Ce qu’il nous restera

Bien sûr, c’est désormais trop tard pour Cyrano… mais j’ai beaucoup aimé vos commentaires et je partage avec beaucoup d’entre vous d’autres souvenirs d’acteurs merveilleux qui l’ont interprété avec tant d’émotion qu’aucun ne pouvait nous laisser de marbre.

J’ai essayé de retrouver mes souvenirs… depuis le tout premier, jusqu’à celui-ci, sans que jamais je n’en ai eu de mauvais…

Quoique… si je réfléchis…

Je me souviens de ma visite chez Edmond Rostand… à Arnaga.

C’était il y a longtemps… Je vous avais envoyé une carte postale… plus que virtuelle, hélas !

Mais ce n’était pas vraiment un mauvais souvenir… même s’il était interdit de prendre des photos à l’intérieur.

Je les avais vus, Elle et Lui, Roxane et Cyrano, Rosemonde et Edmond… tous les amoureux du monde, en fait. Tous ceux que la vie réunit, pour un moment ou pour longtemps.

J’avais découvert une région magnifique, un soleil différent de celui que nous connaissons par ici, en Île de France.

Là-bas, il pleut, beaucoup, preuve en est la végétation luxuriante… et, un instant plus tard, tout redevient bleu, comme si le vent était complice du soleil et l’aidait à retrouver sa suprématie.

Un soleil qui est partout, même sous la pluie, dans la chaleur de nos rencontres, dans les mots échangés, dans les chants de ces hommes qui réussissaient à chanter à quatre voix, à quatre, attablés au comptoir d’un bistrot.

Je découvrais la culture basque, c’était mon tout premier voyage en groupe, un peu perdue parmi tous ceux qui se connaissaient depuis très longtemps.

Perdue, mais heureuse.

Edmond Rostand m’accompagnait encore, je crois que ce n’est pas fini.

Cyrano, c’est un autre souvenir.

Je suis à l’école, avec mon premier CM1-CM2, nous préparons la fête de fin d’année.

Avec mes élèves, nous avons lu la pièce, ce que beaucoup trouveraient difficile pour des enfants de cet âge.

Nous avons travaillé, des heures, depuis le mois de mai.

Le résultat est là, cinq actes, il y aura cinq récitants qui liront les résumés des scènes que nous ne jouerons pas et que nous avons rédigé ensemble, en petits groupes.

Cinq Cyrano… un par acte, nous ne pouvons pas faire autrement. Il faut que chacun puisse jouer, et il y aurait trop à apprendre pour un seul enfant.

Même plus… pour la tirade du Nez, chaque élève en a appris ce qu’il voulait… ils se succèdent, fille ou garçon, qu’importe, ils sont tous Cyrano…

Nous aurons aussi plusieurs Roxane, mais ça ne gêne pas, de taille et de carnation différente, elles sont toutes heureuse d’interpréter ce rôle.

Chaque élève a son heure de trac et de gloire, chacun a réussi à montrer qu’on peut avoir neuf ans, dix ans, et ressentir ce que l’on réserve habituellement à des plus grands.

Je suis émue, très, car, en salle des maîtres, on m’a demandé ce qui leur arrivait.

L’un de mes élèves, l’un de ceux que l’on punit souvent, qui est craint, a apostrophé l’un de ses camarades, dans la cour de récréation :

“De quel vertige es-tu frappé ?”

Et, au lieu des bagarres attendues, tous deux sont partis d’un grand éclat de rire. Eux savent ce que j’attends d’eux. Ils connaissent mes espoirs, mes craintes aussi. Je ne saurais que j’ai réussi que lorsqu’ils joueront, en classe d’abord, devant leurs parents, puis dans une autre salle, devant toute l’école.

Je crois encore aujourd’hui que ce fut leur réussite avant la mienne, mais la preuve que j’avais eu raison de croire que plus le but à atteindre semble difficile, plus les enfants mettent de cœur à l’ouvrage et plus ils sont heureux une fois le miracle accompli.

Je n’avais plus devant moi de simples élèves un peu trop agités, mais des adultes en devenir, ils montraient leurs possibles dans chacun de leurs mots, de leurs gestes.

Je ne peux m’empêcher aujourd’hui de continuer de penser à eux avec cette émotion qui revient dans mes yeux.

On m’avait confié une classe composée des enfants qui ne partiraient pas en séjour à la neige, pour des raisons diverses. Ils n’ont pas vu la neige, mais ils ont eu une fin d’année inoubliable.

Aujourd’hui, pensent-ils encore à Cyrano, je ne sais pas…

Ils sont grands maintenant, adultes, parents, je suis sûre qu’ils ont réussi.

Passez une douce journée.

 

46 commentaires à propos de “Ce qu’il nous restera”

  1. Ils n’ont certainement pas oublié !!!
    j’ai un souvenir chevillé au corps d’une fête de fin d’année où nous avions joué le Petit Prince. C’était magique !

  2. Coucou Quichottine,
    Un souvenir semblable, mais pour ma part sur la scène et bien plus tard, cela se passait au Lycée. Molière m’a demandé beaucoup d’apprentissages également, comme Corneille et tant d’autres.
    Que de bons moments.
    Bises et bonne journée

  3. Quelle émotion en te lisant!
    Tu as été instit, moi aussi mais j’ai très souvent laissé de côté la pédagogie que plus ou moins on nous imposait et je n’en ai fait qu’à ma »tête » comme on dit. Comme je n’étais pas littéraire, mes projets étaient basés sur la nature… J’ai eu des retours de me élèves… car les 2 écoles où j’ai enseigné étaient sans mon département et c’étaient des classes uniques, j’avais le temps de vivre avec eux, de mieux partager et de leur apprendre à être curieux. Récemment, j’ai retrouvé sur facebook une élève qui sans doute va être du petit village voisin où elle habitait. Je ne suis pas très fan de facebook mais pour retrouver certaines personnes et voir ce qu’elles sont devenues, c’est bien. Tous mes souvenirs d’instit sont d’excellents souvenirs!
    Bises.
    PS Daniel adore Cyrano ….

  4. Oh moi, je suis absolument certaine que bon nombre de ces élèves se souviennent très bien de la tendre émotion, du trac fédérateur et de l’immense fierté qu’ils ont connus en participant à cette représentation.
    J’en parlais justement à la maison ce matin, on se souvient à jamais de professeurs qui font passer leur passion avec enthousiasme et bienveillance. Je ne conçois l’enseignement que par ce biais, en tous cas c’est grâce à cette catégorie d’enseignants que certaines matières vers lesquelles je ne serais pas allée d’emblée me sont entrées dans le crâne et dans le cœur.
    Merci pour ce beau billet, Quichottine.
    Je t’embrasse.

  5. Je pense qu’ils s’en souviennent tes élèves de Cyrano et de toi aussi. Si j’avais eu un professeur qui aime Cyrano et qui me transmette sa passion, je crois que j’aimerais ce livre aujourd’hui. Bisous et bon week-end.

  6. Coucou Quichottine, oh! crois-moi qu’ils s’en souviennent car moi aussi j’ai eu une prof de français qui nous faisait du théâtre. Un vrai régal avec elle. C’est fou ce qu’elle était passionnée et nous la transmettait. Gros bisous et belle fin de semaine. Prends soin de toi

  7. Je suis certaine qu’ils s’en souviennent tous, car ce sont des instants d’enfance qui ne s’oublient pas et tu leur as transmis une passion qui leur a permis de grandir et ça ce sont des étapes de la vie, inoubliables et uniques. Merci pour tes mots émouvants de ce jour. Prends soin de toi surtout. Bisous et une douce fin de semaine

  8. Une émotion comme ça ça ne s’oublie pas…J’ai fait énormément de spectacles avec mes élèves depuis toujours…Ils n’ont pas oublié et m’en parlent encore quand je les rencontre…
    Il me revient quelques titres:
    L’épouvantail
    La mélodie perdue
    Le petit moulin fatigué
    Le mur
    Et le Petit prince et d’autres encore
    (Je transformais tout en comédie musicale avec chants, théâtres, danses)…Hélas cette année notre projet bien commencé avec les collègues est arrêté…Reporté pour l’instant en septembre si notre méchant virus disparaît…

  9. J’adore la photo de l’ombre sur ton article à Arnaga, elle me rappelle la silhouette de Jean Rostand que j’avais rencontré un jour dans les rues de Ville d’Avray où il avait une maison. J’étais très jeune mais c’était un personnage imposant dont on se souvient toujours.
    Sûr, tes petits élèves se souviennent de toi, tu leur a certainement fait vivre un moment inoubliable dans une vie et certainement que Cyrano les hante encore parfois…

  10. J’ai des souvenirs de pièce de théâtre à l’école, le curé de Cucugnan entre autres… et le voyage scolaire se faisait fin juin après les examens, tjs en Belgique… ,-) merci, bises, JB

  11. Que de souvenirs ! Bien sûr qu’ils se souviennent, la passion est inscrite dans leur mémoire. Moi, je me souviens d’avoir joué mademoiselle Muche de Topaze, et toute la classe avait trouvé un rôle à jouer dans cette pièce. Des moments partagés inoubliables dus à un professeur écrivain et poète, passionné par les mots, son métier et les enfants qu’ils accueillaient chaque année sans laisser personne sur le côté. Des moments rares gravés dans le marbre de la mémoire.

  12. Ah ma Quichottine, comment oublier des moments pareils.
    Toi comme eux se sont explosés dans ce registre, et ces souvenirs restent indélébiles, d’un côté comme de l’autre.
    Bises et bon vendredi

  13. C’est le genre de rôle que l’on n’oublie pas facilement et puis Cyrano c’est un grand un montre du théâtre avec son long nez…
    J’ai visité moi aussi il y a à peu près quatre ans Arnaga, la maison de Rostand j’ai rapporter de beaux souvenirs et jolies photos, je ne l’oublierai jamais, d’autant que je l’ai visité avec mon fils et sa famille, c’est un souvenirs indélébile.
    Bisous et douce journée

  14. Je suis surtout certaine qu’il se souvienne d’une maîtresse absolument géniale que beaucoup d’enfants aimeraient avoir! Un grand bravo

  15. De la maternelle à la classe de 3ème, je n’ai fait que chanter dans la chorale, heureusement fondue dans la masse car je n’ai jamais su placer ma voix ! Donc point de théâtre. Mais un grand et fort souvenir d’une professeure qui m’a initiée à la poésie. Je souhaite que tes élèves se souviennent de toi comme je me souviens d’elle. Bises

  16. Quelle chance, ils ont eu ces enfants de t’avoir comme institutrice,je pense qu’ils ont gardé ce souvenir bien profond dans leur tête, j’en suis persuadée

  17. Il est ceratin qu’ils n’ont pas oubliés même si il n’y pense pas toujours, un mot les ramène a ces moments qui pour eux étaient fort malgré ces vacances qu’ils n’ont pas vécus comme les autres. Bisous

  18. On garde tjs un merveilleux souvenir des spectacles auxquels on a participé ,enfant. Personnellement, je n’ai pas joué de pièce mais seulement participé à une crêche vivante, en tant qu’ange. Quelle responsabilité! Merci pour ces beaux souvenirs VITA

  19. De bien jolis souvenirs. Je pense que tes élèves s’en souviennent aussi, et de leur maitresse qu’ils devaient aimer !
    Bisous et bonne soirée

  20. Bonjour Quichottine. C’est un très beau souvenir que tu nous racontes là. Mon père était instituteur et je me souviens de fêtes de fin d’année préparées longtemps à l’avance. Bonne soirée et bisous

  21. Je suis sûre qu’aucun n’a oublié, cela fait partie de leurs bons souvenirs: apprendre et se produire en groupe, quel apprentissage de la vie en groupe!
    Merci de partager ainsi tes souvenirs.
    Bises de Mireille du sablon

  22. je viens te faire un petit coucou…
    il y avait longtemps!
    je suis sûre que ceux qui avaient accroché à Cyrano se souviennent de toi!
    perso, j’ai un très bon souvenir d’une prof d’italien,super!
    pour l’instant, je ne peux plus accéder à l’administration de mon blog:
    j’ai signalé, j’attends la solution!
    bisous et bon week-end!

  23. c’est magique de te lire ce soir ; quelle belle idée tu as eu ! Je suis sûr que certains ont été marqués à vie ! bellement marqués. Bises

  24. Tout comme tu te souviens , ils se souviennent surement de ces moments magiques et valorisants et aussi de leur maitresse .
    Tu as raison quand tu dis  » Je crois encore aujourd’hui que ce fut leur réussite avant la mienne, mais la preuve que j’avais eu raison de croire que plus le but à atteindre semble difficile, plus les enfants mettent de cœur à l’ouvrage et plus ils sont heureux une fois le miracle accompli. »Ce souvenir la , les enfants devenus adultes vont le revivre avec beaucoup d’émotion et de bonheur.
    Douce soirée, bises Quichotiine

  25. Ce sont de merveilleux souvenirs!
    J’ai un souvenir semblable mais avec des collégiens » pendant 6 ans j’ai animé un club théâtre et j’ai vu des élèves réputés moyens se révéler, nous donner à voir et entendre des merveilles. Quelle fierté ils avaient.de ravir la place.de « vedette »! Et quelle plus-value en cours après! J’en ai retrouvé qui gardent un bon souvenir . 2 aussi ont continué dans des troupes.
    Bises Quichottine

  26. Merci pour le partage de tes souvenirs.
    Je suis certaine que tes élèves se souviennent de cette prof pas comme les autres qui les a amenés à aimer quelque chose dont ils ne se seraient pas crus capables.
    Une sorte de valorisation qui ne s’oublie pas …
    Bon week end qui s’annonce estival ☼
    On rage de ne pas pouvoir prendre un peu de vraies vacances …
    Mais, de toutes façons, on doit d’abord s’occuper de nos parents qui nous « bloquent » plus que le confinage !
    Gros bisoux doux, ma quichottine ♥

  27. J’ai visité la maison D’edmond Rostand lorsque je suis allée chanter avec ma chorale à Combo-les-bains,il y a quelques années .On sent encore la présence du maître .
    Les enfants se souviennent forcément dans un coin de leur mémoire de ces moments où ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes . Il m’arrive de croiser d’anciens élèves qui parfois me racontent des anecdotes de leur année dans ma classe .. .C’est toujours émouvant.
    J’avais étudié le petit prince avec une classe de CM1.J’espère aussi qu’il leur en est resté quelque chose .
    Bisous

  28. Difficile ne pas sentir la présence d’Edmond Rostand à Arnaga. Le décor de la maison et les paysage au loin ne pouvaient que l’inspirer.
    Peut-on oublier les vers de Cyrano qui sont parmi les plus beaux de la poésie française. Certains vers doivent encore rester dans la mémoire de ces enfants. Ne serait-ce que la tirade du nez.

  29. Coucou ma douce Quichottine, que de bons souvenirs! j’ai vu que as vu la maison d’Edmond Rostand l’année où je suis arrivée au Villasavary.
    Non tes élèves n’ont pu oublier ce moment de bonheur que tu leur as donné… et peut-être cet élève un peu difficile, se surprend à dire parfois « Mais de quel vertige es-tu frappé » !! et ils n’ont surement pas regretté la neige. Merci pour ce beau billet!
    Bon week end à toi avec plein de bisous
    chatou

  30. Des moments inoubliables pour ces élèves et aussi pour toi . Je me souviens de scènes que nous interprétions au collège , un véritable régal une fois le trac dépassé . Dans le cadre de mon travail j’ai aussi misé sur le théâtre et je t’assure que les résidents qui ont participé s’en souviennent encore .
    Merci beaucoup Quichottine d’avoir partagé tes souvenirs à propos de Cyrano .
    Bon week – end
    Bises

  31. C’est dommage que tu n’aies pas plus de photos ou un film de ces talentueux enfants.
    Je crois qu’il serait temps de cesser de traiter
    des enfants en …..enfants.
    Si on prend le temps de leur expliquer, le temps de leur faire confiance ils nous étonneront beaucoup.
    Un enfant a autant de sentiments et de ressentis que nous, peut être même mieux car leur sentiments n’ont pas encore eu le temps d’être pollués par la vie.
    J’ai beaucoup aimé ce texte que tu nous confis.
    Mais comment ne pas aimer un de tes récits vécus ou pas, tu as tellement de talents.
    Merci pour ce doux moment passé en ta compagnie.
    Bonne fin de journée.
    Je t’embrasse fort.

  32. Salut
    J’espère que tout va bien.
    Dans le nord on a un beau soleil et il fait 21°
    Hier on a tondu la pelouse.
    Bonne semaine

  33. Des souvenirs très émouvants… Et de l’émotion à te lire…
    Ils n’ont sans doute pas oublié tes petits élèves devenus grands…
    Je t’embrasse Quichottine

  34. Bonsoir Quichottine,
    Quand on transmet sa passion aux jeunes il leur reste toujours quelque chose en devenant adultes même si certains ne veulent pas l’avouer … Qui d’entre nous n’a pas ces souvenirs d’une pièce, d’une musique, d’un film , d’une lecture, d’une réflexion, d’un sujet de composition française comme on disait à notre époque (pour ma part c’était Esope) d’un cours de cuisine, d’un voyage … de ses jeunes années …
    Une si belle page Quichotte, merci à toi et belle semaine dans ton coin de France !
    Bises ch’tis.
    Nicole

  35. Une très belle histoire, ancienne institution, j’apprécie doublement
    Merci Quichottine Bises

  36. J’ai pris un plaisir fou à lire ton billet,
    On sent la force des souvenirs, leur beauté, l’ardeur et la créativité, le Romantisme exacerbé!
    J’adore Cyrano et la fougue littéraire d’Edmond Rostand…
    J’ai eu la chance à l’Université de faire une présentation autour de:
    Les mots chers et fous, c’était vous!
    Pour moi aussi, tant de souvenirs, de flamme, de vie!
    Merci Quichottine, c’est superbe
    Gros bisous
    Cendrine

  37. quel beau pays que le basque ! quel touchant souvenir que celui de jeunes qui s’ouvrent aux belles ou grandes choses , se dire  » j’ai été utile » – faisons notre la promesse de Rosemonde « aujourdhui plus qu’hier et bien moins que demain »

  38. Oui, c’est sûr que tes élèves ont gardé un bon souvenir de ces moments sur scène avec une maîtresse qui savait les intéresser !

    Douce soirée Quichottine ! Bises !

  39. Bien sûr qu’ils se souviennent. Ce sont des moments gravés.
    Sais-tu que j’étais « en coq » A l’enterrement d’une feuille morte. Je devais être en CP. Simplement pour te dire que ça reste.
    Tu leur a donné des responsabilités, tu les as fait grandir.
    C’est bien que tu gardes de bons souvenirs de ces élèves.
    Bisous Quichottine

  40. En retard, comme toujours :))), j’ai lu tes années d’internat jusquà ce « ce qu’il nous restera » et tu sais ce que je me dis ? C’est que tu es une belle, une très belle personne. Evidemment, je le savais déjà, mais chaque mot, chaque lecture ne fait que le confirmer et nous permettre de venir à ta rencontre en publiant tes souvenirs, ceux qui te touchent au plus profond de l’âme… c’est beau et nous aide certainement à (sur)vivre aux nôtres.
    Félicitation pour ce nouvel et si précieux amour dans ta vie 🙂
    Plein de bisous