J’écris

Un jour, Azalaïs m’a demandé comment j’écrivais…

Vous avez raison, elle ne l’a pas demandé seulement à moi, il y en avait beaucoup ce jour-là, autour d’elle, mais je lui ai répondu.

Moi, cela dépend. Mais, souvent, j’écris tout bêtement devant mon bureau.

Je peux écrire partout, même dans le bruit, comme je lis. J’ai une capacité incroyable à m’isoler totalement. Au grand désespoir de mon entourage. Quand je lis ou quand j’écris, je n’entends plus rien, le téléphone peut sonner, il peut y avoir une fête foraine pas loin, cela m’est égal…
Pour me faire sortir de cet état, il faut que l’on me touche, physiquement.

Cela m’a joué des tours lorsque j’étais adolescente. On me croyait désobéissante… Le fait est que nous étions nombreux dans la famille et que notre espace était si petit que j’avais trouvé en moi le silence qui me manquait dans ma réalité. Alors, j’étais la dernière à réagir à un ordre, à une demande.

Plus tard, on a dit que j’étais rêveuse… Je le suis sans doute.

Alors, tu vois, j’écris ou je lis, quand je le peux, mais sans aucune contrainte. Je peux écrire avec n’importe quoi, sur n’importe quel support. C’est un besoin…

Je suis très malheureuse quand des contraintes extérieures m’empêchent de sortir un papier et un crayon…

Voilà pour moi… Je sais que je ne suis pas un exemple à suivre, je suis totalement invivable…

[…]

Commentaire n° 2 posté par Quichottine
le 19/02/2009 à 11h08

C’est vrai… je suis tout à fait invivable.

Plus ça va, plus je me rends compte que ces moments d’écriture qui sont ma bouée d’oxygène m’éloignent aussi de plus en plus de ceux qui m’entourent.

Dois-je continuer ou décider que je peux vivre sans ? Je ne sais pas.

© Quichottine, in Le Refuge, 9 juillet 2009

137 commentaires à propos de “J’écris”

  1. Sourire, Amielle !
    Bien sûr, continue…
    Quand je suis dans un livre, je n’entends rien non plus 😉
    Quant à écrire, non, je ne sais pas. Mais je comprends très bien le monde à part dans lequel plonge l’écrivain.
    Gros bisous, tout plein

    • Sourire pour toi…

      Au moins je ne suis pas seule à ne rien entendre quand je lis.

      Je crois que c’est un monde à part qui fait peur… du moins à ceux qui vivent avec moi.
      … que serait-ce si j’étais vraiment écrivain et qu’il me faille rendre des manuscrits en temps et heure… ?

      Je crois que certains ne résisteraient pas…

      Bisous tout plein à toi aussi.

  2. De mon côté, c’est marrant, si je peux faire le vide pour lire, je n’arrive à écrire que quand tout est calme autour de moi. Curieuse je suis … ;o))

    Je t’embrasse Quichottinemo

    • J’écris plus facilement quand tout est calme… S’isoler demande aussi de l’énergie.

      Je ne crois pas que tu sois curieuse…

      Je t’embrasse fort, ma Léa.

  3. invivable?? sourire..le peu que je te connais… non et non, je suis sure que non… le fait que « écrire t’isole » « lire t’isole »… c’est une façon d’aller en soi… de se ressourcer. Sincèrement, je ne pense pas que cela t’éloigne de ceux qui t’entourent… cela te permet plutôt quand tu es là pour eux d’être encore plus présente… Tu sais, quand je m’en vais à yeur…. j’y vais seule… c’est aussi une façon de m’isoler, de m’éloigner de mon entourage? mais… si c’est pour mieux les retrouver après…. Garder ce qui fait son oxygène, sa respiration… pour mieux être ouvert aux autres parce qu’on a pris un si grand bol d’air pur….

    Mais tout cela, c’est ma façon de voir……

    • Sourire… J’ignore si tu me supporterais très longtemps.

      Pour le reste, c’est ce que je pense quand tout va bien.
      Qu’il n’y a pas de mal à penser un peu à se faire plaisir…
      Que le bonheur que l’on reçoit, il suffit ensuire de le transmettre autour de soi.
      Que c’est facile de partager…

      Mais, il m’arrive aussi de me dire que c’est égoïste, que ce temps que je peux prendre pour moi, je devrais le donner à d’autres.

      … et j’hésite quant à la conduite à tenir, ça me rend triste.

      Pourtant, j’ai besoin de cette solitude-là… Sinon, je deviens transparente. Je ne vis plus.

  4. Bonjour,

    C’est drôle mais, avant de lire ton article, je ne m’étais pas encore posé la question…

    En fait, est-ce une habitude prise dans le cadre de ma vie professionnelle, mais, que ce soit en lisant ou en écrivant, je n’arriver pas à m’isoler du monde qui m’entoure.
    Je reste attentif, et je suis capable de m’interrompre très vite pour répondre à une demande, et replonger là où j’en étais de ma lecture ou de mon écriture…
    J’arrête au milieu d’une phrase, et je reviens (pas trop longtemps après 🙂
    Par contre, j’ai beaucoup de mal à me concentrer avec des chansons… Seulement de la musique…

    Mais, bien sûr je ne suis pas comme toi, un « composeur de textes », tous plus beau les uns que les autres…
    Je me contente d’aligner des mots…

    • Aligner les mots… je ne crois pas que je fasse autre chose.

      Tu vois, je les aligne aussi, comme ils le veulent, comme ils sortent… je les mets en bouquets quand ils le décident, je suis à leur service plus qu’eux au mien.

      Lorsqu’ils m’échappent, il est inutile de les chercher, ils ne reviendront pas.
      Si je n’écris pas tout de suite ce qu’ils voulaient me dire, j’oublie, et, ensuite, je me reproche de ne pas les avoir notés…

      C’est pour cela que je suis invivable…

      J’ai besoin de silence, souvent… pour écouter les images, ou pour rêver… mais, quand les mots là, je n’ai besoin de rien d’autre que de quoi les noter.

      Je t’imagine en train d’écrire… tu dois être un peu Napoléon. Penser à mille choses et les faire à la fois…
      Moi, j’ai des milliers de rêves, mais je ne peux en suivre qu’un à la fois.

  5. Le refuge semble silencieux et peut être trop calme…

    Un mois sans article… où est l’erreur ?

    Es-tu trop prise par la vie, la famille, les amis ?
    Es-tu trop préoccupée pour ne pas trouver un moment pour venir te reposer dans le calme du Refuge ?

    Peut-être es-tu simplement en vacances, comme je l’étais jusqu’à lundi et comme je le serai de nouveau à partir de la semaine prochaine ?

    Bisous

    • Tu as raison, Yvon, il était bien trop calme, ces jours-ci.

      Pour chacune des raisons invoquées.

      Ne t’en fais pas, je vais de nouveau publier, ici et ailleurs, sans aucun doute.

      Passe de belles vacances, puisque tu repars.

      Bisous et merci.

  6. je ne dors pas… alors je lis…
    Quand je lis… sourire, et que le livre me passionne, je suis un peu comme cela aussi…je suis dans mon livre avec mon livre, je suis rentrée dans l’histoire, je n’écoute pas ce qui ce passe autour de moi, je les entends à peine s’ils me parlent… ce’st énervant…pour eux! sourire…ce’st aussi pour cela que je suis capable de lire toute la nuit… je profite d’être seule dans ces cas là ( rire)
    Par contre pour écrire… j’ai besoin d’être seule, vraiment… je ne peux écrire si je sens une présence à côté de moi… mais comme je n’écris pas trop.. ce n’est pas difficile! par contre, pour l’un et l’autre cas..je suis le plus souvent en silence, de la musique sans parole me conviendrait, en sourdine.. en fait, je suis souvent dans un certain « silence »… des petits bruits de la vie et rien d’autre… Si j’écoute des chansons, je ne fais que cela…et, ce’st vrai, ce’st rare…ou alors…c’est que je chante! 🙂

    • J’écris mieux dans la solitude, comme je lis mieux aussi quand je suis seule. L’énergie que je dépense pour m’isoler totalement m’est alors rendue. Je me détends, je profite de tout ce qui m’entoure au lieu de l’effacer.

      Silence total le plus souvent quand je suis seule, ou musique sans parole aussi…

      La vie est un bon musicien

      Merci pour tes mots, Mahina. Pardon de te répondre aussi tard…

  7. vivre sans?
    sûrement pas.
    Il faut peut-être aménager le temps pour que chacun trouve son compte de ta présence, mais cet oxygène t’est indispensable.
    Ne sais-tu pas que si tu te prives, ton entourage va en être encore plus déconfit car tu seras encore plus invivable.
    ;)))

    je t’embrasse très fort.

    • Encore plus invivable ? Je ne sais pas si c’est possible…

      … mais merci pour ce rire, Polly.
      Je sais que tu es en vacances… profites-en le mieux possible.

      Je t’embrasse très fort.

  8. Il y a encore des billets « en attente de relecture » dans mon nouveau chez moi… celui-ci en faisait partie.
    C’est curieux de voir combien rien ne semble changer avec le temps.
    J’ai de nouveau beaucoup de retard chez vous, mais mes pensées vous accompagnent chaque jour.
    Passez une douce journée. Amitiés.

    • Sourire… j’aime bien quand nous nous ressemblons un peu. 🙂

  9. Coucou ma Quichottine,
    Qualité ou défaut, je ne sais pas, mais c’est tout de même très fort de pouvoir se concentrer à ce point et d’en ignorer ce qui se passe en dehors de sa bulle. Mais c’est Quichottine ! Et tu écris tellement bien. Bises et bon début de semaine! ZAZA

  10. Dois-je continuer ou décider que je peux vivre sans ? Je ne sais pas.
    Tu as continué et cela pour le bien de beaucoup………….Toi comprise …………certainement.

    Je ne crois pas que tes billets soient du poison bien au contraire……et……….Ils sont superbement écrits.

    Continue.
    Merci A.

    • Merci, Georges. Je suis heureuse de pouvoir continuer. 🙂

  11. Pourquoi s’arrêter quand c’est vital ?
    Et puis nous sommes si heureux de te lire…
    Bises

    • Je ne souhaite pas m’arrêter. Je crois que ce serait tout à fait impossible. 🙂
      Merci, Livia.
      Bises et douce journée.

  12. Je suis comme toi, quand je lis et que le livre me plait, je n’entends rien autour de moi. Par contre pour écrire, j’ai besoin de silence et même de m’isoler alors j’écris le plus souvent le matin de bonne heure quand la maison est endormie. Belle semaine. Bisous

    • Je m’isole facilement, même dans le bruit… sauf si je sais que je dois rester en alerte parce que les petits sont là. 🙂
      Que ta semaine soit belle aussi, Martine. Bisous.

  13. Bonjour Quichottine, moi, j’aime le silence, peut-être parce que contrairement à toi, je suis fils unique. Je ne peux pas lire dans le bruit. Ni d’ailleurs, je ne peux écouter de la musique en faisant autre chose… bon, d’accord, c’est peut-être parce que je suis comme la plupart des hommes « un peu » monotâche, comme vous aimez si bien nous le faire remarquer 😉 .
    Quant à l’écriture, c’est tout à fait différent.. Je peux écrire n’importe où, n’importe quand. J’ai toujours sur moi mon petit carnet de dévoyage, même sur la table de nuit, car parfois, je me réveille avec quelques mots, parfois quelques phrases… Ce sont mes instants de grâce… Mais, je n’ai que quelques secondes pour les noter.
    Bisous Quichottine et belle semaine.

    • J’aime aussi le silence, il m’est indispensable. Alors, quand il n’y en a pas, je m’isole et rentre dans une bulle qu’il faut percer pour que je revienne à la réalité. 🙂
      Suis-je monotâche aussi ? Je ne sais pas.
      J’aime bien ton carnet de dévoyage… tu y écris merveilleusement.
      Bisous et douce journée Margimond.

  14. Ah la bonne question… dois-je ou ne dois-je pas quand on a famille à ses côtés… passion dévorant, qu’importe son art d’ailleurs, priver ce n’est pas une bonne chose, mais réduire un peu… 😉 je sais pas simple !!! Bises Quichottine !

    • Réduire, forcément.
      Mais j’ai de la chance, mon époux a compris que ça m’était indispensable. Il ne m’en veut pas quand je suis dans mon « ailleurs ».
      Bises et douce journée jill.

  15. « Ecrire », dit Pessoa, » parce que la vie ne suffit pas » –
    bien que ce manque varie selon les gens : écrire parce qu’on n’a personne à qui parler, pour évacuer le trop plein des émotions ou des chagrins, ou comme auto-psychanalyse, ou parce que le quotidien est étriqué, et, plus rarement, parce qu’on porte une oeuvre qui exige d’être accouchée.
    Ecrire au milieu de l’agitation, je ne peux -Lire oui, si l’agitation ne me concerne pas (gare par ex) – par contre j’ai toujours un carnet sur lequel je note des pensées ou impressions, si fugaces, lutter contre le temps et la fuite de la mémoire, ce qui n’a rien à voir avec la littérature.

    • J’aime beaucoup Pessoa… ses écrits ont trouvé un écho en moi lorsque je l’ai découvert.
      Je devrais aussi noter les choses importantes… Pas si facile de tout retenir et de ne pas se disperser. 🙂
      Merci pour ce partage, Emma.
      Passe une douce journée.

  16. Pourquoi se priver de quelque chose qui te parait essentiel, en tout cas à mes yeux, je pense que l’on peut écrire sans nuire à son entourage ! C’est une manière de se sentir en phase avec soi-même……
    Ca vient de manière impromptue parfois, on écrit quelques mots sur un bout de papier, j’en ai toujours dans la voiture, ou sur l’ordinateur direct, en tout cas en ce qui me concerne, parfois même sur un commentaire et puis j’y reviens pour compléter ou affiner, même si on ne se prend pas au sérieux c’est une sorte de thérapie je suppose…
    je t’embrasse Quichottine, bonne journée

    • Une thérapie, sûrement, mais pas que. 🙂
      Je suis souvent silencieuse, mais beaucoup moins quand j’écris.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  17. Coucou
    Pour vouloir arreter quelque chose qui te comble de quelque manière que ce soit ..
    Je crois que ceux qui t’aime savent tout ça et ne t’en veulent pas du tout ..
    Bises Quichottine

    • Il a fallu du temps pour que mon époux admette que j’en avais besoin… mais il est tout à fait d’accord maintenant.
      Il m’a aidée au début de ce blog pour que je puisse continuer à partager.
      Merci pour tout, Claudine.
      Bises et douce journée.

  18. Ecrire et partager… Quoi de plus beau et de plus riche…
    Ne change rien à ce que tu es Quichottine.
    Bisous

    • Merci, Oxygène.
      Ta présence me touche beaucoup.
      Bisous et douce journée.

  19. Bonjour Quichottine,
    Comment peux-tu faire? Moi, il faut que je m’isole complètement. J’ai besoin de cela car j’ai l’impression que je ne pourrais pas ressentir les mêmes choses. Il m’arrive souvent d’avoir les larmes aux yeux, lorsque j’écris, surtout la poésie. Je ne supporterais pas d’être parasitée. Continue ton chemin d’écriture car tu en as besoin. Belle et douce journée

    • Je ne sais pas. Les années d’enfant de famille nombreuse et de pensionnat ont sans doute aidé à ma capacité de m’entourer d’une bulle invisible qui me protégeait des bruits des autres quand je le voulais.
      Cependant, j’admets que j’écris mieux et plus vite lorsqu’il n’y a personne autour de moi. 🙂
      Belle et douce journée Nell. Merci pour tout.

  20. Invivable ? Non je ne crois pas ! Comment peux-tu arriver à ne plus écrire, je vois bien que tu ne peux pas t’empêcher de le faire et tu nous donnes tellement envie de te lire que j’ai même succombé et commandé un de tes livres et je l’attends- si tu savais- avec une telle impatience que mon mari, inquiet m’a demandé ce matin qu’est-ce que j’attendais de si important ! C’est véridique…
    Tu as besoin d’écrire et nous de te lire parce que c’est ainsi et qu’il n’y a rien au monde de plus beau que cet instant magique où tes mots nous touchent en plein cœur…
    Douce après-midi Quichottine.

    • Tu es trop gentille, Manou… mais je te remercie infiniment pour ton achat. J’espère que ce tout petit livre ne te décevra pas.
      Passe une douce journée.

  21. Et comment respirerais-tu sans ton ballon d’oxygène ? Tu dois continuer .. Ces petits moments où l’on peut s’évader, c’est sacré .
    Continue; tant pis si l’entourage n’est pas toujours d’accord! Bisous

    • Ne t’en fais pas, je n’ai pas du tout l’intention de m’arrêter. 🙂
      Bisous et douce journée Fanfan.

  22. Invivable ??? C’est sans doute trop fort, incomprise comme le sont tous les gens qui sortent un peu du lot et qui ont une passion…Reste telle que tu es , tu es née avec ce don il t’es indispensable comme l’est la peinture pour moi… Et ne regarde pas du côté de ceux qui te disent invivable mais plutôt vers ceux qui apprécient ce don, ce cadeau du ciel que tu as la chance d’avoir reçu et qui aide à vivre…toi et les autres
    Merci pour celle que tu es.
    Bises

    • Merci Jackie.
      Tes mots me touchent infiniment.
      Ne cesse jamais de peindre et de photographier ce qui t’entoure. Tu me fais rêver.
      Bises et douce journée.

  23. Coucou Quichottine,
    Je comprends exactement ce que tu exprimes, cette manière que tu as de te mettre dans ta bulle. Je connais cette bulle et il est vrai que parfois certaines personnes réagissent de manière négative, considérant parfois que je n’écoutes pas ce qui se passe autour de moi.
    Pourtant, ce sont juste dans mes instants, quand j’écris, quand je lis, quand quelque chose m’intéresse vraiment, quand je suis sur le terrain avec mon APN… %ais quand je dois écouter, je sais aussi accorder toute mon attention et je ne doute pas une seconde que tu saches aussi écouter.
    Parfois, Laurent ou mes enfants sourient (ils sont habitués) car je peux répondre à une question dix minutes après qu’ils l’aient posée.
    Pas simple, je peux comprendre, invivable, je trouve que c’est un peu rude tout de même 😉
    Bisous et pensées affectueuses et bonne journée

    • Je sais aussi écouter… 🙂
      Merci d’avoir partagé ta propre expérience, c’est aussi ce que je ressens.
      Tu m’as fait rire avec le délai de réponse… ton compagnon et tes enfants sont indulgents. 🙂
      Bisous et douce journée Pascale.

  24. Si l’écriture s’impose à toi comme une urgence il n’y a aucune raison d’arrêter. Sinon tu en seras malheureuse et cela risque d’être pire pour tes proches.

    • Nous avions fait un essai à ce moment-là… et tu as raison, c’était encore pire.
      Depuis, je partage et eux aussi. 🙂
      Merci pour tout.

  25. Invivable non je pense pas Quichottine..Nous avons tous besoins de notre petit jardin.. Pour toi c’est écriture la lecture pour d’autre c’est la broderie, la peinture.. Surtout ne change pas ..
    Bises.

    • Merci, Mireille.
      Je n’ai pas envie de changer… 🙂
      Bises et douce journée.

  26. Peut-on vivre sans oxygène ?
    Si tes proches t’aiment et te connaissent ils doivent comprendre. Sinon tant pis, trouves-en d’autres qui comprendront.

    • L’essai que j’avais fait de m’éloigner de l’écriture n’a pas été concluant. 🙂
      Depuis, je fais des efforts et eux aussi.

  27. Bonsoir , écrire est parfois un besoin ou un remède contre bien des choses, par contre je suis tout le contraire de toi, pour écrire et pour lire il me faut soit du silence, soit de la musique classique, bonne soirée bisous

    • J’ai beaucoup écouté de musique lorsque j’écrivais ma thèse en solitaire…
      Mais aujourd’hui je le fais beaucoup moins.
      Le silence est toujours là. 🙂
      Merci pour ce partage, Cigalette. Bisous et douce journée.

  28. Bonsoir ma douce Quichottine surtout ne te prives pas du bonheur d écrire. . C’est ton jardin secret qui te permets sans doute d affronter le plus difficile.. contrairement à toi il me faut le silence pour lire ou pour écrire. Prends bien soin de toi je t embrasse. Douce soirée. Chatou

    • Lorsqu’il y a trop de bruit autour de moi, je m’isole dans ma bulle.
      Mais j’ai de moins en moins besoin de le faire.
      Merci pour tout ma Chatou.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  29. très intéressant ce « j’écris » et d’autant plus que c’est un peu le sujet d’over-blog…. écrire « en amitié » avec ceux qui mettent de nombreuses photos (de leur jardin souvent!). Très bien présentée, cette façon d’écrire et de ne pouvoir (heureusement!) s’en empêcher.
    Bonne soirée,
    Gigri (Gisèle)

    • Merci pour ton appréciation. Écrire et partager, c’est important.
      Passe une douce journée Gigri.

  30. Je suis complètement comme toi! Ma maman disait que j’étais restée « un bébé lune » , tant ma capacité à ignorer mon environnement quand je lis ou écris est impressionnante paraît-il . Mon compagnon a une formule amusante quand il me parle et que je tarde trop à « communiquer  » il dit:  » même les hommes préhistoriques faisaient honk honk, essaie! » Moi, je trouve que cette disposition est un cadeau !

    • J’aime bien l’idée d’un « bébé lune »…
      Nous sommes donc au moins deux à pouvoir nous abstraire totalement du quotidien. 🙂
      J’adore la réaction de ton compagnon… merci pour le rire que tu m’offres Zoé.
      Passe une douce journée.

  31. Mais enfin pourquoi t’en priverais-tu ? C’est un besoin, c’est un plaisir et tu as droit à ta bulle. Chacun à la sienne et heureusement…
    Rêveuse tu l’es c’est sûr et comme je t’envie ton pouvoir de concentration… 🙂
    Belle soirée à toi. Gros bisous

    • Il m’a beaucoup servi quand j’enseignais. 🙂
      Je ne crois pas que je pourrais me priver d’écrire. J’ai déjà essayé, sans succès. 😉
      Merci pour tout, Cathycat.
      Gros bisous et douce journée.

  32. J’ai du mal à t’imaginer invivable Quichottine. Quelquefois ça fait du bien de s’isoler un peu
    Je pense que l’écriture fait partie de toi, ta famille doit le savoir, et tu aurais bien tort d’arrêter, et tu aurais surement un gros manque (et je dois dire que nous aussi de ne pas pouvoir te lire !)
    bisous et bonne soirée

    • C’est sûr que ça me manquerait. 🙂
      Merci pour tout, Lilwenna.
      Bisous et douce journée.

  33. comme tous les ecrivains tu agis de même . A, je ne sais si tu te souviens d’Alberoz me disait pareil. Il avait toujours sur lui un morceau de papier et un crayon et notait ou qu’il soit ses idées…
    bisous tout plein

    • Je ne me sens pas vraiment écrivain… mais j’aime beaucoup ce que tu dis.
      Merci, Celiandra.
      Bisous et douce journée.

  34. Reste libre d’écrire Quichottine … de toute façon tu t’occupes avec amour de ta maison.
    Bises

    • J’essaye de tout concilier, mais ce n’est pas toujours aussi facile que je le voudrais.
      Merci pour tes mots et ta présence Andrée.
      Bises et douce journée.

  35. On dit chez moi que je m’enferme dans ma bulle,
    quand j’écris
    quand je peins
    ou que je crée des images sur mon ordi!
    Le monde peut s’écrouler, c’est vrai que je n’entends rien…

    Continue d’écrire tes textes sont de pures évasions où l’on se sent bien…
    Chaque soir je m’endors avec un conte du lutin bleu et c’est génial… »Paraboles » contes du lutin bleu…
    Merci à toi pour ces chemins de rêves et de « paraboles »…

    • Nous sommes semblables toi et moi… c’est sans doute l’une des raisons qui font que nous nous entendons si bien. 🙂
      Merci pour tout. Je suis heureuse que Paraboles t’ait plu.
      Passe une douce journée Marie. Je t’embrasse fort.

  36. Bonsoir Quichottine,
    Moi je trouve ça très bien d’avoir la capacité de s’isoler tout en étant entourée, certainement parce-que pour ma part je n’y arrive pas 🙁
    Douce soirée à toi…

    • Une longue habitude… nous étions nombreux et j’avais besoin de silence. 🙂
      Merci Chris.
      Passe une douce journée.

  37. Lorsqu’on est enfant unique, les choses sont bien différentes… J’ai pris l’habitude de vivre en « solitaire », c’est tellement simple de s’isoler ! C’est pour cette raison que mes crayons et mes livres étaient mes compagnons ! Ceci pendant les vacances scolaires quand j’étais à la maison et que mes parents travaillaient… L’internat était tout autre chose !
    Belle soirée ma Quichottine. Je t’embrasse fort.

    • Je suppose qu’à l’internat, tu trouvais aussi le moyen de t’isoler… nous finissons toujours par trouver l’art de se fabriquer une bulle. 🙂
      Merci pour tout ma Liliane.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  38. Enfant unique dans une période trouble, je n’avais que la lecture comme distraction, c’est peut-être ce qui m’a amenée, modestement et sporadiquement, à l’écriture ? Même si sa pratique, en ce moment, me cause bien des tracas (ainsi toi non plus, tu ne rendrais pas ta copie à l’heure ?) je regretterais de devoir arrêter… C’est si bon de jouer avec les mots !

    • Tout à fait d’accord avec toi.
      Jouer avec les mots est un vrai plaisir, et tu le fais à merveille, j’adore !
      En ce moment, j’aurais beaucoup de mal à respecter les délais. 🙁
      Passe une douce journée Galet. Merci pour tout.

  39. Je n’écris pas beaucoup, surtout sur mon blog : des images parlent mieux qu’un long discours …
    Mais je me laisse aller, quelques fois, dans mes commentaires ! 😉
    Pour la lecture, j’aime lire, chez moi, où je suis dans ma bulle et je me mets en mode « off » pour tout ce qui m’entoure.
    Ca ne m’arrive pas souvent, mais ce sont des instants précieux.
    Bon mardi, en mode jardinage.
    Bisoux, ma quichottine

    dom

    • J’aime quand tu te laisses aller dans tes commentaires… Merci pour ces mots en partage. Je suis heureuse que tu aimes lire, ma chère Dom.
      Passe une douce journée. J’espère que le ciel est bleu chez toi.
      Bisous.

  40. Bonjour Quichottine ; je n’écris plus sur mon blog = c’est comme si je n’en avais plus Vu que que plus d’adresse mail ! Et ne plus écrire, ne plus afficher mes ouvrage me dévore !
    Et puis aussi , je n’ai pas le temps !
    Il est vrai que je ne sais pas ce que je fais pour ne plus avoir le temps ! Si si ! Je dors ! Mais je n’y puis rien ! C’est ma morphine ! Et puis le kiné me fatigue . Ce n’est pas grave puisque mon bassin, le bas de ma colonne s’est renforcé .
    Lire d’un coup ! C’était plutôt AVANT lorsque je prenais X livres à la bibliothèque de l’école ( jusqu’à 17-18 ans) J’entends encore Maman ; Annie ! On mange ! Mets la table !
    Mais pas moyen de me sortir de ma lecture ! de mon livre ! !
    Dès lors , c’est plutôt que j’ai du ma à entamer un livre ! Alors que je peux être sur des mots croisées pendant X temps !
    Aussi ! J’ai tant de broderie à terminer ! Et pourtant j’en mets toujours une en route = que je termine VITE puisque par ex = c’est pour Maman ! Chaque année je me dis :  » c’est peut être la dernière fois ! Alors je pense : « Maman ! Tiens bon » !
    J’étais partie pour dire quelque chose et je l’ai PERDU !
    – 1 mois sans portable = il a été perdu ; Alors que je l’avais envoyé à réparer ; Mais où est il passé ! Donc j’ai signé une attestation comme quoi je l’ai bien envoyé pour la batterie « morte » ! Et ce matin j’en reçois UN contre signature !
    En 1 mois j’ai perdu beaucoup ! Alors que je n’étais pas une accroc au portable ! Mais vivre SANS ! X faits que ne puis plus ! Même agir sur internet = non plus ! Vu que un CODE y est envoyé et doit être reporté !
    Mais ce qui me manque c’est mon blog ! Le plus grave est que je m’ habitue Sans !

    Plein de bisous Quichottine .

    any

    • J’espère que tous tes ennuis finiront pas s’arranger… tu n’as plus de mail, plus de téléphone, je ne peux plus te joindre ailleurs qu’en répondant à tes commentaires ou en écrivant sur ton blog… j’ignore si tu peux lire mes réponses.

      Courage, Any. Je sais que tu as beaucoup à faire et que ta maman te donne grand souci.
      Je t’embrasse fort. Prends bien soin de toi.

  41. invivable est un terme non adapté-
    tu as besoin de certaines conditions pour écrire, méditer—-
    peut-être réserver quelques créneaux aux proches ?
    je suis sure que tu pourras concilier le tout-
    je t’embrasse-

    • Je partage mon temps… 🙂
      Certaines choses ne changent pas, mais la conciliation fonctionne. 🙂
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  42. Salut
    on a un temps tellement pourri que j’ai une angine, cela ne m’était pas arrivé depuis mon opération d’un flegmon en 1986?
    Ce matin le temps est toujours pourri .
    Bonne journée

    • Météo de mars plutôt que de mai… mais ça va s’arranger.
      Bonne journée à toi aussi, Tiot.

  43. C’est formidable cette faculté de pouvoir ainsi faire abstraction de ce qui t’entoure, cela me plairait d’être ainsi … C’est pour moi une chance. Et les mots sont « ta » vie … tu es née pour cela, tu es douée, tu es d’une imagination rare, celle qui permet d’écrire de belles histoires, des contes, ta vie, tes aventures, des poèmes … qu’elle chance là encore. C’est un don. Un cadeau qu’une fée a déposé dans ton berceau … aux autres de respecter ce don, de te respecter.
    Je ne peux lire ou écrire que seule, dans le silence totale, pour pouvoir me concentrer un maximum … Je mets même des boules quiès car le bruit des voitures me perturbe.
    Mais quand je couds … j’entre dans ma bulle à moi 🙂
    Chacun sa bulle … c’est la vie, car nous avons tous un don …
    Gros bisous

    • Comme tu le dis, chacun sa bulle… j’aime t’imaginer en train de coudre tes poupées… Un vrai bonheur. 🙂
      Merci pour tout Annick.
      Gros bisous et douce journée.

  44. écrire est parfois impératif. et pour en revenir à ton billet précédent, ce n’est pas la même chose que de piloter un projet collectif. Il y a mille façons d’écrire sans se couper de ses proches. Quand le quotidien est malmenant, le journal (peut-être pas au jour le jour, peut-être pas centré sur le présent) est un exutoire et l’occasion de se centrer sur l’essentiel.
    Quant à être « invivable », cela ne transparaît pas au nombre de tes commentaires.
    Je t’embrasse

    • Tu as tout à fait raison… il y a écrire et, ce qui est différent, piloter un projet.
      Merci pour tout, Jeanne.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  45. … ton univers, c’est l’écriture, c’est ton île, ton refuge, ton cocon alors qu’importe ce que pensent les « autres »!
    Bises du jour de Mireille du Sablon

    • Il faut pourtant en tenir compte… La bulle doit rester perméable à ceux que nous aimons. 🙂
      Merci pour tout, Mireille.
      Bises et douce journée.

  46. Copier/collé j’avoue,
    je suis de retour suite au décès de ma belle mère survenu alors que nous nous préparions a fêter ces 100 ans.
    J’ai vu et bien lu vos coms sur mon blog mais n’y ai pas répondu tant ils étaient nombreux.
    Je reprends doucement contact avec ce message. Merci pour la patiente et le soutiens. Bises amicales

    • Toutes mes pensées pour toi et ta famille, Renée.
      Courage à vous tous.

  47. Je pense et je dis comme Siratus, n’arrête jamais ni de lire ni d’écriture c’est un besoin vitale pour toi
    et puis , qui me donnerait tout ce plaisir de lire , hein !!
    Biz des dgimis en vadrouille
    Gros bisou

    • Sourire…
      Merci à vous deux. Gros bisous et bonne vadrouille.

  48. Bonjour Quichottine,

    Il ne faut pas arrêter d’écrire car c’est toi, ne pas te détruire.

    Dans la vie, il faut faire ce qui nous passionne et accomplir nos rêves, c,est important.

    Même si je ne viens pas souvent, je ne t’oublie pas.

    J’ai regardé ta bannière longtemps,elle me parle…à
    Bonne journée et à bientôt Quichottine.

    • Réaliser ses rêves, on y arrive parfois.
      J’espère que ceux que nous avons aidé y ont puisé la force et l’énergie nécessaire.
      Je ne t’oublie pas non plus…
      Merci, Nadia. Passe une douce journée.

    • C’est vrai… indispensable. 🙂
      Je t’embrasse. Passe une douce journée Josette.

  49. Tout le monde va te dire : continuer évidemment.
    En mon fort intérieur c’est ce que j’ai envie d’écrire aussi mais ensuite je me dis non :
    ELLE SEULE DOIT DECIDER de ce qui est bon ou non pour elle-même…
    Tu dois le ressentir.
    Si c’est quelque chose de vital pour toi, les gens autour de toi doivent t’aimer avec cela et te prendre entièrement comme tu es et non pas comme ils voudraient que tu sois !
    Sonde ton coeur Quichottine et sois honnête avec toi-même, aucun ni aucune de nous de pouvons être en toi, à ta propre place, nous donnons des avis que tu peux lire mais c’est à toi qu’appartient la décision finale en fonction de ce que tu es vraiment au fond de toi bisous

    • T’en fais pas… c’étaient des pensées anciennes et il nous a fallu un peu de temps à mon époux et à moi, pour trouver le bon compromis.
      Mais tout va bien. Il sait que sans ma bulle je suis encore plus invivable. 🙂
      Merci pour tout.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  50. Coucou !
    D’abord tu dois continuer, c’est une évidence.

    Quelle surprise de te voir passer chez moi !
    Tu déterres un blog profondément endormi.
    J’ai de bonnes nouvelles concernant mon (mes) manuscrit(s).
    Je suis en train de réécrire entièrement le roman, mais il ne faut pas être pressé.
    Je pense avoir parcouru un énorme chemin depuis le temps où j’avais eu la folle idée de vouloir écrire un roman au travers un blog en partant de rien.
    Depuis, je pense (j’espère) avoir beaucoup progressé sur la manière d’écrire et de manier correctement la langue de Molière.
    J’aurais énormément de choses à raconter sur l’élaboration de la Rémige bleue. Je n’avance pas vite, mais j’y passe un temps conséquent, donc je devrais y arriver.
    Le roman dans sa nouvelle forme aguerrie se présente sous la forme d’un diptyque, le premier tome parle du temps qu’il fait, tandis que le second parle du temps qui passe.
    Je pense, et je suis bien parti pour, finir le premier tome avant la fin de cette année, et le second pour la fin de l’année prochaine.
    Des milliers d’heures de travail…
    J’espère que tu vas bien.

    • Merci, Pierre-Louis. Je vais le mieux possible.

      Je suis tellement heureuse de savoir que tout va bien pour toi et que ton roman -deux tomes, chouette !- sera un jour publié.
      C’est vrai que c’est un énorme travail.

      Bon courage, et tous mes voeux. Avertis-moi quand ton livre sortira. 🙂
      Passe une douce journée.

      • Merci Quichottine !
        Tu peux d’ores et déjà suivre l’évolution de ma réécriture sur mon nouveau blog. L’écriture est un monde de doutes, mais quand elle nous tient…
        Sinon rendez-vous en 2018 quand j’aurai mis un point final à cette extrêmement longue aventure.

        • Je suis ravie…
          Tu n’as pas donné la possibilité d’abonnement à ton blog, c’est dommage.
          Mais je reviendrai, c’est sûr. 🙂

  51. C’est si bien d’écrire, moi je suis de recevoir mon livre, et je suis content de le lire pour la première fois sur papier

    • J’espère de tout coeur qu’il correspond à ton attente.
      Merci, Christian.
      Passe une douce journée.

  52. Cette décision t’appartient et si je peux me permettre tu peux continuer à écrire 🙂
    Contrairement à toi je ne supporte pas le bruit autour de moi quand je lis. J’ai besoin d’être seule avec mon livre, dans un endroit calme sinon je suis distraite par ce qui m’entoure.
    Douce soirée ma Quichottine et GROS BISOUS.

    • Tu peux te permettre… et ne t’en fais pas, je n’ai pas décidé de ne plus écrire. 🙂
      Je ne supporte pas non plus le bruit, et c’est pourquoi je m’isole dans ma bulle pour écrire ou pour lire. 🙂
      Merci pour ta présence et tes mots, Marité.
      Gros bisous et douce journée.

    • C’est la meilleure des solutions pour ne rien perdre… 🙂
      Merci pour ce partage, Tiot.
      Bonne journée à toi aussi.

  53. Je t’imaginais bien ainsi, et un peu de toi comme moi. J’aime aussi m’isoler ds ma lecture ou ds mes écrits et rien ne saurait me déranger..
    Continue, je ne pense pas que ton entourage te le reproche vraiment, comme ils t’aiment, ils veulent ce qui te fait du bien! Bon WE VITA

    • Je crois qu’ils s’y sont faits. 🙂
      Maintenant, ils me réservent des moments d’isolement, comme je leur réserve des moments de présence intense. 🙂
      Merci pour tout, Vita.
      Passe une douce journée et un bon week-end.

  54. Oh, combien , COMBIEN je te comprends !

    Lorsque je me mets à écrire, le nuage sur lequel je suis assise doit vraiment être très très haut (et Oh) perché, voire inaccessible !!!
    Je peux alors rester sans manger, sans dormir …..
    On me parle, je regarde la personne (paraît-il) mais les initiés (ma fille Lola et mon coéquipier de vie, son papa …..) savent, eux, à travers mon regard translucide, que je ne suis pas là !

    Mais ils respectent « intégralement » (je devrais plutôt dire « intégral-aimant » !) ces moments et je ne leur rendrai jamais assez hommage car rares sont les personnes qui laissent ainsi couler patiemment d’un arbre, sans faire de bruit de peur de déranger son feuillage, ou d’interrompre la poésie du vent ……………
    Sans eux, sans leur amour et leur participation muette mais si intense, je n’irais sûrement pas si loin sur mes chemins d’écriture …………

    En ce moment, la vie et ses maintes choses à faire (travail, rénovation et autres) ne me permettent plus suffisamment d’être tout à elle, à mon inséparable amie « L’Ecriture » mais ….nos moments reviendront, c’est obligé, Elle le sait et moi aussi !!!

    A la question que tu pose, il n’y a que ton coeur qui peut y répondre mais, égoïstement en secret, je pense … »Pourvu que son coeur dise OUI ! »

    Je t’embrasse et fort, quichottine : sabine

    • Merci pour ce partage, Sabine.
      J’étais certaine que je n’étais pas la seule à pouvoir m’isoler ainsi.
      J’avoue plaindre un peu ceux qui nous entourent, il y a des moments plus faciles que d’autres.
      Je t’embrasse fort.

  55. Encore des oublis, et des fautes par dessus le marché « Tu poses, écrit sans le « s » (C’est toi qui le cachais, ti lutin ? Allez, dis oui, pour me sauver !)

    Et puis le mot « sève » qui manque à cette phrase  » …Car rares sont les personnes qui laissent ainsi couler patiemment la sève d’un arbre,………..etc »

    Promis, la prochaine fois, je me …………….reliiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!!!!!!!!

    Que cette fin de journée te soit douce : sabine

    • J’ai toujours un petit lutin malicieux, ou deux, qui joue sur nos claviers, alors, surtout, ne t’en fais pas…
      Il y a des moments où une relecture nuirait à la spontanéité du commentaire.
      Merci pour tout, Sabine. Passe une douce journée.

    • Tu en auras davantage dans quelques années… courage, Philippe. 🙂

  56. Bonsoir Quichottine. Contrairement à toi il me faut du calme pour pouvoir lire ou écrire sinon je n’y arrive pas. Je peux écrire sur la plage ou dans un train, parfois au bureau pendant qu’un programme tourne. Bisous

    • Lorsque je n’ai pas le calme, je me le crée… mais c’est vrai que cela demande beaucoup d’énergie.
      Bisous et douce journée. Merci pour tes mots.

  57. « Invivable » dis-tu…ça il n’y a que toi à le dire et à le penser, ça j’en suis sûre… un moment j’ai dit que l’écriture me faisait vivre. Et c’était vrai à ce moment-là. Depuis j’ai changé et je crois avoir donné ce que j’avais à donner. Je pense que j’en ai fait le tour. (ce qui signifie que ce n’était qu’une parenthèse…) Continue toi, tu as un don. Bonne fin de journée.

    • Je crois que tu as encore à partager, mais tu passes par des moments où c’est sans doute plus difficile.
      Merci d’être là, Marie.
      Passe une douce journée.

  58. Il fut un temps où je savais m’isoler et ne plus rien entendre ou voir. Terminé tout cela.
    Ecris, écris … pour toi, pour les autres.
    Bisous mouillés.

    • Nous changeons, mais je crois que le fond reste le même.
      Bisous et douce journée Pimprenelle. Merci pour tout.

  59. Comme toi j’écris et je lis n’importe où, n’importe quand… selon mes envies, mes humeurs…
    Et je n’entends plus rien… je suis plongée dans un autre monde… cela me jouait des tours lorsque j’étais petite… On pouvait m’appeler longtemps !!! Cela agaçait ma mère…
    Bizzz

    • Tu me fais rire… cela agace toujours les « grands » quand ils pensent qu’il y a bien d’autres choses à faire.
      Merci pour le partage, Béa.
      Bises et douce journée.

  60. S’isoler du bruit du monde
    pour faire grandir le soi
    et quand nous en sommes rempli
    s’ouvrir aux autre
    pour donner le meilleur de nous même
    Alors Quichottine ne change rien 😉

  61. Coucou Quichottine
    Comme j’envie les personnes qui ont une écriture coulée, comme coule l’eau d’une rivière…
    La mienne demande tant d’efforts et le silence de la nuit !
    Alors, laisse toi porter par ton don naturel surtout et ne t’embarrasse pas d’angoisses inutiles, car un don est si précieux… Bien sur que tu dois écrire … C’est ton oxygène !
    La lecture m’était si primordiale que la vie du monde m’indifférait complètement ! j’arrivais à rester dans ma bulle des heures durant des heures durant, voire des nuits entières ! Et de dormir à l’école, bien entendu !
    Maintenant, la concentration n’est plus la même et la vue surtout non plus ! alors le bruit me gène et une présence m’angoisse, car elle m’oblige à lui être attentive, me coupant de ma si précieuse lecture !!! Même chose pour écrire… Difficile d’être concentrée quand les autres virevoltent sans cesse à vos côtés pour essayer de vous rappeler qu’ils sont là et qu’il faut s’occuper d’eux !!!
    Tu as raison, souvent les personnes autour de nous ne supportent pas de nous voir si « ailleurs » …. Comme si « on n’avait que ça à faire ! » pffff
    Plein de gros bisous et écris, pour notre plus grand bonheur

    • Merci pour ce partage, Luciole.
      Je crois qu’il faut apprendre à partager son temps, pour s’en garder un peu sans nuire à ceux qui nous entourent.
      Bisous et douce journée.

  62. Bonjour,
    Je ressens ton témoignage qui donne sens à nos attitudes étranges pour autrui et confirme qu’avant d’être expression, l’écriture est introspection. Et je n’évoque pas les stratégies d’écriture, les réflexions sur des textes en perspective mais un recul, un besoin d’abri à l’intérieur de nous-même parce nous recelons des trésors depuis notre naissance et d’autres encore reçus en chemin… Le refuge est-il un livre sur ton écriture? A très bientôt chez moi, tu connais peut-être « Cette femme un peu perchée »… Cordialement. Suzâme

  63. J’espère que j’ai bien compris la manip, j’ai coché M’dame ! Ca m’ennuierait de ne pas savoir quand te lire ! Bise.

    • Pas de souci… tu es bien abonnée. 🙂
      Merci !!!!