– Les quoi ?
Les chevaux. Souvent.
Un animal blessé, cela ne se répare pas. Surtout pas un cheval… Alors, on abrège ses souffrances. On lui évite l’agonie.
L’agonie est barbare.
L’agonie est violence… gratuite.
Mots perdus… encore…
Me mêler de choses qui ne me concernent pas, seulement parce que je suis comme ça. Je n’aime pas tout ce qui est “trop” visiblement dans un sens.
Comme si j’avais besoin d’ajouter “il y a autre chose, d’autres pensées, d’autres sentiments”… Une façon différente de voir les choses. Même lorsque j’approuve ce qui est dit.
Alors, j’écris… et je ne devrais plus le faire.
Je devrais pouvoir me contenter de ce monde qui est le mien, ce monde fait de tendresse et de douceur, ce monde où l’on n’a pas besoin d’achever les chevaux, où l’on n’a pas besoin d’abandonner les chiens, où chacun a sa place et le droit de d’exister.
Je devrais…
Je devrais me taire ou fermer la fenêtre, à tout jamais.
Mais pourquoi pas ? Et pourquoi ne pas partager une chanson, celle qui me trotte dans la tête depuis deux jours…
Aux jeunes loupsIls sortent de l’enfance comme s’ils sortaient d’un bois
Plus tremblant d’arrogance que de peur ou de froid
Les jeunes loups, les jeunes loups.
Ils abordent la vie avec la même foi
Chacun guettant sa proie d’un égal appétit
De jeune loup, les jeunes loupsSi vous tentez de les séduire
Ils vous montrent les dents,
Mais quand ils sourient leur sourire
Est celui d’une enfant.
Il ne faut pas les flatter
De la main, ce ne sont pas des chiens
Ils gardent toujours leur fierté
Même s’ils n’ont pour manger
Qu’un seul os à ronger.Ils aiment s’amuser, mais ne savent pas qu’ils jouent
Quand entre chien et loup on les voit déguisés
En loups-garous, les jeunes loups.
Parfois leurs yeux s’allument
Quand passe une ingénue
Aux longs cheveux de lune
Qu’ils suivent dans la rue
À pas de loups, les jeunes loups.Et bientôt dans leur cœur tout bouge
Quand ils se voient tremblant
Au bras d’un petit chaperon rouge
Qu’ils habillent de blanc
Ils se croient apprivoisés,
Installés dans un conte de fées
Mais rien n’est fini pour autant
Car la vie les attend
Pour leur faire les dentsPour que jeunesse passe
Ou sans raison du tout
On leur dit tout à coup
D’aller faire la chasse,
Aux autres loups, les jeunes loups.Avec ou sans lauriers, ils reviennent meurtris
Et peuvent réciter, même sans l’avoir appris
La mort du loup, les jeunes loupsAlors ils arrêtent leurs frasques
Et s’arrachent soudain
Le loup qui leur servait de masque
Et par un beau matin
Se retrouvent à la croisée des chemins
Seuls devant leur destin
Et prennent la voie de leur choix
Qu’ils poursuivent tout droit
Sans reculer d’un pas.
Même si beaucoup d’entre eux
Vivent sans foi ni loi,
Cela importe peu
Ce qui compte pour moi
C’est qu’ils sont devenus des hommes
Et qu’un jour parmi eux
Il s’en trouvera deux…
Pour aller fonder Rome.Jean-Claude Annoux
Prix Charles-Cros, 1965
…
L’un de ces jeunes loups est mort.
Il n’a pas eu le temps, ou peut-être pas l’envie d’être un homme.
De trois coups de couteaux. Un seul aurait suffit.
Il avait seize ans.
C’était le 6 janvier 2010, pas ailleurs, ici.
…
© Quichottine, “Le Refuge”, 8 janvier 2010
Je ne sais de qui tu parles, Amielle, mais visiblement tu es profondément émue. Aucun de tes mots n’est perdu, ils résonnent en moi comme sans doute en tes amis qui les lisent. Je comprends aussi que tu chantonnes ce texte fort.
Allez, up ! Je t’embrasse très fort.
Tu as raison…
Mais pas complètement…
Allez, ce n’est rien, rien qu’un intense moment de désespoir… et les mots qu’il m’a fallu écrire en évitant d’en dire trop.
Il faut croire que la vie n’a pas pour tous la même valeur.
Je t’embrasse très fort.
Chanson magnifique et qui correspond si bien à ces bandes qui se croisent et se font la guerre, à ce jeune de 16 ans mêlé à quelque chose de plus grand que lui, de plus fort et de plus sauvage encore.
Mais rêver c’est une respiration face à la violence qui nous est faite en permanence.
Alors continue de rêver aussi le monde, c’est important et pour toi et pour moi, on a besoin de nos rêves pour poursuivre le chemin et surtout reste telle que tu es.
Et continue à dire ce que tu penses, toujours.
Je t’embrasse tendrement.
La chanson était celle qu’il fallait… oui, celle qu’il me fallait à moi pour comprendre.
Rêver… je crois que c’est tout à fait impossible aujourd’hui.
Dire ce que l’on pense, c’est s’exposer à être traîné dans la boue, parce que les mots ne sont pas compris.
Alors, il vaut mieux se taire, juste pour pouvoir continuer de penser.
La liberté n’est que dans la pensée, elle n’est jamais dans les paroles, et encore moins dans les actes.
C’est celui qui peut parler le plus fort qui a toujours eu raison pour ceux qui préfèrent avoir la paix.
Impossible de changer cela.
Je préfère le silence.
Je t’embrasse tendrement ma Polly. Ne t’en fais pas.
J’ai vécu longtemps sans ce monde virtuel, je survivrai sans lui.
« J’ai vécu longtemps sans ce monde virtuel, je survivrai sans lui. »
C’est bien vrai… Et puis le « manque » peut ne pas vraiment être un manque dans les sens où tu te promènes aussi dans ton jardin, là où tu y a aussi un refuge, et ça je pense est important…
Tu ne vis pas seulement dans les pages d’un livre… j’ai découvert par le monde des blogs des gens merveilleux qui me permettent sans les avoir jamais rencontrés , mais parce qu’une confiance s’est créée, d’avancer dans ma vie, de progresser…
Les points de suspension laissent le silence s’installer, pas un silence de négation, mais un silence de compréhension…
Bonne soirée
Il faut que je m’éloigne un peu… mais je sais que je ne le délaisserai pas tout à fait.
Certains de mes amis virtuels sont devenus si réels que je ne pourrais pas m’en passer.
Mes lectures m’apportent beaucoup aussi.
Mais écrire, oui, je le ferai sans doute dans mes « à Yeur ».
Autrement.
Merci pour ces points de suspension, Anne.
Pardon d’avoir répondu si tard.
Passe une bonne journée.
Un petit coucou ici où il fait bon se reposer et…. où je vois cette nouvelle barre d’over- blog…
Là, je trouve qu’ils exagèrent… presque 50 euros pour l’enlever…
Je vais peut-être aller voir ailleurs finalement!
Bisous et bonne journée.
Merci, Marie, de m’avoir prévenue.
J’ai fait ce que j’ai pu pour qu’elle soit moins visible.
C’est vrai, ils exagèrent.
Mais bon, tant pis. Je ne vais pas prendre un pac premium pour ça.
Bonne journée à toi aussi.
Un monde cruel , n est ce pas ?
Ah l homme …
Je me fais tout petit , c est mieux ainsi , mais je continue a voyager , sans domicile fixe .
je t embrasse .
Le monde est cruel… je le savais depuis longtemps, mais j’ai espéré que le virtuel le serait moins.
J’avais tort.
Merci d’être passé, Vaga. Je pense souvent à toi. Je suis contente de te savoir pas loin.
Je découvre cet endroit en constatant que l’adresse de ton « miel dans les rayons » n’était plus valide et en recherchant la bonne…
En fait je cherchais un de tes textes sur le lutin bleu car je voulais te faire une petite surprise cachée dans cette graine, à ouvrir le 2 juin :
http://graines-d-esperance.over-blog.com/article-au-rendez-vous-des-blogopotes-51384775.html
Si cela te gêne que j’aie mis le lien vers un espace aussi personnel, dis-le-moi,je prendrai un lutin bleu de la Quichottineraie, j’ai encore le temps de changer. Tu n’aspeut-être pas envie de voir rappliquer trop de monde par ici et moi-même, je me sens un peu importune…
Je t’embrasse bien fort.
Tu as pris une porte un peu secrète, mais puisque tu l’as trouvé, tu es la bienvenue au Refuge, bien sûr.
Tu as changé le lien, c’est bien. Le Refuge n’est en lien nulle part… même pas chez moi.
Merci en tout cas, Ptitsa. Je t’embrasse fort aussi.
« Alors, j’écris… et je ne devrais plus le faire. »…
Tu cherches à te convaincre de mots, l’inverse de ceux là même que tu penses pour les autres…. Les mots sont bizarre parfois, là, les miens paraissent durs (c’est l’effet qu’ils me font), ils ne sont que attention pour Toi… Je te redirai ce que tu m’as dit une fois…(ou deux?..) réfléchis… qu’il ne te reste pas un manque après… Écrire..ce n’est pas effacer la Vie, c’est aussi la commenter, la rire, la pleurer, la sublimer….
Je réfléchis, Anne.
Je continue à réfléchir.
Le manque pourrait se combler autrement, je ne sais.
Quichottine est-elle si importante pour moi que je ne puisse m’en passer ?
La valeur d’un blog se mesure-t-elle uniquement au nombre de ses visiteurs ?
La Quichottine du Jardin ou du Refuge est-elle plus méprisable que celle de la Bibliothèque ?
Ai-je le droit de parler, moi qui suis trois ?
Pourquoi certains me jugent-ils uniquement sur le fait que les commentaires de la bibliothèque sont nombreux, soit pour me féliciter, soit pour me maudire ?
Trop de questions aujourd’hui… qui n’ont aucune importance dans la mesure où l’on devrait pouvoir répondre « c’est du virtuel, seuls comptent les opinions des vrais amis »… Et, dans ce dernier cas, Quichottine n’a aucune raison maintenant d’exister, sauf peut-être en pseudo sur la page d’un livre.
Tu as raison, les mots sont parfois très bizarres…
Magnifique chanson que je ne connaissais pas… Elle est chantée par qui?
Les loups se dévorent entre eux parfois… et c’est ainsi qu’ l’un meurt à 16 ans, ce’st ainsi que qu’il devient un « fait divers »…
Je n’aime pas les informations qui ne savent que nous parler des loups, des cris de la meute, des frasque de nos congénères, jamais de la fleur qui borde le chemin, jamais de la main tendue à de vieux loups, jamais de ce qui est bon, et qui permettrait pourtant de mieux vivre ensemble…….
Jean-Claude Annoux… Si tu cliques sur son nom, tu verras à quoi il ressemble. Je l’ai chantée très souvent, elle était sur un disque de mes parents. Je ne savais pas le nom de l’artiste…
Je l’ai retrouvée là, en la cherchant.
Mieux vivre ensemble, c’est impossible. Il faut que j’arrive à admettre que l’utopie ne pouvait exister que dans un livre de Thomas More.
J’ai trop lu, pas assez vécu. Et, maintenant, c’est bien trop tard pour revenir en arrière.
Je suis venue faire un tour ici. J’étais déjà venue mais n’avais rien écrit peut-être parce qu’il n’y avait rien à écrire ou trop à dire? Juste lire et repartir comme aujourd’hui…
Bonne journée.
Sourire…
Cela arrive parfois.
Je sais qu’il m’arrive aussi d’avoir trop à dire pour pouvoir écrire, même ici.
Alors, juste un grand merci pour ce passage, pour ces quelques mots déposés.
Passe une bonne semaine, Petite Elfe.
Prends soin de toi.
C’est étrange comme les mots perdus d’il y a cinq ans peuvent aujourd’hui trouver un écho…
Tant de vies gâchées, pour rien.
Il y a tant à faire…
Je comprends tes doutes ma Quichottine eu égard le meurtre de ce lycéen de 16 ans à Marseille. Expédition punitive commanditée par une lycéenne et exécutée par un adulte.. L’horreur une fois de plus.
La chanson est un bel hommage. Mais tu sais bien qu’en ces temps troublés, ainsi va la vie !. Le rêve a plus que jamais sa place pour survivre et dépasser toutes ces horreurs.
De gros bisous ma belle. ZAZA
L’un m’a fait penser à l’autre… mais pas seulement.
J’avoue ne plus savoir que penser de notre monde.
Gros bisous et encore merci, Zaza.
Je me souviens de ce fait divers qui m’avait beaucoup touchée, de la marche blanche qui avait suivi. Ce poème est tout à fait adapté.
La question à se poser est pourquoi notre Société peut engendrer une telle violence et quelles sont les actions à prendre pour éviter cela.
Bises
C’est une bonne question, mais le tout est maintenant de choisir les bonnes réponses parmi toutes celles qui sont proposées.
Bises et douce soirée Martine.
J’ai mis un peu de temps à comprendre que les premiers commentaires étaient très anciens.
Pas bien réveillée, la dom …
Une belle chanson, toujours d’actualité, hélas.
Bonne fin de semaine, chère Quichottine.
Bisoux doux.
dom
C’est un ancien billet… il a cinq ans et curieusement, c’est à lui que j’ai pensé ces jours-ci.
Merci, ma chère Dom.
Bisous doux et belle fin de semaine à toi aussi.
J’avoue ne rien comprendre, sinon le décès de ce jeune; pour le reste….??
Et cela me fait prendre conscience que sur ce blog, il n’y a pas de notification de réponse (ou alors je n’ai pas fait ce qu’il fallait pour cela), et que lorsque je mets un commentaire, je ne sais pas ce que tu as pu répondre…. Et c’est dommage….
Je t’embrasse
Il n’y a pas non plus d’avis de réponse sur blogspot… alors, chacun fait ce qu’il peut.
Le reste… ce ne sont que les conséquences malheureuses d’incompréhensions inattendues.
Merci, M’Annette.
Je t’embrasse. Passe une douce soirée.
Je ne sais si le jeune qui est mort était un loup mais ceux qui l’ont attaqué avec un couteau étaient des enragés.
Je suis d’accord…
Peu de temps auparavant, des jeunes s’étaient affrontés à coups de couteau à la sortie d’une rencontre sportive, seulement parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec les décisions de l’arbitre. 🙁
Nous vivons dans un monde incroyablement violent.
Je reviens ! mais pas assez tôt après une cette nuit ! La souffrence étant !
Hier soir je n’ai pas pu dire que je n’avais jamais pu acheter » Charlie … » !!
Et m’abonner !! Trop de monde sur le SPHERE !
J’ai suivi les faits , mais aussi le SENAT ; Ce qui montre l’importance des faits ! En france et ailleurs !
Je n’ai pas bien compris les mots de chacun ; Tu as du te lever bien tôt Quichotine après éteint ton ordi .
Je lisais Martine ; Si ! X faits seront punis et d’autres n’auront pas le temps d’être ; Lois feront et seront avant que mauvaises actions ne soient !
Je n’ai pu ajouter ce qui me tenait à coeur dans mon blog avant qu’il ne soit trop tard ! Dès lors trop tard ! Mon blog ! = je ne puis y entrer !
Bnne journée ! Mais quand même = je retourne upeu me reposer .
A BIENTOT QUICHOTTINE
PLEINDEBISOUS
any
Je n’ai toujours pas compris pourquoi tu ne peux pas accéder à ton blog…
J’ai beau chercher dans les messages ici ou là, je ne trouve rien qui puisse t’aider.
Bisous et douce soirée Any.
Prends bien soin de toi.
AH ! On achève bien les chevaux !J’ai pu voir ce formidable fil il y a bien longtems !!
Bonne initiative d’en parler !
any
Je crois bien ne l’avoir jamais vu…
Bonjour Quichottine
C’est une chanson que j’avais beaucoup aimé à sa sortie , je dois même encore l’avoir sur un 45tours
Texte très puissant !
Rien à ajouter à tes propos du jour Quichottine
Gros bisous
Je ne l’ai plus chez moi… il était chez mes parents et c’est une chanson que je connais encore par coeur.
Merci, Claudine.
Gros bisous et douce soirée.
Surtout, n’arrête pas de dire !
Il faut seulement que je remonte la pente…
Ton texte est puissant, dans le sens où il (re)met les choses en place : On ne peut pas s’occuper de tous les malheurs du monde, hélas, et on ne doit pas tenter de le faire, sous peine de problèmes de santé … Mon médecin m’a dit récemment « soyez égoïste, au moins pour un moment … »
Il existe – eh oui – des gens retraités qui font des « burn-out » !
Il faut que je me mette cela en tête…
J’espère pourtant que tout va bien pour toi.
Passe une douce soirée Loïc. Merci.
Il faut que je me mette cela en tête…
J’espère pourtant que tout va bien pour toi.
Passe une douce soirée Loïc. Merci.
2010======2015, rien ne change , tout est escalade dans la violence….. Je me souviens, lorsque nous vivions loin, que l’on me posait souvent la question « tu n’as pas peur? » Non, je n’avais pas peur, je me sentais plus en sécurité au fond de ma brousse qu’ici en France. Quand je lisais les nouvelles, je me disais que vivre dans les grandes villes françaises n’était pas – plus – un gage de sécurité. De retour ici, j’avoue, j’ai peur. Peur du rôdeur qui vient la nuit voler devant ma porte la gamelle pleine de croquettes, ou de restes, que je laisse pour le gros chat à moitié sauvage qui m’observe de loin, du fond du jardin, et s’avance sur la pointe des pattes. Au matin, contenu ET contenant ont disparu. Peur pour mes petits-enfants, quel monde allons nous leur laisser ? Peur de cette escalade dans la terreur. Pas un jour sans un meurtre gratuit, adolescentes violées, enfants martyrisés, mamie jetée dans le fleuve pour avoir refusé une cigarette, Charlie….. Notre société va mal.
Je t’embrasse, Dame, je m’en vais fuir ce monde de fous en me plongeant dans un livre, relire pour la 10e fois au moins une belle histoire d’amitié.
L’escalade est visible et l’on fait tout pour nous le cacher…
J’espère néanmoins que nous arriverons à trouver les solutions pour que la « Douce France » que l’on chantait autrefois retrouve le bonheur de vivre ensemble.
Je t’embrasse, Croc. Les livres savent aussi me rassurer.
Rien ne change , au contraire tout s’aggrave , ta souffrance , il y a 5 ans est toujours là encore plus profonde et désolée de ce monde de violence . On aurait envie de s’enfermer pour oublier ! mais le réveil serait encore plus terrible , alors il faut à notre niveau , chaque jour , sourire , tendre la main et combattre le mal . Il faut résister et s’impliquer sincèrement .
J’ai toujours beaucoup aimé cette chanson, je suis contente de l’entendre.
Je te souhaite une douce journée faite d’espoir. Je t’embrasse Quichottine
Merci pour tes mots, erato.
Il y a des jours où il est vrai que j’aimerais avoir une coquille, une île pour m’y retirer…
Mais bon, la vie est là, chaque jour a son lendemain.
Essayons de faire en sorte qu’il soit beau.
Je t’embrasse. Passe une douce soirée.
Tu as été blessée par le débat que tu as soulevé en donnant simplement ton avis sur les faits. Pourquoi te priverais-tu de parler, puisque d’autres on le droit de réponse ? On ne ferme pas, on ne met pas en veilleuse, un blog pour apologie de tolérance, ou alors… Tu es une éponge à émotions, mais tu ne pourras jamais débarbouiller la face sombre du genre humain, et tu le sais. Protège-toi, panse cette blessure, et continue d’être là, avec tes fidèles. Merci pour les paroles de cette chanson que j’avais oubliée et que, pourtant, je connais par cœur et que j’aime. Toi, je te respecte, ce qui n’est pas incompatible ! Je te fais un gros câlin pour endormir ta peine.
Je ne vais pas fermer mon blog… je l’ai mis parfois en sommeil, longtemps, mais il a résisté à bien des tempêtes.
Cet article est ancien… mais il correspond tant à ce que je ressens que je n’ai pas pu m’empêcher de le sortir de là où il était caché.
Merci, Galet.
Ce gros câlin était le bienvenu.
Passe une douce soirée.
Cela me parle puisque des agressions entre jeunes ont lieu dans « mon » parc. Le seul endroit où j’aime aller me ressourcer, retrouver la paix, vivre avec la nature qui nous fait tant de bien. Il n’est pas recommandé d’y aller se promener en ce moment, dommage, ce matin, le soleil m’y attendait.
A Amiens, notre liberté s’envole.
Les journaux se taisent pour Amiens, pour la Picardie … je ne me sens plus bien chez moi …
Des loups se promènent dans mon parc …
Gros bisous
En ce moment, toutes les sensibilités, toutes les susceptibilités, sont à fleur de peau, prêtes à exploser…
Je suis tellement navrée de ce qui se passe autour de moi, je sais aussi que j’ai sans doute blessé l’une de mes amies proches… et cela m’attriste plus que tout.
J’espère qu’à Amiens tout s’apaisera très vite et que tu pourras retourner te promener sans craindre pour ta vie.
Gros bisous et douce soirée malgré tout.
Ne t’arrête jamais t’écrire! Le monde est devenu… et personne ne sait ce qu’il deviendra. Tu fais et dis ce qui te tient à coeur. Ne change pas TOI! le monde peut changer ( dans le bon sens…) et tes réflexions peuvent nous aider à y réfléchir Quichottine! D’abord être courageux et ça tu l’es … Et des discussions en ce moment il y en a partout…
« Homo homini lupus »: « L’homme est un loup pour l’homme ». Je t’embrasse. On a besoin de toi!
Personne ne sais ce qu’il deviendra… mais j’ai peur que certaines solutions soient pires que le mal.
Merci d’être là, Marie, comme toujours.
Je t’embrasse fort.
Un grand merci pour cette magnifique chanson… Prends bien soin de toi Quichottine. Je te souhaite une journée tournée vers l’espérance
Bises
« Une année tournée vers l’espérance »… merci, Jackie.
C’est une année que je souhaite à tous.
Bises et douce soirée.
Je me tais souvent… ou je tourne en dérision certains propos… Aujourd’hui j’ai envie de dire ce qu’il est insupportable d’entendre. Ce sera ma petite part dans ce vaste chant de libertés auxquelles nous avons tous droit. Ne te tais pas ma Quichottine, ne nous abandonne pas !!!
Douce journée, je t’embrasse.
Je ne vais pas vous abandonner… vous me manqueriez trop.
Mais il faut que je trouve le bon chemin.
Passe une douce soirée. Je t’embrasse fort.
hé oui…avec tous les évènements , celui ci est passé un peu inaperçu, mais l’horreur est là aussi…on voudrait tous avoir le paradis sur terre, tu vois? même les loups, je pense qu’ils sont meilleurs que certains hommes…magnifique chanson de nos années sixties…bisous.
Je suis contente que la chanson te plaise…
Le paradis sur terre ? Ce n’est pas vraiment ce que je souhaite… seulement plus de compréhension.
Bisous et douce soirée. Prends bien soin de toi.
Très bel hommage à ce jeune loup.
Merci. 🙂
Merci. 🙂
De très belles paroles dans cette chanson!
Combien de jeunes meurent ainsi pour des bêtises ? Ces jeunes loups livrés à eux-mêmes , qui ne connaissent que la violence ,comment peuvent-ils s’en sortir ? C’est désespérant d’y penser !
Que de vies gâchées, perdues alors qu’il suffirait d’une main tendue, d’un peu d’amour …
Mais surtout ne te tais pas ; tu n’en as pas le droit!
Bisous
Je n’ai pas de réponse et cela me navre…
Je ferai au mieux, Fanfan. Pour l’instant, j’ai besoin de temps.
Bisous et douce soirée.
Rétroliens : Mes balades de ces derniers jours | Ecrire and co
Tu as fait de belles lectures, Naniloup.
Merci pour cela.
Il y a de l’émotion dans tes mots
A bientôt
Merci de l’avoir compris.
Tu t’appelles AUSSI « Nemo » Quichottine ? (j’ai pas bien tout suivi)
sui allée écouter cette chanson – je l’avais déjà entendue mais ne m’en serais pas souvenu –
c’est sûr ces jeunes gens … ont bien du mal … à devenir des Hommes – et la terreur règne, même parmi eux –
Je m’appelais « Nemo » lorsque j’écrivais dans mon « Refuge »… je n’y écris plus depuis qu’il a rejoint mes autres blogs ici. Mais il m’arrive de republier les articles « cachés » dans un petit coin secret de mon nouveau chez moi.
« Même parmi eux » écris-tu… je le crois.
J’espère pourtant qu’ils arriveront un jour à vivre dans la paix.
Je suis pour le vivre et laisser vivre tant qu’on ne nuit pas à son voisin car vivant en société il y a aussi des règlements et de la courtoisie à avoir…. hélas la jeunesse de nos jours, enfin une certaine jeunesse…. oui je me demande ce que vont hériter nos petits-enfants demain, un monde sans travail, plein de SDF, et terroriste en prime…. jill merci !
« La liberté de chacun s’achève où commence celle d’autrui »… Autrefois l’on me disait « ne fais pas à ton voisin ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse »…
C’est un peu ce que j’essaie de faire, sans parfois y arriver.
J’ai aussi très peur pour nos lendemains.
Merci à toi, jill. Bisous.
Bonjour Quichottine,
Je suis allée chez Jean-Marie après t’avoir lue, et je suis sortie du silence que je m’étais imposée ces derniers jours…
Comme tout le monde, j’ai peur. Peur des actes de barbaries, mais peur aussi des dérapages auxquels on assiste…. Mais j’ai écrit là-bas ce que je ressens, je ne le réécris pas ici, je sais que tu iras le lire si tu le souhaites, et je ne voudrais pas relancer des polémiques!.
Je t’embrasse
Je t’ai lue là-bas.
Merci d’avoir pris le temps de lire, ici, là-bas et ailleurs aussi.
Je sais bien que tout cela a pris une ampleur que nul ne désirait je crois… la peur, les amalgames, les dérapages… et tout ce qui fait que les mots parfois prennent aussi d’autres sens.
Merci pour tout.
Je t’embrasse.
une belle republication !!
à l’époque je ne connaissais pas ton blog-
bon week-end- je t’embrasse-
J’avais là-bas très peu de visiteurs, c’était un endroit un peu secret. 🙂
Passe une douce soirée. Bises.
Violence et violences, n’oublions pas tous ceux qui se battent pour la vie! VITA
Tu as raison… ils sont très importants.
Merci, Vita.
Beaucoup de ces jeunes loups autour de nous. En 2010 comme à toutes les époques, et comme aujourd’hui. Mais j’ai l’impression qu’ils deviennent plus nombreux, plus sauvages dans notre société qui se décompose. Le prisme déformant, peut-être, des récents événements, qu’on ne peut s’empêcher d’associer à ton texte bien plus ancien.
Merci d’avoir pris le temps de lire, Carole.
J’ai l’impression que le temps passe mais que l’histoire du monde est un éternel recommencement.
Hier est toujours le miroir d’aujourd’hui.
Je retrouve cette chanson que j’aimais beaucoup à l’époque. Les loups ont changé, ils sont devenus plus méchants, pour un oui ou un non, ils blessent, tuent…La violence est partout, surtout accessible sur le net, dans les médias. Quel gâchis! Devons-nous pour autant nous cacher? Je ne le crois pas. Prouvons que le respect, l’amour du prochain est encore un chemin à emprunter, donnons de l’espérance à notre jeunesse!
Bon dimanche!
Gros bisous de Mireille du sablon
Je n’ai pas de réponse… J’avoue que je « sors » de moins en moins, un peu si je me transformais en un être incapable d’affronter son environnement.
Merci pour l’espérance offerte.
Gros bisous à toi et douce soirée.
et oui cette semaine à Marseille est mort un jeune à la sortie de son lycée par deux coups de couteaux
nous vivons vraiment dans un monde incertain où nous allons avoir peur de parler, de dire un mot de trop et aussi de sortir car en ce moment à la porte des écoles il y a les soldats armés
Nos soldats sont en alerte chez nous aussi… mais je crois que c’est nécessaire, hélas !
Merci d’avoir fait le lien avec le jeune mort à Marseille, pour rien.
ce jeune était un arménien et la communauté arménienne lui a rendu un vibrant hommage
Merci pour cette précision… 🙂
Cette chanson m’a beaucoup ému. Ça fait très longtemps que je ne l’avais pas écoutée… Ça date de l’époque où moi aussi, j’étais un jeune loup. Merci Quichottine.
Maintenant, je suis un vieux loup solitaire et je mord la main de celui qui me donne à manger. Je traverse les forêts en évitant les prairies trop vertes, trop pleines de soleil… et de promesses jamais tenues. La vie, ça tanne la peau d’un loup.
Bisous Quichottine et bonne soirée
J’espère pourtant qu’un jour nous n’aurons pas à être loups pour survivre…
Bisous et douce soirée Margimond. Merci pour tout.
Bonsoir Quichottine. J’ai été élevée moi aussi avec cette devise : »Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fit » et depuis toujours je l’applique. Mais quand j’écoute les gens parler autour de moi personne ne l’applique… Bisous
Le problème, c’est que ceux qui l’appliquent se font vite dévorer…
Bisous et douce soirée.
Complètement perdue en lisant le début des coms et ton pseudo « Nemo ».
Cette violence est toujours là. Outre ces loups qui s’acharnent, il y a aussi, dans la vie quotidienne des horreurs dans l’intimité des maisons. Je n’ose plus lire les « faits divers » dans notre journal quotidien. Des actes inhumains de tortures innommables jugées dans les tribunaux. ….
Bisous Quichottine !
Navrée, les premiers commentaires sont anciens…
Pour le reste, j’avoue ne plus lire les journaux… je suis assez traumatisée par ce que j’ai vu de mes yeux.
Bisous et douce soirée Alrisha.
je ne sais pas ce que j’aurais écrit si j’avais découvert ton article en son temps. Je me souviens d’autant plus de ce tragique fait divers que je me trouvais aux 3fontaines deux heures plus tôt ce jour-là.
Mourir ainsi est toujours une tragédie bête et méchante pour paraphraser un journal des années 68
La chanson date elle de 1965 et le récit historique a beaucoup embelli cette époque-là.
un prix Charles Cros mérité pour une chanson courageusement contre le service militaire de l’époque et courageusement à contre-courant de la mode yé-yé
bises et merci de cette réédition
Je me suis trouvé là, juste après, quelques minutes plus tôt, j’aurais pu assister au drame.
Merci à toi pour ces précisions sur la chanson.
Bises et douce soirée.
2010-2015, cinq ans ont passé et j’ai l’impression que rien n’a changé, je ne veux pas être pessimiste mais j’ai l’impression que la violence est de plus en plus prégnante dans notre société.
Les individus deviennent de plus en plus agressifs et de moins en moins tolérants.
Il y a bien longtemps que je l’ai compris Quichottine d’où mon intérêt pour un monde serein, tranquille ou tout n’est que paix et harmonie, je préfère parfois nettement mon univers de crèches à cette terrible actualité même si cela peut sembler futile.
Ce jeune ne méritait pas ce qui lui est arrivé, il est mort trop tôt, beaucoup trop tôt.
Je ne connaissais pas cette jolie chanson, merci à toi de nous la faire découvrir.
Ton univers n’est pas futile… au contraire.
Il est la représentation d’une réalité qui pourrait encore exister.
Merci à toi pour ce partage.
Passe une douce soirée…
A cette chanson je répondrai par celle de Serge Reggiani « Les loups sont entrés dans Paris » et il ne faut pas se laisser impressionner puisque « en s’unissant on a moins peur des loups qui guettent le trappeur » comme le dit si bien Pierre Perret
Une autre des chansons qui ont compté pour moi.
Restons donc unis, alphomega. 🙂
Coucou dame Quichottine
Que de violence en ce bas-monde ! C’est terrifiant… La vie n’a plus d’importance… J’ai lu dans les commentaires que ce cri du coeur concernait ce jeune lycéen de 16 ans à Marseille qui a perdu la vie pour avoir exprimer haut et fort son opinion.
La chanson est belle…
Bises du dimanche.
Béa kimcat
Le texte avait écrit bien plus tôt, pour un autre jeune, un jeune de chez nous…
Rien n’a changé et l’on continue de se battre et de mourir pour rien.
Je suis contente que la chanson t’ait plu.
Merci, Béa. Bises et douce soirée.
Oui, on les achève comme ma Taïga, avec le chagrin au coeur, en posant la main sur ses yeux, son mufle, en lissant son joli toupet, en lui disant adieu, en écoutant sa souffrance, une dernière fois…
Les mots sont très pauvres, inutiles parfois, difficiles à exprimer en tout cas…
Comment lutter contre la violence et l’incompréhension ?
Ton article est émouvant Quichottine
Je t’embrasse
Je n’ai pas de réponse… mais tes mots en partage me touchent beaucoup.
Merci, Marine.
Je t’embrasse. Passe une douce soirée.
Je ne saurais écrire ce que j’ai ressenti en te lisant.
Je pense seulement que cette violence a toujours existé, mais que nous n’étions pas au courant comme maintenant.
Je vais rabâcher mais si tu plonges dans les contes, « les vrais » tu vois ce qu’il se passait il y a … et c’est si vieux que tu frémis en ne comprenant pas pourquoi nous n’arrivons pas à changer.
Cette chanson, combien de fois l’ai-je entendue, combien de fois sur l’électrophone de l’époque ?
Je t’embrasse Quichottine et fais attention à toi.
L’importance n’est effectivement plus la même aujourd’hui car tout se sait et qu’il n’y a plus d’espace ou de frontière…
Rien ne change et pourtant, nous devrions pouvoir le faire à la lumière de notre Histoire… mais nous n’en tirons pas de leçons.
Merci pour tout, Pimprenelle.
Je t’embrasse. Prends bien soin de toi.
Rétroliens : Mes balades de ces derniers jours | Ecrire & Co
Le jeune homme dont je parlais est mort il y a déjà quelques années… mais une actualité brûlante m’a conduit à republier ce billet.
Merci, Naniloup.