L’amitié dans l’orangeraie

L’amitié, là-bas, dans mon orangeraie, c’était un sujet récurent…

L’amitié…
Je dirai que c’est comme la branche de cet arbre.
Je ne sais pas où elle commence, ni si les bourgeons qu’elle porte fleuriront tous.
Elle est là, c’est tout. Il me reste à en prendre soin.

Passez une bonne journée.

Les amis virtuels n’ont pas de défauts.

Vous saviez ça ? Bien sûr ! Vous fréquentez la Blogosphère depuis bien plus longtemps que moi.

Ils passent avec un mot gentil, et, même lorsqu’ils ne disent rien, ils ne sont pas encombrants.

Ils ne râlent jamais parce que vous êtes en retard pour le repas, que les carottes ne sont pas cuites, que le gâteau a brûlé. Ils ne crient pas famine et sont toujours contents de ce que vous offrez. Ils inventent des plats délicieux quand vous n’avez pas d’idée !

Ils n’éparpillent pas leurs vêtements au pied du lit, ne laissent pas traîner leurs chaussures au milieu de l’entrée. Ils passent en smoking lorsque vous le voulez et vous emmènent en promenade en limousine… où ils viennent vous conter fleurette avant de vous conduire en carriole sous l’ombrage de forêts enchantées, si vous avez l’humeur champêtre.

Alors… c’est bien normal. Les amis « réels » sont jaloux. Ils ne peuvent rivaliser.

Les liens se font, se défont… c’est ce qui est dit parfois sur les blogs.

C’est vrai, les liens se font… mais lorsqu’ils sont sincères, il ne se défont pas vraiment… ils se détendent seulement pour que ces liens ne soient jamais des chaînes.

Un peu de temps, un coucou, un baiser dit du bout des doigts, que l’on attrape en passant, un souvenir un peu tendre, une pensée rieuse ou rêveuse…

Tout cela, c’est un peu de soi que l’on dépose entre deux « clics » d’une souris. Un petit rien, pas grand chose… mais un rien plus un rien… cela finit par faire beaucoup. Liens qui sont là, malgré tout, liens qui ne se défont pas.