Parenthèse… encore !

Décidément, vous allez dire que j’adore les parenthèses…

 

C’est vrai, j’aime bien expliquer, quand je le peux, quand il me semble que je le dois.

 

Hier, j’ai dit à Jeanne que j’allais encadrer son commentaire… et, en fait, ce n’est pas seulement dire « c’est beau » ou « c’est bien » ou « c’est tout à fait ça »… C’est lui répondre en public, pour que tout le monde sache ce qu’il en est.

 

Elle m’a dit :

 

Pansa sage

mais il va

il trotine près de don quichotte de la mancha

en espagnol ce nom prend une autre mesure !!

belle journée

Commentaire n°13 posté par Jeanne le 15/10/2110 à 08h48

 

Sancho trottine près de son maître, comme il le fait toujours, avec plus ou moins de bonne volonté.

 

Daumier-Don-Quichotte-et-Sancho-Panza-1867.jpg

Honoré Daumier
Don Quixote and Sancho Panza
(vers 1866-1868)
Huile sur toile
Hammer Museum, Los Angeles, USA.

 

 

Mais pour le nom ?

 

Voyons, mais c’est bien sûr ! Il faut revenir au texte original. Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ?

 

J’avais promis de le faire ! Vous en souvenez-vous ?

 

Ce jour-là, Gaby m’avait obligée à ressortir de mes archives mes différentes versions de Don Quichotte, et surtout à me pencher plus sérieusement sur les problèmes que peut créer l’utilisation d’une traduction plutôt qu’une autre.

 

J’étais même allée jusqu’à consulter divers dictionnaires en ma possession, en particulier celui de la Real Academia Española, qui est pour les espagnols l’équivalent de celui rédigé par l’Académie Française. (Les deux dictionnaires étant désormais utilisables en ligne, ce qui simplifie grandement les recherches.)

 

Il était alors question d’entretien… entre Sancho et son maître, bien entendu.

 

Aujourd’hui… Je vais me pencher sur Sancho Pança.

 

Dans la version originale de Miguel de Cervantès, le brave laboureur s’appelle Sancho Panza.

 

Cherchons ce que veut dire panza dans la langue de Cervantès… ou du moins dans celle qu’il aurait aujourd’hui.

 

101016_Academia_Panza.jpg

 

 

Je sais, vous allez le voir en tout petit, mais vous pouvez toujours zoomer sur l’image ou consulter l’original sur le site de l’Académie Royale Espagnole, en tapant « panza » dans son module de recherche.

 

Vous allez devoir me croire sur parole quant aux différentes significations du mot.

 

Panza, c’est d’abord la bedaine, le ventre d’un homme, surtout lorsqu’il est bien rebondi, dit l’Académie.

 

Panza, c’est aussi la partie convexe et plus saillante de certains vases ou objets.

 

Panza, c’est enfin, en zoologie, et comme en français, la panse, c’est à dire la première des quatre cavités de l’estomac des ruminants.

 

Je ne m’en suis pas tenue à ces trois acceptions.

 

J’ai regardé ce qui se passait quand « panza » était utilisé dans une locution…

 

Panza al trote… (littéralement, « panse au trot ») On le dit d’une personne qui passe son temps à manger aux frais d’un autre, où qu’il ait l’occasion d’aller, et qui, habituellement, souffre de faim et de pauvreté. La traduction la meilleure serait un « pique-assiette« .

 

Panza de burra… C’est le parchemin que l’on reçoit à la fin de ses études quand on est reçu. La « peau d’âne » de nos universités peut être panse d’ânesse ou de brebis (panza de oveja) chez nos voisins espagnols. C’est aussi la couleur du ciel lorsqu’il est uniformément gris… (Ce qui est totalement impossible en Quichottinie puisqu’il y a toujours un petit coin de ciel bleu au-dessus des nuages.)

 

Panza en gloria… (littéralement : « panse en gloire) On le dit d’une personne paisible, peut sujette à s’inquiéter de ce qui l’entoure.

 

Toutes ces expressions sont du registre familier de la langue.

 

Lorsque je reviens au commentaire de Jeanne, je vois bien qu’elle a ri en imaginant ce Sancho qui trottine derrière don Quichotte… comme un pique-assiette bedonnant mais qui a toujours faim, comme l’avaient très bien souligné Michel Pierret et Marco Venanzi dans leur Don Miguel.

 

Malgré tout, j’aime aussi, beaucoup, l’interprétation suggérée par Polly.

 

Sancho Pansa… du verbe panser (mais ça ne fonctionne pas dans la langue originale), parce qu’il va être le « panseur », le soigneur du chevalier après chaque aventure.

 

Je ne sais pas si Sancho est le sage… je ne le vois que comme le soigneur improvisé (pansement? pansa) d’un homme qui accède enfin à ses rêves. Mais rêver est dangereux parfois et il faut bien que quelqu’un panse les défaites.

Sans l’utopie de Don Quichotte, Sancho serait resté dans sa pauvre masure aux limites étroites. Il vibre enfin sur ces chemins.

 

[…]

Commentaire n°10 posté par Polly le 15/10/2010 à 07h24

 

C’est vrai, et nombre d’entre vous l’ont souligné. Sancho, tout terre à terre qu’il soit, apporte au chevalier ce dont il a besoin pour rêver. C’est Sancho qui s’occupera des conditions matérielles du voyage. Mais sans Don Quichotte et sa folie, son rêve, Sancho aurait-il pu le faire et découvrir ce qu’il est en réalité ?…

 

92 commentaires à propos de “Parenthèse… encore !”

  1. Sancho le replet, sans doute pique-assiette mais certainement « pique-folie »… une chose dont il avait grand besoin, disciple donc et indispensable  « ramasse miettes ».

  2. Dans ma tête, pansa m’a toujours fait penser à pansu, bedonnant mais c’est vrai qu’il est aussi le panseur de DQ … Bien vu !

    Bon week-end ! Bisoux


    dom

    • Merci. Je suis contente de voir que tu es de notre avis.

      Bisous et bon week end à toi aussi, Dom. merveilleux sourire de ton personnage du jour !

  3. Bonjour Quichottine.

    On ne découvre pas ce que l’on est à travers les autres.

    • Non, bien sûr.

      Mais on le découvre en affrontant des situations imprévues et inhabituelles, ce qui sera le cas pour Sancho.

       

      Bonne soirée, Patricia.

  4. Je pense que lui, c’est la bedaine.

     

    J’ai lu »Tom,Petit Tom, Tout Petit-Homme, Tom. » et je l’ai lu d’une traite. J’ai bien aimé, je vais voir si je suis capable d’expliqué.

     

    Eliane l’a lu aussi !!

     

    Bises de nous deux et bonne fin de semaine.

    • Oh oui !!! J’adorerais que tu en parles sur ton blog !

      Je suis contente que vous l’ayez lu tous les deux.

       

      Bises et bonne fin de semaine à vous aussi.

  5. Pourrait-on imaginer Don Quichotte sans Sancho? je ne crois pas!
    Plus ou moins au premier plan …  comme presque tous les héros d’un ouvrage qui ont un « faire-valoir » 
    De même que dans les films les seconds rôles sont souvent presque plus importants (même indispensables) que le principal Bonne journée

    Un bisou amical
    Viviane

    • Je suis d’accord… d’autant que j’étais fan de Raymond Poulidor, l’éternel second du Tour de France.

       

      Les seconds rôles sont souvent très attachants.

      Bisou amical et bonne soirée à toi.

  6. Bien sûr que Sancho Pansa ce faire-valoir du chevalier est l’élément indispensable à cette aventure, et il est là en contrepoint… Je le vois bien, aussi,  panser la belle puis plus tard, la vieille Rossinante et peut-être même,  quelquefois, son copain l’âne, ce personnage sans gloire et si aimable de bien vouloir le trimballer avec sa généreuse panse, encore …

    Gros bisous Quichottine

    • Sourire… Il est vrai que l’on parle très peu de l’âne, pour l’instant.

       

      Pourtant, sans lui, que serait Sancho ?

      Gros bisous à toi aussi, Marine.

  7. Merci pour l’explication Quichottine, elle m’a surtout demandé de la reflexion quand à l’éthymologie, bravo

    Amitiés, Flo

  8. Sancho Pancha. Moi je n’ai pas eu à ouvrir un Dictionnaire sérieux, mais celui de la rue, quand dans ma jeunesse algéroise nous allions à la plage. « Taper une pancha » était notre sport favori: courir sur le sable pour sauter dans l’eau en faisant claquer notre ventre sur la vague ! (Non sans douleur parfois, mais cela faisait gicler tant d’écume!). Les bébés, eux, étaient attribués d’une « Panchetta », un petit ventre bien rebondi ! Bien-sur ce vocabulaire était le reflet populaire des immigrés espagnols qui était passé dans le langage courant.

    Bon Dimanche Quichottine.

    • Disons que je me suis fait plaisir en les ouvrant pour être sûre de ne pas me tromper.

       

      Merci pour ce partage qui m’en apprend beaucoup sur un d’autres passages d’une langue à l’autre.

       

      Bon dimanche à vous aussi, Georges.

  9. don quijote es perfecto y sancho es perfecto y es el libro el mas bonito de la historia

    besos

    tilk

    • Le plus joli livre de l’histoire, je suis d’accord, même si ses héros ne sont pas parfaits…

      C’est parce qu’ils ne le sont pas qu’ils me plaisent toujours. La perfection peut être déroutante.

       

      Bises à toi aussi, Tilk. Merci pour ta présence.

  10. je me demande ce qui serait advenu si sancho panza avait été un bel homme avec un physique d’apolon?

  11. (Très drôle, le com de Saadou…)

    Et oui, Sancho, la panse, mais aussi, celui qui « nourrit » son maître, occupé à bien d’autres rêves que ces questions matérialistes, Sancho qui veille sur un maître qu’il admire, sans pour cela enlever les pieds qu’il a solidement encrés sur terre…

    Tant de choses à dire sur Don Quichotte et son Sancho, que le sujet ên est inépuisable…

    Je suis contente de cette version « littérale »: elle manquait à ce drôle de petit homme, non?

    Bisous Quichottine,

    • Je ne sais si cette version manquait.

      Je crois que l’on peut admirer un « doux rêveur » et ne pas avoir envie qu’il lui arrive malheur.

      Sancho est là pour ça, pour éviter le pire… le mieux possible !

       

      Bisous, Hélène. Passe une belle journée.

  12.  Toujours un plaisir de lire tes réflexions. Il est vrai que le nom des personnages peut en dire long sur leur personnalité. Je me souviens d’une pièce de théâtre russe, de Nicolas Gogol, le Revizor, que nous avions étudié en français. Chaque personnage portait un nom qui, traduit du russe, se référait à sa personnalité. Et il était parfois drôle de se rendre compte que le nom était en fait moyen de ridiculiser ce personnage… Par exemple, l’officer de police (si je me souviens bien de sa fonction) était bedonnant, pas très discret ni très malin, et il se nommait Ziemlianika… qui signifie ‘petite fraise des bois », de quoi ridiculiser ce grossier personnage ! (au passage, superbe pièce)

    J’aime cette littérature, où après la lecture vient le questionnement… une quête à la compréhension, qui jamais ne s’achève, car sans cesse on découvre de nouveaux liens. Une quête enrichissante, et passionnante.

    Douce après midi Quichottine 🙂

    • Merci pour ce partage, Mélanie.

      Tu ‘as donné envie de lire cette pièce que je ne connais pas.

       

      J’espère que tu auras passé une belle fin de semaine toi aussi..

  13. bonjour Quichottine, A mon tour de venir te faire une visite sur ton blog, je ne suis pas déçu, c’est un blog riche intéressant distrayant, on y apprend plein de choses

    Je reste interloqué par le nombre de personnes qui fréquente ton blog, et tu prends le temps de leur répondre individuellement, ma parole tu as deux vies!!

    Je reviendrai me pencher plus en détail sur ton blog… quand j’aurai le temps!

    merci encore pour tes commentaires

    bonne soirée

    • Deux vies ? J’aimerais bien parfois.

       

      Non. Il m’arrive souvent de m’arrêter pour prendre le temps ailleurs.

      Merci à toi pour cette visite à laquelle tu n’étais pas tenu mais qui m’a fait plaisir.

       

      Bonne soirée.

  14. Il porte donc bien son nom Sancho! Sais-tu qu’en langue corse, le mot « panza  »  signifie aussi la panse  et s’écrit  avec la même orthographe  qu’en espagnol?On le prononce en appuyant sur la première syllabe.

    Il est évident que Don Quichotte l’a sauvé d’une vie terne et routinière!

    Bisous

     

    • Donc, c’est le même mot, qui se prononce de la même façon.

       

      Tu me rassures… peut-être pourrai-je ne pas me sentir tout à fait étrangère en Corse ?

       

      Bisous et bonne soirée, Fanfan. Merci pour ta présence.

  15. Un Descartes  peu poète en aurait dit : « Il panse donc il suit! ». Sancho, Méditerranéen au sang chaud  qu’en aurait il pensé ?

    J’ai beaucoup aimé ton article très réferencé. Le « panza de burra » a ma faveur, j’ai tellement bataillé avec mon prof d’espagnol sur ses « Arre burro ! » J’avais plus d’affinité avec la Jota comme dans Qui(ch)otte.

    Bonne soirée

    • C’est vrai que certaines consonnes sont difficiles à prononcer, comme certaines diphtongues. Nous n’y sommes pas habitués.

       

      Merci pour ce partage… J’aime bien la façon dont tu as détourné au profit de Sancho les mots de Descartes. C’est tellement vrai !… Même si j’ignore quelles auraient pu être les réactions de l’écuyer.

       

      Bonne soirée à toi aussi.

  16. Cest tout le génie de Cervantes de l’avoir créé et baptisé ainsi. Bonne soirée.

  17. Voici une recherche très intéressante et instructive. Un investissement dans la communauté.

    bonne soirée

    clem

  18. Belle conclusion, les deux se complètent  un qui a l’initiative et l’autre qui ramasse les pots cassés. Bon dimanche.

    • Il en fallait bien un, étant donné le nombres de pots cassés par le héros.

      Merci, Solage. Bon dimanche à toi aussi.

  19. Je me régale de ta relecture du Quichotte, Amielle, avec ces parenthèses. Merci.

    Douce nuit. Gros bisous, tout plein.

    Je prends le temps aussi, de revenir sur ton billet de dimanche tout frais. Prends soin de toi.

    • Merci à toi d’être là…

      Je vais me mettre en pause un peu, j’ai besoin de temps et il me manque cruellement en ce moment.

      Doux bisous pour toi ma belle amie. Prends soin de toi aussi.

  20. J’aime bien la version de Polly : Sancho est là pour « panser » son maître et compagnon, pour prendre soin de lui. Mais c’est vari aussi que sans la folie de Don Quichotte son destin aurait été bien terne ! Une relation « gagnant-gagnant » ! Bisous

  21.  

    merci pour le commentaire…

    Je crois que j’aurais besoin parfois d’un Pansa qui soit plutôt de sang froid.

    🙂

    Je t’embrasse très fort.

    • Merci à toi d’être toujours si présente…

       

      Un Sancho de sang froid… il s’appelerait Bernardo, je pense…

      C’est vrai que parfois, ce serait bien.

       

      Je t’embrasse très, très fort, Polly. Prends bien soin de toi.

  22. estoy deacuerdo con lo que dices sobre la perfeccion pero eso es para los vivos para los mortales pero estos dos nunca moriran y son justamente sus defectos que los transforman en héroes

    besos mi señora

    tilk

    • Tu as raison pour leur immortalité… Il me semble que si un jour nous les oublions, nous aurons perdu quelque chose d’extrêmement important.

       

      Bises à toi aussi, Tilk. Merci pour ce partage.

  23. C’est bien d’être terre à terre, d’avoir des idées, des projets bien définis

    mais il faut rêver aussi, oui un peu, ça nous apporte un peu de couleurs,

    regarde souvent après la pluie, arrive les belles couleurs de l’arc en ciel, un moment magique qui nous fait oublier qu’il y a peu de temps, le ciel était bien gris

    Bon lundi

    • Juste avant, et juste après… entre les deux, quelque chose qui fait que tout devient plus beau.

       

      Merci, Corinne, pour tes mots. Que ta journée soit douce.

  24. ahh, j’adôoore !!! j’admire les traducteurs car  leur tâche est loin d’être aisée….dans ton article tu ne donnes pas une solution mais des directions. Chacun est libre de prendre le chemin de l’une ou de l’autre ou toutes en même temps (pourquoi pas après tout,  puisqu’un homme ne peut se réduire à un seul qualificatif !!). je t’embrasse bien fort et te remercie pour ces derniers articles sur Sancho Panza

    • J’aime la liberté, et je pense que le blog est aujourd’hui le seul endroit où l’on peut encore être libre.

       

      Je n’impose rien… parce que j’aime justement vous laisser choisir en fonction de vos attentes.

       

      Merci, Solyzaan… J’aime savoir que tu les lis.

  25. On a toujours besoin d’un plus petit que soi… ou d’un plus pansu que soi… Je pense (!) que les deux personnages forment un duo plutôt équilibré…

    Quant au rêve, j’aime imaginer les coins de ciel bleu dans le gris et aujourd’hui, j’ai longuement guetté (et trouvé) un petit rayon de lumière dans le ciel chargé de gris et de pluie…

    Pardonne-moi si mon commentaire est décousu, mais j’ai parcouru plusieurs de tes liens, ai vu Brel dans l’Homme de la Mancha, la stature de Cervantès à Madrid, un coin de ciel et je ne sais plus très bien par où commenter… 😉

    Si tu te poses un peu Quichottine, repose-toi bien.

    Gros bisous

    • Sourire en te lisant… Merci.

       

      Je perds souvent mes lecteurs, ainsi, de pages en pages… alors, je te remercie de t’être arrêtée là le temps de ce message.

       

      Je n’ai pas du tout trouvé que c’était décousu.

       

      Que ta journée soit belle et pleine de soleil, Oxygène. Gros bisous.

  26. Je suis impressionée par ta recherche !L’évolution ,la multiplicité des sens d’un seul mot c’est assez génial quand on va au bout .Bavo!

  27. C’est Annielamarmotte qui m’envoie chez toi, on ne se lasse pas des voyages chez les unes et les autres,cette fois c’est un pigeon voyageur en guise de monture.;-)

    • Oui… J’ai vu le superbe cadeau qu’elle m’a offert… moi qui avais tant envie de voler !

       

      Merci d’avoir suivi son lien, Pierre.

      Passe une belle journée.

  28. bonjour quichottine, je pense que tu as bien fait le tour du sujet.

    note moi j’avais une autre vue de ce pansa, (c’étais l’homme relax, le contraire du stress de son maitre)

    bonne journée

    • Oui, la dernière possibilité… C’est vrai que Sancho est plutôt relax quand son maître ne fait pas de bêtises.

       

      Bonne journée à toi aussi.

  29. Panza : ça veut bien dire ce que ça veut dire même, si, comme moi, on ne connaît pas l’espagnol.

    Et puis toutes les gravures où l’on voit  ce brave Sancho le représente bien rond. Bien pansu dirai-je .

    • Je suis d’accord avec toi… je n’ai pas vraiment trouvé d’image représentant un Sancho famélique, alors que j’ai trouvé un don Quichotte plus rond…

  30. Coucou Quichottine,

    Petit détour qui en valait la peine. Dans mes souvenirs, Sancho Panza à l’inverse de son maître est le valet débonnaire qui garantit l’équilibre de ce couple d’aventuriers. Bises ma Quichottine. Bon samedi

  31. merci pour ces belles pensées, peut-être pense-t-il avec son ventre, c’est ce qui le rend si terre à terre mais aussi le pense bête de son maître pour panser sa folie

    bises Quichottine

    • Je crois que les deux se complètent à merveille, indispensables l’un à l’autre, même s’ils existaient l’un sans l’autre.

       

      … cela s’appelle « amitié ».

       

      Bises à toi aussi, Azalaïs.

  32. Ma belle fille va aller me chercher les aventures de Don Quichotte à la bibliothèque, et je vais à nouveau me régaler à la relecture, la première est… loin !

    Bisous ma Quichottine

    • Merci, Nettoue. Ainsi, tu pourras me dire si tu n’es pas d’accord avec mon interprétation.

      Bisous pour toi aussi.

  33. Merci à toi pour la peine que tu t’es donnée avec ces recherches , et la conclusion me va bien

    bisous

    • Je suis contente que ma conclusion te plaise… Tu sais, je ne me suis donnée aucune peine, j’aime chercher.

      Bisous.

  34. As tu lu Tartarin de Tarascon de Alphonse Daudet?

     Don Quichotte et Pança dans le même homme … tout au long de l’histoire on parle de cette dualité Don Quichotte -Pança

    Tartarin c’est l’âme de DonQuichotte avec ses élans chevaleresques, son idéal héroïque, sa folie romantique … mais dans le corps trapu, gros, et sympathique de Pança

    Bon We Quichottine

    • J’avoue à ma grande honte que je n’en ai lu que des extraits, et il y a longtemps.

      J’en garde un bon souvenir.

       

      Je le lirai.

      Merci pour cette piste de lecture, Kri. Passe une bonne soirée.

  35. Ils sont indissociables; Don Quichotte ne serait pas ce qu’il est si Sancho n’était pas là et inversement … ils me font penser au yin et au yang, le noir qui n’est pas une couleur ne se verrait pas si le blanc n’était pas là !

    Je suis contente car j’ai pu prendre le temps de lire les billets que tu avais écrits et que j’avais bien gardés pour savourer dans un moment de calme !

    Merci pour tout ce partage

    Je te souhaite un très beau week end

    Bises Quichottine

    Trinity

    • Je suis d’accord avec toi, Trinity, et très émue par le temps que tu as passé sur mes pages, par tes mots toujours très justes.

       

      Merci à toi. J’espère que tu auras passé un très beau week end.

  36. Je n’avais pas lu le commentaire de Polly, et j’étais plus  » terre à terre  » en voyant simplement Sancho panseur et soigneur des montures …

    Avant de se croire seigneur

     

    Serait-il le  » contrepoids  » pragmatique d’un chevalier en quête de ses fantasmes ?

    • Peut-être, comme lorsque je parle à mon double ici, n’est-ce que la seconde partie des « possibles » de l’auteur ?

  37. Une parenthèse importante qui prouve que le nom de l’écuyer n’est pas le fruit du hasard mais bel et bien cogité par l’auteur , fruit de multiples réfexions sans doute.Je suis désolée de n’avoir pas le temps ou le courage de te lire davantage, mais ce n’est que partie remise , j’espère reprendre assez vite le goût des blogs sans délaisser pour autant mon Robinson, il faut que je partage mon temps de loisirs au mieux..; bisous Quichottine bonne soirée !

    • J’espère que tout ira mieux bientôt pour vous deux… mais je sais que ça peut être long.

       

      Prends bien soin de vous deux, Bigornette. Bisous.

  38. c’est un couple inséparable qui se nourrit l’un de l’autre car sans Sancho Don quijote aurait sans doute abandonné ou se serait vu dans les pires situatins et sans Don Quijote, comme tu l’as dit pas de rêves pour Sancho qui en fait n’atttendait que son maître pour se mettre à voyager et à rêver (c’est un peu le Laurel et Hardy espagnol si on veut) as tu cherché dans le maria Moliner la signification ? je te taquine car en géréral quand on y plonge la reflexion on n’esn ai pas sorti de si tôt

    Bises Quichottine

    • Une partie du dictionnaire est en ligne… et si je n’y ai rien trouvé concernant Sancho, on peut y trouver la définition de Quijote et de ses différents dérivés dans la langue castillane.

       

      Merci de me taquiner ainsi, Fransua. Bises et pardon de ma réponse tardive.

  39. tres souvent…chacun se découvre et se réalise grace aux rencontres qu’il fait!!