Paul Verlaine, Je ne sais pourquoi…

Voilà, c’est le second jeudi du 200e défi des Croqueurs de Mots.

Il aurait été dommage que je n’y participe pas. Je dois avouer que j’ai bien souvent regretté, a posteriori, de n’avoir pas eu le temps, l’opportunité, de partager les pages récapitulatives de Dômi, actuelle gestionnaire de la communauté.

Croqueurs-de-mots

Les défis sont toujours très intéressants et je me régale en lisant ici, là, et même ailleurs.

Mais voilà… je crois que je ne changerai plus désormais. Je vais continuer de papillonner de l’une à l’autre de vos fenêtres, me contentant le plus souvent d’admirer les créations, les mots, les images que vous partagez et que je déguste sans modération.

Cette fois, je prends le temps, je réfléchis, j’hésite, je continue de chercher, me demandant sur chaque page si ce sera la bonne, celle que j’aurais choisie pour mes souvenirs s’il n’y avait pas eu de consigne proposée.

Mais la consigne est là :

“Pour le deuxième jeudi en poésie,
j’ai pris 2018 – 200 = 1818.

Je vous suggère de choisir un texte d’un poète du dix neuvième siècle
(Victor Hugo, Lamartine, Georges Sand ….) ou un  poème sur l’hiver.”

Alors, ce sera Verlaine, Paul de son prénom. Un poème publié dans le recueil Sagesse, en 1881.

Sagesse ? Pour moi qui n’étais pas bien sage cette année-là, c’était un choix qui me convenait tout à fait.

J’avais quinze ans, j’étais interne et la mer était loin, bien loin.
J’en rêvais parfois, je crois.

J’ai appris ce poème par obligation, mais ce fut la meilleure note en “récitation” de toute ma scolarité.

D’aussi loin que je me souvienne, j’avais beau essayer, je n’étais vraiment pas douée à l’oral. Je crois que ça a changé depuis, même si je préfère écouter que parler.

Mais trêve de bavardages, voici donc ce poème :

“Je ne sais pourquoi

Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?

Mouette à l’essor mélancolique,
Elle suit la vague, ma pensée,
À tous les vents du ciel balancée,
Et biaisant quand la marée oblique,
Mouette à l’essor mélancolique.

Ivre de soleil
Et de liberté,
Un instinct la guide à travers cette immensité.
La brise d’été
Sur le flot vermeil
Doucement la porte en un tiède demi-sommeil.

Parfois si tristement elle crie
Qu’elle alarme au lointain le pilote,
Puis au gré du vent se livre et flotte
Et plonge, et l’aile toute meurtrie
Revole, et puis si tristement crie !

Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?”

Paul Verlaine, Sagesse (1881)

Je l’ai retrouvé à la page 515 de mon “Lagarde et Michard” du 19e siècle, édition de 1961.

Les auteurs présentent ainsi le poème :

“Verlaine est en prison : il évoque le paysage marin qu’il contemplait naguère durant les traversées de Belgique en Angleterre, et voici que le vol de la mouette lui paraît figurer le rythme de sa propre destinée, et le cri de l’oiseau sa propre détresse. Cette pièce offre un exemple remarquable du symbolisme verlainien et illustre, par une combinaison unique de vers impairs, le pouvoir évocateur de ces rythmes chers au poète.”

Il faut ajouter que ces livres étaient des anthologies scolaires qui nous faisaient voyager dans toute la littérature et donnaient souvent l’envie d’aller au-delà des extraits proposés. Roman, théâtre, poésie… tout y était brillamment représenté, même par des auteurs dont on ne parle plus du tout aujourd’hui.

J’aimais y voyager, j’aime toujours le faire, même si je ne lis pas souvent le “paratexte” (notes, explications, questions à se poser…)

Aujourd’hui, c’est encore un livre-référence pour ceux qui vont se spécialiser en littérature, pour ceux qui souhaitent l’enseigner. Il fait partie de ceux que je vais conserver, absolument, même si je sais qu’ils existent désormais en version numérique.

Alors… oui, ce poème… j’ai cherché et écouté les différentes versions proposées sur Youtube, me demandant si je voulais vous le faire découvrir autrement.

Bien sûr, je sais qu’on ne peut que rarement prendre le temps pour une vidéo, surtout si elle dépasse les 30 secondes. 🙂

Mais, pour ceux qui le désireraient, je vous en propose deux.

L’une parce que même si le poème n’est qu’écrit en surbrillance sur des images marines, accompagné d’une musique qui se mêle aux sons de la nature, et dont l’auteur n’a pas précisé le nom du compositeur, la vidéo est magnifique et m’a fait rêver, penser à toutes celles d’entre vous qui me montrent la mer… Merci à son auteur, Christian Vallois, qui a su trouver les images et composer cette très belle séquence poétique.

La seconde, parce qu’il s’agit d’une lecture publique avec un accompagnement au piano absolument superbe.

J’ai aimé la musique, le poème, même si j’ai fini par fermer les yeux pour seulement écouter la musique et la voix, le rythme du poème.

Merci à Michèle Nadal et à Nadine Leclerc pour cette vidéo qui fait revivre un magnifique poème. C’est une très belle interprétation.

Et merci à vous qui avez pris le temps de lire ma page jusqu’à la fin.

Passez une douce nouvelle semaine et prenez bien soin de vous.

44 commentaires à propos de “Paul Verlaine, Je ne sais pourquoi…”

  1. Je ne connaissais pas ce poème.
    Merci pour la découverte mais aussi l’explication de sa création.
    J’aime bien les deux vidéos, mais une petite préférence pour la mise en scène de la première.
    En espérant que je ne passerais pas autant de temps sur tous, les blogs … 😉
    Bon jeudi, avec le soleil, enfin !
    M’en fous du froid : ça fait du bien …
    Pour le scan : pas de problème supplémentaire aux poumons, par contre,
    mes artères sont fortement calcifiées : à surveiller de très près …
    Bisoux doux, ma quichottine.

  2. Très beau choix. Quand je reviens à Cergy pour quelques jours seulement la mer me manque tant. Je me console en regardant les mouettes aux étangs. Bisous

  3. Il est vraiment très beau ce poème, j’aime bien les poèmes mis en musique, merci pour ce bon moment.
    très belle journée, bises
    danièle

  4. Je ne savais pas que Verlaine avait écrit un poème intitulé  » Sagesse ». A dire vrai il ne parle que de mer, de liberté , d’amour et n’est donc pas si sage que ça …
    Merci pour les vidéos. J’aime beaucoup la seconde.

  5. Merci pour ce très beau partage, tant avec le poème qu’avec les deux vidéos.
    Verlaine, que de souvenirs de scolarité, et du début à la fin finalement, au début d’ans l’apprentissage du par coeur, puis plus tard en étude de textes.
    Bises et bonne journée Quichottine

  6. Bonjour Quichottine
    Ce poême est vraiment très beau , je ne sais pas si aujourdhui on apprend toujours Verlaine surtout les textes les plus anciens ..moi aussi j’ai aimé cette periode scolaire ou il nous fallait apprendre cette poesie de Grands ..ouverture vers des textes que je n’aurais sans doute jamais lu
    Les deux videos sont très reussies
    Merci pour ce partage du jour
    Bises Quichottine

  7. Il est vraiment très beau et je ne le connaissais pas ou bien je l’avais oublié…Le contexte de son écriture est très intéressant. J’aime les deux interprétations en vidéo que tu nous proposes…Nous avons beaucoup appris grâce aux Lagarde & Michard et à ses extraits commentés et finalement nous ne lisions pas autant d’œuvres complètes que les élèves d’aujourd’hui…Mais nous avions un véritable aperçu de ces grands hommes, romanciers, poètes ou hommes de théâtre. Bisous et merci pour cette page de poésie

  8. Une découverte !
    Verlaine, avec Baudelaire, est mon poète préféré. Je ne connaissais pas ce poème.
    A mon goût, il ne faut pas écouter de voix. La lecture des mots dans la première vidéo, sur fond de vagues et de mouettes accompagné de cette belle musique, est magnifique. Nous somme enfermés avec Verlaine dans cette prison et ressentons avec émotion cette liberté, évasion, que le vol majestueux des oiseaux inspire.
    Superbe !

  9. Belle page, très complète avec l’évocation du Lagarde et Michard qui me rappelle de bons souvenirs.
    Dans mon enfance lorsque nous apprenions une récitatin de Verlaine, j’étais très fière de faire savoir que j’habitais rue Paul Verlaine (c’était à Saint-Etienne-du-Rouvrau, devenu tristement célèbre il y peu…)
    Ces vidéos font comme un doux réveil qui réconforte.
    Passe une bonne journée, Quichottine.
    eMmA

  10. très beau ce poème que je ne connaissais pas – je te souhaite une bonne semaine – ici pas de pluie mais un fond de l’air très froid – bisous Mamy Annick

  11. Les Lagarde et Michard c ‘était une référence . Je les ai encore moi aussi .
    Verlaine et sa vie agitée , j’aime beaucoup. C’est un poème magnifique ; je préfère la première vidéo .
    JE te souhaite une belle journée; moi, je ferme la valise et je m’envole pour le continent. Bisous

  12. Verlaine ! Comment y résister ? Impossible pour moi, il est l’un des mes poètes préférés. Sur ma table de nuit « Fêtes galantes » attend sagement que je le savoure encore… Mais j’avoue que le poème proposé aujourd’hui m’est inconnu. Alors un grand merci Quichottine pour ce partage qui parle si bien de voyage et de liberté.

  13. Merci pour ce moment magnifique avec Paul Verlaine, un de mes préférés. Je préfère la mer, l’amer, l’effroi mais la liberté de la première vidéo.
    Tendresse ma Quichott’.

  14. Un merveilleux poème de Paul Verlaine ma Quichottine, j’ai pris de plaisir à le relire, mais aussi à le réécouter sur la seconde vidéo, magnifique interprétation. Merci de nous avoir confié cette explication de texte par les auteur de ton manuel. Un très joli ressenti.
    Bises et bon jeudi ma douce amie

  15. Une mine nos Lagarde et Michard je les ai toujours…
    ce sont eux qui m’ont donné une petite couche de verni
    quelle tristesse de ne plus les utiliser dans les collèges et lycées !
    Merci pour Verlaine, pour les vidéos et …pour ton souvenir d’écolière
    gros bisous Quichottine

  16. Bonjour Quichottine. Le poème que tu nous présentes est très mélodieux et mélancolique. J’ai beaucoup aimé les Lagarde et Michard, mais je ne les ai plus. La 1ère vidéo est belle ais un peu longue et la seconde est envoûtante. Bonne journée et bisous

  17. Merci pour la découverte de ce poème. J’aime bien la vidéo1. Elle laisse à chacun la possibilité de l’interprétation. Pour la vidéo 2, je pense que plus de simplicité ds la déclamation aurait mieux mis le texte en valeur. Bonne journée loin de la mer et de la mélancolie. Bises VITA

  18. Je te crois assez « verlainienne »… Et sais-tu ? Je suis montée vérifier sa place dans MON Lagarde et Michard (qui contient toujours mes fiches d’études de textes)… Forcément la même, puisque c’est la même édition ! C’est le poème du dessous que j’ai appris et que je sais toujours, tout aussi mélancolique. J’ai préféré le bruit du vent et des vagues au phrasé du monsieur, mais merci pour cette piqûre de rappel ! Un peu de soleil froid ? Bise.

  19. merci pour l’évocation du merveilleux Lagarde et Michard , ce coffre à trésors de pépites de notre passé …
    qu’il est difficile de lire de la poésie ! qu’il est difficile de la lire sans succomber à la grandiloquence ou le ton funèbre, de même que les pianistes succombent souvent aux mimiques et autres mouvements de chevelure. Effets dramatiques surjoués qui sans doute ont contribué à castafioriser la poésie aux yeux de beaucoup et surtout les enfants. Certes les contorsions à la Sarah Bernard ont disparu ou se sont atténuées http://www.ina.fr/audio/P12027213 , mais le ton lugubre persiste comme s’il était incontournable.

    la musique de fond légère, comme dans la première vidéo que tu cites, peut être un merveilleux accompagnement https://www.youtube.com/watch?v=zg7eMk88BC4 qui soutient sans imposer une mélodie concurrentielle.

    Il y a pourtant de merveilleux passeurs qui s’effacent derrière le texte sans imposer leur jeu, sans qu’on se dise « excellent, ce Lucchini ! », mais « que c’est beau Cendrars ou Eluard », c’est le cas du regretté Messica ou du merveilleux et sensible Bonnafé https://www.youtube.com/watch?v=ECzzroD1slg https://www.youtube.com/watch?v=E0ZrUALPoRI

    mais comme tu le dis , qui a encore le temps (de visionner) d’écouter des vidéos littéraires, ou même de poser son attention plus de 30 secondes ? quand à relire le lagarde et Michard, mon dieu !

  20. J’ai gardé précieusement tous les « Lagarde et Michard » ce sont de beaux livres avec des tableaux et si bien expliqué, je me régalais en classe et me régale toujours en les feuilletant.
    Belle journée

  21. Ce sont des souvenirs précieux que ces poèmes qui nous nourrissent l’âme

  22. Ah les Lagarde et Michard sont vraiment tu a raison des références concernant la littérature , j’ai toujours trouvé qu’ils incitaient à l’aimer . Comme toi je les préfère en version papier .
    Quant à Verlaine inutile de préciser que j’aime beaucoup , il existe à Metz une association les amis de Verlaine qui contribue à faire aimer la poésie avec notamment un concours organisé chaque année et des visites de sa maison natale .
    J’aime beaucoup la deuxième vidéo le piano donne une belle dimension à cette lecture publique
    Bonne journée
    Bisous

  23. Paul Verlaine ! Mais depuis combien d’années je ne l’ai pas lu ! Un grand merci pour cette relecture. Je dois avoir ce recueil dans ma bibliothèque.

  24. Les Lagarde et Michard je les ai toujours…et les feuillette encore avec grand plaisir!
    Dommage qu’ils ne font plus partie des manuels scolaires.
    merci pour le poème
    celui-ci je l’avais oublié!

  25. Que de bons souvenirs tu fais renaître avec le Lagarde et Michard, plus tard méprisé par les snobs, ce fut cependant lui qui ouvrit la curiosité des enfants et leur donna l’envie de lire et d’aimer la littérature et la poésie. Un monde se révélait à moi lorsque je tournais les pages de mes préférés: celui du XIXème et celui du XXème siècle. Merci Quichottine.

  26. Merci Quichottine pour cette découverte de toutes les façon proposée, c’est la 1ère vidéo que je préfère les image sont jolie la musique douce et qui laisse la place a la lecture du texte. Bisoussss

  27. Merci pour ce beau poème et ces 2 interprétations . Je t’en propose une 3ème d’un autre poème par le contre-ténor Jaroussky à l’émission La Grande Librairie.
    https://www.youtube.com/watch?v=l8amV05RLpg
    moi aussi j’ai gardé mes Lagarde et Michard et si le snobisme les a écarté des classes , is restent une mine pour qui aime la littérature.
    Bises Quichottine .

  28. Je ne connaissais pas ce beau poème et maintenant je sais pourquoi j’aime ce poète .A consommer sans modération

  29. superbe musique et vidéo, j’aime beaucoup !
    jolie découverte, en effet les « lagarde et michard » je tenais la bourse aux livres de l’association
    des parents d’élèves lorqu’un ministre ou autre a décidé de les supprimer !! quelle aubaine alors pour les imprimeurs et quel désastre dans les finances des parents !!!
    Belle fin de journée à toi, bisous, MIAOU !!!!

  30. J’ai du mal à entrer dans ce poème. La première vidéo me parle plus avec toutes ces mouettes qui volent au ras de l’eau. Trop d’emphase dans la seconde version.
    j’ai toujours eu beaucoup de mal avec l’oral, préférant écouter. La « récitation » n’est pas mon fort.

    Douce fin de soirée Quichottine ! Bises

  31. Merci de tes souhaits d’anniversaire.
    Très beau poème que je ne connaissais pas pourtant j’aime Verlaine qui est l’un de mes poètes préférés.
    Bonne soirée,
    grosses bises

  32. J’aime beaucoup Verlaine et » replonge » souvent dans mes « Lagarde et Michard  » qui sont restés précieux . Le temps du lycée et des belles lectures .Par contre je ne me souviens pas de ce poème.
    Merci Quichottine pour ce partage.Belle soirée et beau week-end ensoleillé.

  33. Je ne connaissais pas ce poème, il est très beau, même si je préfère Baudelaire à Verlaine.
    J’aime beaucoup la 1ere vidéo
    Bisous et bonne soirée

  34. Je reviendrai écouter le poème.
    J’ai aimé lire les Lagarde et michard. Ils ont fait mon bonheur en première.
    Verlaine. J’ai beaucoup d’affection pour lui.
    Bises et merci.

  35. Moi aussi les Lagarde et Michard m’ont toujours accompagnée .
    Un très beau poème , j’aime beaucoup la première vidéo , le texte déroule pudiquement sur une mer animée aux notes d’une magnifique musique.
    Douce soirée , bises Quichottine

  36. Alors là, je dois dire que je viens de passer un merveilleux moment à lire ton article sur Verlaine que j’adore, il y a des livres ainsi qu’on préserve dans sa bibliothèque car ils sont intemporels … tu as bien fait de rajouter également les vidéos j’aime beaucoup la première je te souhaite une excellente journée bisous

  37. Très joli poème de Verlaine dans un décor féerique de la première vidéo, le seconde n’est pas mal non plus et peut-être m’aidera pour mon projet de lectures publiques avec musique ( les petits textes, écrits dans mon petit atelier de quartier, édités dans des recueils ) pour l’instant c’est difficile de recruter ( rires) . Un gros projet qui me prend beaucoup de temps et que j’ai d’autres occupations par ailleurs . Bonne fin de semaine et bises

  38. Merci pour les deux vidéos Quichottine. Elles prouvent que chacun interprète un poème à sa façon.
    Ici, tu dis Verlaine, tu vois Rimbaud et inversement.
    Musée Verlaine, lycée Verlaine …
    Pourtant si décrié parfois !
    Gros bisous

  39. Salut,
    Le temps est ensoleillé et il fait 6°.
    C’est sûr qu’une soi disant vague de froid arrive mais on a l’habitude dans le Nord.
    Bonne semaine

  40. Quand on est enfermé, c’est sûr que l’esprit voyage et on pense à la mer et aux oiseaux, symboles de liberté, rien n’entrave leur vol et ils sont libres de planer dans le ciel et d’aller ou bon leur semble.
    C’est un joli poème.
    J’ai préféré la première vidéo bien que j’ai aussi aimé la musique de la deuxième.
    Bonne soirée
    Gros bisous Quichottine

  41. Ah le fameux Lagarde et Michard, je ne me souviens pourtant pas de ce poème, pourquoi ? pourquoi ? pas le temps de tout apprendre au collège ou ensuite. De sa période prison on se souvient surtout de Le ciel est par dessus les toits ou les sanglots longs des violons …
    C’est un très beau poème en effet.