Complicité

Il y a dans mon jardin des fleurs magnifiques,  des endroits magiques où j’aime  m’installer.

Parfois, un ami me rejoint pour un instant de complicité. Nous échangeons des mots anodins quelquefois, mais les sourires sont sincères et les regards  ne sont jamais fuyants.

L’important, c’est cela, éviter le mensonge.

Un ami, c’est celui qui sait trouver les mots pour dire les vérités qu’on n’écouterait d’aucun autre.

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52 commentaires à propos de “Complicité”

  1. Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit, mais je trouve cette citation  très juste…  "un ami c’est quelqu’un qui nous connaît bien, mais qui nous aime quand même". Tu parles de mensonges… j’ai commencé à écrire un article sur le BR, oui je sais ça n’a rien à voir… un peu quand même…  mais je ne sais pas si je vais le publier, j’ai peur que  ce soit mal interprété.  Bonne journée Quichott’

    • J’aime bien ta citation…
      Pour ton article, je ne sais pas. Je dirais que ça ne dépend que de toi…
      Bonne soirée Kinou !

  2. ….les vérités qu’on n’écouterait d’aucun autre……c’est si vrai……si beau….si utile et irremplaçable……le miroir qu’on n’ose jamais interroger vraiment……
    ….je dois ma personnalité, intégralement, à deux amies d’université……l’ami est aussi celui qui exalte le meilleur de toi-meme, qui fait sortir le papillon de la crysalide…
    L’ami est aussi désinvolture, pure liberté de l’esprit, immense champs où l’on peut galopper….       

  3. Moi, j’aimerai bien qu’un certain "ami" vienne lire ce que j’ai écrit … car pour moi, il reste un ami… et je ne peux même pas l’inviter dans cette autre maison … Pourtant, il comprendrait peut-être bien des choses…
    Je suis très contente de pouvoir écrire ici… mon amie du net. Bon samedi.

    • Qui sait ? Peut-être viendra-t-il un jour ?
      Ou fais-en une histoire que tu publieras, autrement, pour qu’elle ait une plus grande audience… Je ne sais pas…
      En attendant, tu peux revenir ici autant que tu le souhaiteras.

  4. Je reviens car je me suis trompée dans le lien…. Je ne suis pas la seule fileuse chez OB… moi c’est .net et je t’ai envoyée , peut-être, je ne sais pas… vers  .com tant mieux si je t’ai fait découvrir une autre…  Je ne voudrais pas que tu m’attribues des talents que je n’ai pas… Rendons à César…. Bonne soirée.

  5. Ta dernière phrase est on ne peut plus vraie Quichottine!
    Je dirais même plus: l’ami, le vrai (ou la vraie) est celui qui arrive à faire sortir le meilleur de toi-même!
    Bon début de semaine
    Bisous

  6. Ma petite Quichottine, tu m’as offert… des larmes que je croyais taries.
    De quoi pleurer un espoir perdu, qui soudain réapparaît, un vertige qu’on retient pour ne pas tomber. Ce matin j’ordonne à mes doigts : "Ne tremblez pas."
    Si chaque nuit ta fenêtre pouvait s’entrouvrir et moi te voir apparaître !
    Je t’imagine de cette beauté rêveuse cependant volontaire, passant la main sur ton visage sage comme une image et les yeux inquiets. 
    Terence savait que Quichottine passait successivement par toutes les sensations qu’il vivait, et Terence, intrigué, guettait les yeux de Quichottine, mais elle baissait la tête, lissant ses bas bleu iroquois  *
    Je n’ai jamais compris que qqn puisse parler la même langue que moi. 
    Et puis je m’étais dit pourquoi camper les personnages terribles de mon imaginaire, alors que d’autres si cruels peuplent mon existence.
    – Puis-je m’asseoir ?
    La fille avait un bouquin devant elle, artifice imparable de séduction.
    Son compagnon leva des yeux courroucés, mais il ne sut que dire.
    Je me suis assis. La fille s’appelait Quichottine.

    • Merci…
      La fille rêvait; là sur son banc. Le livre était bien peu de chose à côté de tout ce qui l’entourait. Un jeune homme s’était assis… et elle n’osait le regarder.
      Moi, si je m’étais trouvée là, je vous aurais dit : « Térence, n’arrête pas ton blog. »
      Tu es le bienvenu ici, Térence.

  7. De bien belles pensées au sujet de l’amitié. C’est essentiel d’avoir des amis…
    A bientôt.

    • Je le crois et je crois que j’ai bien de la chance d’en avoir.

      Merci pour ton passage… à bientôt.

  8. Depuis quelques temps je connais tes jardins secrets mais je suis très intimidée pour y laisser des commentaires.
    Mon clavier est maladroit, les mots me manquent, les idées s’envolent et ne me restent que des rêves. A l’instant, ils me font pleurer. Faiblesse insupportable. Je ne suis même pas poète.
    Tes visites nombreuses, tes histoires que j’aime écouter m’ont entraînée dans une complicité amicale qui me réchauffe sans cesse le coeur, Quichottine.
    Merci.

    • Siratus, comment te dire ? Tu n’es pas obligée d’écrire, tu fais ce que tu veux, comme tu le sens… Ce jardin, je te l’ai ouvert, je voudrais aussi que tu t’y sentes bien. Pas poète dis-tu ?Mais, Siratus… moi, dans tes poissons, tes éponges et dans tes coquillages, il y a toute la poésie du monde ! Le monde marin que tu m’as fait découvrir a te telles merveilles que je ne sais plus ne pas y passer de longs moments… Je m’y sens bien, moi qui ne sais pas nager, moi qui suis si vite oppressée… Chez toi, non, tout est calme et serein, propice au rêve dans lequel je me plonge, avec délice. On dit que les enfants aiment jouer avec l’eau… moi, ce que j’aime, c’est la chaleur amicale que j’ai trouvée dans ta galère…
      Alors, bien sûr Siratus, tu es la bienvenue, bavarde ou silencieuse, qu’importe ? Ce blog n’est pas destiné à faire de l’audience… il doit juste me permettre de parler à mes amis…
      affectueux, Siratus. Tu es ici chez toi.

  9. bonsoir quichottine, rien de mieux qu’une ou un ami avec qui tu peux tout dire et justement pas de mensonges.
    et parfaitement d’accord avec la derniere phrase, un ami est capable de me dire des vérites que jamais je n’ecouterais d’aucun autre.

  10. Moi j’y viens tous les jours et je sui s heureuese de te lire, bien sûr, mais je lis aussi les commentaires des uns et  des autres. Ce qu’ils te disent me touchent, tellement les gens qui passent ici sont gentils…Ils  ne dient pas n’importe quoi.. Tu as bien de la chance. Bisous d’une fileuse de … rien.

    • Il faut du temps, je crois, il faut aussi aller vers les autres, trouver ceux qui te touchent toi… le leur dire. Tu sais, je ne crois pas que l’on puisse se trouver des amis en restant dans son coin… enfin, je pense que c’est beaucoup moins facile !
      Je me suis beaucoup promenée dans notre monde virtuel avant de « rencontrer » ceux qui sont ici. Souvent, ce qui m’a plu chez eux m’a fait y revenir, m’a donné l’occasion de mieux les connaître, même si l’on ne sait jamais tout de l’autre. Un message peut être trompeur, c’est plus dur de tromper sur le long terme…. enfin, je crois.
      Lorsque les messages, l’un après l’autre, t’apportent jour après jour la certitude que derrière les mots il y a un être que tu aimerais connaître, il ne faut pas hésiter. Ne sois pas défaitiste, je suis venue chez toi aussi, j’ai regardé tes images, dans tes maisons, j’ai lu ce que tu y écrivais… D’autres viendront.
      Promène-toi, fais-toi connaître en écrivant aux autres (je ne dis pas en leur écrivant ce que tu aimerais qu’on t’écrive… mais en restant sincère, en ne te contentant pas de ces petits mots dont tu ne voudrais pas chez toi, en suscitant l’envie de te répondre….) Je suis sûre que tu peux.
      Je te sens un peu lasse, un peu désabusée. Il ne faut pas.
      Je ne crois pas que tu sois une « fileuse » de rien »… Il y a de nombreux trésors dans chacun, et, même lorsque ce ne sont que de « petits riens » que tu veux partager, il se peut que d’autres y trouvent tout ce dont ils ont besoin.
      « Petits riens », tu sais, c’est un morceau de musique, thème et variations, que je jouais autrefois au piano. C’était un morceau très difficile. J’ai mis longtemps à l’apprendre… il faut être patiente, prendre son temps.
      Je t’embrasse, très fort, passe une belle journée

  11. Merci Quichotine. C’est vrai qu’en ce moment… Je suis un peu… comme tu dis. Mais ça va passer… Ton soutien me touche beaucoup.

  12. Je reviens volontiers, Quichottine, merci !
    Pour moi, ce sera un grand bol de chocolat fumant…dans ton jardin magique, entourées d’amis, même l’enfant Jules Verne est là ! A son âge, j’avais déjà voyagé très loin, tous ses récits-rêvés étaient à mon chevet…
    Quel doux bonheur sur ta balancelle ! 

  13. Je reviens un instant sous ces grands saules pour te dire de passer un bon week-end même si celui-ci ne devait pas s’annoncer magnifique… Prends soin de toi également , je t’embrasse ..

  14. Je m’arrête sur un mot: « fileuse de rien »…je me sens si souvent ainsi… des pinceaux à l’encre symapthique, qui ne laissent de trace, qui ne servent à rien…qu’il est difficile parfois de dessiner l’arc en ciel, de trouver le soleil derrière les nuages, de se dire « allez, remue toi… »
    J’avais envie de me promener dans ton jardin ce matin, je m’arrête au bord de l’étang, à réfléchir devant les nénupards, à aimer ces reflets dans l’eau,je reste pensive comme cette belle statue de Muad…j’ai juste perdu mon âme d’enfant…….

    • Anne…

      Je ne sais que te dire. Je sais que j’ai délaissé la plupart de ceux que j’aime pour suivre un projet qui n’était pas le mien.

      Alors, tu vois, aujourd’hui, c’est moi qui me sens un peu « fileuse de rien »… inutile…

      Pourtant, je sais qu’il ne faudrait pas grand chose pour que tout retrouve du sens.
      Ne perds pas ton âme d’enfant… surtout pas.

      Je sais qu’elle est toujourd là.

      Je t’embrasse fort…

  15. Le mensonge…
    C’est amusant tu t’es arrêtée en mon blog sur la citation sur le « mensonge » et je découvre ce billet…pas de hasard

    J’aurais dû mentir parfois sans doute…plus simple

    Un jardin, longtemps j’ai aimé le mien, maintenant je le ragarde avec des yeux plus « fatigués » car il représente du travail…

    Mais il est bon si bon effectivement d’être en un jardin avec un ou une amie et s’apaiser.

    • Il n’y a pas de hasard, jamais.

      C’est ce que je crois.

      Le jardin donne du travail… mais il apporte beaucoup.

      Merci d’être là.

  16. Je suis entièrement d’accord avec ta dernière phrase!! c’est tout à fait le cas de mon meilleur ami… il présente tellement bien les choses que même si 5000 personnes m’ont dit exactement la mm choses et que je les ai envoyées sur les roses, lui, je l’écoute toujours (ou presque)

    • Je crois que c’est une très grande chance que celle d’avoir un ami.
      Merci pour ta visite.
      Tu es le bienvenu ici.

  17. Coucou Quichottine,
    Je voudrais te présenter un jeune enfant qui déborde d’imagination et qui rêve d’un futur fantastique peuplé de créatures merveilleuses …
    Je pense qu’il serait ravi de t’entendre raconter les aventures picaresques d’un autre grand rêveur.
    Ton jardin ou ta bibliothèque serait un cadre très agréable pour cette rencontre onirique.

    Je t’embrasse,

  18. Il y a dans ma région des plages magiques où j’aime m’y promener.
    Bonne soirée.
    Marie

  19. Je crois que tu tiens un bout de la définition du mot ami.  c’est aussi quelqu’un à qui on a pas besoin de parler, qui nous comprends, qui écoute nos silences et les respecte. Quelqu’un qui nous connait bien, et fait avec nos défaut. J’ ai peu de vrais amis , avec qui je peux être moi même, mais ils me sont précieux 😉

    • Quelqu’un que j’aime beaucoup me disait que les vrais amis ne pouvaient se compter que sur les doigts d’une main… je ne sais pas. Je pense qu’il y a sans doute très peu de personnes avec lesquelles on puisse être totalement « en phase ». J’aime bien ce que tu dis de l’amitié.

  20. Parfois on se demande « Que sont mes amis devenus »…
    Mais, à lire cet article maintenant, je constate que tes amis sont toujours là, autour de toi, toujours aussi attentifs. On les retrouve les uns et les autres, dans ta bibliothèque, ou ici dans les allées de ton jardin…
    Je viens de voir défiler en bas de ton écran la petite phrase :
    « Il y a actuellement  17364  personnes connectées à Over-Blog dont  1  se penchant sur mes secrets »
    Je suis penché sur tes secrets… Fasse que je ne les trouble pas.

    • Certains… d’autres ont disparu pour un temps, ou pour toujours.

      Il y a des secrets qui ne sont pas si simples à partager.

      Merci d’être mon ami.

    • Sourire… tu es venu !

      … parce que ces paysages sont semblables…
      Et que l’un manque quand l’autre est là.