Les voyageurs de l’Histoire (fin)

Nous en étions au Moyen Âge, au temps des troubadours, des trouvères et de tous ceux qui savaient faire rêver les damoiselles en leur chantant de beaux poèmes qui mettaient toujours en scène des amours interdites…

Chana entra en scène. C’était un lutin qui adorait faire parler ses personnages. Il suffisait qu’il se montre pour que tous aient envie de raconter tour à tour une histoire… c’était exquis ! Il est vrai qu’il regardait toujours ceux qui l’entouraient avec beaucoup de tendresse, et qu’ils se sentaient donc tout de suite meilleurs ! Depuis quelque temps, on ne l’avait plus entendu. Il se cachait, ça et là, derrière des mots qui n’en finissaient plus de grandir. Le roi le regarda avec surprise. Il avait pris un habit couleur de nuit et sa voix exprimait beaucoup de douleur…

 

Il était une fois…un homme dont voici les dernières paroles avant qu’il ne sombre, par amour, dans un mutisme total :

 » Quelle est belle ma mie ! Et cette délicatesse qui la suit jusque dans son sommeil ! Je ne supporterai pas que l’on nous sépare. Quel est ce mal dont on m’accuse ? Je ne fais que la chérir. Je l’aime et personne n’y peut rien changer. Je le sais, je n’en ai pas le droit, j’aurais dû la laisser à son destin, à ce chevalier qui l’a demandée en épousailles. Non, je ne parviens pas à m’y résoudre. Elle est à moi, elle appartient à mon cœur, à mon âme tout entière. J’entends déjà cette horde qui la recherche. J’entends les clairons et les chiens. Venez donc je vous attends. Venez mais vous n’y pouvez plus rien car ma belle s’est endormie près de mon cœur, pour toujours et à jamais. Prenez-moi, et jetez-moi en geôle, ce n’est plus très important car désormais, quoi que vous fassiez, son sang coule dans mes veines et le mien dans les siennes. Je vous entends, vous approchez. Vous arrivez bien tard messire car au pays de l’éternité, c’est moi qu’elle a emporté et vous n’y pouvez rien. Ôtez donc de mon corps cette vie à laquelle je ne tiens plus sans elle. Vous ne ferez que hâter mon voyage pour retrouver ma mie. A cela, vous ne pouvez rien ».

 

Martin’ s’avança alors. C’était un lutin qui avait pris l’habitude de raconter tous les potins de la Forêt des Merveilles. Lorsqu’on voulait en savoir un peu plus, il suffisait de se rendre chez lui, il était intarissable. Il savait tout : les dates des fêtes que le roi organisait, presque avant que le roi ne les rende publiques, les lieux où il fallait aller, les bons plans pour profiter au mieux de toutes les occasions de se distraire et de s’instruire.

Ce soir-là, il avait décidé de faire de son histoire un moyen d’évoquer Pompéi et cette légende d’un volcan qui avait tout enseveli… Il faut dire que les petits lutins de son école ne voulaient absolument pas y croire… C’était quoi, ça ? Pompéi ? C’était où ? Comment des gens avaient-ils pu se retrouver recouverts de poussière, pétrifiés, alors que rien ne les y avait préparés ? Martin’ voulait donc frapper fort les imaginations. Il avait revêtu un grand manteau de grisaille et chacun de ses pas l’enveloppait de poussière de lave…

 

Il était une fois Gisèle et Ghislain que leurs noms condamnaient à gésir unis avant d’avoir vécu

Gisèle sur le dos regarde le  ciel de pierre écrasant, étouffant. Elle se rappelle quant elle était une petite paysanne allongée dans les champs d’avoine rêvant en regardant la grande ourse et l’étoile polaire dessinées dans l’encre du ciel. Ghislain  tête baissée est couché sur le côté. N’osant pas la toucher, il s’est serré contre la paroi de l’écrin froid de pierre avec laquelle il se confond.

Il se souvient c’était le soir. Gisèle s’était assoupie,  il la regardait dormir debout silencieux. Soudain : un bruit sourd, une explosion,  Par la fenêtre, il voit un impétueux torrent de feu  jaillir soudain du sommet et comme un cheval au galop engloutir tout dans un tourbillon de braise…… Prendre Gisèle dans ses bras, s’échapper, courir. Impossible il reste là immobile ne pouvant se soustraire à la beauté magique de ce spectacle…… Ils vont mourir, il le sait, il baisse la tête. Un soupçon de sourire se dessine sur son visage : Gisante, Gisèle sera sa femme à Jamais. Vivante elle lui aurait échappé.

 

Quand il s’arrêta, les petits lutins malicieux du premier rang avaient des larmes dans les yeux…

C’est alors que du fond de la forêt survint Le Bigorneau… Il avait mis longtemps à arriver, il était en retard. On l’avait surnommé ainsi parce qu’il prenait toujours son temps, c’est vrai, mais aussi parce qu’il adorait se perdre dans les circonvolutions de la pensée. Il coupait les mots en quatre, en huit, en seize… et en faisait de la soupe qu’il voulait à tout prix que les petits ingurgitent ! Parfois, les enfants renâclaient un peu… Quand ils le voyaient arriver, ils se disaient : « Allons bon ! Nous allons devoir apprendre nos conjugaisons, revoir nos leçons de grammaire, d’orthographe… « . Mais, finalement, ils le faisaient volontiers parce que Le Bigorneau savait préparer des gâteaux mieux que personne et que chaque leçon se terminait invariablement par une distribution de bonbons !

Dans un bel habit aux couleurs de framboise, il prit la parole…

 

Il était une fois, un couple transformé en pierre… Sans trop comprendre ce qui leur était arrivé, ils se mirent à parler :

– Que fait-on là dit l’homme ?

– Nous gisons, répondit la femme.

– Mais pourquoi gisons-nous ?

– Je n’en sais rien, mais nous gisons !

– Ça vient de quel verbe « gisons » ?

– De gésir ! Mon chéri…

– Ah bon ! De gésir ? Mais je ne vois pas le rapport…

– Mais si mon chéri, c’est un verbe irrégulier…au présent ça donne : je gis, tu gis, il git, nous gisons, vous gisez, ils gisent…

– Ah bon fit l’homme : gisons donc ! Et ensuite ? gémit-il.

– Eh bien quoi ensuite ? Nous gisons, nous n’allons pas nous mettre à gémir pour autant répondit la femme.

– Un gisant gémissant, ce n’est pas courant, objecta l’homme.

– Non c’est rare, mon chéri… Nous sommes des génies. On nous a solidifiés pour nous conserver…

– Des génies, gisant, gémissant et givrés, car il fait froid en plus…Tu imagines, si nous ressuscitions nous jaillirions…

– Des génies gémissant, gisant, jaillissant et givrés, ce ne serait que justice, juge un peu…

– Je juge que j’en ai jusque là, dit l’homme, de ces dégénérés givrés, qui nous ont gélifiés…

– Ne les jugent pas ainsi,  vit ça dans la joie : nous sommes de joyeux génies gisant gémissant et givrés gélifiés par des dégénérés, sois optimiste !

– Non. Je me liquéfie, je me relève et je fais grève, voilà ! C’est tout…

– Bon, dit la femme, je te suis : jaillissons donc !

Et c’est ainsi que le lendemain, une personne passant par là remarqua le gisant, gisant, vide, exsangue…

Depuis deux silhouettes déambulent parfois en gémissant…et geignant …. Ils sont fatigués de déambuler ainsi, mais ils ne se recoucheront pas, car dormir, c’est mourir un peu… et c’est hors de question ! Tout à fait impensable…. Ils ne veulent pas mourir… Ils sont libres…

Mine de rien, sans que nul ne s’en rendît compte, le temps avait passé. De volute en volute, il avait atteint
la Renaissance et le moment où les poètes entraient en lice, avec des vers, des rimes, des mots à décliner, des pieds à compter… sans perdre de vue que tout cela devait obéir à des règles précises, tout en conservant la possibilité d’être mis en musique…

Lucquiaud prit place dans la ronde. C’était un Farfadet, l’un de ces êtres qui apparaissent sans raison, alors qu’on s’y attend le moins, et qui s’envolent de même, au milieu d’une fête… On ne sait jamais quand il faudra compter sur eux, mais, leur présence est toujours opportune. Ils voient tout, ils sont partout et ils racontent aussi de merveilleuses histoires…

« C’est moi ! », dit-il a haute voix, lui qui était tout juste haut comme trois pommes… « Je suis Farfantès, le Farfadet ! Oyez ! Oyez, la Ballade à Dulcinée ! »

 

Vers Toi, ô Dulcinée !
Sur le chant, tourné,
Regard halluciné,
T’embrasse, l’illuminé …

Vers Toi, belle adorée,
Ô Muse vénérée !
Le Preux énamouré,
A Cœur éperonné …

Me voyez ci, gisant,
Près de toi, m’y grisant…
Dame Mort, unissant,
Le Froid, au chaud du Sang…

Et Sancho, me pansant,
Les plaies, s’épanchant…
De ma lance, traversant,
Le Moulin, ce méchant !…

De l’Amour qui me hante,
A l’Ardeur qui m’enchante,
Me conduit Rossinante,
Au pays des Atlantes …

Et pour Toi, Dulcinée,
Moy, l’Esprit Retourné,
Au combat des damnés,
Meurs avant d’être né !…

Voyez, douce, ma Mie
Qu’en ce lieu, il s’agit,
Cervantès l’y a mis,
Son Héros, qu’ici, gît !…

 

Isa se leva… Il venait des bords de l’eau. On le voyait souvent en maillot de bain. Vous avez déjà vu un lutin en maillot ? Vous croyiez qu’ils se baignaient nus ? Pas du tout ! Ils ont parfois des bikinis rayés, à fleurs ou à petits pois… Histoire de rivaliser d’élégance ! Son manteau d’éponge était encore tout mouillé de sa dernière baignade !

« Amante et Amant… C’est mon titre ! » dit-il à la cantonade… Sa voix était comme le chant de l’alouette. Elle s’envola, claire et nette jusqu’au centre du cercle.

 

Amante et amant
Dans le vent glacial
Courent en rêvant
Sans cérémonial

Amante et amant
Que le temps sépara
S’en vont  follement
Vers leur nid d’apparat

Amante et amant
Beaux  tourtereaux
Volent au temps
Tendres marauds

Amante et amant
Sur la couche chaude
Oublient le temps
Et marivaudent

Amante et amant
Se disent  «je t’aime »
Et quelques  heures durant
S’écrit  le divin poème.

Celui des amants
Des amants qui s’aiment
Malgré le temps passant
Amoureux bohèmes

Puis, les amants
Le cœur battant
Se quittent  un temps
Que c’est frustrant !

Mais les amants
Se retrouvent un soir
Toujours plus aimant
Le temps de surseoir

Amante et amant
Amour étonnant
Désir virevoltant
Feu dévorant …

Que deviendront-ils ?
Amante et amant
Que l’on croit si futiles
Demain, avec le temps ?

 

Tous restèrent saisis devant tant de beauté ! Le temps en un instant resta figé, comme les gisants.

Certains lutins, qui avaient préparé leur histoire, qui l’avaient ciselée pourtant au plus profond de leur atelier, décidèrent tout à coup qu’il valait mieux se taire… Ils la dirent pourtant à leurs plus proches voisins, sans commentaire.

Tous avaient eu l’occasion de parler, de chanter, et avaient eu le droit de s’exprimer. Ils étaient plus de soixante… ce qui fait que le roi était sûr que plus personne ne parlerait !

C’était sans compter sur ce diable d’Alphabeta ! Un diablotin celui-là ! Un mélange détonnant de poésie, de culture et d’insolence… On l’entendait venir de loin. Il avait décidé de croquer la vie par les deux bouts, il avait décidé que même pour les lutins, alors qu’ils ne pouvaient pas mourir, il ne servait à rien d’être morose, de garder pour soi les mots interdits. Même le roi parfois changeait de chemin pour ne pas le croiser… Il faut dire qu’il avait déjà eu maille à partir avec lui ! Ce lutin pétillant de vie et de malice, comme une coupe de champagne, ne mâchait jamais ses mots… Le roi avait été au supplice, lui qui ne supportait pas les points d’exclamation !

Alphabeta arriva dans son grand manteau de feu. Il était sublime, comme toujours ! Il avait soigné son entrée, avait décidé qu’il serait le dernier, qu’il attendrait que tous soient prêts à l’accueillir ! La star ! Oui, chez les lutins aussi on aime le théâtre… Il attirait tous les regards, et il aurait de sa voix réussi à réveiller les morts… euh… C’est d’ailleurs ce qu’il fit… avec nos gisants !

 

 

– Oh !…..Jehan !!!! 

  FFfffff !…… sommeil  !  ……MMmmmmmm…… dormir…… fatigué….. 

   Eh non !….hein !….on n’est pas là pour compter les mouches ! …..celui-là, il va bien   faire comme le roi Arthur…..c’est bien ma chance !….quelle poisse ! 

    Pas envie !……enfin,  Cunégonde !….vous voyez bien dans quel état vous êtes !….il n’est même pas de moi, ce môme, alors, hein !….bon…..

    Et merde, quoi !…..comme si j’étais la seule !….je n’ai que 15 ans….Papa m’a mariée avec vous …..qu’est ce que je peux y faire ? …et l’espérance de vie n’est que 35ans…..on va pas rester comme ça sans rien faire , à se pourrir la vie !….c’est vrai, quoi ! ….le môme, je ne sais même pas de qui il est!….entre Tonton qui m’aimait bien derrière les tentures, votre cousin Geoffroy qui n’avait jamais les mains dans les poches et Sancho, l’écuyer  ibérique aux beaux yeux noirs, moi, j’ai perdu le compte…. 

    Oui, eh bien, il n’y a pas de quoi être fière ! ….quel tableau de chasse !….. j’ai l’air de quoi, moi, hein ?

   Vous avez l’air…..vous avez l’air… d’un mari !…. c’est bien pour ça qu’on nous a mariés, non ?…. pour que les châteaux restent dans la famille !…. l’Héritier  est même déjà en route !…. alors, de quoi vous plaignez-vous ?…. et, si vous voulez le savoir, j’espère bien qu’il est de l’écuyer… ça améliorerait un peu la race…. parce que vous, les Planta -machin, c’est pas de la tarte, hein !….. à force de vous marier entre cousins-cousines, vous avez réussi à agrandir vos fiefs mais aussi à vous rapetisser le…..la……

    Cunégonde !…. je ne vous autorise pas à faire ce genre de considérations !…. en tous cas, ce sera toujours bien un bâtard…. ou je me trompe ? 

   Ben oui !…. mais pas plus que les autres ! 

   Ma chère Cunégonde ….. Mais, cela s’appelle se foutre de la gueule de l’histoire !….. je ne sais pas si vous vous rendez compte ! 

    Se rendre compte !…. se rendre compte !….. sans pilule, on se rend vite compte !…. de toutes façons,
l’Histoire n’a pas de test ADN, alors, hein !…. personne n’ira chercher la p’tite bête…. A propos, on l’appelle comment ?… 

    MMmmmmmffffff…. on verra ça plus tard….. moi, j’ai sommeil !

 

Il disparut dans un tourbillon de confettis, en lançant des étoiles qui illuminèrent toute la clairière, comme lors d’un feu d’artifices. Les lutins de la ronde ne savaient plus quoi penser, même le Bigorneau et la Bernache étaient hilares !

« Chacun chez soi ! » hurla le roi avant de perdre toute dignité en se cachant derrière un arbre pour se soulager… Que voulez-vous ? Même aux lutins, il arrive de pi… de rire !

Que votre journée soit belle !

Je crois que vous n’aurez pas trop de tout le weekend pour lire tout ça !

70 commentaires à propos de “Les voyageurs de l’Histoire (fin)”

  1. Eh ben ja’vais commencé ce matin, et je n’ai pas pu mettre de com , il y avait encore un bug..je vois que tu en as profité pour terminer ton histoire…merci…merci..merci…cette diversité de textes est un bonheur…je suppose que nos différents caractères peuvent s’analyser à travers cet exercice…un  psy se régalerait…Un grand moment de bonheur..au fil de ton histoire et de tes lutins…pas évident ce que tu as fait ….Bravo…gros bisous Quichottine et je repasserai sûrement peaufiner ma lecture…dès que j’aurai quelques minutes….Bonne journée….

    • En ce moment, ce n’est pas toujours simple de mettre des commentaires ! Merci d’avoir pris le temps de revenir.

      Bonne soirée à toi

  2. Oui tu as raison il va falloir le week-end pour lire toutes ces petites histoires si croustillantes, je repasserai.
    Bonne soirée, bises Santounette

    • Tu peux prendre ton temps pour lire… il n’y aura pas d’autre article avant lundi.

      Bonne soirée à toi aussi

  3. Quellle imagination dans cette profusion de petites histoires drôles! Bravo pour ton talent d’écriture. A+

  4. Quichottine tu as tout pour faire une excellente troubadour. Tu glânes des histoires par-ci par-là, tu enjolives, tu crées le lien et tu nous retiens avec des contes incroyables. Bises.

  5. merci pour ton passage chez moi…je viens de faire un rapide tour chez toi je reviendrais lire plus en profondeur,…en attendant j’ai beaucoup aimé certains dessins de Don quichotte dans tes albums
    Bon we

  6. Non martin ne sait pas tout , il commet parfois de terribles bévues. Annoncer une fête de noel pour ce week end alors que c’était celle de l’an dernier, martin l’a fait. C’est la faute néanmoins du Chef du pays des merveilles qui n’a pas mis à jour son site.

    Je suis navrée d’avoir fait pleurer les petits lutins avec mon histoire…..

    Bises et bon week end.

    • Ce n’est pas ta faute, Martine ! Ne t’en fais pas, il suffit de publier un démenti. 😉

      Tu sais, ce n’est pas parce que les lutins, qui rient et pleurent facilement, on pleuré un peu qu’ils n’ont pas aimé ton histoire, au contraire !

      Passe un bon week end également, Martine !

  7. Merci , encore un nouvel article tu peux revenir… Tres bientot article en l’honneur de Cali d’ici quelques minutes.

  8. pour répondre à ta question Quichottine, je pense que je vais garder ces décors et les entreposés dans le garage.
    Bises Santounette

    • En fait, je me le demandais à cause de la partie « naturelle » de ces décors…

      Passe une belle journée, Santounette.

  9. Il faut prendre du temps pour te lire, mais on n’a pas de regret, et ce n’est pas une perte de temps. C’est joliment tourné. Des histoires ou des contes douceurs… on s’arrête avec un immense plaisir sur ta bibliothèque.
    Merci pour les confettis « étoiles »… allez, je quitte tes amours… et tes lutins, pour un autre jour…
    Je te fais pleins de bisous

    • Je suis contente de voir que cela te plaît. Merci, Sonja pour ta longue visite !

      A quand tu pourras…

  10. bonjour 
    oh oui faudra que je revienne pour tout lire !
    et que d’imaginations 
    j’avoue que j’en ai pour mettre en scène les histoires mais point pour les inventer chacun son domaine mais j’aimerai bien cependant celà ne vient point 
    bisous et bon wend/IRIS

  11. j’avais lu ça ce matin quichottine ..et je n’ai pas pu laisser de com !page pleine de signes ….jamais vu ça !  tu as du courage….merci pour ton vote , tu n’as pas ecouté la maikresse …. »  3 votes  JE METTRAI  …jm dans « irrespectueux » ,si tu es d’accord ,sinon….bises

    • Je n’écoute jamais la maikresse…(MDR)
      D’accord pour « irrespectueux » si je ne peux pas faire autrement… 😉

  12. Incroyable, cette diversité sur un meme thème !
    Très, très intéressant et amusant !
    Il ne reste plus qu’à en trouver  deux autres qui gisent d’une façon différente………et c’est reparti !
    Je me suis trop amusée!

    Bien sur, comme d’habitude, je suis le cancre du fond des classes!
    …….et le commentaire de Seb est fort bien assorti !
     TROP  COOL  !!!!!!!            

    • Je vais peut-être retourner un peu à mes livres… tu ne crois pas ?
      Tu as raison, je me suis beaucoup amusée aussi.

      Pourquoi le cancre ? Non, tu ne fais que faire un peu le pitre, mais au moins, tout le monde est heureux de ton passage. Tu as même réussi à dérider le roi !

      Bisous, Chris !

  13. Quelle fédératrice tu fais ! Un couple de gisants, une avalanche d’idées, de la plus loufoque à la plus tragique, des trésors d’ingéniosité et d’imagination… Que de talents !
    Tu nous stimules chère Quichottine. Tu nous as inoculé le virus, toi la reine incontestée des histoires. Merci.

    • Tu es certainement la plus fédératrice de nous deux, Chana. j’admire beaucoup tes prouesses !

      Passe une belle soirée…

  14. Je reviendrai lire toutes ces belles histoires… le temps me manque un peu en ce moment…

    Après tes bisous discrets, je t’en envoie qui le sont moins… mais qui viennent aussi du fond du coeur….

    • Ils sont magnifiques, Merci !

      Ne t’en fais pas… mes histoires ne vont pas s’envoler.

      Passe une belle soirée…

  15. Coucou Quichotine, je suis désolée d’avoir raté cette histoire… je suis sur un salon, et je ne touche pas terre depuis un certain temps. Le prochain jeu je serai là, promis juré.
    http://parc-expo42.com/biennale/formation.htm
    c’est l’adresse de mon Salon.
    Désolée, bisous. Penny

    • Je savais que tu n’étais pas disponible, Penny, tu me l’avais dit. Merci néanmoins pour ce passage rapide qui me fait très plaisir ! Bon salon !

  16. Coucou Quichottine, comment veux-tu que nous parvenions à te faire une synthèse de tous ces morceaux de bravoure en un seul commentaire.
    C’est tout simplement impossible tant le talent de tes fidèles est grand.
    Je t’embrasse,

    PS: Au fait, j’ai inauguré une nouvelle catégorie qui devrait s’appeler « Portraits de Femmes » sur mon 1er blog.et j’aimerais bien avoit ton avis.
    Merci d’avance,

    • Tu as tout à fait raison, Muad, mes bogopotes sont géniaux (et tu en fais partie…)

      Le portrait de Virginia Wolf que tu as mis sur ton blog est splendide ! Je trouve que tu as raison de vouloir créer une nouvelle catégorie !

  17. Je suis venue et je n’ai pas tout lu… J’étais assez occupée aujourd’hui.: pas moins  de  500 livres à ranger par ordre alphabétique… et à faire des bidouillages sur l’ordi de ma petite bibliothèque communale.
    Tu vois,  je suis dans les livres aussi…
    J’admire ta  passion et ton talent pour l’écriture. Je reviendrai aussi…
    Bonne fin de soirée.

    • C’est super… Il me semblait bien aussi que tu ne pouvais pas lâcher tes livres…

      N’admire pas trop ! tu risquerais d’être déçue un jour…

      Bonne nuit, Eolina….

  18. Bonsoir Quichotinne, malgré mon sommeil je viens de tout lire… et je me suis régalée..beaucoup d’humour dans certaines histoires .. super. je suis très en retard dans mes visites et encore une longue réunion dans la soirée… f a t i g u é e.. demain rebelotte dans la soirée.
    Mais c’est égal un bol d’air sur ta page et ce qui est bien c’est que sur tes étagères, on peut prendre un conte, un livre quand on veut..
    je t’embrasse et te souhaite une très bonne nuit.
    bisous de chantal

    • Merci pour ta visite tardive, Chantal.
      Je sais combien c’est difficile d’enchaîner les réunions…
      Bonne nuit à toi aussi…
      J’espère que tu passeras un bon dimanche…

  19. J’ai eu de la lecture pour un moment là 😉

    mais ça vallait le coup, la blogosphère à parmi elle des écrivains en devenir…beaucoup d’imagination dans certains récis…je me suis régalée ^^

    bon week-end

    • Tu as tout à fait raison, Loralie. Il y a beaucoup de blogopotes talentueux autour de nous, il suffit de les solliciter et ils se mettent à l’ouvrage !

      Je me suis régalée aussi 😉

      Bon week end à toi

  20. Merci à toi Quichottine de nous laisser le temps de lire ces histoires. Tu as raison, le week-end ne sera pas de trop pour que l’on puisse tous en profiter ! Mais quel régal !

    Bon week-end à toi
    Bisous

  21. Je suis venue relire (tu sais bien que parfois, on a besoin de plusieurs lectures pour savourer et/ou s’imprégner) et me promener chez tes lutins-visiteurs grâce aux liens que tu insères et je viens seulement de remarquer le clin d’oeil à mes histoires exquises. Je te remercie. Mais où avais-je donc la tête hier ? Je dois être bien fatiguée ! Je me dirige à présent vers la suite n°2 que je n’ai pas encore lue. Logique de faire les choses à l’envers, non ? C’est bien moi, ça !!!

    • C’est comme tu veux, Chana ! La fin de l’année approche et c’est difficile de tout mener de front !

      Merci pour ta visite

  22. C’est toi qui écrit tous ces textes Quichottine alors tu as beaucoup d’imagination  ;-)) Bonne soirée @++

    • Tous mes blogopotes ont participé. Je n’ai fait qu’introduire leurs textes.
      Bonne soirée à toi, Urban. Merci pour ta visite.

  23. quelle belle histoire digne d’être racontée aux enfants
    bonne soirée
    bizzz

  24. ca y est j’ai reussi a tout lire
    bravo pour cet assemblage quel boulot !!!
    bizz

    • Merci, Maud… Je suis contente que tu sois passée et j’espère que tu t’es régalée… ou du moins que ça t’a changé les idées. J’aime quand tu souris.

  25. Mes articles, sont de nouveau accessibles, merci pour tout
    Amitiés
    Flo