L’égalité en question

C’est une presque parenthèse, parce que nos pays légifèrent, partout, et que nous ne sommes pas censés ignorer la loi.

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“Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.”

C’est ainsi que commence le premier article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen… nous sommes en 1789

Un peu plus tard… beaucoup plus tard en fait, mais peu au regard de l’âge de notre Terre, une autre déclaration, qui se dit “Universelle”, en 1948, précise :

“Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.”

Notre propre constitution, celle qui est en vigueur aujourd’hui, bien que beaucoup souhaitent la modifier, l’adapter à notre société, l’affirme aussi.

“La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion…”

Nous sommes égaux… mais…

“[La Nation] garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.”

Vous trouverez ces mots dans le préambule de la Constitution de 1946… Il y a donc des personnes qui ne sont pas tout à fait égales aux autres, qu’il faut protéger, que la Nation prend en compte dans ses décisions.

Je me suis souvent interrogée sur cette “égalité” que nous affichons sur nos monuments publics, cette égalité qui suit immédiatement notre “liberté” dans la devise de notre pays.

Nous sommes égaux… peut-être.

Mais nous ne naissons pas tous avec les mêmes chances, les mêmes outils pour réussir nos vies.

Il faut parfois accepter nos différences, savoir que rien n’est jamais acquis et que même la société, même la Nation, peuvent se trouver démunies pour assurer à tous le respect des droits qu’ils ont acquis par leur seule naissance.

– Hors sujet !

C’est vrai… je suis hors sujet, et pourtant, j’y pensais beaucoup alors que j’écoutais un intervenant italien nous parler de son pays et de la prise en charge des enfants et adultes handicapés, là-bas.

Suivant que vous vivez au Nord ou au Sud, dans une région ou une autre, la prise en charge sera différente… elle dépend de tant de critères que l’égalité devient un vain mot.

J’écoutais, et ce n’était pas facile.

Étais-je vraiment à même de tout comprendre ?

Je ne sais pas… Je ne crois pas.
J’étais trop concernée pour avoir la sérénité nécessaire dans un tel débat.

Quelques mots m’interpelèrent pourtant.

On pouvait naître handicapé, grandir ainsi, dans une politique d’intégration scolaire, travailler dans des milieux protégés, ou être gardés en famille, à domicile, lorsque toute participation sociale était impossible… jusqu’au moment où, brusquement, le handicap n’existait plus.

– Ah bon ?

L’Italie aime les miracles… tu ne savais pas ? Là-bas…

“On devient âgé”… simplement, lors de l’anniversaire qui donne droit à la retraite…

– Mis sur le même pied d’égalité…
Comme si nous avions vécu la même vie ?

J’ai perdu le fil.

Dans ma tête, comme une rengaine, des mots qui me disaient :

“Ne t’en fais pas, un jour, si elle est encore là, Emmanuelle, passera d’un état à l’autre. Elle sera une personne âgée, comme toi, comme nous tous, elle aura seulement vieilli un peu plus tôt, comptant parmi ceux du quatrième âge sans avoir pu profiter d’un troisième qui permet de s’épanouir, de voyager, de profiter de chaque instant… sans contrainte, sans souci…”

Et puis, évidemment, je me suis réveillée.

Qui peut vraiment se targuer de vivre sans souci, sans contrainte, sans peine ni chagrin, dans un monde parfait dont la Nation serait garante ?

(À suivre)

66 commentaires à propos de “L’égalité en question”

  1.  » Sans peine, ni chagrin » …Si seulement…
    Il y à des peines et des chatons de toutes mesures, selon chacun, qui font plus ou moins mal et qui laissent des cicatrices ouvertes au coeur….

      • Je sais bien, ne t’en fais pas, je crois que j’avais compris. 🙂
        Bisous doux Mahina. Passe une belle journée.

  2. L’égalité n’existe pas , mais normalement la solidarité sociale devrait prendre le relais . Hélas… la loi du profit est passée par là !
    Il est des rêves qui en disent long sur les espoirs enfuis … je connais ces réveils où il faut reprendre le chagrin là où nous l’avons laissé la veille et vivre avec .
    Bises Quichottine

    • La loi du profit, les « moi d’abord »… aussi.
      C’est un constat mais je sais que beaucoup luttent pour que ça change.
      Bises et douce journée Zoé. Merci pour tes mots.

  3. Il y a un an maintenant j’étais complètement « larguée »et je ne voulais pas me réveiller. J’aime bien la phrase de Zoé :  » je connais ces réveils où il faut reprendre le chagrin là où nous l’avons laissé la veille et vivre avec » , parce que c’est exactement ça. Et je me dis encore que tout peut arriver ( je parle du moins bon car je suis de nature pessimiste) Et puis quand je lis ou j’entends la misère des autres, la tienne ici, je me dis que je devrais faire face et être plus courageuse. Quand on est dans la douleur et le malheur on est ou devient égoïste. Vivre sans souci sans peine? seul sur une île déserte ? mais il faut (sur)vivre ! J’ai parlé de moi et je n’aurais pas dû.

    • Tu es très courageuse, Marie, j’en suis certaine.
      Tu as bien fait de parler de toi aussi, même si je sais que tu tais beaucoup de tes chagrins et de tes peines.
      Merci pour tes mots, ta présence.
      Je t’embrasse fort.

  4. Je te reçois 5 sur 5 moi qui me débats comme un beau diable pour obtenir l’aide sociale pour ma mère qui vit en dessous du seuil de pauvreté. Dans le Tarn, l’obligation alimentaire s’étend aux petits enfants. Mes filles ont répondu présentes alors que du côté de mon frère, ses enfants ne veulent même pas me donner leur adresse! Pourtant ils s’étalent en belle compagnie sur facebook, l’un d’entre eux a monté une association de motos qui fait des raids en Argentine et qui récolte des fonds pour la recherche pour le cancer. ça fait bien pour briller auprès des followers quant à sa grand-mère qui lui a signé une quantité incroyable de chèques pour Noël et son anniversaire, qui a participé largement à l’économie du foyer cela ne les concerne pas! L’ingratitude et l’injustice n’est pas dans le seul fait de nos gouvernements, elle fait partie de l’âme humaine que je trouve de plus en plus noire. Fais le bien autour de toi et on te mordra la main ou bien on t’en voudra pour les services que tu as rendus en t’en faisant reproche!
    courage, je pense à toi

    • Je crois qu’il n’y a pas que dans le Tarn… et je pensais que la justice pouvait contraindre…
      Ce n’est donc pas le cas. 🙁
      Courage à toi aussi, Azalaïs. J’espère encore que tout va s’arranger.
      Merci pour tout.

  5. Coucou ma Quichottine,
    Un vaste sujet et cette nation garante « pour tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. » n’existe pas, même en France où la couverture sociale « en théorie » le devrait !
    S’évader et rêver d’égalité pour les plus démunis, les handicapés, la souffrance, ne dure que peu de temps et la réalité te ramène vite fait sur le plancher des vaches !
    Courage ma douce amie. De gros bisous.

    • Hélas !
      Mais je crois encore que beaucoup font ce qu’ils peuvent pour que ça change.
      Gros bisous et douce journée Zaza.

  6. Compliqué cette égalité.
    Même s’il est imparfait, le système a le mérite d’exister. Je préfère vivre en France qu’aux USA par exemple, où la protection sociale n’existe quasiment pas.

    Notre devenir passe par nos actions au quotidien. Oui, il faut se battre pour obtenir un petit mieux. Il faut parfois se battre à petit niveau pour que personne ne soit laissé pour compte, auprès des services sociaux qui font leur possible parfois, mais le possible n’est pas souvent possible, le cadre est là.

    Et nous avons perdu de nombreux acquis de 1946. Un ménage à grandes eaux a été fait par nos élus. Ce magnifique programme social du Conseil National de la Résistance.

    C’est triste, si triste que le mot fraternité n’existe que pour les citoyens, pas pour les élus qui gardent jalousement leurs privilèges.
    Quand on regarde de près ce qu’ils font, à l’exception de quelques rares intègres, on est bien obligé de faire ce désolant constat que l’intérêt de quelques-uns est mieux défendu que l’intérêt du grand nombre. Entre parenthèse, Monsieur Valls (pour ne nommer que lui) dans sa visite à un centre pour handicapés a garé sa voiture sur une place réservée aux handicapés. Cela en dit long sur leurs bonnes intentions.

    Je vois ce chagrin, cette lutte constante pour toi et pour les tiens. Je vois aussi celui d’Aza et j’entends celui que quelques autres.
    Nous ne sommes pas en Paradis, mais c’est en nous que sont les sources qui nous maintiennent dignes dans ces combats.

    Je t’embrasse tendrement.

    • Fais ce que je dis, pas ce que je fais… c’est curieux comme les constats nient les paroles de nos élus.

      Lutter est encore possible, mais pour combien de temps ?
      Merci à tous ceux qui nous soutiennent, qui nous font y croire encore.

      Je t’embrasse tendrement. Passe une douce journée. Merci d’être là.

  7. On ne nait pas tous égaux mais est ce une chance de naître riche et aimé ? Cela ne donne pas envie de se battre et la vie est un combat permanent. Bises

    • Tu as sans doute raison… La vie est un combat et tu en sais quelque chose.
      J’admire ton courage.
      Bises et douce journée Martine.

  8. Bonjour Quichottine. Tu as dû rencontrer beaucoup de personnes proches de personnes handicapées et les échanges ont dû être intéressants. Bisous

  9. Oh le beau billet Quichottine… Tous sur la même planète mais point la même vie et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps, les gens heureux, les gens malheureux, les nantis, les pauvres… les gros poissons, la petite friture… Chacun se soucie d’abord de son nombril, heureusement qu’il a des associations de bénévoles pour venir en aide au plus démunis de nos jours et le fait que les grandes surfaces ne peuvent plus jeter !!!! Merci, bises

    • C’est vrai que des progrès sont faits, et c’est bien.
      Merci de le rappeler, jill.
      Bises et douce journée.

  10. Coucou Quichottine,
    Voilà un sujet qui me touche beaucoup, car la liberté, c’est une totale utopie, nous sommes loin d’être libres, et nous nous mettons nous mêmes nos propres prisons.
    Egalité, c’est parfaitement faux, il suffit de le voir dans les parloirs des palais de justice et même sur le plan médical selon l’argent qu’on est capable de déposer sur la table.
    Fraternité, c’est totalement faux, il suffit de voir le chiffre qu’atteint le FN aux élections.
    Et je ne développe pas car je pourrais en écrire des pages et des pages.
    Tout cela n’est que poudre aux yeux pour se donner bonne conscience, et le pire, c’est qu’on continue de mettre en avant ces trois très jolis mots que ne sont que des mots voir des maux…
    Et je sais que tu touches parfaitement du doigt de point extrêmement douloureux, et pour cause…
    Je t’embrasse

    • Merci, Pascale.
      Tu exprimes avec beaucoup de clarté nos réalités. J’essaie encore de croire que quelques progrès sont possibles.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  11. Personne puisque même la nation sans compter la société n’est parfaite! Bises

    • 🙁

      Mais que dire de plus ?
      Bises et douce journée Renée.

  12. Bonjour Quichottine,

    Il y a longtemps que je ne participe plus à tous ces beaux mots comme « égalité, fraternité… » , tous ces beaux discours si creux…j’écoute ma petite voix intérieure et mon intuition et cela m’est bcp + profitable..
    D’un côté, on nous parle de la grande Europe et d’un autre, les pays préfèrent se morceler..en Belgique, il y a 3 régions, et donc 3 législations , et des lois qui diffèrent selon la région où on habite..pareil qu’en Italie apparemment..Mon frère est handicapé et pour bénéficier des meilleurs avantages le concernant, ma maman a dû en effet déménager et changer de région..
    Il y a un problème aussi en France concernant le nombre d’institutions spécialisées pour prise en charge médicale ou pour les handicapés..ça se voit ici car les institutions belges sont occupées en grande partie par des Français qui ne trouvent pas de place en France..
    Il n ‘y a pas de miracle, on doit apprendre à vivre différemment, aller à l’essentiel et s’entraider..

    Le week-end approche…gros bisous!!

    • Tu as tout à fait raison… La Belgique a de l’avance sur nous pour les lieux d’accueil.
      Merci pour ton partage, Cassandre.
      Gros bisous et douce journée.

  13. non l’égalité n’existe pas !!
    pas mal de paramètres en dépendent—- la région ! la situation pécuniaire- le handicap-
    connaître les bons intervenants-
    avec beaucoup d’argent plus de possibilités d’ aide permanente—
    un gros soucis pour les familles, les proches– parfois les couples se séparent- dommage –
    mais je ne suis pas dans leur tête-
    gros bisous- bon courage-

    • C’est vrai… et rien n’est facile.
      Merci pour tes mots, Lady Marianne.
      Bises et douce journée.

  14. Notre devise est pleine d’utopie Quichottine et chacun voit la vérité à sa porte ce qui compte le plus c’est la solidarité que je vois comme des ronds dans l’eau du plus proche au plus loin, celui qui prend soin de son voisin l’aide et le soutient sans bruit et sans profit aide plus que les belles intentions politiques.
    sujet bien douloureux Quichottine et bien perturbant !
    je t’embrasse

    • Beaucoup y ont cru, ils ont lutté pour que ce ne soient pas de vains mots.
      Aujourd’hui, le repli sur soi est tellement grand que j’ignore si nous pourrons avancer dans le bon sens.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  15. Que ce soit Italie ou ici, la région importe beaucoup et quand je dis région il n’y a pas si longtemps cela dépendait du département où tu vivais.
    Tu es en plein dedans depuis de longues années. Une amie comme toi se posait souvent la question : lorsque nous ne serons plus là …
    Josette a raison en aidant un voisin on fait beaucoup et quand je parle d’aide c’est à n’importe quelle échelle.
    Bisous Quichottine

    • Lorsque nous ne serons plus là… C’est une question qui me hante.
      Merci pour tes mots, Pimprenelle.
      Bisous et douce journée.

  16. Bonjour Quichottine,
    En fait tout se joue à la naissance … et c’est là qu’on mesure la définition même de l’ « égalité » …
    … dommage qu’il faille sortir de son rêve …
    Bisous Quichottine, ton article est tellement criant de vérités …

    • Nul ne peut échapper à sa réalité… je le vois tous les jours autour de moi.
      Merci d’être là, Kprice.
      Bisous et douce journée.

  17. Je doute que l’égalité existe !…
    Douce soirée ma Quichottine je t’embrasse très fort ♥

    • Comme beaucoup ici… 🙂
      Merci d’être là, Cri.
      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  18. Salut,
    Cela fait un bail qu’il n’y a pas déégalité en France que ce soit devant le simpôts que de la santé et bien d’autres choses.

    il a fait beau aujourd’hui alors on est sorti.

    Bon week-end

    • Tu as bien fait de sortir… 🙂
      Passe un bon weekend, Tiot.

  19. Tes mots me touchent beaucoup. Je ne crois pas que l’égalité existe vraiment…Nos sociétés deviennent de plus en plus égocentriques mais la solidarité est encore là et finalement je trouve ça réconfortant car même si ce n’est pas aux individus de prendre en charge la détresse des familles, l’aide à la recherche, on le voit bien avec la générosité des donateurs du Télethon, il faut bien constater hélas, que la société se défile. C’est elle qui devrait assurer un revenu correct à toute personne ne pouvant pas s’assumer quelles qu’en soient les raisons. Cette charge ne devrait pas incomber aux familles. Hélas je vois bien autour de moi que ce n’est pas le cas. Si je regarde juste à côté de moi, ma voisine que j’aime beaucoup, quitte sa jolie maison du hameau pour aller vivre dans le village, afin de pouvoir la louer, tout simplement parce qu’elle a dû placer son grand garçon « différent » et qu’elle veut assurer son avenir pour qu’il ne soit pas à la charge de sa soeur. C’est un comble ! Et ceux qui n’ont rien, comment font-ils ?
    Bisous ma douce Quichottine, je voudrais tant que nos mots te réconfortent un peu, mais nous sommes bien impuissants à combler ta peine

    • Je crois que beaucoup font ce qu’ils peuvent autour d’eux.
      Mais tant qu’il n’y aura pas de changement dans les mentalités du plus grand nombre, rien ne sera possible au niveau de ceux qui nous gouvernent.
      Tu poses de bonnes questions et ton témoignage me touche énormément.
      Merci pour ta présence, Manou.
      Je t’embrasse fort.

  20. Belle utopie que celle là….. mais ces écrits et déclarations sont un rempart pour tous les dérapages et on peut toujours faire valoir ce droit à l’égalité! Cela reste un combat permanent et encore beaucoup plus pour certains!
    Bises
    Dany

    • Je n’ajoute rien à tes mots.
      C’est un combat, et j’espère que nous finirons pas le gagner.
      Bises et douce journée Dany.

  21. Malheureusement pas de liberté je rejoins tous les amis dans leur commentaire !
    Gros bisous à toi Quichottine je suis de tout coeur avec toi

    • Merci pour ta présence et tes mots, Claudine.
      Gros bisous et douce journée.

  22. l’égalité n’existe pas, des efforts sont faits, mais celui qui a les moyens sera toujours mieux encadré que celui qui se bat pour une augmentation d’Apa, la vie est ainsi faite , j’ai bien peur que rien ne change.
    bonne soirée.
    danièle

    • Je voudrais espérer encore.
      Merci pour tes mots, Danièle.
      Passe une douce journée.

  23. Je n’épiloguerai pas, parce que j’ai lu tout ce qui précède et que je fais le même constat que tous tes aminautes, mais merci d’avoir ouvert les vannes… Je t’embrasse.

    • Ouvrir les vannes, laisser d’autres s’exprimer.
      Je crois que c’était important.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  24. L’égalité, un mot bien souvent galvaudé car, en fait, on est loin d’être tous égaux.
    En droit, peut-être, et encore …
    Pour les handicapés « lourds », c’est plus qu’une galère et ils sont bien souvent oubliés.
    Mais, en cette belle période de fêtes (pas pour moi !) il vaut mieux éviter les sujets qui fâchent, non ? 😉
    Bon week end, toujours au calme …
    Bisoux doux, ma quichottine.

    • Je sais que tu n’aimes pas Noël… Je suis désolée de ce compte-rendu émotionnel en ce moment.
      Bisous doux et belle journée Dom.

  25. L’égalité n’existe que sur le papier ; c’est une utopie .On s’en aperçoit tous les jours . Même les travailleurs n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires :un toit , élever leurs enfants correctement…Les personnes âgées sont dans des mouroirs, maltraitées souvent …
    J’ai vu un reportage :on montrait des banlieues où les femmes n’ont même plus le droit d’aller boire un thé dans un bar,où elles ne peuvent plus mettre une jupe sans se faire insulter :on est loin de l’égalité et on recule avec des gens qui veulent imposer des moeurs rétrogrades ..J’ai toujours été choquée par le terme droits de « l’Homme  » et pas de l’être humain : tu imagines l’impact de ce mot dans les pays où un chien est mieux considéré qu’une femme ?
    Tu as raison de t’inquiéter pour ta fille ,qui n’a pas eu les mêmes chances que d’autres. Il n’y a aucune égalité dans ce cas-là .Il y en a des choses à dire sur l’égalité .Je t’embrasse

    • Tout cela est tellement vrai que c’en est désespérant…
      Je t’embrasse. Merci pour ces mots.

  26. J’ai lu ton texte.
    J’ai lu tous les commentaires.
    Très émue par tous ces mots qui reflètent tant de chagrins, de nuits à chercher des solutions, d’impasses, de labyrinthe pour aboutir à un constat d’échec!
    On ne naît pas tous égaux et la vie se charge de creuser encore plus ces inégalités…

    Je l’ai vu chaque jour dans ma classe et depuis quelques années dans la maison de retraite où vit maman…

    Je n’ai pas de solution, sauf peut-être d’aider au mieux ceux et celles que nous côtoyons: si tout le monde le fait ça fera une grande chaine d’amour pour remplacer celle de l’égoïsme!

  27. en France, il y a eu beaucoup de progrès pour intégrer les handicapés physiques, psychiques, mentaux dans la société. Hier un docteur psychiatre qui part en retraite (après 50 ans de bons et loyaux services) se rappelait ses débuts où les malades étaient abrutis et non soignés. Les médicaments ne sont pas si anciens pour les malades psychiques même s’ils ont des effets négatifs aussi. Les malades quand c’est possible vivent dans le monde normal. Michel Creton (Perce neige) a beaucoup aidé (Les députés ont adopté mercredi soir, lors de l’examen du projet de loi sur le handicap, un amendement inspiré par le comédien Michel Creton, visant à créer à terme un nombre de places suffisant pour accueillir dans des établissements spécialisés les jeunes handicapés lourds majeurs.Michel Creton avait déjà fait adopter en 1989 un amendement permettant aux handicapés lourds atteignant l’âge de 20 ans de rester dans des établissements pour mineurs lorsqu’ils ne pouvaient pas trouver de place dans un établissement pour adultes.)
    je comprends ton amour pour ton enfant comme pour toutes les familles de malades ; je le partage aussi.
    Et pour les droits, avant d’avoir des droits, nous avons des obligations envers les autres (j’ai programmé un petit texte de Simone Weil accompagné des mots de M. Steffens pour la semaine prochaine)
    Bises et je te souhaite un bon week end douce dame.

  28. J’ai lu quelques commentaires qui te sont adressés, et je n’ai pas grand chose à rajouter
    sauf une chose, Pascale DELALANDRE dit l’argent qu’on peut mettre SUR la table, je rajouterais l’argent qu’on mettre SOUS la table.
    Et je ne parle de la souffrance surtout celle des parents lorsqu’il s’agit d’un enfant.
    Je te fais plein de gros bisous
    Maryse

  29. Je lis tes derniers articles d’une file, je n’arrivais pas à être connectée à Internet ces jours derniers…
    L’égalité c’est un espoir plus qu’une réalité…A chacun d’être attentif à ceux qui l’entourent et de faire ce qu’il peut pour y attteindre un peu plus…Bien sûr, les lois sociales peuvent y aider..mais la solidarité, l’entr’aide, c’est important aussi…
    Bon courage, Quichottine…Je t’embrasse, je continuerai ma lecture demain

  30. Sans vouloir être trop pessimiste, j’ai bien peur que ces bonnes intentions de la Déclaration des Droits de l’Homme restent sans effets.
    On vit dans une société dans laquelle les écarts se creusent même si l’on a pour l’instant encore plus de chance que dans d’autres pays, bientôt on va arriver à un système à l’américaine ou la couverture sociale sera inexistante car trop onéreuse.
    Je ne l’espère pas mais vu les propos que nous entendons des hommes politiques le pire est à craindre.

  31. Que te dire Quichottine. trois mots polymorphes et en partie antagonistes au moins pour la liberté et l’égalité. Comme l’impossible, ils n’existent pas mais ils devraient nous servir de lanterne. Longtemps les sociétés ont compté sur la charité plus que sur la fraternité avant de découvrir ou redécouvrir la solidarité. Mais là aussi que de chemin encore à parcourir, que d’avancées et de reculades, chaque acquis le plus souvent gagné par la lutte et/ou l’engagement des concernés ou de leurs proches plutôt que par l’évidence d’un consensus.
    Les progrès factuels de la médecine risquent de rendre plus nombreux les moins égaux accédant à des âges dits « avancés ». Peut-être alors se rendra-t-on compte de la part énorme prise par les parents même dans nos systèmes imparfaits actuels
    Je pense bien à toi Quichottine passe de douces fêtes