Salah Stétié, Carnets du méditant

J’ai acheté il y a quelque temps déjà un très gros livre. L’un de ceux qu’il faut feuilleter avant que de les lire, pour ne pas être rebuté par ses nombreuses pages.

Je voulais lire Salah Stétié, je n’ai pas trouvé mieux que ce recueil où il avait regroupé certains de ses écrits.

Vous vous souvenez ? Je vous l’avais déjà montré.

100404 Salah Stetie Robert-Laffont

Ce jour-là, j’évoquais pour vous ma rencontre… et je vous avouais que je ne l’avais jamais lu.

Parler d’un livre sans l’avoir lu, c’est impossible. Je n’avais fait que rassembler des notes sur sa conférence à Cergy… Une « causerie » devant des étudiants.

J’avais envie de retrouver ses mots, la magie de ce premier contact.

J’ai commencé à parcourir ses poèmes, je les ai trouvés difficiles. Différents de ce que j’imaginais. Il faudra que j’y revienne, plus tard.

Ensuite… j’ai voulu lui donner une seconde chance et j’ai ouvert le livre au hasard.

Le destin m’avait fait dépasser les recueils de poésie, les essais, et j’étais devant une page de phrases courtes, de notes, de mots qui auraient peut-être disparu un jour.

Cela s’appelle « Carnets du méditant« . Je le présenterais comme un « recueil de pensées diverses » de phrases à utiliser ou non, de mots en devenir.

J’aime la façon dont Salah Stétié les présente.

L’odeur du bois

Ces six carnets sont les copeaux du menuisier. Pendant qu’il manie et ajuste sa planche et son rabot, ainsi que le reste de son outillage qui lui sert de clavecin bien tempéré, des rubans de bois vivant et qui paraissent ne devoir servir à rien s’entortillent à ses doigts puis tombent par terre. Ils font partie à l’origine du même bois dont est en train d’être façonnée la chose voulue, avec ses mesures prises, son dessin désigné. Mais c’est un bois inutile et libre que ces rubans tout juste bons à être balayés puis brûlés. L’écrivain tient parfois à ses copeaux, à l’odeur de bois vierge qui monte d’eux, à la fantaisie qui caractérise leur entremêlement, à leur fluidité, à leur fragilité. Cela, c’est le premier regard qui se porte sur ces inutilités mais qui n’est pas, aux yeux de leur auteur, un regard définitif. Quittant la métaphore menuisière, il arrive que, bien plus gravement, ce soit le meilleur de sa pensée et de son intuition que l’écrivain, que le poète délègue à ces éclairs brefs où la langue, miraculeusement réduite, en vient à contenir, à retenir le plus signifiant de la vie et le plus incandescent de la langue.

[…]

Le menuisier, ayant regroupé ses copeaux, s’apprêtait sans doute à les balayer pour faire place nette au travail du lendemain. Le poète, homme de contradiction par excellence, a retenu, pour que la forêt puisse revisiter à l’aube l’atelier, quelques uns de ces copeaux odorants qui, eux aussi, le moment venu, feront l’objet de la plus légère des flammes.

Salah Stétié, En un lieu de Brûlure
« Carnets du méditant », p.681-683

Je l’ai imaginé ciselant son ouvrage, d’abord, publiant, ensuite, ses recueils de poèmes, ses essais, rédigeant les notes qu’il utilise pour ses causeries… et il s’est imposé, enfin, triant dans ses carnets, pesant chaque moment de réflexion, décidant de ce qu’il garderait pour un « plus tard », lui qui a déjà tant écrit et vécu.

J’ai feuilleté ses six carnets, me suis arrêtée sur chaque titre, me demandant ce qui l’avait conduit à choisir l’un plutôt que l’autre, à leur donner ces noms.

J’ai souri devant le premier « Signes et singes« … une lettre déplacée et tout change.

Mon sourire est devenu plus grand devant le second « L’oreille du mur« … Aller jusqu’au bout d’un adage tout simple. Ne pas dire un secret, jamais, parce que même les murs ont des oreilles…

J’ai sursauté en lisant le troisième titre « Se noyer en eau sèche« … Ce doit être encore pire que de le faire dans un verre d’eau.

Je suis passée très vite aux titres suivants, me demandant ce qu’il trouverait d’autre pour faire que ces carnets soient différents. « Fourmilière détraquée« , « La plus pauvre des fées » et, finalement, « Serpent mi-soleil« …

Je sautais les pages… pour voir où ces « carnets » s’arrêtaient.

Ce n’était pas si long. À la page 797 se trouvaient les informations, un « Éclaircissement », pour redonner sa vie à chacun des carnets. Une date, un éditeur… 1996, 1998 (deux fois), 2001, 2003… Seul le sixième est inédit. Je n’aurais donc pas pu le trouver ailleurs.

J’avais devant moi un peu plus de cent pages à déguster…

Je l’ai fait. C’est un délice. Comme les petits fours lors d’une réception, il ne faut pas tout manger d’un coup, même si l’on a peur de se trouver ensuite devant un plat vide. Se presser gomme une partie du plaisir ressenti lorsque fond sur sa langue l’un des savants mélanges de subtiles saveurs, l’une de ces bouchées salées ou sucrées.

J’ai picoré pour vous une assiettée de mots… Juste pour vous montrer.

Signes et singes

Le soleil nous suit à la trace. Puis le vent efface la trace. (p.689)

Dans « écrire » il y a « crier » et il y a « rire ». (p.693)

L’oreille du mur

L’idée qu’on est ce qu’on est désespère. Peut-être est-elle compensée par l’idée qu’on « n’est pas » qui, elle, rassure. (p.699)

Beaucoup de ce qui est précieux – femme, fruit, soleil, beauté, poésie -, le monde pauvre le donne pour rien. C’est le monde riche qui a fait de ces ingénuités-là des denrées, – parmi les plus chères qui soient. Enlevant du même coup aux pauvres jusqu’à leur pouvoir de donner. (p.702)

Se noyer en eau sèche

Dans une pensée, le plus intéressant, ce sont les ratures. Mais on les cache. (p.706)

L’amour, c’est mille portes ouvertes. Le désamour, une seule porte. Fermée. (p.707)

Fourmilière détraquée

L’animal regarda, étonné, le premier homme. L’homme regarda l’animal. Ils se mesurèrent tous deux du regard. L’animal découvrit ses crocs. L’homme, du coup, repartit. Mais il n’en « pensait pas moins ». (p.713)

Il y a du chat dans l’oiseau. Il y a de l’oiseau dans le chat. Que l’un constitue le repas de l’autre est secondaire. C’est du moins ce que pense le chat. (p.714)

La plus pauvre des Fées

« Chemin faisant » : c’est en effet le chemin qui nous fait. (p. 725)

Pluie de printemps écrit avec des crayons de soleil. (p.769)

Serpent mi-soleil

Une pensée (essentielle) n’est pas venue. Lui garder, dans ce livre, un espace blanc. (p.780)

J’ai honte de pouvoir te faire du mal, même si tu ne le sais pas, et même si, ce mal, je n’ai aucune raison de te le faire. (p.782)

L’idéal serait de poser d’abord les signes de ponctuation. Puis, de l’un à l’autre, de remplir par des mots le vide. Ce serait là, dans le style de la musique, une écriture de respiration. (p.793)

Salah Stétié, « Carnets du méditant »
in « En un lieu de Brûlure », p.685-697

Ce n’étaient que des « copeaux », peut-être en auriez-vous choisi d
‘autres.

Je les ai mis là pour m’en souvenir.


Les Carnets du méditant peuvent être lus seuls. Ils ont été publiés chez Albin Michel, en 2003, et sont encore disponibles. Seul le dernier carnet n’y figure pas.

66 commentaires à propos de “Salah Stétié, Carnets du méditant”

    • Ce n’est jamais facile de donner son avis lorsque celui qui écrit était en train de méditer.

      Merci de t’être arrêté là, Gérard.

  1. J’apprécie ces « copeaux », surtout « l’oreille du mur » et « la plus pauvre de fées », mais cela doit se déguster, voilà donc  un livre qui, sans doute, va  rejoindre mon grenier.

  2. bien trouvé!!!!!!!!!!!gros bisous ma Dom et fait un gros calin à Sébastian de la part de nous tous

  3. je m’excuse Quichottine ;j’ai ouvert plusieurs fenêtres et intervertit les messages ; je suis désolée enlève  mon message d’avant ; il était pour Dominique ; excuse moi encore       .En tous les cas je voulais te dire que ce monsieur; écrit fort bien,c’est très beau       Bisous de l’étourdie

    • Ne te fais pas de souci, Christine, c’est fait.

      Cela peut arriver.

      Merci de t’être arrêtée. Bisous pour toi.

  4. C’est un livre qui semble bien intéressant, le genre de livre qui inspire. Bon jeudi.

  5. c’est un chirugien qui décortique notre langue, en donnant au mot, une saveur qu’on ne peut oublier, selon ton écrit ?

    Bises et belle journée !!

    • C’est quelqu’un dont la langue maternelle n’est pas le français, mais qui le parle à merveille et qui a su chercher les meilleurs mots pour exprimer ce qu’il ressentait.

      Ceci étant, je confirme ce que je dis des poèmes que j’ai lus, ils sont difficiles.

      Bises et belle journée à vous deux.

  6. J’ai relu 3 fois la métaphore menuisière mais je n’y accroche pas car je ne la comprends pas, le style de l’écriture peut être….. peut être ne suis je pas assez intellectuelle pour saisir. Pour moi l’écrivain ou le poète est un cuisinier ses mots que certains voient copeaux de bois sont ingrédients aux multiples saveurs et senteurs, l’art consiste à les assembler entre eux le plus harmonieusement possibles. Je préfère certaines citations dont la plus drôle pour moi l’oiseau qui est chat et le chat qui est oiseau. Quant à la ponctuation respiration. Un texte peut contenir des respirations sans ponctuation aucune et traduire par exemple la fulgurance de la pensée mais il faut être un grand écrivain pour pouvoir réussir et c’est ce qu’a fait Albert Cohen dans Belle du Seigneur. Gros bisous Quichottine

    • Je ne sais pas.

      Lorsqu’il parle des copeaux, il parle de ces mots qu’il a confiés à ses carnets et qu’il n’a pas utilisés. L’oeuvre, c’est ce qui a été soigneusement poli et repoli et dont il ne reste que les copeaux dans l’atelier une fois qu’elle l’a quitté. En cela, je suis d’accord avec la métaphore menuisière.

      Tu rejoins ce que je disais de ces bouchées que j’ai prélevées. Je crois aussi qu’il y a du cuisinier dans chaque écrivain. Il prépare et parfois la sauce ne prend pas.

      Certains écrivains ne mettent pas de ponctuation, mais savent donner autrement la respiration qui est nécessaire pour que le lecteur ne se perde pas.

      Merci pour le partage, Martine, et pour Albert Cohen.

      Gros bisous à toi.

  7. J’ai tout aimé, en bloc, sans copeaux. Et j’ai beaucoup apprécié, moi, la métaphore du menuisier. De ces copeaux odorants qui signalent l’atelier, et qui donnent des feux si clairs, qui allument et animent la nuit. Certains de ces copeaux méritent d’être élevés au rang d’adages. Pour le Forum des Associations, j’affiche toujours quelques phrases qui expliquent la démarche de l’Atelier, et il y a, bien sûr, le poème d’Eugène Guillevic sur le menuisier. J’y ajouterai le copeau « d’écriture ».

    • Un sourire pour toi, Galet.

      J’ai vu le menuisier
      Tirer parti du bois.

      J’ai vu le menuisier
      Comparer plusieurs planches.

      J’ai vu le menuisier
      Caresser la plus belle.

      J’ai vu le menuisier
      Approcher le rabot.

      J’ai vu le menuisier
      Donner la juste forme.

      Tu chantais, menuisier,
      En assemblant l’armoire.

      Je garde ton image
      Avec l’odeur du bois.

      Moi, j assemble des mots
      Et c’est un peu pareil.

      C’est un super « jeudi en poésie » grâce à toi. Merci.

  8. tout de suite je me suis dit que guillevic avait lui aussi utilisé cette métaphore..et puis je trouve son poème dans tes réponses…Merci de nous faire connaître cet écrivain;.Ces carnets du méditant me semblent pleins de pépites ..ou de copeaux  précieux

  9. J’aime bien la fourmilière détraquée .. mais il est difficile de choisir… c’est tellemet vrai ce qu’il dit et si bien exprimé !

    Je te souhaite une bonne soirée, bises

  10. J’aime beaucoup le dernier copeau… J’ai déjà eu l’occasion de te parler de l’importance des signes de ponctuation qui aident à respirer, à imaginer, à non-dire… et qui donnent aux mots une individualité et renforcent leur sens.

    Merci Quichottine pour ces précieux copeaux.
    Belle journée. BISOUS.

    • Oui. Moi aussi. Même si ce qu’il dit est légèrement différent de ce dont je parlais avec Meschonnic, je crois que cette respiration est essentielle.

      Belle soirée et bises à toi. Merci.

  11. J’ai beaucoup aimé l’oreille du mur… et les autres… Je ne connaissais pas du tout, vrai que l’on aura pas assez d’une vie pour tout voir, tout lire… Merci de nous aider dans des choix judicieux.. on y gagne du temps ! Bonne soirée signé jill de chez amtealty

    • Nous ne pouvons pas tout lire, tout voir… même en multipliant les heures passées devant un écran ou un livre.

      Mais on peut essayer de partager ce que l’on aime.

      Bonne soirée à toi aussi. Merci !

  12. Des copeaux taillés dans le bois du bon sens et de la poésie comme des boucles d’or entremêlées dans la forêt des pensées

    • Je suis contente qu’elle t’ait plu.

      Bonne soirée et bises à toi. Merci pour tes mots et ta présence ici.

  13. ce sont de beaux copeaux que tu as mis Quichottine.Tu es une passionnée de livreset une grande connaisseur.

    Bonne journée et à bientôt.

  14. Je comprends aisément que tu prennes plaisir à ses écrits.

    Douce nuit, Amielle. Gros bisous, tout plein.

    • Sourire… je crois qu’ils t’auraient plu aussi.

      Gros bisous tout plein. Passe une belle journée.

  15. Merci pour l’explication Quichottine, j’ai relu ensuite et cela me parait maintenant clair. Je pense que je n’ai pas compris parce que quand j’écris je n’ai pas l’impression de faire des copeaux mais mon inconscient en fait certainement à mon insu. Je n’ai pas non plus le talent de Monsieur Stétié…. J’aime écrire c’est tout. Bises

    • Nous choisissons nos mots… je le pense.

      Même si nous avons l’impression qu’ils coulent de source que nous écrivons ce qui nous vient à l’esprit.

      Moi, j’aime ce que je lis chez toi. J’avoue ne pas forcément m’interroger sur ce que tu as pu ou non effacer.

      Bises à toi.

  16. merci pour ces copeaux

    d’autant que « l’odeur » des mots me tient à coeur… ou plutôt à nez…

    tu le sais…

    doux bisous à toi

    et toute belle nuit

    • Merci, Mamlilou, pour tes passages en mon absence… cela m’a beaucoup touchée.

      Doux bisous à toi aussi. Bonne soirée.

  17. Me revoilà, encore un peu hésitante sans doute car j’ai perdu l’habitude. La même impression qu’après être restée longtemps confinée à l’intérieur. 

    Je vois ce nom et je me demande si ce n’est pas toi qui m’en as parlé dans un commentaire. J’avais été voir sur le Net et j’avais noté son nom. Cela fait déjà un bon bout de temps que je ne me suis plus acheté de livres…Je note donc précieusement les références que tu donnes. J’aime beaucoup…

    Et j’en profite pour te dire merci d’être toujours là. C’est bon de savoir que quelques personnes ne vous oublient pas, surtout quand vous vous payez une grosse déprime.

    Je t’embrasse, Quichottine.

    • J’ai dû t’en parler un jour… c’est quelqu’un qui m’a beaucoup marquée.

      Je n’ai pas pu te répondre tout de suite, et j’en suis désolée… je suis heureuse de voir que tu es revenue.

      Je t’embrasse. Prends soin de toi.

  18. « Mais c’est un bois inutile et libre que ces rubans tout juste bons à être balayés puis brûlés. »

    Cette phrase m’a arrêté, littéralement … « Bois inutile et libre » : il y a des jours où je sens que je commence à savoir ce qu’est la littérature …

    Bonne nuit à toi …

    • Tu sais, ton commentaire m’a fait sourire.
      J’avais failli mettre ce billet dans ta communauté.

      Mais tu en auras d’autres bientôt.

      J’espère que ta nuit a été bonne. Passe une belle journée.

  19. à t’entendre lire, à t’entendre écrire, à t’entendre raconter, j’ai l’impression que tout avant moi a été dit, écrit, ou raconté

    • Il va falloir que tu corriges les informations de ta fenêtre de commentaires.

      Tout a déjà été dit, écrit ou raconté… c’est vrai. Ce qui change, c’est la façon dont on le fait.

  20. Coucou Quichottine, merci pour ces quelques mots picorés avec soin.

    J’espère que le vent n’effacera pas cette piste que tu as dessiné avec ces mots cailloux blancs …

    Bonne journée et à bientôt,

    Bises,

    • J’ignore ce que le vent fera… Mais  grand merci, Muad, pour tes mots du matin.

      Bonne journée et bises à toi.

  21. Ainsi donc toi aussi tu dégustes les livres et tu leur trouves un goût ?

    • Bien sûr !

      Certains ont un petit goût sucré, d’autres sont très salés, d’autres encore arrivent à donner envie d’y revenir…

  22. Cette page n’est pas ouverte « par hasard » tu y avais rendez-vous

    Bon jeudi Quichottine

  23. Des copeaux pleins de bon sens et de vérité! je ne le connaissais pas même si je me souviens que tu en as déjà parlé. Ce monsieur donne à être connu et je crois que je prendrais le temps de le découvrir prochainement! biz bon we

    • Je suis sûre de trouver d’autres trésors dans le recueil.

      Bises et bonne fin de semaine, Plume. Merci.

  24. coucou…j’ai corrigé et je viens faire un essai…je sors et je reviens ensuite merci d’effacer cette annerie

    • Tu veux vraiment que je l’efface ? Ce n’est pas une ânerie.

      Bon, si tu veux, j’efface les deux… Mais ce serait dommage, pour un bug d’OB.

  25. A prévoir à emporter en vacances, afin d’en user et abuser à loisir.

    Merci Quichottine

    je te bisous

    Nettoue

  26. J’aime beaucoup… C’est le genre de pensées ou de copeaux que j’aime déguter , copeaux de bois? ou de chocolat, qu’on laisse fondre tout doucement pour en apprécier pleinement la saveur.

    Merci pour ce partage.

    Bonne fin de journée.

    • Merci !

      J’ai dû choisir… Je pense que ceux qui se lanceront dans cette lecture trouveront d’autres pensées à partager avec lui.

      Bonne fin de journée à toi aussi, Marie.

  27. J’aime ces copeaux frappés au coin du bon sens populaires mais énoncés avec art.

    Bisous ma Quich’ et merci pour ce partage 🙂

  28. J’aime ces copeaux frappés au coin du bon sens populaires mais énoncés avec art.

    Bisous ma Quich’ et merci pour ce partage 🙂

  29. Merci pour ton assiettée de mots, ils sont vraiment délicieux … Un régal pour nous mettre l’eau à la bouche, non ?

    Bonne fin de semaine ! Bisoux



    • Juste pour le partage… ensuite, chacun fait comme il le désire.

      Bonne fin de semaine à toi aussi, Dom. Bisous doux.

  30. Bonjour Quichottine

     je te souhaite un très bon vendredi!