Godard : « Une femme est une femme« . Scène avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo.
Lire la suite du Florilège (clic)
Toujours aussi savoureux…Merci.
Je suis contente que tu ne t’ennuies pas encore… Merci à toi.
Bonjour Quichottine,
Il est vrai que lorsque l on rentre en Quichottinie, dans cette vaste bibliothèque, il est bon de ce poser sur une chaise, avec un bon café et page après page, la mélancolie me quitte, le sourire me vient et parfois même avec du suspens à la clé… Il faut dire que la bibliothécaire a le chic de nous envelopper en ces mots nous faisant voyager…
Merci à toi de nous donnez autant par tes textes enivrant cet instant de bonheur et plaisir que tu nous fais partager avec simplicité…
Je te souhaite un bonne apm, ici en Burgondie les nuages arrivent et l’orage gronde…
Bises amicales et à bientôt
Merci infiniment, Maïlyse…
Je vous ai beaucoup mis à contribution aujourd’hui.
Mais j’espère que ça vous aura plu et que vous passerez de bons moments.
Je vais vous laisser le temps de lire…
Bises amicales à toi aussi.
C’est intéressant de voir les idées de chacun et ta présentation est toujours bien amenée.
Merci, je suis contente que ça te plaise.
c’est très amusant de lire toutes ces interpérétations moi je trouvais le bec coléreux, d’autres l’ont trouvé charmeur comme Balaline et Maïlyse..
bises
Beaucoup d’interprétations différentes… c’est vrai.
Merci d’être venue lire, Fanfan. Bises à toi.
J’aime bien celui d’alrisha. Bises
Je suis contente qu’il te plaise. Bises à toi.
coucou, et bien grâce à toi, on découvre d’autres magnifiques horizons
merci
bisous
Merci à toi, Corinne, d’être venue lire.
Bisous.
C’est vrai qu’il l’aime comme elle est! Mais parfois un petit +, ça change de l’ordinaire! Faut pas se laisser aller quand même!
Que d’imagination dans toutes les répliques formulées!
Bises du soir Quichottine!
Comme tu dis…
Se laisser aller, c’est finalement baisser les bras…
Sans doute ne le faut-il pas !
D’ailleurs, le héron ne montre-t-il ps l’exemple en déployant ses ailes ?
Bises à toi aussi, Alrisha, c’est vraiment gentil d’avoir ainsi parcouru mon florilège !
… les miennes sont du matin.
C’est qu’ils ont plus d’un tour dans leur plumage ces oiseaux…
C’est vrai… et il t’en restait encore à découvrir…
Les sourires continuent…
Merci Marlou !
J’ai visité tous les liens…
Comme j’aime ce titre de blog « L’orée des peut-être »
Merci, Kri ! C’est vraiment gentil.
Le florilège est entièrement publié à cette heure.
Je vais vous laisser un peu de temps…
Quel travail Quichottine!
Voilà ce que c’est de lancer des défis de hérons.
je t’embrasse très fort.
Je ne sais pas si je recommencerais…
Ben si ! Mais pas tout de suite !
Je t’embrasse très fort.
merci Quichottine !
C’est une de mes chansons préférées du grand Charles :-)))
bon c’est pas tout mais j’ai de la lecture en retard en Quichottinie…
Merci à toi… J’adore le portrait que tu en as fait !
C’est aussi l’une de mes chansons préférées… (comme tu peux t’en douter, j’en ai quelques-unes…)
Je t’embrasse très fort.