Ray Bradbury, Nouvelles

C’est un livre édité par France Loisirs en 1976. Il comporte trois nouvelles sous le titre de la première d’entre elles : Fahrenheit 451.

L’original de la traduction par Henri Robillot est bien plus ancienne, 1955 aux éditions Denoël.

J’avais trois ans… mais bien sûr, j’ignorais tout de leur existence. C’est cette année-là que j’ai appris à lire, d’après ce qu’on dit dans la famille.

Je ne sais pas si vous avez déjà lu ce livre, ou si vous avez vu le film qui en a été tire bien plus tard. Mais, en le lisant, j’avoue que j’ai compris pourquoi je ne l’avais sans doute jamais mis sur l’une des étagères de ma bibliothèque.

“Farenheit 451”, la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume…

Il s’agit là de l’exergue de la première nouvelle.

L’auteur nous montre un monde où des pompiers pyromanes, en toute légalité, chassent ceux qui ont l’audace de posséder un livre… afin de les brûler, d’en supprimer toute trace qui pourrait contaminer les autres.

Il ne faut pas lire… il faut se contenter d’allumer les écrans, de plus en plus nombreux, de se laisser porter par des téléréalités qui seules sont porteuses de vérité. Le livre est subversif, lire est une trahison.

“Il aurait aimé, par-dessus tout, selon la vieille tradition, plonger dans le brasier un marshmallow piqué au bout d’un bâton, tandis que les livres, avec des battements d’ailes, mouraient au seuil de la maison et sur la pelouse. Tandis que les livres se soulevaient au milieu de gerbes d’étincelles et s’envolaient, calcinés, dans le vent.”

Nous n’en sommes qu’au début. au bas de la première page et il faudra la tourner pour apprendre que le héros s’appelle Montag et qu’il est l’un de ces pompiers dont les lances jettent des flammes…

Montag… de mes souvenirs d’apprentissage me reste ce lundi allemand, le premier jour de la semaine, un commencement.

Un lance-flamme, l’outil de la destruction. Je revois certaine scène du Vieux Fusil, je pense à la cruauté des soldats SS et j’assiste toujours aussi impuissante aux actes d’extrême barbarie qui ont précédé et qui suivront.

Comment peut-on éprouver du bonheur en regardant brûler ainsi des êtres humains ?

On me dira qu’ici, dans ce livre, il ne s’agit que de livres… mais est-ce la réalité ?

Quand nous brûlons ces livres, ces objets qui racontent, quel que soit leur contenu, n’est-ce pas notre mémoire que nous brûlons ?

Quand nous préférons occulter ce que les images nous cachent, croire en ceux qui prêchent la révolte sans réfléchir aux conséquences que la simple Histoire pourrait souligner avant que des actes irrémédiables soient commis… que reste-t-il pour demain ?

Je ne sais pas.

“– Vous ne lisez jamais les livres que vous brûlez ?
Il se mit à rire.
– C’est contre la loi.
– Oh ! C’est vrai.
– C’est un chic boulot. Le lundi, brûler Millay, le mercredi Whitman, le vendredi Faulkner, les mettre en cendres, ensuite, brûler les cendres. C’est notre slogan officiel.
Ils firent quelques mètres puis la jeune fille demanda :
– Est-ce vrai qu’autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l’allumer ?
– Non. Les maisons ont toujours été ignifugées, croyez-moi.” (p.13-14)

Cette rencontre avec une jeune fille n’est que le début. Montag va se transformer, il va trouver et lire des livres au lieu de les brûler. Mais il serait dommage de tout dévoiler. Le monde que peint Bradbury est terrifiant.

Pourtant, en le lisant, je me disais qu’il n’était pas si loin de notre réalité.

“– C’est vraiment amusant. Ce sera encore plus drôle quand on pourra s’offrir l’installation du quatrième mur. Dans combien de temps crois-tu qu’on aura mis assez d’argent de côté pour faire sauter la quatrième cloison et poser un quatrième mur-écran ? Ça ne coûte que deux mille dollars.
– Ça représente un tiers de ma solde annuelle.
– Deux mille dollars seulement, répliqua-t-elle. Tu pourrais bien penser à moi de temps en temps. Si on avait le quatrième mur, tu te rends compte, ce serait comme si la pièce n’était plus à nous du tout mais celle d’un tas de gens extraordinaires. On pourrait se passer de pas mal de choses.” (p.26)

Vivre à travers d’autres sur un écran. Surtout ne plus penser, ne plus réfléchir.

“[…] Ils citent des marques de voiture, de vêtements, des adresses de piscines surtout et ils disent : «C’est drôlement chic !» Mais ils disent tous les mêmes choses et personne n’est jamais d’un avis différent.” (p.36)

Finalement, ne plus être… est-ce vraiment cela que nous voulons ?

Montag écoute la jeune fille jusqu’au jour où elle disparaît à son tour. Ces discussions ont changé sa vie. D’autres rencontres aussi. Son destin sera autre et, tandis que je terminais la dernière partie de cette nouvelle, il m’a semblé qu’il restait un espoir, à condition d’être parmi ceux qui lisent et réfléchissent encore; qui ont décidé que le passé n’était pas à effacer, qu’il pouvait nous permettre de trouver des solutions à notre présent pour protéger notre avenir.

(À suivre)

39 commentaires à propos de “Ray Bradbury, Nouvelles”

  1. Un livre de science fiction Quichottine ???? Quoi que dans la Grèce du Ve siècle av. J.-C. la destruction des livres par le feu est d’abord apparue. Dès l’origine, ce geste fut étroitement lié au registre de l’impiété. C’est en effet pour avoir introduit son ouvrage par ces quelques mots : « Des dieux, je ne puis savoir ni qu’ils existent, ni qu’ils n’existent pas », que le sophiste Protagoras (485-410 av. J.-C.) fut chassé d’Athènes. Son Traité sur les dieux aurait ensuite été brûlé sur la place publique.
    L’authenticité de cet unique exemple connu d’autodafé dans le monde grec est mal assurée. Les auteurs qui le rapportent (Cicéron, Diogène et Laërce) l’ont peut-être inventé. En revanche, cette pratique est bien attestée à Rome, dès la fin du IIIe siècle av. J.-C.
    Bises et bon jeudi

  2. Non, je le découvre ! Brûler comme on brûlait les sorcières, eh oui aussi dans le vieux fusil… sans compter ceux dont le geste de mettre le feu, aux forêts, par ex, est jouissif… non, je n’ai jamais jeté au feu un livre… je le donne, merci Quichottine, belle journée, bises

  3. Je ne l’ai pas lu mais je sais qu’il est à la maison dans la bibliothèque, près de la fenêtre en cas d’embrasement ! Tu me donnes envie de m’y plonger.
    Lire et réfléchir… fermer les écrans trop invasives, savoir regarder et se faire sa propre opinion sans gober tout ce qui est asséné… bref vivre en vrai et en bonne intelligence. Parfois je me dis que c’est trop demander…
    Belle journée chère Quichottine,
    Je t’embrasse
    Anne

  4. J’attendais la suite d’hier… et je découvre le livre. Je le connais. Il a laissé en moi des souvenirs marquants. Comment peut-on impunément brûler les livres et par là-même la culture !
    C’est une réflexion sur le totalitarisme et la censure. On se sent confiant quand le pompier sauve un livre et le lit…
    Oui, il faut toujours lire pour conserver son libre-arbitre.
    Douce journée et gros bisous ma Quichottine.

  5. Pas lu non plus, mais je dois dire que tu me donnes envie de le faire. Tu as toujours une fantastique manière de présenter ce que tu aimes avec les mots.
    Alors merci pour cet agréable moment passé ici encore aujourd’hui.
    Bises et bonne journée

  6. Un livre qui date ? Pas du tout, un livre visionnaire ! Il faudrait que je le relise. Merci Quichottine.

  7. Le livre et la culture qui éduquent et font réfléchir sont une menace pour les extrémistes de tous bords ! Bisous

  8. Tant qu’il y aura des livres, des tableaux, des artistes en général il y aura de l’espoir, c’est bien pour cela que les dictateurs commencent toujours par brûler les livres et assassiner les artistes quand ils s’emparent du pouvoir. J’aime beaucoup toutes tes réflexions qui jalonnent ta lecture, tu donnes envie de lire:)

  9. Oui Quichottine j’ai lu ce livre de Ray Bradbury et j’ai vu également le film , les deux m’ont profondément marquée . Je ne suis pas loin de penser comme toi , concernant l’actualité du message véhiculé . Je tremble aussi devant le constat que nous pouvons faire tous les jours , la vie par écran interposé sans se poser une seule question comme tu le soulignes si bien .
    « Quand nous préférons occulter ce que les images nous cachent, croire en ceux qui prêchent la révolte sans réfléchir aux conséquences que la simple Histoire pourrait souligner avant que des actes irrémédiables soient commis… que reste-t-il pour demain ? »
    On sait tres bien que les extrêmes n’aiment pas les livres car il ne faut pas que les gens pensent par eux – mêmes .
    Merci pour ce billet qui donne envie de relire cet ouvrage et incite à la réflexion .
    Bonne journée
    Bisous

  10. Brûler les esprits, endoctriner et ne plus penser… je n’ai pas lu ce livre mais comme beaucoup de livre de (bonne) science fiction il y a un coté prémonitoire effrayant…
    je t’embrasse Quichottine

  11. Salut,
    Grace à France Loisirs beaucoup ont pu lire à moindre coût et j’en suis

    Pas dormi de la nuit à cause de la toux.

    Dur dur les bronchites en début de froid.

    Bonne journée

  12. Malheureusement la liberté (la vraie, pas celle qu’on nous vend) à toujours été mal vue, pas seulement pas ceux qui ont ou veulent le pouvoir mais aussi par la majorité de ceux qui pourraient bénéficier de cette liberté qui fait peur. D’ailleurs quel paradoxe que la vraie démocratie « met en place » des tyrans et des dictateurs.
    J’ai toujours eu envie de lire ce livre et je n’ai jamais sauté le pas (peur de ce qui y est fait aux livres ? ). Du coup je vais l’acheter le plus vite possible.
    Bonnes fêtes à toi et à toute ta famille (je sais que c’est un peu tôt)

  13. j’avais certainement vu le film, mais je ne m’en souviens plus. Cela me fait penser bien sûr aux nazis qui ont brûlé les livres de Stéfan Zweig par exemple.
    Et en ce moment je lis Whitman .. je n’aimerais pas voir ces poèmes brûler.
    La violence n’est pas bonne que ce soit celles de ceux qui sont pour les gilets jaunes ou ceux qui sont contre. Je suis triste pour Strasbourg, ville européenne par excellence et aussi ville conservant ses coutumes.
    Bises et merci

  14. Je l’ai lu et il m’a marquée . Brûler les livres est pour moi une insulte à la liberté et à l’intelligence.
    Mais hélas, je crois que ,dans notre monde dit « moderne », on y arrive d’une autre façon en bombardant les têtes de conneries sur tous les écrans et en les privant d’un temps disponible pour la lecture , et comme ça commence très tôt , on peut penser que cet autre forme d’autodafé fonctionnera bien.
    Bises Quichottine

  15. Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas attirée par ce genre de livre
    Bonne soirée, quichottine

  16. Tu me donnes envie de le lire …
    Les pompiers incendiaires, un thème percutant.
    Ils feraient mieux de brûler les écrans menteurs !
    Bon jeudi, de plus en plus froid …
    Bisoux doux, ma quichottine ♥

  17. J’ai vu le film quand j’étais au collège et il m’avait marquée et quand je vois des Lycéens brûler leur lycée, des étudiants saccager leur fac, des politiques en jaunes brûler une préfecture je me demande si ceux qui agissent de la sorte ne sont pas comme les personnages de Fahrenheit 451, victimes d’un lavage de cerveau, ou d’une inculture crasse pour se laisser manipuler de la sorte et n’avoir pas d’autre mode de pensée que le feu, les caillasses, les cris de haines, les théories fumeuses … Comme le dit Martine, ça sert aussi à ça la culture, à réfléchir et à refuser de se laisser manipuler par le premier activiste venu! Qu’a-telle obtenu la populace qui a perpétré le massacre des tuileries, cet immonde bain de sang du 10 août 1792? C’est donc cela qu’ils veulent nos gentils gilets jaunes, un bain de sang, ne sont-ils pas satisfaits? Leur en faut-il encore? Que veulent-ils faire à L’Élysée? Tout saccager, détruire les ors de la république? Et après quand le front national ou l’armée sera au pouvoir? Sans doute riront-ils beaucoup moins!

  18. coucou
    bien sûr je connais ce livre
    il fait partie des livres qui ont été classés abusivement en science fiction , comme les livres d’Orwell que j’admire tant ;
    je pense que ce support littéraire a fait circuler beaucoup d’idées philosophiques pour ceux qui lisent vraiment , qui ne se contentent pas du premier degré de la lecture ;
    bisous

  19. Je vois que dans tes commentaires beaucoup ont dit l’essentiel. Pour moi le livre est la liberté, le brûler c’est sans priver. Beaucoup l’ont été au nom de quel Dieu, de quelle religion? Je suis exaspérée de voir cette haine monter ici et là. Le livre, comme la création, est un refuge pour beaucoup. Je t’embrasse, ma chère Quichottine.

  20. C’était sans doute en pensant aux exactions des nazis contre les livres, (avant de brûler des personnes) ils ont fait des feux de joie avec les livres dans toute l’Allemagne!
    C’est affreux, mais quand même beaucoup moins que de brûler les juifs dans leur four.
    Tu me donne envie de lire ce livre.
    Bises et douce soirée

  21. Cette histoire me dit quelque chose. j’ai dû le lire, il y a déjà bien longtemps. Mais mon amour des livres ne me permet pas de seulement imaginer que l’on puisse le faire.

  22. C’est un livre extraordinaire, il est dans ma bibliothèque, il faut que je le retrouve pour le relire

  23. Mourir de lire ici, lire pour survivre dans « La voleuse de livres » de Marcus Zusak, ou l’héroïne sauve un livre du feu. Le feu purifie tout, dit-on. Il anéantie surtout. La pensée, les témoignages et les rêves, tout ce qui distingue l’homme de l’animal. Et quand le fanatisme l’emporte sur la raison alors, dans « le feu de l’action » se commettent les pires crimes. Quand donc commencerons-nous à apprendre du passé ?

  24. Je l’ai découvert à l’adolescence…relu avec mes enfants adolescents et il faudrait que je le relise à présent à nouveau. Beaucoup de romans de SF écrits il y a bien longtemps s’avèrent avoir été tout à fait visionnaires. C’est étonnant et à la fois cela montre aussi que les hommes intelligents ont toujours été plus angoissés que les autres par l’avenir de l’humanité. Mais je crois comme toi qu’il reste un espoir…Bisous et merci pour ton ressenti

  25. Je n’i pas vu le film ni lu ce livre mais j’en avais entendu parler.
    Le livre, c’est le savoir : donc pour asservir un peuple ,il faut brûler les livres …Beaucoup de régimes politiques l’ont fait.
    Maintenant, ce n’est plus la peine de brûler: les jeunes générations ne lisent presque pas. Ils préfèrent les écrans et la pensée unique .
    Lorsqu’on lit certains réseaux sociaux, lorsqu’on voit la propagation de fausses nouvelles, de fausses vidéos, il y a de quoi s’inquiéter car les gens y croient sans essayer de se forger leur propre opinion, sans chercher à savoir si c’est la vérité. Nous sommes dans une génération mouton … Il y a des exceptions heureusement . C’est aux parents d’éduquer leurs enfants pour leur ouvrir l’esprit et la conscience .Il y a du travail !
    Bisous

  26. Bonjour Quichottine. Je ne crois pas l’avoir lu, ni vu le film. Il faudra que j’y remédie. Il y a beaucoup de haine dans le monde et de gens prêts à tout, que rien ni personne ne peut contenir… Je pense aux familles touchées par ce terroriste à Strasbourg… Bonne journée et bisous

  27. coucou merci de me faire découvrir ce livre – je le note pour l’été prochain, car en ce moment pas le temps à la lecture la priorité c’est la maman de Gérard – bon weekend et gros bisous Mamy Annick

  28. J’avoue que pour une fois, le livre que tu présentes ne me fait pas envie ! Brûler des livres, quelle horreur
    On détruit tellement de choses à l’heure actuelle avec toute cette haine (il est vrai qu’à côté de ça, brûler des livres n’est rien)
    bisous et bonne journée

  29. Salut

    -4° ce matin.Il fait froid .

    Les toits sont tout blanc.

    J’espère que les routes ne seront pas glissantes .

    Bon WEEK-END

  30. Brûler les livres, un sacrilège ! Toutefois, ce n’est pas un livre qui m’attire.
    Brûler les voitures, les poubelles, tout ce qui peut se consumer dans une rue, là aussi c’est un sacrilège. Plus de respect !
    Bisesz et bonne soirée Quichottine !

  31. Bonjour, Dame. Je l’ai lu, il y a longtemps, il faisait partie des livres qu’il »fallait avoir lu » quand j’étais jeune adulte, pour pouvoir ensuite aliementer de longues discussions , au même titre que 1984. Ce ui m’amène à te demander si tu as vu ce très beau film « la voleuse de livres », sur fond de guerre ? Je t’embrasse fort,

  32. Le feu fascine par son pouvoir destructeur, brûler et croire ainsi tout anéantir…Pure illusion…A Berlin, il y a une place où l’on voit par une vitre ds le sol une bibliothèque, à l’endroit où a eu lieu un gigantesque autodafé…Quand je pense que des professeurs et des intellectuels ont participé à ce crime! VITA

  33. Je connais cette longue nouvelle depuis bien longtemps, non pour l’avoir lue mais pour l’avoir écoutée, adolescente, un soir, à la radio, sous les couvertures. C’était du temps où nous n’avions pas la télévision à la maison et je réalisais mal qu’un asservissement du peuple via les écran fut possible, mais je me souviens du choc que provoqua en moi la sublime façon (que je ne révélerai pas) dont les rares résistants au régime totalitaire décident de sauver les oeuvres littéraires. Si jeune étais-je, je comprenais bien qu’il en allait à la fois de l’art et de la liberté d’expression. J’ai finalement lu la nouvelle récemment. Le propos était prémonitoire, à l’évidence. C’est ce qui le rend tellement bouleversant.

  34. oh! je l’ai lu tant de fois à mes élèves…
    Je ne sais s’ils en ont gardé quelques souvenirs.
    C’est une nouvelle terrifiante, mais qui à travers Montag donne une issue à l’ignorance.

  35. « Le feu fascine par son pouvoir destructeur, brûler et croire ainsi tout anéantir…Pure illusion… »Vita
    oui c’est vrai…
    On vient de détruire à Châtellerault un symbole de la ville:
    « La main jaune »
    Œuvre de Francis Guyot, un des emblèmes de Châtellerault a été détruite par les flammes…Insolite, mais elle avait été imaginée pour rendre hommage aux travailleurs de la manufacture d’armes de la ville et au savoir faire manuel!
    Elle est devenue maintenant le symbole de la violence et de l’intolérance!

    https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/chatellerault-la-main-jaune-ravagee-par-un-incendie

  36. Bruler les livres quelle tristesse ! Nous vivons des péripéties qui font froid dans le dos, un retour à la violence, je le déplore tellement, plus de respect tant de haine, c’est bien désolant en cette période de Noël…