Tu crois que ça peut se faire d’écrire une lettre blanche, sans rien dedans ?
Tu comprendrais les mots que je ne dirais pas ?
Je ne sais pas.
Je me suis entraînée aujourd’hui, je ne t’ai pas appelé, je ne t’ai pas envoyé de message, j’ai laissé mon téléphone sur mon bureau… mais pas trop loin pour le cas où tu m’appellerais, où tu aurais besoin de moi.
Mais c’est vrai… c’est moi qui avais besoin de toi.
Alors, je fais semblant… je me dis que ce n’est pas important, que rien n’est important de ce qui me touche, qu’il y a bien plus grave, qu’il faut que je me secoue, que je fasse autre chose.
… et je fais.
Je n’ai pas arrêté de la journée.
Jusqu’à ce que je ne puisse plus avancer, jusqu’à ce que je sois tellement crevée que je n’aie même plus envie de me lever de là où je me trouvais.
Et puis, je faisais des pauses ordinateur, comme avant, histoire de m’asseoir pour reprendre mon souffle.
Et puis… et puis rien.
Je me suis installée devant ma TV et les images qui défilent ne veulent rien dire.
Je me suis dit qu’il fallait que je t’écrive, pour te dire que j’ai réussi à comprendre.
Tu avais raison.
…
Joli !… Du vécu ?
Qui sait ?
Coucou Quichottine, c’est un très joli texte et j’aime beaucoup l’utilisation que tu fais de cette page blanche comme si, tel un papier buvard, elle pouvait capter les pensées que notre coeur rêve t’entendre …
Bonne soirée,
Merci Muad.
Tu as très bien senti, sans doute compris, ce que je voulais dire.
Passe une bonne journée…
Nous avons tous un jour ou l’autre une page blanche devant nous… Partir ou rester….
Rester, Eolina.
Du moins ici !
Alors, je reviendrai souvent voir ce qui s’y passe, d’une part parce que c’est plus calme que là-bas, … ( je n’aime pas trop l’effervescence qui y règne parfois.. enfin pas chez moi mais chez les autres… il en faut un peu pourtant je le sais, sinon on s’ennuie et les blogs meurent comme tu l’as dit un jour) et d’autre part, parce que je trouve une autre Quichottine. Elle me plaît bien aussi comme ça, avec cette sensiblité et cette humanité que tu dévoiles ici. Et c’est ce que j’aime particulièrement. A bientôt donc.
Merci pour ton passage, Eolina…
J’aime bien penser que seuls des amis choisis passent par ici.
PS L’effervescence qui règne dans les blogs, c’est nous qui la faisons grâce ou à cause des articles que nous postons… Et pour ça il faut de l’imagination et surtout du talent… Ce qui n’est pas donné à tout le monde… Et cela, tu l’as ici , là-bas … partout!
Merci, tu es trop gentille, parfois, Eolina !
oui c’est du talent , je ne suis pas un littéraire du tout , je lis tres peut , j’écris encore moins , le sens de certains textes m’échappent parfois , mais quand ca vient des trippes , je comprends et apprécies , vécu ou pas , dans ce jardin secret , on y trouve de jolie fleurs ….
bisous bonne soirée
Tu vois, Gari… tu fais partie des personnes que j’aime bien rencontrer ici.
Merci.
Pour certains, la page blanche représente l’absence d’inspiration…
Mais, pour toi cette page blanche est le résultat d’une trop forte aspiration…
Je crois au dialogue, alors, la page blanche doit être un début et non une fin…
Je t’embrasse.
Aspirer à trop n’est pas forcément une bonne chose… elle aboutit à cette page blanche, à cet instant de silence que plus rien ne peut plus troubler.
Peut-être faut-il savoir se contenter des quelques mots de l’ami, même trop rares, s’ils savent être vrais. Quelques mots… ça peut être le début d’un long dialogue.
Alors je laisse aussi page blanche………
😉
bisous doux
Un grand merci, Michka !
.
je pensais avoir laissé un commentaire ici hier… je disais que j’y voyais tous mes pseudos…
Et je ne le vois pas… Où donc l’ai-je posté? J’avoue que je m’y perds un peu comme je le disais aussi… avec le sourire évidemment.
Ce n’était pas sous ce billet… 🙂
Ma réponse est là-bas :
http://quichottine3.blogspot.fr/p/les-visiteurs-du-jardin.html
Et puis, tu as raison, ce n’est pas facile de savoir où nous sommes restées. Ici, il n’y a pas d’avis de réponse, hélas.
Passe une douce journée Marie.
Un buvard pas bavard….
LN
Un buvard délaissé… 🙂