Berceuse, avec Santounette

J’aurais dû écrire : avec Santounette et les santons de Jérôme Ignacel.

La photo leur appartient, j’ai demandé l’autorisation mais Santounette ne m’a pas répondu. Je supprimerai donc l’image sur simple demande de l’auteur ou du sculpteur.

Qu’auriez-vous pensé en la voyant ? Je ne sais pas. Moi, j’ai seulement laissé l’image s’installer, comme une petite graine qu’on met en terre sans savoir à quoi ressemblera la plante qui va germer, pousser, fleurir peut-être.

Et puis, je l’ai confiée au Lutin bleu qui sait si bien trouver les mots de mes histoires.

On dit…
On dit que, là-bas, les lavandes fleurissent jusque sur le flanc des montagnes les plus arides.

On dit…
On dit que, là-bas, les cigales qui se cachent le long des arbres n’ont pas peur que leur chant les signalent aux passants.

On dit…
On dit aussi que les filles y sont les plus belles de la terre, qu’elles ont eu la chance d’avoir le soleil pour parrain et qu’il les a dotées d’une voix telle que même de simples mots deviennent mélodie quand elles les prononcent.

On dit…
On dit que là-bas vivait Maria.

C’était une jeune fille douce et tendre, un peu timide.

Chaque jour, elle allait et venait, sans jamais se plaindre, accomplissant ses tâches comme s’il s’était agi de chefs d’œuvre, heureuse d’avoir pu ne pas en mettre de côté pour le lendemain.

Et puis… lorsqu’il ne restait plus rien à faire, il lui arrivait même de prendre le temps de rêver, en cheminant doucement le long de la rivière.

Ce billet était rangé dans mes brouillons depuis… le mois d’octobre dernier. Je ne l’ai pas terminé. Je ne sais si je terminerai le conte, vous pourriez le faire vous-même si vous le désirez.

Aujourd’hui, moi, en regardant l’image, je vois tout à fait autre chose.

Une bercelonette d’autrefois, celle qui m’a servie pour mes enfants après qu’elle ait été celle de leur père.

J’avais refait la parure, j’y avais ajouté mon voile de mariée.

Elle n’a pas servie pour mes petits-enfants. Sans doute était-elle trop encombrante, trop “vintage” à un moment où ce n’était pas encore à la mode…

Un meuble dépassé… qui de toute façon ne pouvait guère être utilisé au-delà des deux premiers mois de vie.

Ma belle-mère me l’avait confiée lorsque j’attendais mon aîné. Un gage de confiance et d’amour.

Avez-vous aussi chez vous de ces objets que l’on conserve de génération en génération et qui un jour sont délaissés pour d’autres plus adaptés à notre vie d’aujourd’hui, aux pièces toutes petites, à l’envie de changer plus souvent de décor ?

Ce fut le premier lit de mes enfants, ce fut le premier d’Emmanuelle.

Je pense à elle, à ce lit, différent, qu’elle ne quitte plus désormais.

Elle continue à survivre, là-bas, dans ce qui sera son dernier logis.

Mais, moi, je continue de la voir à ce moment-là, quand elle dormait paisible dans son berceau tout blanc, et j’oublie un instant son souffle d’aujourd’hui qui n’existe que grâce à l’oxygène d’une machine.

Que votre journée soit douce. Les miennes sont difficiles en ce moment.

Merci d’être là.

 

 

74 commentaires à propos de “Berceuse, avec Santounette”

  1. Je ne garde rien ou presque et ce que je garde est bien rangé hors de ma vue pour ne pas vivre avec mon passé. Ton beau texte m’a beaucoup émue. qu’il est beau ce lit berceau. Bisous

    • Je n’ai quasiment rien de mon enfance, mes parents déménageaient souvent.
      C’est sans doute pour cela que je garde beaucoup depuis mon mariage. 🙂
      Merci d’être là, Martine.
      Bisous et douce journée.

    • Une façon de l’utiliser afin qu’il ne dorme pas dans un tiroir.
      Bises à toi aussi.

  2. Merci pour ces mots, c’est une page très émouvante Quichottine, je suis de tout coeur avec toi.
    C’est bien triste de vivre ainsi, et terrible pour les proches
    Je trouve le mot bercelonette adorable et celle dont tu avais héritée était très jolie ainsi relooquée
    De gros bisous de réconfort et une douce journée ☼

    • Merci pour ta présence et tes mots.
      Gros bisous à toi aussi. Passe une douce journée.

  3. Oh comme ce petit lit est beau ! En plus, le mot bercelonnette est vraiment adapté ! J’ai gardé le couffin en osier de mon unique titiot et le support pour le poser. Il a servi aux 3 enfants de ma petite soeur et je ne pourrai pas m’en séparer…
    Plein de douces pensées ma Quichottine (chez moi aussi c’est un peu difficile…)
    Je t’embrasse fort.

    • Pensées pour vous deux, Marité.
      Je t’embrasse fort.

  4. C’est une « image » du temps passé, la mère près du berceau tout à son ouvrage, j’aime beaucoup… merci Quichottine, bises

    • Toute à son ouvrage et pourtant attentive à celui qui y dort…
      Bises et douce journée Jill. Merci pour tout.

  5. ah ces objets-souvenirs, précieux, qui racontent une époque, nous en avons quelques uns, et pas question de s’en séparer, belle journée à toi

    • Tant que nous ne manquons pas de place pour les garder… 🙂
      Belle journée à toi aussi Domi.

  6. Il y en avait une dans le grenier de ma grand-mère, grenier que je n’ai pas encore fini de vider. Tous les objets retrouvés et dont il faut se séparer sont pour moi un grand déchirement y compris les arbres fruitiers que je regarde de mon jardin et qui vont appartenir à d’autres qui ne connaîtront pas leur histoire, celle des petits « perrous » (petites poires) dont ma grand-mère était friande et qu’elle allait déguster, dévorer puisqu’elle n’en laissait que la queue, dans le jardin à même l’arbre. Peut-être même les fruitiers vont-ils être arrachés, le figuier qui me ravissait, les groseilliers dont je guettais les fruits pour en faire des confitures, le guignier , le cerisier, les rosiers, les pivoines ….La maison est quasiment vendue, une misère avec en plus je viens de l’apprendre des frais de plus value (j’en reste sur le derrière!). Tout ce patrimoine va partir en fumée avalé par la maison de retraite ! La bercelonnette était très endommagée et je l’ai donnée à un monsieur qui voulait la restaurer, elle ne faisait pas de sens pour nous qui étions tellement pauvres que mon premier berceau a été un tiroir de commode! Comme je t’envie ton don d’écriture, je me sens vide comme la maison de ma grand-mère et je n’ai toujours pas trouvé le courage de me mettre à mon texte sur les métiers imaginaires! bises et bonne journée

    • Mon plus jeune frère a eu aussi pour berceau un tiroir de la commode…
      Serait-ce la même chose aujourd’hui ? Je ne crois pas.
      Tu as le temps de te mettre à ton métier imaginaire, et j’espère que tu perdras cette sensation de vide… tu as tellement de richesse en toi !
      Bises et douce journée Azalaïs. Merci pour tout.

  7. Avec mes très nombreux déménagements (le premier, j’avais quelques jours), finalement je me rends compte que des objets transmis, je n’en ai aucun…
    Est-ce un manque ? Est-ce une chance ? Mon coeur balance…
    Pourtant, l’âme des objets, j’y crois…

    • Ce qui me manque le plus, ce sont les photos que j’aurais pu montrer à mes enfants… Mais c’est ainsi.
      Eux en auront de nous et pourrons les montrer à leurs propres enfants.
      Merci pour tes mots en partage, eMmA.
      Passe une douce journée.

  8. « Quand je vous aurai bien répété que la vie est un enfant qu’il faut bercer jusqu’à ce qu’il s’endorme, j’aurai dit tout ce que je sais » (Voltaire). Puissent tes rêves être plus doux que tes jours, puisses-tu rêver…

    • Je ne me souvenais plus de ces mots de Voltaire.
      Merci pour tout, Galet.
      Je t’embrasse.

  9. Mon aîné a dormi dans la bercelonnette où mon père avait dormi…
    un mois juste le temps de respirer l’odeur de ses racines
    et puis cette bercelonnette est repartie chez une de mes soeurs, chez ma cousine
    elle est maintenant dans une des ces maisons comme bel objet de décoration souvenir d’un temps où bercer les enfants était acte d prière, de remerciement.
    Quichottine ton billet est si émouvant! petite Emmauelle le temps que tu as passé dans ce berceau a tant compté pour ta maman…

    • Merci pour ta présence et tes mots en partage Jamadrou.
      C’est vrai que tout cela compte beaucoup.

  10. Ton billet me met les larmes aux yeux chère Quichottine .
    J’aime beaucoup cette bercelonnette et je suis très sensible aux objets qui suivent la famille pour garder un lien même ténu avec ceux que nous avons aimé.
    J’ai une petite armoire,-celle où on voit parfois les fées à moustaches dessus dans des articles du blog- elle avait été faite par un artisan pour ma maman quand elle dut partir « se placer » à 12 ans , elle l’a toujours suivie alors pas question de m’en séparer.
    Douces pensées pour toi!

    • Il est des objets qui comptent plus que d’autres. Garde cette armoire, c’est important.
      Douces pensées pour toi aussi. Merci pour tout.

  11. joli et tendre, tu dois absolument le finir, ce conte…

    • Un jour peut-être, pour l’instant, je ne peux pas.

  12. Ma fille oui a dormi dans une bercelonnette transmise dans la famille de génération en génération , puis d’autres enfants de la famille en ont bénéficié . Pour mes petits enfants , d’autres couchages plus faciles à transporter .
    Des images tres émouvants que tu partages Quichottine
    De tout coeur avec toi
    Bisous

    • Merci d’être là, Jazzy.
      Je crois qu’il est important de transmettre, même lorsque ce n’est pas facile.
      Bisous et douce journée.

  13. Coucou Quichottine,
    Je n’ai pas ton talent pour imaginer des histoires, alors je me garderais bien de finir la tienne.
    Mon berceau était quasi semblable a celui là quand j’étais bébé, mais je ne l’ai pas réutilisé pour mes enfants.
    Je suis bien triste des nouvelles que tu donnes d’Emmanuelle.
    Sinon, oui, j’ai des choses qui ont pour moi une grande valeur sentimentale et que je conserve au coeur de ma vie.
    Bises et bonne journée

    • Merci pour ta présence et tes mots, Pascale.
      Il ne faut pas tout conserver, mais il est important de garder ce qui a du sens.
      Bises et douce journée.

  14. J’ignorais le mot bercelonnette et n’en avais jamais vu. C’est ravissant, garde-le précieusement pour tes petits-enfants, la mode reviendra et ils y trouveront toute la tendresse qu’il contient depuis des générations. C’est précieux.
    J’espère que tu continueras le conte inspiré par les santons, ce sont de petits personnages qui nous ressemblaient, à une époque où le progrès ne nous avait pas encore rendus fous.
    Bon courage Quichottine.

    • Merci Almanito.
      Un jour sans doute… pour l’instant, c’est impossible.

  15. Encore une très belle inspiration sur cette image …
    Très émouvante.
    Ma fille a eu à peu près la même bercelonnette que la tienne.
    Gardée par maman, moi aussi.
    Bon jeudi au soleil !
    Rien fait hier, la forme revient …
    Bisoux doux, ma quichottine ♥

    • Je suis contente que tu retrouves la forme, c’est rassurant. 🙂
      Bisous doux et encore merci pour tes mots. Passe une douce journée.

  16. Coucou Quichottine
    Pas de choses qui passent de mains en mains chez nous ..et avec nos jeunes c’est encore pire
    Je suis très touchée par ta page
    Je t’embrasse très fort

    • Nos jeunes vivent autrement… tout va trop vite et les traditions familiales les encombrent, hélas !
      Merci d’être là, Claudine.
      Je t’embrasse très fort aussi.

  17. Ma chère Quichottine, je n’ai jamais vu de vraie bercelonnette, mais mon cœur se serre en voyant celle d’Emmanuelle.
    Je te serre dans mes bras et je vous embrasse très fort.

    • Merci d’être là ma Cricri.
      Pensées pour toi aussi. Je t’embrasse très fort.

  18. Un texte très émouvant qui remue les tripes ma Quichottine.
    Les meubles de mon enfance sont tous à l’île de Batz. Mes parents les avaient gardés.
    Quant aux meubles de chambre de mes filles, ils les ont suivies quand elles ont quitté la maison. J’ai pensé plus judicieux de leur donner pour qu’elles en profitent.
    Il reste ici le lit et l’armoire d’Ellen qu’elle récupèrera quand Kaélîg sera en âge de dormir dedans. Mon beau-père, menuisier de son état les avait fabriqués.
    Bises et bon jeudi

    • J’envie ta fille qui aura la chance de pouvoir s’en servir lorsque l’enfant sera là…
      Merci pour ce très beau partage.
      Bises et douce journée.

  19. Je garde précieusement le berceau de bois à bascule que nos aïeules « poussaient légèrement de ĺa pointe du pied pour endormir les bébés; il est au ras du sol et les bébés y étaient attachés pour ne pas tomber. Hélas il n’a servi que le temps d’une après midi et de quelques photos !
    Je suis très émue par ta page et je pense bien fort à toi. Bises Quichottine.

    • Même une après-midi… cela fera de beaux souvenirs.
      Merci pour ces mots et ta présence.
      Bises et douce journée.

  20. Je suis très émue par ton texte magnifique de douceur, d’amour et d’amertume. J’ai peu d’objets anciens perdus ou abandonnés lors des multiples déménagements. Mais ceux que j’ai , je les garde précieusement , ils sont les souvenirs de mes joies et le présent de ma peine.
    Cette bercelonnette est superbe et son souvenir touchant même s’il ramène à une réalité douloureuse.
    J’adore les santons qui sont le reflet de vie que l’on peut conter.
    Je te souhaite une douce soirée
    Je t’embrasse Quichottine

    • Merci pour tout, erato.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  21. très beau ce santon, et cette bercelonnette, magnifique,
    je pense fort à toi et aux tiens, avec toute mon amitié,
    MIAOU !!!!

    • Merci pour ta présence et tes mots, Mistigris.
      Bises et douce journée.

  22. ..je n’ai plus d’objets de mon enfance, perdus au fil des déménagements et un berceau en osier que maman avait pour ses 6 enfants. J’ai eu la malchance de le prêter à une « amie » qui ne me l’a jamais rendu..
    Bises du soir
    Mireille du sablon

    • Il y a des objets qu’il ne faut pas prêter… 🙁
      Dommage pour ce berceau.
      Merci pour ce souvenir partagé.
      Bises et douce journée.

  23. Moi aussi j’ignorais ce mot de bercelonnette. J’ai tendance à garder … beaucoup trop et j’ai bien emballé pour le protéger de la poussière le couffin des deux ou trois premiers mois et son support à roulettes. Servira-t-il ? Je ne sais pas.
    Je suis émue des quelques mots que tu confie et je pense à toi. Que faire d’autre ? Tu as, vous avez, bien du courage. bises

    • Je ne sais pas si c’est du courage… juste l’acceptation de ce qui sera, sans savoir le temps qu’il lui reste.
      Bises et douce journée à toi.

  24. C’est surtout « MA’ chaise haute qui a servi pour mes garçons et petites filles, elle est dans la maison bien en évidence après…

    Qu’il est beau ton berceau avec ton voile Quichottine C’est là qu’Emmanuelle était bien près de toi dans l’amour, c’est ainsi qu’il faut la garder en fermant les yeux ni entendre le bruit des respirateurs.

    Je t’embrasse chaleureusement

    • La chaise haute de mon fils aîné sert encore… elle a servi à tous.
      Merci pour tout, Josette.
      Je t’embrasse fort.

  25. Cette bercelonnette est très belle et te rappelle des souvenirs heureux, lorsque tu rêvais d’un avenir radieux pour Emmanuelle. Je comprends que tes journées soient tristes de la savoir si mal. Bisous

  26. Mes plus douces pensées. Je t’embrasse de tout cœur.

  27. Un beau berceau…Des enfants heureux ds sa douceur…Mais la vie est cruelle…Bises VITA

    • Elle l’est… pour nous rappeler notre état d’être humain.
      Bises et douce journée Vita. Merci d’être là.

  28. Bonsoir Quichottine,

    Je ne me souviens pas avoir connu une si jolie bercelonnette, voilée par ta tenue de mariée.
    Ton texte est très émouvant… car il respire ce que tu ressens.

    A force de déménager au cours de mes 71 ans de vie, j’ai chaque fois tourné la page sur chaque instant de mon passé.

    Comme j’aimais mes livres; ils m’ont suivi dans mes différents parcours.
    J’en ai perdu certains en faisant mes valises.
    Parfois j’en cherche un…dont soudainement je me souviens.
    C’est justement celui qui manque, dans ma bibliothèque.

    Je ne collectionne rien de mon passé.
    Je conserve uniquement les photos qui éternisent des instants figés.
    Certaines demeurent enfermées dans un coffret spécial…car elles sont celles des êtres chers disparus.
    Je préfère ne pas les regarder…pour ne pas sombrer dans la tristesse.

    Chaque fois que l’on quitte un endroit, on abandonne un passé chargé de bonheur ou d’un chagrin intense.
    Je suis passéiste.
    Cependant, je tente toujours de regarder le futur…en n’accumulant rien de mes années d’avant.

    Il n’y a qu’en dormant que l’on retrouve l’apaisement.
    Bonne nuit. dédé.

    • Il arrive pourtant que notre sommeil ne soit pas paisible.
      Je conserve beaucoup depuis mon mariage… et je n’ai que quelques photos de mon enfance et de mon adolescence. Je peux les compter sur les doigts de mes mains.
      C’est peut-être ce qui me manque le plus.
      Merci pour ce beau partage, Dédé.
      Passe une douce journée.

  29. ya pas d’âge pour pemser à se marier (lol), ya pas d’âge pour faire de jolis rêves, et pas d’heure pour dormir… alors pourquoi pas des rêves em hlamc (commemt ça il mamque des touches à mom clavier…^^)
    kiss mdame

    • Tu m’as fait rire… c’est vrai qu’il manque des touches à ton clavier. 🙂
      Bisous Mamalilou. Heureuse de te retrouver.

  30. Merci Quichottine pour tes mots. Je ne me permettrais pas de finir ton conte, je n’ai pas ton imagination…mais c’est vrai que les filles du sud sont comme tu les décris 🙂 Ce berceau est magnifique et je n’en ai jamais eu pour mes fils, ni pour moi d’ailleurs…juste un petit lit en bois qui passe de génération en génération, qui avait été fabriqué per l’arrière grand-père ébéniste à la naissance de mon mari et qui a servi à tous, et se trouve aujourd’hui au grenier. Tu as raison de garder les images de la toute petite enfance de ta fille quand tu ne pouvais pas savoir ce que l’avenir vous réservait…forcément ses souvenirs te ramènent à une réalité douloureuse et si injuste pour une maman. Je t’embrasse

    • Souvenir d’un passé révolu, mais il est vrai que j’ai besoin de ces moments-là.
      Merci Manou, pour tout.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  31. Je suis bien trop nomade pour conserver quoi que ce soit … Plus de 20 déménagements à mon actif et une expatriation … Parfois il me reste un souvenir par-ci par-là : du linge de maison, un panier … mais guère plus.

    • Un peu comme lorsque nous étions enfants… il ne fallait rien garder d’un lieu à l’autre si ce n’est l’indispensable (vêtements et objets du quotidien)
      Merci pour le partage, Liza.
      Passe une douce journée.

  32. Bonjour jolie la bercelonnette de beaux souvenirs, pour ma fille un lit reçus d’un ami que j’ai relooké avec un rideau, pour mon fils un nouveau lit cage qui se transformais en lit de une personne par la suite, moi je n’ai pas dormis dans un berceau, quand je suis arrivée dans la famille d’accueille vers l’âge de 1 ans? j’ai dormis dans un grand lit avec celle que j’ai appelé  » maman  » parfois la vie nous réserve de terribles épreuves que nous devons traverser vaille que vaille mais avec combien de tristesse et de difficultés parfois. Je t’ai envoyé mon texte et la photo hier soir pour les métiers improbables, j’espère que tu l’a bien reçus, bisous

    • Merci pour ces mots et tes souvenirs en partage.
      J’ai bien reçu ta participation… un immense merci pour tout.
      Bisous et douce journée à toi.

  33. nous sommes là mais bien incapables de faire que tes journées soient plus douces…
    tendres pensées mon amie
    je t’embrasse
    Monique

    • Votre présence et votre soutien comptent beaucoup.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  34. Oh ma Quichottine, je suis désolée mais je n’ai pas vu ta demande.
    Tu le sais bien que tu peux prendre toutes les photos qui te « parlent » et pour le sculpteur, je lui ai demandé l’autorisation de prendre des photos, c’est un jeune homme adorable et il serait content de voir que sa sculpture soit une source d’inspiration.
    Cette ouvre qui est une pièce unique a touché bon nombre de personnes, c’est normal, il se dégage beaucoup de tendresse.
    Je me vois mal terminer ton histoire, à côté de tes dons d’écriture je me sens toute petite.
    Je ne connaissais pas cette forme de lit, très joli du reste.
    Il est vrai que les objets de notre passé font remonter en nous un tas de souvenirs.
    Gros bisous à toi

    • Ne sois pas désolée… j’adore toujours autant les découvertes que je fais chez toi.
      Merci pour tout, Santounette.
      Gros bisous et douce journée.

  35. Ma mère m’a donné le petit lit dans lequel je dormais toute petite. Maintenant, il est démonté et rangé. Il n’a même pas servi pour nos enfants.
    Je n’ai jamais connu ce genre de lit que tu montres sur l’image. Il te fais penser à Emmanuelle. C’est dur.
    Bonne soirée Quichottine ! Bises !

    • En fait, j’y pense parce que nous étions encore pleins d’espoir à ce moment-là.
      Bises et douce soirée Monique. Merci pour le temps passé sur mes pages et pour tes mots laissés.

  36. J’en aussi connue une bercelonette, comme elle était jolie, je me souviens de mon frère qui paradait dans cet écrin, et puis c’est dommage je ne l’ai pas eu pour mes enfants mais un joli berceau de rotin.
    Habillés comme le tien ces anciens berceaux était si charmants ! Elle te remet en mémoire de doux souvenirs, et puis viennent les drames de la vie, qui n’est pas un long fleuve tranquille, hélas…
    Je t’embrasse Quichottine

    • La vie n’est jamais un long fleuve tranquille… nous devons nous adapter, et, chaque fois que nous tombons, nous relever.
      Merci d’être là, Marine.
      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.