Il est de ceux que je croyais éternels… de ceux que j’ai découverts il y a très longtemps et que j’ai continué à croiser sur ma route, sans jamais avoir eu envie de les délaisser tout à fait.
1973… Je suis en année de Licence de Langue, Littérature et Civilisation Espagnole. Parmi les lectures imposées, un petit livre – la centaine de pages du roman d’un auteur colombien : « El coronel no tiene quien le escriba« .
Le roman a été terminé à Paris, en janvier 1957, d’après ce que m’en dit sa dernière page.
La première ne laissait rien augurer de ce que j’y trouverais.
Le héros du roman commence sa journée, il prépare un café en veillant bien à ne pas dépasser la dose prescrite : pas plus d’une petite cuillerée.
Je ne sais encore rien de lui, mais j’apprends. Je saurai désormais qu’il ne doit pas gaspiller, que tout est compté, mesuré, jusqu’au moindre grain de ce café en poudre qu’il met à infuser.
Ce ne sont rien que quelques phrases, quelques mots, et pourtant, tout annonce la suite.
Nous sommes au mois d’octobre, et il attend, comme il a attendu toute sa vie. Pendant cinquante-six ans, dit-il, il n’a rien fait que d’attendre, et ce mois d’octobre était l’une des rares choses qui étaient arrivées.
Cinquante-six ans… Je pourrais souligner les mots importants. Je vais rester sur celui-ci « sobrevivido« .
Il a survécu à tant de matins identiques… est-ce donc cela « vivre » ? Faut-il se contenter de « survivre » chaque jour ?
J’ai vingt ans, à peine plus, je ne vais pas répondre à cette question, je vais suivre ce soldat, cet officier, tout apprendre de cet homme qui vit avec une épouse asthmatique dont les mots font très mal : « Nous sommes en train de pourrir vifs. » (p.11)
Elle boit le café qu’il lui a préparé et pour lequel il a menti : « J’ai déjà pris le mien. » (p.8)
Je découvre la mort de leur fils unique, le coq dont ils ne savent pas vraiment s’il faut le nourrir pour pouvoir le vendre en coq de combat ou s’il faut le manger…
Ils sont en attente, de l’enterrement où il se rend, de la lettre qui n’arrive pas.
Il va présenter ses condoléances à la mère du défunt, « le premier mort de mort naturelle depuis bien longtemps » (p.12).
Une incroyable mise en scène où les odeurs se mêlent… jusqu’à nous conduire au cercueil de façon inattendue.
Forcément… en suivant les odeurs multiples, ce sont les fosses nasales du défunt, « profondes et dilatées », qu’il voit en premier.
Il a fallu que je relise plusieurs fois, cette année-là, pour tout comprendre, pour entrer dans cette page où tout vivait, même les morts. Les parfums, les cris, les gestes qui allaient du frémissement des paupières aux mains qui s’agrippent et refusent de lâcher prise… les mots m’invitaient à poursuivre une lecture inhabituelle et je gardais à l’esprit la certitude que tout étaient important, qu’il me faudrait ensuite parler de ma découverte…
Je crois que chaque fois que j’ai croisé cet auteur plus tard, c’est d’abord ce livre qui m’est revenu en mémoire, même si d’autres furent bien plus connus, plus commentés.
Et puis, le temps a passé… J’ai repris, bien plus tard, mes études là où je les avais laissées. Ma thèse m’a fait me confronter à de nouveaux auteurs, mais aussi aux anciens, à ceux qui m’avaient accompagnée au fil du temps.
Parmi eux, bien sûr, Cervantès, et « mon » Don Quichotte dont on fêtait le quatrième centenaire.
L’incontournable Jean Canavaggio* retraçait le parcours de mon roman fétiche depuis sa création jusqu’aux œuvres littéraires contemporaines qui avaient pu s’en inspirer. Parmi elles, Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez.
Jean Canavaggio évoque « la parenté secrète » que l’on a recherché entre Don Quichotte et Cent ans de solitude. Une anecdote au sujet des relations de García Márquez avec le roman de Cervantès en tant que lecture scolaire obligatoire serait à signaler dans les anthologies destinées aux enseignants : « L’année du baccalauréat, je fis d’autres tentatives, car c’était un texte obligatoire, et je le pris en grippe jusqu’au jour où un ami me conseilla de le poser sur la tablette des toilettes et d’essayer de le lire pendant l’accomplissement de mes devoirs quotidiens. » Jean Canavaggio précise la conclusion de cette histoire : « C’est ainsi qu’il le découvrit et le savoura de la première à la dernière page jusqu’à pouvoir en réciter des chapitres par cœur. » (p. 255). Peut-être faut-il désacraliser Don Quichotte et d’autres œuvres de la littérature mondiale pour qu’enfin les jeunes générations y retrouvent matière à se distraire et à penser.
[Note 4, p.580 de ma thèse**]
Il avait lu, comme tous les étudiants de langue espagnole, le livre fondateur de la littérature romanesque. Il l’avait « digéré » de façon étonnante. Moi, je m’étais contentée de faire de son héros mon compagnon à un âge où d’autres me regardaient parfois comme une extraterrestre. Baignée de littérature hispanique aussi bien que française, j’avais – je crois – appris à les aimer toutes les deux.
Le seul écrivain colombien a avoir obtenu le Prix Nobel de Littérature est passé « de l’autre côté » et les hommages qui lui sont faits sont nombreux. Je voulais seulement évoquer pour vous mes souvenirs.
…
Pour écouter, juste un peu, pour ceux qui le désirent, le roman en VO, c’est ici (lien).
* Jean Canavaggio, Don Quichotte, du livre au mythe, quatre siècles d’errance, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2005.
** Littérature et institutions, regards croisés entre la France et l’Espagne, ma thèse de doctorat, 2006.
…
Bonjour Quichottine…. je n’ai rien lu de ce Prix Nobel…. Tu as donc étudié l’espagnol…. merci pour ta page du jour qui lui est consacrée, qu’il repose en paix…. Bises de jill
Je pensais que tu connaissais ce détail de mon parcours. 🙂
Merci pour tes mots jill.
Bises et douce journée.
Le seul livre que j’ai lu de lui c’est L’amour aux temps du choléra, j’avais aimé mais j’imagine que lu dans la langue d’origine c’est encore mieux. Normand qui apprend l’espagnol depuis plusieurs années aime beaucoup cet écrivain. Je te souhaite une belle fête de Pâques.
C’est toujours mieux en VO quand on peut. Mais je dois dire que je lis moins en VO aujourd’hui, j’ai beaucoup perdu. 🙁
Merci pour ce partage, Solange.
Belle fête de Pâques à vous deux.
La marmotte découvre grâce à toi une fois de plus un auteur 🙂
Un sourire… merci, Annie.
Merci ma Quichottine pour ces souvenirs qui on tant marqué ton approche de cet auteur pendant tEs étude. Je n’ai jamais rien lu de lui. Il n’est jamais trop tard pour y remédier, non ?????
Le sujet traité dans ce que tu nous expliques est passionnant.
Pour les langues vivantes, je suis plutôt anglais, (dans une filière commerciale cela est incontournable), allemand et italien. Mais par contre j’ai travaillé avec des espagnols à la tête de ma centrale d’achats, avec beaucoup de plaisir. Ce sont des gens délicieux surtout quand on arrive à s’adapter à leur rythme de vie.
Bises et bon samedi. ZAZA
Non, il n’est pas trop tard. 🙂
J’ai été aidée dans mon apprentissage de la langue, parce que j’ai vécu deux ans là-bas. 🙂
Dans ta filière, l’anglais était tout à fait indispensable, c’est vrai. Je crois qu’il l’est encore plus aujourd’hui.
Merci pour ce partage Zaza.
Bises et bon samedi à toi aussi.
J’ai lu l’amour au temps du choléra. J’ai aimé et curieusement je n’ai pas lu d’autres livres de lui, je crois que quelque part ce livre m’a un peu dérangée. C’est vieux, je ne saurais dire pourquoi. Bon samedi. Bises
Je ne l’ai pas lu… mais je suis heureuse de savoir que tant l’ont fait.
Bon samedi à toi aussi Martine. Bises.
Tu lui rends un très bel hommage bien mérité. Très bonnes fêtes de Pâques.
Bises
Merci Jackie.
Très bonnes fêtes de Pâques à toi aussi.
Bises.
J’aime cet hommage mêlé à tes souvenirs d’étudiante (les miens sont liés à Shakespeare).
Je n’ai lu que Cent ans de solitude (en Espagne) et en ai été très marquée.
Passe de bonnes fêtes pascales.
eMmA
Cent ans de solitude est l’incontournable de cet écrivain. Je comprends tout à fait que tu en aies été marquée.
Merci pour ce partage, eMmA.
Passe de bonnes fêtes de Pâques toi aussi. 🙂
A vingt ans et quelques années, je découvrais cent ans de solitude, je l’ai bien lu trois fois depuis.
Un de ces romans qui ne vous lâche jamais tout à fait, qui reste en nous, qui font leur chemin, un rare, un précieux avec quelques autres, de ceux qu’on n’oublie pas parce qu’on en oublie tant.
C’est pourquoi il restera immortel comme Cervantès.
Je suis d’accord avec toi, il ne vous lâche jamais tout à fait. 🙂
Les livres ont ceci de merveilleux, certains se laissent oublier, d’autres restent et surtout reviennent de loin en loin.
Comment pourrions-nous « tout » retenir de nos lectures ?
Je pense que Cervantès et lui sont intimement liés, même si leur imaginaire est différent.
Passe une douce journée Polly. Je t’embrasse très fort.
Bel hommage en effet.
J’adore l’anecdote citée dans ta thèse! Il est vrai qu’il suffit qu’une lecture soit obligatoire pour qu’elle perde tout son charme potentiel… Éternel problème auquel se confrontent les professeurs de français qui pourraient éventuellement donner le conseil de Jean Canavaggio à leurs élèves 🙂
Bon wk à toi.
Elle m’avait frappée. 🙂
Jean Canavaggio cite l’anecdote, mais je suppose qu’il s’en est peut-être aussi servi pour ses élèves. Il est le grand spécialiste français de Cervantès.
Merci pour ce partage, Emmanuelle.
Bon week-end à toi aussi.
j’ai beaucoup aimé L’amour au temps du choléra » il faudrait que je relise « Cent ans de solitudes » que j’ai sans doute découvert trop jeune et auquel je n’ai pas accroché
Je te souhaite un bon WE de Pâques
bises
Il me faudra donc lire L’Amour au temps du choléra, que je n’ai hélas pas lu… 🙂
Merci, Azalaïs. Bises et bon week-end pascal à toi aussi.
Bonjour Quichottine
Je n’ai pas lu cet écrivain qui a jalonné ton parcours , et qui a tant compté pour toi
mais pourquoi ne pas essayé de s’y mettre
Bonnes fêtes de Pâques Quichottine
Gros bisous
Il a été moins présent que Cervantès, mais il a compté aussi. 🙂
Merci, Claudine.
Gros bisous et bonnes fêtes de Pâques à toi aussi.
Je connais assez mal l’oeuvre de Garcia Marquez, voilà une lacune qu’il me faudra combler…mais je le lirai en français
Je n’ai rien contre les traducteurs, au contraire. Ils permettent de connaître des œuvres littéraires qu’on ne pourrait pas découvrir sans eux.
Merci, Gazou. 🙂
Bonjour, chère Quichottine
Merci pour ce bel hommage à ce Monsieur dont je ne me souviens plus avoir lu d’oeuvres.
Je te souhaite un bon week-end.
Bisoux doux
dom
Bonjour ma chère Dom.
Merci à toi pour ta lecture et tes mots.
Bon week-end et bisous doux à toi aussi.
Quichottine , je ne connais pas cet auteur , donc encore moins ce titre !
Je suppose , que t’ayant laissé des « traces » = ton NOM D’EMPRUN pour ton BLOG vient de cet ECRIVAIN et de ce livre !
BISOUS QUICHOTTINE
any
Il vient du héros de Cervantès, don Quichotte.
Mais d’autres livres m’ont beaucoup marquée.
Bisous et douce journée Any.
je ne sais pas lire l’espagnol…parfois le comprendre à l’oreille..mais j’ai aimé ta page et ce que j’ai découvert de Gabriel Marquez que je connais très peu …sans trop tardé si je peux, le temps nous presse tant, je vais essayer de le découvrir un peu plus
bonne fin de semaine et bonne fête pascale
bisous
Tu feras comme tu le pourras/voudras.
Je sais bien que nul ne peut « tout » lire, ma pile de livres à lire augmente chaque jour… ou presque. 🙁
Passe une douce journée Églantine. Bisous.
Bonnes fêtes de Pâques Quichottine
Gros bisous & douce journée
Merci, Laure.
Gros bisous et bonnes fêtes à toi aussi.
Passe une douce journée.
Gabo … légende de la littérature
Despedida …
Bon We de Pâques Quichottine
Merci pour cet adieu.
J’espère que tu auras passé un bon week-end de Pâques toi aussi.
Bisous.
Bonjour Quichottine,
J’ai lu il y a longtemps « 100 ans de solitude », et je crois qu’il faudrait que je le relise.
Et j’ai vu 2 fois « chronique d’une mort annoncée » au cinéma.
Je vais peut-être le lire
Bon week-end pascal à toi
Il faudrait sans doute que je le relise aussi… 😉
Je n’ai pas vu les films qui ont été tirés des romans de cet auteur, j’aurais aimé peut-être.
J’espère que tu auras passé un bon week-end toi aussi.
Bonjour,
Merci de nous faire découvrir cette œuvre, j’ai lu, dans ma jeunesse, « L’amour au temps du choléra » j’ai aussi beaucoup aimé.
Bonne fin de semaine.
D@net.
Merci pour ce partage, D@net.
Passe une bonne journée.
Quichottine, ta tête est bien pleine.
j’ai beaucoup aimé ta façon de mêler tes propres souvenirs et errances, pérégrinations dans la construction de ta pensée , mêler tout ça à l’émotion que tu ressens aujourd’hui avec la disparition de cet homme.
Merci pour ce Tout.
Et merci à toi pour ces mots en partage et ce compliment.
Passe une douce journée Jamadrou.
Je le parle pas espagnol…. regrettable lacune ? Je le pense de plus en plus.
Merci d’avoir partagé tes souvenirs et je dois avouer à ma grande honte, que si je connais le nom, je n’ai jamais rien lu de lui…. je vais remédier à cela.
Je te souhaite un doux week-end pascal. Bises d’ici
Ne t’en fais pas, Croc. Il n’y a aucune obligation.
Nul ne peut « tout » lire.
J’espère que tu auras passé un bon week-end toi aussi.
Bisous et douce journée.
J’ai un livre de lui, mais je ne me souviens plus du titre et je ne l’ai pas fini… Bon week-end pascal et bisous
Il arrive qu’on ne puisse pas entrer dans le monde d’un écrivain.
Ceux d’Amérique Latine ont un style surprenant.
Bisous et douce journée.
bonjour, Quichottine
merci pour ces émouvants souvenirs de lecture
c’est un auteur que j’ai du mal à aborder
et que j’ai découvert peu peu
bonne journée
bisous
Je comprends tout à fait…
Merci pour ce partage Jean-Marie.
Bisous et douce journée à toi aussi.
pardon : que j’ai EU du mal à aborder !
toutes mes excuses
bisous
Ne t’en fais pas… j’ai des lutins malicieux qui s’amusent parfois avec les mots des commentaires. 🙂
Merci d’avoir corrigé.
Bisous et douce soirée Jean-Marie.
Merci pour ce partage qui me donne envie de plonger dans le livre. 🙂
Heureuse que tu en aies envie… Merci, Rébecca.
Un grand homme que la chance atteint trop tard…
Amitiés
Quelqu’un qui méritait le succès qu’il a eu.
Amitiés, Marlou.
Passe une douce journée.
Ton article est passionnant…Envie de relire les deux seuls livres que j’ai lus il y a longtemps en français car je n’ai fait que deux ans d’espagnol…
« 100 ans de solitude »
« chronique d’une mort annoncée »
Je te souhaite de joyeuses fêtes de Pâques
Merci, Marie.
Je suis ravie que ça ait pu te donner l’envie de relire.
J’espère que tu auras passé de belles fêtes de Pâques toi aussi. 🙂
C’est sûr que l’obligation scolaire d’étudier telle ou telle oeuvre et surtout de rentrer dans le moule (du moins le croit-on) n’est pas toujours la meilleure façon de donner le goût de la lecture et par-delà la lecture, le goût de réfléchir par soi-même.
Merci pour cette citation de ta thèse. Un petit coin de découverte en effet.
bises et belle fin de semaine, quichottine
Merci pour tout, Jeanne.
J’ai pu corriger grâce à toi un erreur inexcusable. Un article écrit bien trop vite. 🙁
Mais avoir rouvert une page de ma thèse m’a fait du bien.
Passe une douce journée. Bises à toi.
je ne connaissais pas cet auteur
Si tu savais le nombre d’auteurs que je ne connais pas ! 🙂
Hélas mes connaissances en espagnol ne me permettent pas de lire le texte dans la langue de cet auteur, j’en aime les sonorités et comprends les mots simples, merci pour cette belle page .
Bisous Quichottine, Joyeuses Pâques malgré quelques douleurs j’espère en atténuation
Merci à toi pour tes mots, Marine.
Ma jambe me fait très mal et par moment c’est insupportable. Mais je sais qu’il y a pire et que ça passera, alors, tout va bien. 🙂
Joyeuses Pâques à toi aussi. Bisous.
Même si le nom de cet auteur ne m’était pas inconnu , je le découvre à travers les hommages qui lui sont faits en ce moment , ces mots resteront à jamais 😉
Bonne soirée Quichottine bise (:-*
Je pense qu’il est de ceux qui resteront, au moins à travers les images qu’il a laissées derrière lui.
Bises et douce journée Urban.
Je ne peux comprendre les pages que tu as publiées…Je connais G.G Marquez pour avoir lu ses best-sellers…Une littérature foisonnante et étrange. Bonnes fêtes de Pâques VITA
« Étrange »… c’est un mot qui va bien aux auteurs de là-bas. 🙂
Merci pour tout Vita.
Bonnes fêtes de Pâques à toi aussi.
Un bel hommage de ta part, je n’ai jamais rien lu de lui
Joyeuses Pâques Quichottine. Bisous
Nul ne peut tout avoir lu… alors, pas de souci.
Merci pour tes souhaits, Lilwenna.
Bisous et joyeuses Pâques à toi aussi.
Je savais que tu parlerais de lui, c’est dans la logique des choses, ta logique. Je ne sais pas aujourd’hui, mais une vingtaine d’années après toi, ma fille a aussi étudié « Pas de lettre pour le colonel » en LLCE, et du coup je l’ai lu, traduit bien sûr ! C’est le seul. Je ne connais « Chronique d’une mort annoncée » que par son adaptation au cinéma, mais est-ce fidèle ?
Ce qu’il y a de terrible, c’est que je ne l’ai lu qu’en VO… donc, je ne sais même pas s’il a été « bien » traduit.
Pour l’adaptation cinématographique, je ne peux te répondre, je ne l’ai pas vue.
Souvent, le cinéma m’a déçue quand je connaissais le roman, mais il y a de très belles exceptions. 😉
Passe une douce journée Galet. Merci infiniment pour ce partage.
Je serai en pause blog pendant 10 jours environ mais des articles sont programmés sur tous mes blogs. Nous allons nous occuper de nos petites filles. Que du plaisir en perspective.
Joyeuses Pâques et à fin Avril.
Bonne pause, Martine. Je passerai bien sûr. 🙂
Mes petites-filles sont en vacances chez des amis. Je les verrai à la fin de la semaine.
Profite bien des tiennes.
Bisous et à tout bientôt, Martine. Joyeuses Pâques à toi aussi.
Bonjour, chère Quichottine.
Je te souhaite un bon dimanche.
Bisoux doux
dom
Bonne journée à toi aussi ma chère Dom.
Bisous doux.
C’est loin, très loin… il me faudrait le relire… lorsque j’aurai terminé toutes les lectures en travers depuis un an. 🙂
Mais je me souviens que j’avais apprécié « Un an de solitude ». Notre prof d’espagnol nous avait poussées à découvrir cet auteur.
Mon espagnol, mon anglais… sont aussi rouillés l’un que l’autre maintenant
Gros bisous de bon dimanche Pascal
Martine
Je ris…. je crois que j’ai une montagne de livres à lire, alors, maintenant, je me dresse des listes « prioritaires ». 😉
Gros bisous de bon lundi à toi.
Merci pour ce partage.
Un très grand écrivain qui marquera son temps . Très spécial ! Il est vrai, que lorsqu’on est au lycée il suffit qu’on nous oblige à étudier un auteur pour qu’on le prenne en grippe! Il faut s’y remettre lorsqu’on est un peu plus vieux pour apprécier .
Bonnes fêtes de Pâques , bises
ps: je t’ai envoyé des photos de la cabine
Merci pour tes mots, ma Fanfan.
Je suis désolée pour les photos, les pièces jointes de ton message ont disparu… 🙁
J’espère que tu pourras me les renvoyer.
Bises et douce journée à toi. J’espère que tu as passé de bonnes fêtes toi aussi.
Les grands ne meurent jamais, leur oeuvre est immortelle. V. Hugo est toujours bien vivant…
Je suis d’accord avec toi… certains ne disparaissent jamais. 🙂
Sorti de l’anglais et de l’allemand , du chevreuil et de l’écureuil je ne connais rien mdr bel hommage quichottine joyeuses pâques
Mais tu es docteur ès forêt… j’adore !
… et ça suffit à mon bonheur.
Merci, Cathie. Bisous et joyeuses Pâques à toi aussi.
Je connaissais cet auteur de nom mais n’ai absolument rien lu de lui et ne connais pas l’espagnol. Tu lui rends un bel hommage mais ce que j’ai préféré, c’est ce petit bout de toi sous forme d’un extrait de ta thèse. Cela m’a beaucoup touchée.
J’espère que tu passes un joli week-end Pascal. Gros bisous
Merci, Cathycat.
Mon week-end a été familial, et, de nouveau, j’ai pris un énorme retard de lecture chez vous… 🙁
J’espère que le tien aura été beau.
Gros bisous et douce journée.
un bel hommage !!!
bonne paques quichottine !!
bisou
Merci, Nickie.
Bisous et bonnes Pâques à toi aussi.
Bonsoir Quichottine ! Je ne connais pas vraiment cet auteur je dois avoir quelque part sur une étagère, « L’amour au temps du choléra »… Je sais qu’il m’avait plu mais c’est toujours beaucoup mieux en VO… Mon fils suicidé avait pris espagnol en deuxième langue…
Bon lundi de Pâques. Gros bisous.
Un souvenir douloureux pour toi… je suis désolée, ma Liliane.
J’espère que tu as passé un bon week-end pascal.
Gros bisous et douce journée à toi.
Bonjour, chère Quichottine
Je te souhaite un bon début de semaine.
Bisoux doux
dom
Bon début de semaine à toi aussi ma chère Dom.
Bisous doux.
Bonjour Quichottine l’érudit, merci de nous faire connaître et de donner une explication de texte de
l’écrivain Gabriel Garcia Marquez
Je ne suis pas si savante… et il m’arrive d’oublier, d’aller trop vite.
Mais j’ai aimé relire ces pages.
Merci pour tout, Henri.
Passe une douce journée.
C’est drôle, cette première phrases, c’est exactement ce que j’ai dit lorsque j’ai appris sa mort !
En réalité voilà ce que j’ai écrit sur G+ … j’ai toujours imaginé qu’il était vieux, déjà mort ou immortel, l’annonce de sa mort fut une véritable surprise…
Je ne sais pas si je l’ai connu lors de mes études ou par ma soeur, toujours est-il qu’à 15 ans, je lisait Cien anos de soledad et que j’en ai lu pas mal d’autre après, toute une ambiance, tout un personnage ! RIP
Un sourire… je t’attendais, Marie.
Tes avis me touchent toujours beaucoup, surtout lorsqu’il s’agit de l’Espagne et du monde hispano-américain.
Merci pour tout. 🙂
Bonsoir Quichottine
J’étais si sûre que tu parlerais de lui que j’ai attendu que notre grande ourse retrouve le calme pour venir te lire. J’ai beaucoup apprécié cet hommage là, vrai mêlé à tes souvenirs de jeunesse…celui qui m’a le plus marqué a été « Cent ans de solitude » un livre tellement fort… que je vais bientôt le retrouver avec bonheur. Je vais le sortir de mes cartons!
Merci
Belle soirée
Bises
Dany
J’espère que tu l’as retrouvé depuis ces mots déposés… 🙂
Merci à toi pour tout Dany.
Bises et douce soirée.
Les grands écrivains ne meurent jamais.
Leur grandeur se mesure peut-être à l’aune du temps passé… je ne sais pas.
Je connaissais cet écrivain célèbre sans l’avoir lu…j’ai honte !!
Beaucoup parlent de Cervantès, de Shakespeare, de Dante ou de Montaigne sans jamais les avoir lus… 🙂
L’important est aussi de savoir qu’ils ont existé.
Merci Quichottine pour ton article passionnant qui sort des lieux communs sur Márquez. Incapable pour ma part de le lire dans sa version espagnole, j’ai apprécié tes gammes sur le ce mot : « sobrevivido »… un quotidien où il ne reste que la magie et le rêve pour survivre avec dignité. Cordialement.
Merci pour ce joli compliment, Pierre.
Je suis heureuse que ça t’ait plu.
Amicalement à toi.
Merci pour ce partage, Quichottine, un bel hommage, j’aime bien le conseil donné par ton ami.
Belle fin de soirée.
J’aurais aimé suivre les cours de Jean Canavaggio… je n’ai pu que le lire. Mais je suis tout à fait d’accord avec ce qu’il écrit.
Belle fin de soirée à toi aussi Adamante. Merci !
J’ai lu qu’il est décédé mais je dois dire que je ne le connais quasiment pas! Oui, je sais, ça manque à ma culture mais on ne peut malheureusement pas tout lire!
Bonne nuit.
On ne peut pas tout lire… c’est mon grand regret.
Je découvre chaque jour des textes que j’aurais aimé lire.
Merci, Philippe.
Passe une douce soirée.
un grand auteur certainement mais je suis en retard …de lecture
bonne journée
Nous le sommes tous je crois… 🙂
Merci, Salvatore. Bonne soirée à toi.