Bonne chance pour vos démarches futures… avec Mireille29

La nouvelle année lui avait apporté le message… non, pas celui qu’elle attendait, un message impersonnel par voie électronique, un de plus, mais il n’y en aurait pas d’autre.

Elle l’avait décidé en postant la si lourde enveloppe… il n’y en aurait qu’un, pas deux, pas trois, pas tous ces courriers qui nous laissent en attente et ne font que confirmer ce que l’on sait déjà.

Elle avait choisi… il y a si longtemps !

Elle avait presque vingt ans, alors. Son manuscrit comportait tant de poèmes que l’éditeur avait choisi ceux qu’il préférait. Elle avait signé le bon à tirer, sans regret. L’éditeur savait, elle n’était rien qu’une jeune fille un peu trop romantique, un peu trop naïve, un peu trop… bref, un peu trop confiante.

L’éditeur lui avait demandé de trouver 125 souscripteurs… avec la promesse que son recueil serait publié en 250 exemplaires et que la moitié restante serait vendue en librairie.

Éditer de la poésie n’est pas chose facile. Même aujourd’hui.

J’aurais dû écrire des chansons, comme me l’avait suggéré mon prof  en quatrième… j’aurais dû, c’est vrai. Et, comme j’étais alors très jeune, j’aurais sans doute eu du succès. On m’aurait peut-être exhibée comme un spécimen de cirque… mais l’aurais-je accepté ?

J’ai choisi. J’ai trouvé mes 125 souscripteurs parmi mes professeurs, mes amis, ma famille. Parmi mes rencontres à la Fac, parmi tous ceux à qui j’ai osé en parler.

Aujourd’hui, si j’en crois le succès des Anthologies, j’en aurais peut-être trouvé cent de plus… mais je n’en mettrais pas ma tête à couper.

Le recueil est sorti… si j’en crois les droits d’auteurs que l’on ma reversés en timbres postes, il a été acheté en boutique par sept lecteurs de plus.

Et puis… et puis j’ai refusé de faire ce que l’on attendait de moi. Je ne suis pas allée à des journées de dédicace, je n’ai pas défendu mon livre comme j’aurais dû le faire.

J’ai choisi.

J’ai choisi une autre vie. J’ai comblé les vides de la mienne, en la liant à un être merveilleux qui m’a donné une famille, des enfants… qui m’ont apporté le bonheur d’être grand-mère plus tard.

J’ai choisi.

Je me demande parfois si je regrette ce choix, ce que je serais devenue si tous les romans que j’ai commencés à vingt ans ou plus tard, avaient pu trouver une fin. Si j’avais pu me consacrer à l’écriture au lieu de veiller à ce que mes enfants aient ce qui m’avait manqué.

J’ai lu chez Cécile C ce matin les mots suivants :

“Vivre de ma plume quel rêve merveilleux ou plutôt fantasme merveilleux ! Mais autant j’aime participer à des jeux d’écriture (et parfois mes textes sont publiés) autant je pense que je n’ai pas l’âme d’un écrivain, non, moi je suis une écriveuse, j’écris pour moi, pour mes blogopinettes (terme affectueux) qui me laissent un comm’ adorable. Cela suffit largement à mon bonheur, écrire cachée pour écrire heureuse c’est ma devise !”

Quelle belle définition du bonheur que l’on a à écrire sur un blog… j’adore le mot “blogopinettes” !

Il y a longtemps, très longtemps, Cali avait parlé de “blogopotes”. J’avais aimé être des siens.

Moi, j’ai choisi, à vingt ans, j’ai choisi de ne pas être écrivain. Je ne le suis pas, je ne le serai jamais.

Je suis écriveuse, comme Cécile, comme beaucoup d’entre vous. J’écris pour parler de ce que j’aime, rarement de ce que je n’aime pas.

J’écris pour respirer, pour survivre, surtout quand la seule chose que je voudrais c’est m’isoler devant l’Océan, contempler ses paysages mouvants, seulement écouter le chant des vagues et le vent.

J’écris pour dire, lorsque j’ai trouvé les mots, j’écris dans les blancs de ma page lorsque je ne les trouve pas.

J’écris parfois seulement pour écrire, pour ne pas me laisser mourir.

Alors, bien sûr… je ne suis plus intéressante, j’ai laissé passé le moment où j’aurais pu être de ceux dont on attend la nouvelle publication, de ceux qui finissent par écrire n’importe quoi pour qu’on ne les oublie pas.

(Là, bien sûr, j’exagère… j’espère que les plus grands auteurs, ceux qui ne se sont pas contentés d’un livre unique, n’en sont jamais arrivés là.)

Je ne suis rien… et, comme le soulignaient certains de ceux que j’ai blessés en corrigeant leur texte sans autorisation, je ne suis pas meilleure qu’une autre, preuve en sont les lettres de refus des éditeurs à qui j’ai soumis mes écrits.

J’écris comme d’autres taisent leurs chagrins, leurs soucis, et n’en pensent pas moins.

J’écris à défaut de savoir dessiner ou peindre, j’écris car je serais bien incapable de tracer la moindre mélodie sur une portée.

J’écris seulement parce qu’il y a des moments où tout m’échappe, j’écris pour ne pas oublier, ou peut-être aussi pour pouvoir oublier.

Je détruirai peut-être les pages jamais publiées, je ne sais pas encore… il faudrait peut-être que je les laisse à mes enfants, pour mes petits-enfants, juste pour leur dire qu’il ne faut jamais remettre ses rêves à plus tard, parce qu’ensuite il est rapidement trop tard.

Merci à vous d’être là.

 

57 commentaires à propos de “Bonne chance pour vos démarches futures… avec Mireille29”

  1. On écrit pour partager, donner, expliquer, s’exprimer…
    Bof ! À moins que ce ne soit uniquement pour exister, laisser une trace de notre mystérieux et imprévu passage ?
    Il faut garder tes écrits car la trace continuera de vivre à travers tes mots. Le rêve ne s’éteindra pas…

  2. Tes mots résonnent fort en moi…
    Nous on adore te lire et chaque page de ton blog le prouve et le reprouve.
    Merci d’être à nos côtés, chère Quichottine.

  3. Ah d’accord avec Cécile, pour ma part… la poésie comme m’a dit un jour Amélié Nothomb on en vit pas, plus à la mode… Mieux vaut donner dans la chanson ou même la pub, la BD voire le théâtre si on a cette passion, écrire… Et combien même, auteur reconnu à succès, aurais-je aimé cette célébrité qui a obligation de… comme tu dis, non, j’aime ma bulle et m’exposer… !!! Je ne sais si mes écrits bloguesques après moi vont intéresser la famille… un héritage en sous est plus… intéressant, ,-) Bref… ne change rien, tu es comblée autrement, je t’embrasse, JB

  4. Un article d’actualité pour moi !!! plus je relis plus je doute vraiment ! J’enverrai néanmoins mon manuscrit de mon premier roman aux éditeurs sans aucun espoir comme cela je ne serai pas déçue. En plus je préfère écrire des nouvelles et des poésies sur mon blog qui intéressent encore moins les éditeurs. Je suis plus en quête de reconnaissance quand quête d’argent. je n’ai plus besoin de gagner ma vie. Merci encore, je t’appelle ce soir au plus tard demain. Bisous

  5. Il n’est jamais trop tard, Quichottine, si tu as quelque chose à présenter à un éditeur, fais le. Et ne te décourage pas, ton manuscrit est certainement meilleur que la plupart des navets qu’on nous propose sur les étals des libraires, alors un refus ne veut pas dire que ça ne vaut rien.
    J’aime beaucoup aussi « blogopinettes » 🙂

  6. Ne les détruis pas, on ne sait jamais, mais la postérité est un rêve…

  7. Coucou Quichottine

    Bien que la vie ne soit pas un long fleuve tranquille, loin de là, je ne ressens pas le survivre, mais simplement le vivre. C’est certainement une grande chance.
    Continue de poser des mots, surtout se ce geste te fait du bien. Il nous en fait tout autant.
    Bises et bonne journée.

    PS : Voilà ce que m’inspire tes mots, au travers les paroles de Zazie.

    J’écris sur ce que j’endure
    Les petites morts, sur les blessures
    J’écris ma peur, mon manque d’amour
    J’écris du cœur, mais c’est toujours
    Sur ce que je n’ai pas pu dire
    Pas pu vivre, pas su retenir
    J’écris en vers, et contre tous
    C’est toujours l’enfer qui me pousse
    A jeter l’encre sur le papier
    La faute sur ceux qui m’ont laissée
    Écrire, c’est toujours reculer
    L’instant où tout s’est écroulé
    On n’écrit pas sur ce qu’on aime
    Sur ce qui ne pose pas problème
    Voilà pourquoi
    Je n’écris pas sur toi
    Rassure-toi
    Moi j’écris sur ce qui me blesse
    La liste des forces qu’il me reste
    Mes kilomètres de vie manquée
    De mal en prose, de vers brisés
    J’écris comme on miaule sous la lune
    Dans la nuit, je trempe ma plume
    J’écris l’abcès, j’écris l’absent
    J’écris la pluie, pas le beau temps
    J’écris ce qui ne se dit pas
    Sur les murs, j’écris sur les toits
    Écrire, c’est toujours revenir
    A ceux qui nous ont fait partir
    On n’écrit pas qu’on manque de rien
    Qu’on est heureux, que tout va bien
    Voilà pourquoi
    Je n’écris pas sur toi
    Rassure-toi
    J’écris quand j’ai mal aux autres
    Quand ma peine ressemble à la votre
    Quand le monde me fait le gros dos
    Je lui fais porter le chapeau
    J’écris le blues indélébile
    Ça me paraît moins difficile
    De dire à tous plutôt qu’à un
    Et d’avoir le mot de la fin
    Il faut qu’elle soit partie déjà
    Pour écrire « ne me quitte pas »
    Qu’ils ne vivent plus sous le même toit
    Pour qu’il vienne lui dire qu’il s’en va
    On n’écrit pas la chance qu’on a
    Pas de chanson d’amour quand on en a
    Voilà pourquoi, mon amour
    Je n’écris rien sur toi
    Rassure-toi

  8. Je suis bien contente de retrouver l’écriveuse qui à chaque fois partage son monde avec nous . Oui la poésie n’est pas porteuse comme aiment à le souligner les éditeurs , et c’est bien dommage , même dans les bibliothèques le choix n’est pas immense quand on veut s’intéresser aux nouveaux ouvrages parus .
    Les blogopinettes oui une bien jolie expression pour désigner les amies de la blogosphère .
    Ecrire , oui pour oublier et ne pas oublier , j’aime beaucoup cette façon de voir .
    Bonne journée Quichottine et continue à nous ravir par ta plume
    Bises

  9. Écrire est une recette de vie, non pas une recette des finances juste une recette de vie, une recette de cœur. Un partage qui s’offre ou se retient selon chacun, une thérapie pour soi-même qui ne regarde que soi. On n’explique pas on laisse juste jaillir les mots et l’on découvre qu’il n’est guère possible d’écrire sans se dire…
    Chaque recette est personnelle, puisse la tienne être un soupir et un sourire sur ton chemin de vie !

  10. Dommage d’avoir choisi d’arrêter car lié sa vie a quelqu’un n’est pas un frein. Beaucoup sont mariée et sont écrivain(ne) mais si ton choix était tel et qu’il est assumé c’est ton choix…heureusement on te lis ici. Bisous bisous

  11. j’ai détruit mes cahiers d’adolescence ; j’écrivais à Octave(ami fictif). Tu aurais pu faire autrement, mais ce n’était pas ton chemin ; il n’y a pas de regrets à avoir. Et si jamais tu souhaites écrire à nouveau, fais le comme notre chère amie Martine. Ecrire pour vendre n’est pas facile non plus. Un moment, on peut vendre son âme.
    Je lis en ce moment une poétesse dont les mots sont quelquefois tristes, mélancoliques, et qui me fait penser à toi. Une musique des mots, comme une écharpe ennuagée, (je mettrai prochainement sur mon blog un poème… là très occupée , je vais partir chercher ma petite fille qui passera son mercredi à la maison)
    Bises

  12. Ecrire juste pour le plaisir et finalement je crois être plus à l’aise avec la blogosphère qu’avec des lecteurs proche… ma famille ne connait pas mes blogs et peu connaissent mon pseudo
    mes aminautes sont des amis choisis avec lesquels je me sens bien, que je lis avec attention et plaisir souvent avec émotion, un courant chaleureux qui réconforte.
    Merci mes blogonautes
    Merci Quichottine
    Bises à toutes et à toi en particulier

  13. Je fais une pose dans ce que j’essaie d’écrire pour Milletune, et je lis tes mots… Si j’arrive au bout de mon texte, tu verras pourquoi tes mots m’interpellent ! Mais je suis d’accord avec le fait d’écrire pour se faire plaisir, pour se décharger d’un trop-plein de peine, d’un éclat de joie, pour partager tout simplement, que ce soit sur un blog ou dans un atelier, ou même dans de petits cahiers « secrets ». N’arrête jamais d’écrire, n’arrête jamais d’espérer et de rêver, ce sont des droits personnels et imprescriptibles !

  14. Vivre de sa plume ne concerne que quelques un[e]s .. Sachons que les plus grands comme Rimbaud ne vivaient pas de leur talent pourtant reconnu mondialement. Sachons que d’autres écrivains célèbres ont vu leurs manuscrits refusés et que d’autres ont été oubliés avec le temps tellement leurs oeuvres médiocres n’ont pas pu résister au temps.
    Ecrire. C’est déjà l’important.

  15. Bonsoir Quichottine, tu as une formidable manière de définir ce qu’est ta passion de l’écriture et j’aime également l’expression “blogopinettes” . Tu aurais pu faire de la chanson mais oui, en lisant çà , j’ai songé à ce que je fais depuis 10 ans avec plus ou moins de succès tant ce n’est pas évident mais la passion est plus forte que tout . Je te souhaite une année 2020 des plus lumineuses !

  16. on s’est perdu de vue un long moment et je le regrette et là je t’ai recherchée sur le net et j’ai trouvé ton nouveau blog et je le trouve super ,moi aussi je suis une écriveuse mais je n’écris plus grand chose ,le blog de la petite fourmi s’éteint tout doucement ,certaines de mes blogopinettes sont parties pour un ailleurs que l’on dit meilleur comme Lydie ,elles me manquent ! Je vais t’envoyer un mail pour prendre de tes nouvelles ,en attendant je te souhaite une bonne année 2020!

  17. Je crois que j’ai toujours eu mes écrits dans la tête et ne les ai jamais couchés sur une page … Mais j’admire ceux qui peuvent transcrire ainsi leur ressenti comme tu le fais, c’est agréable de te lire Quichottine …
    Je te souhaite une soirée dans la douceur pluvieuse de la météo qui nous donne du vague à l’âme!
    Bises du cœur de mon coin ch’ti !
    Nicole

  18. C’est comme moi avec ma pomme de pin, c’est un combat de tous les jours, si tu ne vas pas au charbon c’est perdu comme toujours. On n’est qu’ici et ce n’est qu’au milieu de nulle part. Et le danger est grand pour ici avec les blogs, les quelques commentaires ne sont rien ou si peu dans notre monde ouvert.

  19. C’est ce que j’ai écrit dans l’un de mes livres sans prétention :
    — Parce qu’écrire c’est silence…et qu’après m’être tellement « agitée » dans la vie, il est temps maintenant que j’ai vieilli, de faire durer les minutes, pour les transformer en éternité et ça ne peut se faire que dans le silence. L’automne de ma vie est passé, bientôt l’hiver, alors j’écris parce que ça prolonge mes saisons …
    J’ai besoin d’écrire et bien entendu qu’on a envie d’être lu tout en craignant le regard de l’autre. Ce n’est pas le message que tu attendais mais toi tu as répondu a un besoin personnel en écrivant. C’est dommage que l’on publie plus facilement certains navets mais au nom célèbre plutot que d’autres oeuvres qui pourraient trouver des lecteurs…tu sais les 100 dont tu parlais 🙂
    Je t’embrasse bien fort et peut être que tu nous permettra de lire ….

  20. A 20 ans, on choisit, enfin on choisissait à notre époque où l’éphémère n’existait pas ou peu.
    A la croisée des chemins, on en choisit un, l’autre on ne le suivra jamais plus.
    C’est le sens de la vie,
    et la vie est la journée idéale

  21. Il n’est peut-être pas trop tard pour envoyer tes histoires à des éditeurs ?
    En tous cas tu es une belle « écriveuse » qui nous régale de tes écrits, dont je suis très admirative !
    Je ne détruirais pas mes histoires si j’étais toi. Moi j’aurais bien aimé découvrir des écrits de ma grand-mère !
    Bisous et bonne soirée

  22. Bonsoir Quichottine. Je suis moi aussi une écrivante. Je préfère « écrivante » qu’écriveuse, qui a toujours rêvé d’écrire un roman, d’être publiée, commence beaucoup et ne finit jamais… Bonne soirée et bisous

  23. Ecrire / Ne pas écrire …comme dans le film d’Alain Resnais ,( Smoking / no smoking ), un jour à la croisée des chemins , on choisit une voie , cela aurait pu être l’autre et la vie aurait été différente. Ne pas trop y penser …
    J’aime lire et écrire mais je suis trop lectrice pour me penser écrivaine ( écri-vaine!!!) comme trop spectatrice pour être comédienne.
    N’arrête pas d’écrire et ne jette rien Quichotine .
    Je t’embrasse .

  24. Pouvoir écrire est déjà un don, je ne l’ai pas et souvent de la peine à exprimer tout ce que je ressens …
    Beaucoup se sont lancés et on publié des livres.
    Le succès n’est pas toujours au rendez-vous même si c’est très bien écrit alors qu’on peut lire des navets mais avec des noms célèbres !
    Il faut surtout garder tous tes écrits même s’ils ne sont pas terminés.
    Moi, j’ai toujours aimé tes mots, quels qu’ils soient …
    J’ai toujours employé le mot de blogopotes depuis mes débuts sur la blogosphère mais j’aime bien blogopinettes aussi, c’est mignon.
    Bon mercredi toujours gris !
    Marre du vent et de la pluie …
    Gros bisoux doux, ma quichottine ♥

  25. ..je ne suis pas écriveuse, écrivante ect.. mais que j’aime les mots! Ceux qui permettent de s’échapper , de se retrouver, ceux qui cachent les peines ou les expriment, ceux qui véhiculent la joie, l’espoir, ceux qui deviennent le lien avec des inconnues qui se « connaissent » depuis un bon moment…
    La magie des mots, quel bonheur au quotidien!
    Bises du jour
    Mireille du sablon

  26. Bonjour Quichottine
    En te lisant et en lisant tous les commentaires qui accompagnent ta page , je m’aperçois que ce
    besoin d’écrire est très important pour un grand nombre d’entre vous.. et la reconnaissance qui va avec .
    Moi je ne suis rien de tout ça et pourtant j’en aurais tant à dire que parfois j’en devient aphone …l’écriture sans rien en attendre est sans doute un bon moyen d’évacuer , que ce soit par la poesie , par l’ humour ou par des textes très sérieux ..
    Par contre c’est souvent au contact de tous ces partages qu’on se retrouve ..
    Ne regrette rien Quichottine .
    Je t’embrasse très fort

  27. J’écris, moi, juste pour faire revivre les bons et heureux moments du passé, et pour laisser une trace de ces moments à mes enfants et petits enfants.
    Belle journée

  28. coucou – j’admire les personnes comme toi qui ont la facilité de la plume – moi je me contente d’acheter des livres et de les parcourir avec un grand plaisir – douce journée bisous Mamy Annick50

  29. coucou
    je vois que le besoin d’écrire est fréquent parmi tes blogginettes ;
    c’est un don que je ne possède pas; mon style incisif est fait pour les analyses et les travaux , je ne dirais pas universitaires puisque je suis normalienne , mais disons d’études 🙂
    le besoin d’échanger est puissant chez toi; c’est vital même j’ai l’impression ; essaye , sait on jamais, de publier tes écrits ;
    gros bisous

  30. Coucou ma douce Quichottine, tu ne dois pas avoir de regrets, tu as pris un autre chemin de vie qui t’a apporté beaucoup de bonheur et de tristesse aussi! continue de nous captiver avec tes mots mais continue d’écrire qui sait un jour tu seras peut-être publiée..comme tu l’as déjà été, mais surtout ne jette pas ce que tu couches sur le papier. Ce sera un cadeau merveilleux pour tes enfants et petits-enfants. J’ai encore en ma possession sur une étagère, le cahier où j’écrivais des poésies quand j’étais une petite fille… je les relis parfois et je trouve que c’est très émouvant. Mais malheureusement je n’ai pas de petits-enfants à qui je pourrais les transmettre!
    Magnifique contre-jour ..
    Au plaisir de te lire…
    Belle semaine et bises tout plein
    chatou

  31. Bonjour Quichottine !

    Non, Quichottine, tu n’écris pas parce que tu ne sais pas peindre ou jouer de la musique, non … L’écriture t’a appelée parce que tu y éclos et « fais éclore » !

    C’est une porte grande ouverte de ton êtreté par laquelle la lumière aime entrer à foison, inondant toutes celles et ceux qui en franchissent le seuil …

    Tu as l’art des mots qui émeuvent et interpellent mais, ton plus grand art, réside au fait de vouloir le partager avec la terre entière … Et quel bonheur fou pour nous !!!

    Oh, Quichottine, après lecture de ce billet, mes voeux seront que tu continues à te laisser porter comme un oiseau, un oiseau qui ne sait pas forcément où il va (et qu’importe !) mais qui aime TANT voler … et nous enchante tant à le contempler : sabine qui t’embrasse fort FORT.

  32. Comme je vous admire toutes avec cette facilité que vous avez avec l’écriture, je ne sais jamais comment exprimer mes idées et mes envies. Tu sais il n’est jamais trop tard, tu devrais envoyer à nouveau tes mots aux éditeurs.
    Bonne journée, bises

  33. Tu as fait des choix comme on en fait tous dans la vie. Il n’y a pas de vie sans choix. Nous avons été élevée ainsi en tant que femme avec l’exemple de nos parents, que tu as eu même si malheureusement ils t’ont été arrachés. Les mères de notre époque ne réalisaient pas toutes leurs rêves, ne travaillaient pas toutes, n’avaient souvent pas le permis, avaient besoin de l’autorisation de leur mari pour avoir un compte personnel à la banque…enfin tu connais tout ça, alors forcément nous, on n’a pas voulu sacrifier nos enfants, et on a mis certains de nos rêves de côté en pensant que plus tard, quand les enfants seraient grands…plus tard ou jamais, je n’ai pas de regret de ce que j’ai donné, ni de ce que je n’ai pas fait.
    Ne jette rien surtout, ce serait dommage car je suis certaine que tes enfants et petits-enfants seront fiers de ce que tu as fait dans ta vie. Quand je vois mon mari ému de retrouver certaines choses de son passé qui ont été conservés au grenier (par chance car tout le monde n’a pas un grenier et la maison qui va avec) je me dis que tout est possible car plus jeune quand ses parents étaient encore en vie, il s’en moquait. Il a changé après.
    Je t’embrasse. Merci pour tes mots et que tu sois écrivaine, ou écriveuse, ou encore écrivante, je les aime toujours.

  34. N’aie pas de regrets…Il y a souvent plusieurs chemins possibles…Tu en as choisi un. rien ne prouve qu’un autre ait été meilleur…Ecris pour respirer, comme tu le dis, pour te faire plaisir , écris pour nous, nous en sommes heureux….Et si ton rêve est toujours d’être publiée, pourquoi ne pas esssayer?
    Mais ne détruis pas ce que tu as écrit, c’est toi et tu n’as pas à te renier

  35. Salut

    On a encore eu mauvais temps aujourd’hui mais c’est de saison.

    On dirait qu’il fait moins froid mais plus humide.

    Bonne journée

  36. Bonsoir Quichottine,

    Ce n’est pas facile de vivre de son écriture.
    Le talent ne fait pas la renommée, s’ il n’y a pas la lumière qui se pose sur ta plume.
    C’est à dire sur ton nom.

    Je pense qu’il est plus facile de créer des mots qui riment…pour accompagner une chanson.
    L’avantage en étant parolière, est celui de pouvoir rester dans l’ombre.

    J’ai toujours préféré l’obscurité, plutôt que les spots qui aveuglent.

    Je n’ai aucun regret, malgré des propositions dans le cinéma et dans la création d’une statue que me demandait un grand PDG allemand.

    J’ai préféré vivre modestement…et jongler de temps en temps avec les pinceaux.
    Je suis heureux ainsi.

    A 20 ans, c’était l’époque où j’avais des occasions qui ne se sont jamais représentées par la suite.
    Introverti, j’étais incapable de m’exhiber devant une caméra.

    A présent que je viens de tourner la soixante douzième page du livre de ma vie, je ne regrette rien.

    Mon nom ne sera pas dans le petit Robert.

    C’est un choix.
    Il ne faut pas regretter une  »éventuelle possibilité » de vivre de son art.
    Se rendre compte de cette incertitude, est la preuve d’une grande sagesse.

    Bonne journée.
    Bises. Dédé.

  37. Bonsoir
    J’ai beaucoup lu ces derniers temps et peu écrit…
    Voilà bien longtemps que je n’étais venue ici… et je te retrouve avec plaisir et un peu de tristesse en te lisant! Vois comme tant de gens aiment retrouver tes mots! Tu sais si bien dire et écrire… si j’étais toi…. mais voilà je ne le suis pas mais j’irai revoir un éditeur!
    Je suis restée un peu en retrait des blogs amis et d’ailleurs le mien est un peu en veilleuse!Je te souhaite une très belle et douce année ainsi qu’à tous tes petits et grands !
    Je t’embrasse fort!
    Dany

  38. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas publié sous forme de livre qu’on n’est pas un écrivain.
    Bonne journée.

  39. Celles et eux qui écrivent sur leur blog ou ailleurs et qui ne sont pas publiés , ne sont sans doute pas de moins bons écrivains(nes) que celles et eux qui sont publiés. Ceux -ci ont juste plus de relations, plus d’esprit commercial …
    Ecrire c’est tellement bon. Pour une femme,le choix entre l’écriture et la famille est très difficile. Il y a forcément un sacrifice à faire, choisi ou imposé par la vie …
    Alors, continue à écrire pour ton plaisir et pour le nôtre! Je t’embrasse

  40. Continue à écrire, à partager, ne jette rien, et réjouis toi d’avoir ces talents, en plus…

  41. J’aime toujours te lire, j’aime ta patte douce et discrète, et je comprends tout à fait ton choix de vie.
    J’aurais fait le même ( mais moi je n’ai pas ton talent d’écriture, bien qu’aimant écrire…)
    Bises Quichottine ( très absente en ce moment, mais des peines dans ma famille gitane me troublent énormément)

  42. Je suis moi aussi qu’une écriveuse mais finalement j’aime cela….et surtout j’en ai besoin… et j’aime lire les blogopinettes !!

  43. Salut,

    La météo prévoit de la pluie mais on a du soleil. Par contre il fait froid.

    Avec Tiotte on se soigne la bronchite, ça crache dur.

    Je te souhaite un bon week-end

  44. Oh que non, il ne faut pas détruire ce que tu as écrit. Ce sera certainement précieux pour tes enfants ou petits enfants. Tu serais surprise de savoir qu’ils en auront besoin pour continuer à se construire. Nous sommes vraiment bizarrement faits.
    S’il te plait continue à écrire au moins sur ton blog, à me faire réfléchir même si je ne viens pratiquement plus lire.
    Ne te pose pas trop de questions sur ce que tu aurais pu, sur ce que tu aurais dû. Tu as fait un choix qui était faire une famille et la combler au maximum. Crois tu que tu aurais pu choisir ton Archange, assumer une famille comme celle que tu as eue, y puiser tout le bonheur que tu as eu même si la vie, parfois, joue des tours.
    Gros bisous Quichottine.

  45. J’ai beaucoup aimé ce que tu as écrit dans ce billet.
    Ecriveuse, oui… cela me plaît bien
    Blogopote, oui… cela me plaît aussi
    J’écris pour les mêmes raisons que toi, que tous ceux qui ne vivent pas de leur plume…
    Pour le plaisir, pour ne pas oublier, pour s’oublier…
    Je t’embrasse Quichottine et merci d’être là…

  46. Mais c’est très bien une « écriveuse » pour les « blogopinettes » !! Il ne faut pas avoir de regret.
    Surtout, les pages non publiées sont à laisser aux enfants qui le feront lire aux petits enfants !

    Merci pour ces écrits ! j’aime toujours autant te lire !

    Bises et bonne continuation Quichottine !

  47. Se faire plaisir, écrire en fait partie, c’est aussi une thérapie et un magnifique outil de partage. Go on, dear Dona. VITA

  48. Quel beau texte sur l’écriture, j’en ai les larmes aux yeux;
    Ce texte traduit exactement ce que je ressens à l’écriture, mais que peut être par pudeur je n’ose exprimer.
    Je garde précautionneusement mes écrits dans un dossier et parfois sur des petits bouts de papier lorsque le besoin devient urgent comme tu dis pour survivre.
    Un jour que j’allais très mal un docteur m’avait conseillé d’écrire ce que je ressentais, ce qui me faisait souffrir, l’écriture contrairement aux paroles restent pourtant elles effacent les blessure.
    Merci ma Quichottine pour ce magnifique billet, merci de le partager.
    Je t’embrasse affectueusement.
    Maryse

  49. Bonsoir Quichottine..Tu as fait le choix de ne pas publier et t’occuper de ta famille..
    Ecrire est un don et tu l’as. Tu nous enchantes pas tes écrits.. Ne jette rien tes enfants et petits enfants seront heureux de te lire…. Douce soirée Quichottine je t’embrasse.

  50. Ma chère Quichottine,

    N’aie pas de regrets. Tu as choisi l’amour, c’est un beau choix de vie! Écrire pour tes blogopinettes ( j’aime aussi beaucoup ce mot) est un don très apprécié si j’en juge par tous ces commentaires, tous ceux qui te suivent lors de l’appel à rédiger une anthologie éphémère. Perso, j’aime te lire,; j’aime ton humanité et ta tendresse dans chaque mot déposé. Merci d’être toi. Merci pour tout ce que tu nous apportes.
    Je t’embrasse

  51. Pour la prochaine Anthologie, le désir d’écriture pourrait être un bon thème.

  52. Ecrire … je n’ai pas ce don .
    Mes mots écrits sont timides , maladroits . Ils me ressemblent .
    Mais je sais que l’écriture est une jolie manière d’exprimer en silence ce qui nous anime au plus profond de nous-même. J’ai écrit , j’écris en silence par amour des mots , mes émotions , mes élans du cœur , pour apprendre et pour grandir chaque jour davantage .
    Il existe de multiples raisons d’écrire et pour des raisons tout aussi nombreuses , certains choisissent ou non de se lancer dans l’aventure .
    Avec des si … N’est-il jamais trop tard pour réaliser ses rêves ? Je ne sais .
    Oser me paralyse . Mais , au fond de moi, je sais qu’il y a en chacun de nous quelque chose qui mérite d’être mis en lumière .
    J’ai retenu les mots de Marguerite Duras :’ Ecrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit. »
    J’ai hurlé sans bruit alors que j’étais au chevet de mes parents . J’ai couché mon chagrin sur un cahier d’écolière , mots que je n’ai jamais plus relus . Cela fait huit ans déjà .
    Chère écriveuse , merci .
    Véronique

  53. Écrire c’est peindre avec des mots nos émotions!
    Et tu le fais si bien…

    J’ai écrit, j’ai déchiré mes cahiers d’ados…J’ai brûlé ceux auxquels je tenais le plus..
    Je regrette parfois…Tout un pan de vie en cendres mais la vie est ainsi faite de petites morts…

    J’ai fait un blog grâce à une ancienne élève qui m’a encouragée…

    Laisser des traces c’est aussi vivre et ne pas oublier

  54. Tu as tout dit, on ne peut pas mener tout de front, la vie nous oblige à certains choix. Mais l’envie d’écrire, quand elle est forte, pousse à prendre son stylo et à s’exprimer tôt ou tard. Bisous et bonne soirée.

  55. Je pense comme pimprenelle : il ne faut pas détruire tes « brouillons ». Telle que je te connais ils doivent de toutes façons être assez bien rangés. Nous vivons une époque où l’on détruit toutes les traces du monde qui s’en va et cette absence de transmission est un vrai problème en dépit de la multitude de publications plus ou moins intéressantes qui sont sur les rayons des supermarchés à défaut des librairies qui s’étiolent faute de pouvoir survivre …
    Si nous nous croisons sur ces blogs, c’est effectivement ce goût commun pour l’écriture qui peut être lue et sans doute sans ambition pour être publié plus conventionnellement.
    Merci Quichottine d’écrire pour tes blogocopinettes et copinous …