Les chiens

Parfois, elle me renvoyait lire d’anciens billets que je n’avais pas encore vus. Je lisais encore son blog à l’endroit…
Il m’arrivait d’en être surprise, effrayée par la violence que j’y trouvais.

Pourquoi tu m’envoies là ?

Pour que je te dise que je suis d’accord avec toi, que certains ne méritent pas le nom d’humain parce qu’ils ont laissé leur humanité au vestiaire et l’y ont oubliée ?

ou pour que je reparte bien vite, parce que je préfère les fleurs au monde animal quel qu’il soit…

… je sais que tu as raison, qu’on ne peut pas comparer, qu’on ne peut pas non plus se voiler la face. Tout existe. Le pire et le meilleur, et que faut-il en faire ? Abandonner la partie quand on ne veut pas se servir du pire pour sauver le meilleur ?

Tu vois, Je suis sûre que l’on pourrait utiliser le meilleur pour amener le pire à se remettre en question. Mais ce doit être mon côté « don Quichotte » et je finirai sans doute par trouver mon chevalier aux miroirs. Je ne suis pas meilleure que d’autres, j’ai juste un peu plus de rêves que je n’ai pas encore brisés.

Pardon si ce commentaire te déçoit. Je viens de passer du temps sur ce texte… à lire et à fermer les yeux. Il m’arrive d’être un peu « autruche » quand je ne suis plus oiseau.

Commentaire n° 1 posté par Quichottine
le 13/07/2007 à 18h52

C’est vrai… c’était comme si elle pensait devoir m’ouvrir les yeux.

Et si, j’avais déjà vu tout cela, et que, les yeux grands ouverts, je voulais seulement l’oublier un instant, pour rêver d’un monde sans violence ?

© Quichottine, Le Refuge
(Première publication le 12 février 2009)

80 commentaires à propos de “Les chiens”

  1. partir dans ses rêves pour oublier un monde insensible , parfois cruel… pourquoi culpabiliser? Si c’est faire l’autruche que de fermer les yeux et s’évader dans son à-yeur, parce que le monde environnant est difficile, , et bien , je revendique ce droit… n’en déplaise à quiconque…

    • Je le revendique aussi…

      … même si ça fait mal parfois de ne pas savoir comment faire pour que le monde tourne mieux.

      Merci pour ta présence, Anne.

  2. on a le droit de rêver, et le rêve permet de survivre dans ce monde terrifiant. On sait bien au fond de nous que ce sont les hommes de bonne volonté, les don Quichotte qui permettent chaque fois de redonner une dignité à l’humain.. il en fut ainsi au milieu du XX°, où quelques-uns luttèrent jusqu’à la mort pour leurs valeurs.

    • Oui, je crois que tous le savent… et pourtant, combien ont envie de baisser les bras ?

      … combien continuent à se battre ?

  3. je crois que je suis un peu comme toi , et heureusement c’est peut être ce qui nous sauve, et nous pousse a continuer . heureusement qu’il y a des gens comme nous. sinon ou en serait le monde aujoud’hui si tout était perdu d’avance . regarde mère thérésa, soeur emanuelle, je crois qu’elles ont toujous cru que le bien était plus fort que tout le reste; et elles ont raison 😉 je ne crois pas être naive, simplement optimiste, je ne crois pas non plus être fermé ou faire l’autruche, je refuse que les pourris en tout genre me gache la vie , c’est différent 😉

    • Sourire… Je re reconnais bien là, Loralie.

      Je ne sais pas si c’est de la naïveté ou de l’optimisme… Ou seulement le besoin fou de croire en un monde meilleur…

      Je crois que ce sont les rêveurs qui font avancer le monde.
      Et c’est vrai… il faut peut-être lutter contre les briseurs de rêves…

  4. Heureusement que dans la vie il y a de belles personnes et de beaux actes, ça permet de croire en l’homme, de croire que les mauvais et méchants changeront eux aussi… ce monde mérite le meilleur de nous !! Bises de jill 😉

    • Je voudrais vraiment pouvoir continuer d’espérer…
      Merci de m’y aider.
      Bises et douce soirée.

  5. J’essaie toujours de voir le meilleur dans le pire et j’y arrive facilement pour ce qui me concerne pas pour ce qui arrive aux autres. Mon traitement s’est terminé hier et je rentre en Vendée. Cette maladie m’a changé en bien et je la remercie. Bisous

    • Je suis contente de voir que ton traitement est terminé et que tu as pu retourner en Vendée. Il y fait sans doute meilleur qu’ici.
      J’admire ta façon de réagir devant les événements, je suis bien moins forte que toi.
      J’espère te revoir quand tu reviendras à Cergy.
      Prends bien soin de toi, car même si tu en as terminé avec le traitement, il faut que tu reprennes des forces avant de pouvoir reprendre toutes tes activités.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée.

  6. Bonjour Quichottine
    Certaines verités peuvent agresser simplement parcequ’elles sont dites tout haut
    Ce n’est pas pour ça qu’il nous faut accepter de voir ainsi les choses ..
    Je rejoins les amies sur le fait qu’il existe des bonnes personnes ..
    Bises et bonne journée à toi

    • Je crois que nous pouvons ne pas nous cacher la vérité sans pour autant nous laisser envahir par des images trop violentes.
      Mais c’est vrai que j’ai toujours été sensible aux images encore plus qu’aux mots.
      Il y en a qui me hantent encore, bien des années après…

      Merci d’être là, Claudine. Bises et douce soirée.

  7. J’aime rêver et je ne m’en prive pas. Dans ce domaine là, je peux manipuler avec plaisir, et sans remords, mon monde intérieur et en sortir gagnante. Et ça fait tellement de bien de ne plus se sentir dupée…

    • Chacun a sa façon de lutter, le rêve fait partie de la mienne.
      Merci pour ce partage d’expérience, Mimi.
      Passe une douce soirée.

  8. Un monde sans violence, nous sommes nombreux à le souhaiter ma Quichottine ! J’en rêve également mais l’être humain est indécrottable !
    Bises et bon mercredi

    • Voilà… il y a toujours ce « mais » que nous ne pouvons pas ignorer. 🙁
      Bises et douce soirée à toi.

  9. « Je suis sûre que l’on pourrait utiliser le meilleur pour amener le pire à se remettre en question. »
    Bien sûr, je partage cette certitude, ce qui n’empêche pas les périodes de doutes et les nombreuses interrogations. Le chemin est long et chaotique, mais il avance avec les caprices et les espoirs des hommes…

    • Tu vois, finalement, en vous lisant ici, tous, mes interrogations ont pris le dessus…
      Il n’est jamais facile de conserver son espoir et ses rêves intacts.
      Les miens sont rapiécés, comme la houppelande du Lutin bleu.

  10. Je te comprends. Moi aussi, je ne parviens pas à accepter que l’on m’assène violemment certaines images. Je ne pense pas qu’il s’agit de faire l’autruche, mais je pense que cela n’ajoute pas forcément quelque chose au débat.
    Je suis sur facebook, car cela me permet de partager mes collages avec un public plus large (que veux-tu, j’assume et ma petite entreprise en a besoin).
    En fait, je trouve que malgré toute la peine que l’on se donne, les blogs commencent à être moins fréquentés… Alors j’ai sauté le pas depuis pas mal de temps en suivant les réseaux sociaux FB et twitter. On y trouve du très très bon également. On y fait de belles rencontres aussi. J’adore.
    Mais justement, parfois, d’horribles images très violentes (la plupart du temps en lien avec la très triste actualité des réfugiés et des attaques terroristes) nous sont en quelque sorte imposées par des comptes amis que l’on suit.
    Je ne veux pas nier l’évidence, mais je ne veux pas que l’on m’oblige à voir en boucle des exactions terribles sous prétexte de m’informer ou de dénoncer.
    Il ne s’agit pas d’être insensible ou silencieux, mais ajouter de l’horreur à de l’horreur ne résoud rien à mon avis.
    Il me semble que dans nos échanges, on peut mettre en lumière des sujets difficiles, sans pour autant le faire de façon crue, même si je sais que l’électrochoc a parfois la vertu de réveiller des consciences…
    Alors, je comprends parfaitement ta page du jour.
    Je t’embrassse,
    eMmA

    • Je ne suis toujours pas sur FB… il se peut que je ne sois plus sur le blog un jour, je ne sais pas. Je passe par de grands moments d’interrogations sur mes motivations.
      Mais, toi… je trouve que c’était important que tu y sois.
      Merci pour ce partage, eMmA.
      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  11. les bonnes personnes sont comme les trains qui arrivent à l’heure… on ne met en avant que les déraillements, les catastrophes… trop peu les gestes quotidiens de solidarités et d’altruisme !
    je ne cherche pas à faire l’autruche mais je cherche à me protéger en essayant de voir que le meilleur existe aussi.
    je t’embrasse Quichottine

    • Je suis d’accord… On met en exergue les assassins, pas ceux qui font tout pour que ça s’arrange, et c’est pourquoi le désespoir continue à nous attendre sur son banc.
      Un jour, je m’assiérais près de lui, et je l’écouterai me dire « à quoi bon ? »
      Ce jour-là, Quichottine fermera sa porte et disparaîtra dans un des grands trous noirs de la Toile.
      Il restera moi, rien, en fait.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée Josette.

  12. contrairement à ce que pensent beaucoup (comme Emma) , je pense que le choc des photos est important pour nous faire prendre conscience de la brutalité des hommes envers leurs semblables , envers les animaux avec lesquels ce sont de féroces barbares , de cruels psychopathes. C’est bien trop confortable de dire « moi je suis un doux rêveur », laissez moi à mes gentils messages , à mes gentils câlins, laissez moi dire mais j’aime les bêtes et de se montrer ensuite en photo avec un blouson de cuir sur le dos ou de parler d’une recette de daube aux olives sur son blog pour après tenter de maquiller le tout en parlant de son amour pour les chats! Il faut aussi de l’intransigeance et de l’honnêteté avec soi et avec les autres, il faut des images choc pour réveiller les conscience, c’est cela qui fait progresser les causes, ce sont les vidéos sur les abattoirs, sur ces vaches que les éventrent, sur ces chevaux que l’on laisse agoniser des heures durant, les livres qui en parlent qui font progresser la cause animale …C’est précisément à cause des messages confus de beaucoup de blogueurs que je me désintéresse de plus en plus des blogs. On ne peut pas passer sa vie à nager entre deux eaux ou le cul entre deux chaises. Par exemple, comme beaucoup, j’ai choisi de ne plus manger de viande et nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas. Les reportages, les livres, les commerces vont de plus en plus vers ce mode de consommation qui en plus n’est que bénéfique pour la santé puisqu’un grande partie des cancers, des problèmes cardiovasculaires ou d’hypertension sont dus à une surconsommation de viande. être doux rêveur cela rassure et augmente sans doute la quantité de followers et la notoriété sur son blog parce que c’est plus neutre, plus rassembleur de même qu’accepter sans broncher les propos racistes de certains que l’on continue à aller lire malgré l’horreur qu’ils nous inspirent mais moi, je préfère être ce que je suis, honnête avec moi même et avancer à découvert

    • J’ai lu et relu ton commentaire, comme le précédent… auquel j’ai répondu.

      Je ne porte de cuir que celui de mes chaussures, je mange de moins en moins de viande, même si j’avoue que je suis d’un naturel carnassier.
      Je n’ai pas d’animal chez moi, sauf lorsque je garde le chat de ma fille cadette, parce que je sais que je ne serais pas capable de lui donner tout ce dont il aurait besoin au quotidien.

      Suis-je un doux rêveur ? Oui, sans doute… mais pas pour augmenter la quantité d’amis sur FB (je n’y suis pas) ni la notoriété de mon blog (étant indépendante, je n’ai pas « top » des blogs à briguer… et c’est tant mieux. Est-ce une positions si confortable ? Je ne sais pas.

      Il m’arrive de me demander pourquoi tu continues à venir me lire si tu as une telle opinion de moi, de ce que je suis, un tel dégoût de ce que je fais, de ce que j’écris.
      Est-ce seulement parce qu’un jour nous nous sommes rencontrées, que nous avons pu nous parler, vraiment, sans tout cet attirail bloguesque qui te révulse ?

      Tes mots m’attristent, parce qu’il y a tant de souffrance en toi, que je sais que les miens ne pourront pas te réconforter, te donner un peu de cet espoir qui seul me maintient en vie.

      • Je pense qu’il y a malentendu, Aza a raison, les images chocs permettent une prise de conscience, les deux pieds dans une réalité qu’il ne faut pas ignorer.

        Cela n’empêche pas la bienveillance et l’empathie.

        Je dirai même l’auto-empathie, car lorsqu’on est confronté à la maltraitance qu’elle soit entre humains ou envers les animaux et la nature, on est confronté à ses propres limites. Que peut-on faire, sinon marquer de petits actes? Ou de grands quand on est un Don Quichotte comme cet agriculteur qui vient d’écoper de 8 mois avec sursis de prison pour avoir hébergé des sans papiers.

        Mais la plupart du temps, on culpabilise d’impuissance.
        Et j’ajoute qu’on fait comme on peut.
        Alors il faut apprendre à se tendresser pour ne pas sombrer dans le désespoir d’une humanité sèche et peu compassionnelle.
        La première des toutes premières démarches est bien de trouver en nous suffisamment d’amour pour nous-mêmes, car ainsi on peut rester ouvert aux autres et à leur manière de voir et d’agir même le cœur brisé.

        Je sens ta tristesse mon amie, et je sens aussi celle d’Aza.

        Je vous embrasse toutes les deux avec toute mon affection en pensant à tout ce qu’on a réalisé ensemble.

        • Bien sûr qu’elle a raison, et que tu as raison aussi…

          « la plupart du temps, on culpabilise d’impuissance… »
          Je ne peux qu’approuver.

          Il y a des choses contre lesquelles je ne peux rien, même en y mettant toute la force qui me reste… malgré les images, malgré les mots.

          Je fais comme d’autres, ce que je peux, en évitant le plus possible de nuire à ceux qui ne peuvent pas se défendre.
          Je t’embrasse fort.

  13. Rêver fait partie de la vie et il ne faut pas s’en priver, mais ce n’est pas parce que l’on rêve ou que l’on est idéaliste, qu’on n’a pas les yeux ouverts sur le monde qui nous entoure. Tout simplement on ne peut pas vivre en prenant à coeur tous les malheurs du monde. Il faut bien s’évader un peu, se préserver et je ne crois pas que ce soit de l’égoïsme. On peut en être conscient et modifier sa vie quotidienne en conséquence, mais on n’est pas responsables de tout. C’est ce que je dis souvent à mon jeune fils qui est hypersensible et souffre trop de vivre dans le monde mensonger d’aujourd’hui. Dur de trouver le juste milieu parfois. Bisous

    • « Dur de trouver le juste milieu »… c’est vrai.
      J’essaie d’y arriver, sans que ce soit aussi facile que je le voudrais.
      Merci pour tes mots, Manou.
      Bisous et douce soirée.

  14. fermer les yeux donne parfois l’impression d’être seul au monde

    • J’ignore si j’aimerais être seule au monde, mais pour quelques instants, oui, ce serait bien.
      Quelques instants seulement… 🙂

  15. Je dirai simplement que quoi qu’il arrive dans ce monde d’humains qui depuis toujours font n’importe quoi car ils ne savent pas trop vivre ensemble sans se chamailler et faire les pires imbécilités, qu’il faut garder espoir.
    Je prends connaissance des choses qui fâchent, il ne faut pas les ignorer, mais je ne m’appesantis pas dessus car je ne supporterai pas? J’avance pas à pas, jour après jour, en agissant du mieux que je peux et en conscience vis à vis des autres, humains, animaux, nature.
    Gros bisous

    • C’est une belle philosophie… et je crois que c’est la meilleure façon d’avancer.
      Merci pour tes mots, Annick.
      Gros bisous et douce soirée.

  16. L’important c’est que les personnes (ceux qui n’existent pas?), les gens de « bonne volonté » ne restent pas muets et fassent entendre leur voix. Et comme le dit un proverbe chinois « si tu veux déplacer une montagne commence par une petite pierre »

    • J’adore ce proverbe… si nous baissons les bras devant une tâche sous prétexte qu’elle sera trop lourde, qui la fera ?
      Prenons la petite pierre, et, en nous regardant le faire, d’autres viendront pour que tous ensemble nous déplacions les plus grosses. 🙂
      Merci pour tes mots, alphomega.

  17. Bon jour Quichottine,
    C’est vrai que de rêver parfois, d’être plein d’utopie, cela aide a retrouver son énergie, sa force.
    Pourtant, même je je refuse de ma rassasier de mauvaises nouvelles, je ne veux pas non plus les occulter, et je me réfère souvent à cette phrase du Mahatma Gandhi : “La non-violence ne consiste pas à renoncer à toute lutte réelle contre le mal. C’est au contraire, contre le mal, une lutte plus active et plus réelle que la loi du talion.”
    Alors oui, parfois je rêve, mais j’essaie juste de rêver pour retrouver l’énergie et ma foi aussi.
    Je ne fuis pas le monde animal, juste une espèce, celle, la seule dont je me méfie, l’homo sapiens. Aucune autre espèce n’a développé la véritable cruauté dont l’homo sapiens fait preuve tous les jours.
    Je t’embrasse et je te souhaite une belle journée.

    • Je crois que je m’accroche à mes rêves pour ne pas sombrer.
      Mais j’ignore combien de temps je le pourrai encore. Même si je voulais ne pas voir la violence, elle est partout et s’impose à chaque instant.
      Merci pour tes mots, Pascale.
      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  18. Coucou ma douce Quichottine, parfois il faut voir des images violentes pour juste savoir que le monde est dur et impitoyable mais il faut des rêveurs et ce sont ceux-là qui font avancer le monde.
    Belle journée avec mille bisous
    chatou

    • S’il n’y avait pas eu de rêveur, nous vivrions encore dans des grottes, nous mangerions les animaux que nous aurions chassé et nous vêtirions de peaux de bêtes.
      Mais peut-être allons-nous trop vite aujourd’hui pour nous rendre compte que tout n’est pas bon.
      Belle soirée et mille bisous ma Chatou.

  19. Il y a des moments où je me mets en mode « retrait ». Parfois, lorsque tu as trop mal, tu ne supportes plus tout ce que les médias imposent. Donc, je te comprends parfaitement. Cela ne m’empêche pas, parfois aussi, de me mettre en colère contre surtout la méchanceté gratuite ‘je sais que tu comprendras). Je lis certains commentaires qui disent se battre contre et qu’il ne faut pas rêver, qu’ils nous disent comment faire. Chacun avance avec ce qu’il a et comme il le peut.
    Bon après-midi Quichottine
    Gros bisous et je ne relis pas.

    • En mode retrait… ce sera tout bientôt pour moi.
      J’ai programmé des articles jusqu’au douze de ce mois, ensuite, je ne sais pas.

      Merci pour tes mots, Pimprenelle, pour ta présence discrète qui me touche toujours autant.
      Gros bisous et douce journée à venir.

  20. Et si les rêves n’existaient pas? Le rêve, c’est l’imaginaire à l’état pur. Combien d’êtres ont-ils rêver à leur délivrance, à leur salut, au bonheur? Je rêve et ma part de rêve m’appartient. Je t’embrasse Quichottine et te souhaite une belle soirée.

    • Garde-la précieusement.
      Merci pour tes mots, Nell.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  21. savoir faire le tri des horreurs, des informations, écarter le négatif , s’emparer du positif…moins de risque de tomber dans la tristitude.

    • La tristitude est envahissante parfois… comment y résister sans ce tri ?
      Je ne sais pas.
      (J’avais mis la chanson sur mon blog… mais je ne sais pas si je vais la retrouver…)

  22. Il y a quelques choix dans ma vie dont je suis fière et ils ont été souvent consécutifs à des prises de conscience que des images, reportages, documentaires, articles, films, livres , m’ ont permis de faire , alors je dis merci à tous ceux qui m’ont réveillée et obligée à choisir où et avec qui je voulais être . Merci pour les combats que j’ai menés dans ma vie , merci pour les vérités que j’ai pu à mon tour transmettre , merci pour belles personnes que j’ai rencontrées.
    L’âge avance en ce qui me concerne et quand je fais le bilan , je pense que ces électrochocs m’ont davantage apporté que mes rêves . d’ailleurs, avais-je des rêves ? n’était-ce pas plutôt des illusions?

    • « La vida es sueño », j’ai travaillé sur les 17 traductions de cette pièce… et j’avoue qu’il m’en est sûrement resté quelque chose.
      Songe, illusion, mirage, ce vers quoi nous nous tournons quand le chemin devient trop dur…
      J’ai fait autrefois d’impossibles rêves, je ne les regrette pas.
      Parfois je pense à ceux que j’aurais pu vivre, avec seulement un peu plus de foi en moi, un peu plus d’encouragements de ceux qui m’entouraient… mais à quoi bon ?

      Tu as eu de la chance, Zoé. J’en ai eu aussi, d’autres…
      Les images violentes ne m’ont jamais aidé à vivre ou à faire des choix que je n’aie pas eu à regretter.

      Merci pourtant pour ta franchise, tes mots, ta présence.
      Nous perdons peu à peu nos illusions, l’important c’est de garder l’espoir d’atteindre un jour le rêve qui à résisté au temps. 🙂

  23. Il ne faut pas s’empécher de rêver, c’est ce qui nous sauve de la laideur.
    Dans une période très difficile je me suis inventée un monde parallèle et lorsque je souffrais trop de manque d’amour, de manque de respect tec….
    je m’isolait pour me réfugier dans mon monde parallèle et c’est ce qui m’a sauvé.
    Ecrire aide beaucoup aussi, par l’écriture on évacue ce qui nous fait mal.
    Aussi gardons nos rêves surtout lorsque ça va mal.
    Passe une belle soirée
    Je t’embrasse fort.
    Maryse

    • Je me suis créé un Lutin bleu qui sache trouver les mots dont j’ai besoin…
      Je me suis inventé un ailleurs en ouvrant l’un après l’autre mes trois premiers blogs qui ne sont plus qu’un aujourd’hui.
      Je sais bien que l’un n’est qu’une marionnette qui m’oblige à être un peu ventriloque… que l’autre n’est qu’un château de sable que la mer emportera…

      Mais ils sont là encore quand je voudrais ne plus avoir à ouvrir les yeux sur un autre demain.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  24. Que serions-nous sans nos rêves ?
    Douce soirée Quichottine 🙂

    • Je ne sais pas…
      Ce sont eux qui me font avancer.
      Passe une douce journée Chris. Merci pour tout.

  25. Rêver d’un monde sans violence, croire qu’il peut exister…sinon comment trouverait-on le courage de combattre tout ce qui détruit le vivant?
    Ne voir que le mal (bien sûr qu’il faut être lucide et réaliste et ne pas se boucher les yeux) mais ne voir que le mal, cela nous fait sombrer dans le sentiment d’impuissance,ou dans l’indifférence ou le désir d’n finir et de s’abandonner à la mort, cela nous ôte toute énergie.
    C’est en nous émerveillant devant la beauté du monde, c’est en admirant ceux qui savent rester debout dans le vent et la tempête et il y en a, c’est cela qui va nous donner la force de nous battre contre tous ceux qui ne pensent qu’à détruire et saccager

    • Je n’ai pas de réponse…
      Je sais seulement que si un jour j’arrêtais d’y croire je n’aurais plus de raison de vivre.
      J’aime ceux qui rêvent et qui résistent, ce sont eux qui changeront le monde.
      Merci pour tes mots, Gazou.

  26. les animaux et nous, formons la même espèce, ne l’oublions pas. Si nous pouvons nous targuer d’une conscience dite « supérieure » d’abord, les savants commencent à se rendre compte que les animaux en ont bien une, ensuite, nous les humains, nous la cachons sous notre égoïsme.
    Je vais un peu mieux et je reviens faire un tour sur les blogs. Je te souhaite que cette année soit plus douce avec toi.

    • Je suis d’accord…
      Je crois que la plupart des animaux ont bien plus d’humanité que nous.

      Je suis contente de voir que tu vas mieux.
      Merci pour tout, Durgalola… tout le meilleur pour toi aussi.

  27. Heureusement que nous avons les rêves pour supporter les moments difficiles et ce monde cruel ! Je plains les gens qui ne savent plus rêver.Faire l’autruche, c’est aussi se préserver parfois!
    Je tembrasse

    • Il n’est pas toujours facile de se préserver.
      Je sais que je ne suis pas aussi forte que d’autres le pensent.
      Je t’embrasse fort, Fanfan. Passe une douce journée.

  28. Je crois que les images violentes me choquent beaucoup plus que les mots …
    Je sais aussi faire l’autruche. 😉
    Bon jeudi, toujours dans un froid glacial …
    Bisoux doux, ma quichottine

    • Nous sommes au moins deux à le penser. 🙂
      Merci, ma chère Dom.
      Il fait très froid mais au moins avons-nous eu ici un peu de soleil.
      Bisous doux et belle soirée.

  29. Je revendique bien fort le droit de rêver,rêver encore . Que serions-nous sans cette part d’imaginaire qui nous porte plus haut, qui nous porte plus loin ? J’ai besoin de la nature, du silence pour vivre en paix.
    Alors est-ce ma faute, si le monde est brutal, sanguinaire et destructeur, je refuse d’ouvir toutes ces portes nauséabondes mais je ne ferme pas celle du passant qui passe, un sourire à la main .
    Bises Quichottine, continuons de rêver !

    • Ne pas fermer sa porte au passant qui t’apporte son sourire… c’est magique.
      Merci, Balaline.
      Bises et douce journée à venir.

  30. Hélas, je ne rêve plus! Heureusement, il m’arrive de lire ce qu’on écrit sur les rêves et là… à nouveau, je rêve. Mais faire l’autruche, ça, je ne sais pas faire!! Je me mets en avant courageusement et… sottement et je reçois des coups… tant pis!
    Gisèle

    • Tu as beaucoup de courage… merci pour ce partage, Gisèle.
      J’ai encore des progrès à faire. 🙂

  31. Coucou ma chère Quichottine

    Comme l’Espigaou, j’ai du recourir à une vie « parallèle » pendant un temps pour survivre ! Alors je peux comprendre !

    Certains grands compositeurs, écrivains, artistes peintres et autres créateurs ont ou ont eu recours à une « vie parallèle »…. et leurs oeuvres leur survivent sur lesquelles on s’extasie… (ou on spécule !)…. Et les pauvres, pour bcp, ont été maltraités par leurs contemporains pendant leur vie ! Ils « rêvaient » sans doute trop !

    Ce n’est pas pour autant que les rêveurs refusent la réalité : ils s’en préservent pour pouvoir tenir, tout simplement ! Nous sommes si différents les uns des autres… Il y a des choses à notre portée pour lesquelles nous pouvons oeuvrer…souvent en silence, en toute discrétion…. puis d’autres qui nous dépassent totalement pour lesquelles nous ne pouvons rien faire !

    Les médias nous assomment de violence… en boucle…. s’en repaissent… dans quel but ? dans quel but ?
    Y aurait il terrorisme sans les médias ? Non, car les terroristes, je pense, ont besoin de toute une publicité autour de leurs actions pour être « crédibles »…. pour entretenir la peur… pour déstabiliser le monde … pour nous amener où ?

    Je sens que derrière bcp de publicités tapageuses médiatiques…. il y a manipulation !

    C’est vrai que je n’aime pas qu’on maltraite les personnes ou les animaux ! Pour moi, c’est la même chose ! Mais devons nous accepter de regarder des images horribles pour autant ? il y a des hypersensibilités qui peuvent s’en trouver traumatisées… sans cellule de crise ! On peut très bien refuser un blouson de cuir ou une fourrure sans pour autant vouloir regarder des horreurs en permanence … Mais qu’on nous laisse RESPIRER , bon sang ! A chacun sa façon de vivre sa sensibilité ! d’autant que le trop engendre souvent l’indifférence, le repli sur soi…. par compensation, par protection !
    Vivre exarcerbé est une violence ! nous devons composer avec notre entourage…. chacun doit être respecté dans sa façon de penser sans pour autant que celle ci soit une violence assenée que l’on doit suivre à la lettre ! Une personne tentera d’oeuvrer dans une direction…. pendant qu’une autre en choisira une autre… suivant les sensibilités ! toute une armée d’associations nous y aide !

    Pour pouvoir rester debout dans la tempête, il faut pouvoir respirer ! et si rêver, c’est respirer… pourquoi pas !
    Bcp de gros bisous Quichottine

    • Merci pour tes mots, Luciole.
      Je sais que si je regardais en boucle les images qu’on nous montre ici ou là, je n’aurais plus aucune envie de vivre.
      Parce que si notre monde est aussi laid qu’il apparaît dans les médias, il n’y a plus rien à espérer.
      Donc, à quoi bon ?

      Gros bisous à toi aussi.

  32. Tu as ouvert la boîte de Pandore avec cet article, et j’ai lu qu’il n’en est pas sorti que les volutes bleus des rêves… Il faut savoir s’écarter à temps pour ne pas être blessée par les éclats de colère… Je crois déceler une douleur amère qui a au moins le mérite de s’exprimer, mais le tort de se tromper de cible ! Continue de rêver, pour ceux qui n’en ont plus la force ou l’envie. Je fais partie du même club !

    • C’est normal… j’avoue que je n’y avais pas vraiment réfléchi. Il me semblait qu’il fallait répondre à certains commentaires, et que ce billet était approprié pour le faire.
      Je crois qu’il est important de pouvoir exprimer sa colère, comme ses angoisses, ses chagrins.
      Certaines remarques peuvent faire mal, mais l’important est de savoir que ce mal n’est rien à côté de celui dont leur auteur souffre.

      Merci d’être là, Galet. Je t’embrasse fort.

  33. L’actualité ne met en avant que ce qui choque l’opinion, donc nous avons les actes terroristes, la violence… les mauvaises nouvelles et lorsqu’il y a du positif on n’en parle surtout pas.
    Donc à force on peut croire que tout est noir alors qu’il y a aussi des bonnes actions passées elles aussi sous silence, comme si il était interdit d’avoir de l’espoir.
    Il faut aussi penser au positif.

    • Je crois que nous devons continuer à faire en sorte de croire que tout est possible, même d’oeuvrer ensemble pour une cause juste.
      Merci, Santounette.
      Passe une douce journée.

  34. Esprits en communication … Autruche vous avez dit?
    😉
    Bonne journée Quichottine

    • J’aime ce clin d’oeil… merci, Kri.
      Passe une douce journée. 🙂

  35. Dès qu’on écrit et publie même dans un blog s’il est public, il est normal d’être confronté à des réflexion et des idées qui ne sont pas les nôtres ! C’est parfois une bonne chose et permet de maintenir sa ligne de pensée comme quand on est au travail confronté aux collègues, supérieurs et autres ? J’ai parfois la tentation de me « retirer » du monde aussi ? L’essentiel est de rester sincère avec soi même et tu le fait bien.

    • C’est sûrement ce que j’ai aimé dans le blog… et ce pourquoi j’avais délaissé Orange avant sa fermeture définitive.
      Ils ne permettaient ni la publication d’articles un peu longs, ni les longs commentaires. La limite du nombre de caractères est un frein aux échanges.
      Échanger, même quand on n’est pas d’accord, et sans doute surtout si l’on n’est pas d’accord, est enrichissant. La discussion peut être vive, c’est pas grave, tant que nul ne cherche à imposer à l’autre son point de vue en restant sourd aux arguments développés.

  36. Bonjour Quichottine. La violence existe et les guerres, actes de terrorisme, catastrophes, appels à la haine s’enchaînent, mais nous n’avons qu’une vie : autant la vivre le mieux possible en semant des fleurs plutôt qu’en jetant des grenades. Bisous

    • J’aime ton image de fleurs et de grenades… c’est tout à fait ça. 🙂
      Bisous et douce journée. Merci pour tout.

  37. j’ai lu en diagonale. Un chien de chair et d’os me réclame sa sortie du soir. j’espère ne pas être hors sujet. Il m’arrive de mettre (rarement des images qui disent la lugubre réalité du moment). mais trop d’images effacent les messages. On s’apitoie 48 heures sur l’enfant sur la plage et puis on passe à autre choses, aux soldes, aux branches cassées qui ont fait faire un détour ou … que sais-je de nos petites incommodités.
    C’est vrai, les blogs sont désuets, d’autres réseaux sociaux ont pris le relais que je ne suis pas. Je résiste mais cela me met en retrait même envers des proches qui ne communiquent plus que de cette manière.
    Bises Quichottine et beau dimanche

  38. Moi aussi je rêve d’un monde sans violence et avec plus de tolérance.
    Je crois que c’est ce qui nous fait tenir: croire dans le bon sens des autres.

    bises du soir Quichottine !