Ane Ver Been, Lorsque la fin est faim

Tous ceux qui ont lu notre Mariage, le livre aux 93 auteurs, ne peuvent pas ne pas avoir remarqué, à la page 30, la “demoiselle aux guêtres”, celle qui aime les chats et la mode. Plus tard, pendant le dîner, au soir de la noce, elle improvise avec une autre invitée, Nougatine (personnage créé par Marine D.) une chanson à deux voix qui a dû étonner bien des invités, les faire sourire, sans aucun doute (pp. 301-304).

Lorsque mon amie AneverBeen a enfin pris la décision d’écrire son témoignage, elle m’a émue, beaucoup.

Son récit, publié par Edilivre il y a peu, comporte une dédicace qui nous ouvre des portes inconnues jusqu’alors :

“À eux ces enfants dits du pavillon fou.
À ces autres aussi qui vivent chaque jour comme si ce même était un précieux présent.”

Avez-vous déjà réfléchi à ce que pouvait être une vie qui conduirait irrémédiablement un enfant à des conduites extrêmes… anorexie, boulimie, ou pire, suicide ?

Vous êtes-vous demandé comment un mal-être pouvait s’installer sans que personne ne s’en rende compte à temps ?

À dix ans et demi, c’est encore une petite fille… la rentrée au collège sera un bouleversement.

L’auteur prend le temps de raconter, les pages sont brèves, mais, peu à peu, nous entrons dans le monde qu’elle doit affronter, plein de brimades et de non-dits.

AneverBeen, sur son blog ou dans ses commentaires, ici ou là, ne dit presque jamais « Je ». Comme s’il lui était difficile de s’affirmer en tant que l’être digne d’intérêt qu’elle est pourtant. Aller à sa rencontre ne peut se faire en un instant. Il faut du temps pour tisser les liens d’une véritable amitié.

Cela m’a pris des années… mais en découvrant son livre, en m’imprégnant de ses mots, j’ai compris qu’il lui avait aussi fallu beaucoup de temps pour oser l’écrire à la première personne, beaucoup d’énergie pour nous mener sur ses propres chemins, pour dire ce que l’on cache le plus souvent.

L’émotion était là.

Et c’est important lorsqu’on lit.

Une amie m’a dit un jour : “Écris avec tes tripes ! ». Elle se moquait de mes “historiettes”, même si elle les aimait.

Alors, comment ne pas s’émouvoir en lisant l’enfant qui écrivait :

“Je suis grOsse. Je suis mOche. Je sens mauvais. Je suis stupide.”

Comment ne pas se dire qu’il aurait fallu, à ce moment-là, lui dire que ce n’était pas vrai, qu’elle était différente, mais tout aussi belle que d’autres, tout aussi intelligente ?

Ce récit est celui de la descente aux enfers, et des batailles menées pour en sortir, victoires et échecs, si difficiles à raconter.

Mais l’auteur trouve les mots, comme s’ils avaient été écrits depuis bien longtemps, gravés en elle, là où ça fait le plus mal.

Elle a le courage et le talent pour en parler.

“Papa m’agaçait. Il semblait toujours contre moi. Il était contre le combat que je menais intérieurement même si les répercussions étaient plus que propres à ma personne.

Maman, elle, perdait patience. Elle avait des hauts et des bas qui ne dépendaient pas forcément de mon cas. Je ne la comprenais pas ; et c’était réciproque.

Mes frères et sœur, eux, avançaient sans moi. Après tout, je n’étais pas l’aînée et donc le modèle à suivre de la fratrie comme je n’étais pas la cadette dont on devait plus que les autres se soucier. Soit, ma place de seconde en binôme, avec un besson qui avait davantage besoin d’attention que tous les autres, me donnait le grade de membre de la fratrie implanté parmi les (3) autres…

J’étais une carte de trop, une mauvaise pioche…”

J’espère de tout cœur que son livre pourra aider ceux qui vivent ou ont vécu ces moments où rien ne semble plus possible.

Apprendre à s’aimer, apprendre à vivre au-dessus du regard des autres au lieu de le subir et de s’enfoncer dans un abîme sans fond… C’est peut-être l’une des leçons de cette biographie.

Il me semble qu’on ne sort pas tout à fait intact de sa lecture, mais je suis certaine qu’on peut y apprendre que l’important d’une vie est de veiller sur ceux que l’on aime afin de leur permettre de se réaliser pleinement, dans ce qu’ils ont de meilleur.

160107_Aneverbeen_Couverture

Ane Ver Been
Lorsque la fin est faim
Edilivre, 20 novembre 2015
ISBN : 9782334036924

82 commentaires à propos de “Ane Ver Been, Lorsque la fin est faim”

  1. En cliquant sur l’image de la couverture de ce livre, qui n’est pas édité à compte d’auteur, vous pourrez en lire les premières pages.
    C’est toujours une bonne chose de le faire.

    J’ai été très émue en lisant ce témoignage, fort, d’une vie à reconstruire.
    Merci à AneverBeen de l’avoir écrit.

    Passez une douce journée.

    • Merci à toi.
      Il est des livres dont j’ai aimé parlé.
      Bises et douce journée, Claudine.

  2. les extraits donnent envie de poursuivre la lecture, c’est certain 🙂 j’irai voir le blog et Edilivre

    je t’embrasse

    • Merci pour tout. 🙂
      Je t’embrasse, passe une douce journée.

    • Merci d’avoir retrouvé ce lien.
      J’avais beaucoup aimé ce gris qu’elle nous offrait alors.
      Je t’embrasse tendrement.
      Passe une douce journée.

  3. parfois on croit aimer..;et on passe à côté de la personne, on veut aider et on fait souffrir… c’est effrayant cette vie…je vais aller voir le lien !

  4. Ce que tu en dis, les extraits dont le début donnent envie de le lire …. mais j’ai envie de me distraire l’esprit en ce moment par des choses gaies… Belle journée

    • Je comprends tout à fait.
      Belle journée à toi aussi, Martine. Bises.

  5. Je comprends tout à fait, c’est le cas de ma petite fille et j’enrage lorsque je lis des textes qui les désignent comme fous où qui les traite de sale bipolaire, ceux qui parlent ainsi ne peuvent pas savoir le calvaire qu’ils vivent et qu’ils font vivre à leur famille mais c’est vrai aussi que je suis très pudique et que j’ai du mal à parler de mes misères

    • Ces enfants n’ont pas à être méprisés, mis de côté.
      Leur souffrance est immense.
      J’espère de tout coeur que tout s’arrangera pour ta petite-fille.

  6. J’ai vraiment envie de le lire ce livre, pourtant dans mes bonnes résolutions, je devais acheter moins de livres en 2016, je commence mal, déjà 3 depuis le 31/12/2015 mdr
    Gros bisous, Flo

    • C’est aussi ce que je me dis… je devrais en acheter moins, mais que veux-tu ?
      Merci, Flo.
      Gros bisous et douce journée à toi.

  7. Je me souviens d’une phrase écrite en préambule d’un livre de psychologie écrit par Pierre Daco il y a fort longtemps.
    « Les enfants ont l’ambition de devenir des hommes mais combien d’hommes ont cette même ambition »………………..ceci pour dire que le mal être touche beaucoup de personnes de tous les âges et qu’il est bon de lire des témoignages comme celui-ci et tes lignes de même.
    Il faut parler , beaucoup parler , s’approcher des autres et souvent de la médecine.
    Une fille d’Amis anorexique fut « partiellement , sauvée par un spécialiste psychiatre et l’Amour de ses parents reconnu plus-tard par elle.
    Amitiés.

    • Merci pour ton témoignage. Je pense que beaucoup d’entre nous ont dans leur entourage des personnes qu’il faut aider.
      Alors, aidons-les et ne portons jamais ces jugements qui font si mal.
      Amitiés.

  8. Merci Quichottine, tu me fais penser à la fille d’une autre aminaute Gisèle Grimm qui écrivit très tôt, un mal être sans nul doute que l’on confie à son cahier… Bon jeudi, bises de JB

    • Je connais Gisèle et je sais combien son témoignage est important.
      Merci à toi, jill.
      Bises et douce journée.

  9. Je ne lirai pas ce livre, car j’ai eu une amie d’enfance qui fut anorexique et qui pour finir se jeta dans la mer à la Pointe des Châteaux en Guadeloupe, ce fut terrible son enterrement sans corps (on ne l’a jamais retrouvé), les parents qui avaient assisté au suicide étaient complètement ravagés et nous les amies avec…
    Douce après midi
    Bises

    • Peut-être ce livre permettrait-il de comprendre ce qu’elle avait vécu et le pourquoi de son geste.
      Mais je te comprends.
      Douce et belle journée Livia. Bises.

  10. Pour des raisons très personnelles que je n’étalerai pas dans ces lignes, cet articles m’émeut au plus profond Quichottine et je m’empresse d’aller voir ce blog. Je t’embrasse, merci de toujours nous faire découvrir des choses et des gens si attachants.

    • Merci à toi pour ta présence et tes mots, dits ou tus. 🙂
      Passe une douce journée. Je t’embrasse fort.

  11. Les débuts d’une vie ne sont pas faciles pour tout le monde, il faut alors du temps pour s’aimer, pour être bien dans sa peau, pour se réaliser pleinement. J’en sais moi aussi quelque chose. Comme j’aimerai revivre ma jeunesse … autrement. Mais la vie en décide autrement. Rien n’est jamais facile et ce qui compte est ce que l’on fait pour s’en sortir le mieux possible.
    Gros bisous Quichottine

    • Vivre sa jeunesse autrement… j’ignore si nous ne serions pas nombreux à désirer l’avoir fait.
      Merci pour tes mots, Annick.
      Gros bisous et douce journée.

  12. Oui, je suis d’accord avec toi, il faut un courage énorme pour franchir le pas de l’écriture dans un tel cas. Mais quelle victoire ! Ce livre ne doit pas être facile à lire tant il doit être lourd ‘émotion(s).

    • Ce livre est lourd d’émotion(s) mais le lire était important.
      Je ne peux pas dire qu’il ait été difficile à lire. Il a été sans doute beaucoup plus difficile à écrire.
      Douce et belle journée Galet.

  13. Merci ma Quichottine d’avoir si bien parlé de ce livre d’Ane Ver Been. L’écriture est souvent une bonne thérapie. Merci également pour le lien de ton amie. Bises et bonne journée.

    • Et merci à toi pour tout, Zaza.
      Bises et douce journée.

  14. Je n’ai pas lu ce livre …
    Mais je sais qu’il n’est pas facile de se sentir différent…

    • Je crois que beaucoup approuveraient. 🙂
      Merci, TooTsie.
      Passe une douce journée.

  15. Je suis allée voir le lien et j’ai tout à fait reconnu ce mal qui arrive d’une manière ou d’une autre mais souvent, malheureusement par ces ressentis d’enfance.
    Il n’y a pas si longtemps, je faisais partie d’un groupe de lecture. Je peux te dire que j’ai connu ces personnes tellement mal : anorexique, boulimique , bipolaire … Et c’est formidable ce que ces moments passés ensemble, accompagnées par une psychologue, ont eus comme résultats.
    Certaines, à l’adolescence, ont été « enfermées » car arrivées à un moment ou la fin était trop proche. Je les admire d’avoir su se prendre en main en dépit des regards et des commentaires. Celles que j’ai croisées et avec qui je suis encore en contact travaillent, ont une vie familiale. Ce sont de belles personnes comme certainement Ane.
    Merci Quichottine.
    Je t’embrasse

    • Je n’ai jamais rencontré AneverBeen, mais je suis sûre, de par nos échanges, sur le blog et de façon plus personnelle par courrier, que c’est quelqu’un de merveilleux.
      Merci d’être allée à sa rencontre sur son blog.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

    • Ça l’est.
      Bisous et douce journée Lilwenna.

  16. Bonjour ma chère Quichottine, ce livre doit être bien émouvant à lire. J’ai une amie dont le fils vient de faire une tentative de suicide (pas seulement un appel au secours) et qui a pu être sauvé. Je me sens donc très concernée.
    Merci pour ce partage.
    Bonne fin de semaine et plein de bisous
    chatou

    • Je crois que nous devrions l’être tous, à plusieurs degrés. Aider ceux qui souffrent ainsi, au moins en ne portant pas sur eux un regard qui fait mal, est important.
      Bonne fin de semaine à toi aussi, ma Chatou.
      Plein de bisous.

  17. Je ne savais pas qu’ An Ver Been avait connu une enfance si difficile, ton texte me touche beaucoup Quichottine avec ces extraits, je sentais bien que sa façon de dire elle à la place de je cachait une inconnue, je comprends mieux… Voilà un livre que j’ai envie de découvrir.
    J’avais cette place moi aussi, du milieu et j’en rajoutais dans les maladresses, persuadée que si on doit être punie au moins que cela soit pour une bonne raison et quand on a une tête de linotte !
    Je t’embrasse Quichottine, merci

    • Son récit m’a énormément touchée.
      L’enfant du milieu n’a pas toujours l’impression d’être aimé, c’est dommage. En tant que parent, je sais que j’ai commis moi aussi des maladresses… que je regrette aujourd’hui.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  18. Bonjour Quichottine ; L’enfance !!! Il y a plusieurs « enfances » dans « l’enfance » ! Tellement !

    J’imagine ces moments tellement difficiles !

    Mais je ne m’imagine pas lire ce livre ! Tu l’as tellement bien expliqué ! Et puis j’en ai tant à lire !
    Et ce ne serait pas ce genre que je lirais !

    En tout cas Merci Quichottine pour cette explication .

    Bisous

    any

    • Je n’ai pas non plus l’habitude de lire des témoignages, mais je sais que je devais lire celui-ci et que je n’ai pas regretté.
      Merci à toi, Any.
      Bisous et douce journée.

  19. Témoignage terrible qui me touche beaucoup pour des raisons personnelles .J’espère que l’écriture a été une catharsis pour sa souffrance. J’irai voir son blog . Bises Quichottine

  20. Merci de partager cet ouvrage et d’en parler comme tu le fais.
    L’enfer se trouve parfois dans la tête de certains enfants, ce doit être monstrueux.
    Déjà de mes souvenirs de gamine, les petits complexes ne sont pas toujours faciles a vivre…
    Je ne sais pas si ce témoignage peut aider, mais en tous cas il est évident que cela peut aider à réfléchir sur le comportement à avoir devant la souffrance interne d’un enfant et peut être sur la manière de l’aider, de l’apaiser.
    Bisous Quichottine et bonne soirée

    • Nous devons tous lutter pour dépasser nos complexes. J’ignore s’il y a des enfants qui n’en ont pas, je ne crois pas.
      Mais pour certains c’est encore plus dur.
      Merci pour tes mots, Pascale.
      Bisous et douce journée.

  21. C’est terrible de ne pas trouver sa place et de se mésestimer, surtout à l’adolescence, l’âge de tous les dangers. Avoir pu en parler et en plus à la première personne est une belle victoire, mais que de souffrances… C’est certainement un très beau livre assurément bouleversant…
    Gros bisous

    • La souffrance est grande, mais la victoire est sans doute au bout du chemin.
      Il fallait l’écrire.
      Gros bisous et douce journée Cathycat.

  22. Un sujet difficile à évoquer surtout lorsque l’auteur l’a vécu. c’est courageux et sans doute salvateur de l’avoir fait.
    Bonne soirée

    • Je sais que ce que l’écriture peut soulager de maux.
      Alors, j’espère que ce livre est aussi un peu la victoire de son auteur.
      Passe une douce journée Fanfan. Bisous.

  23. Le mal être a sans doute conduit mon fils au suicide…
    Je t’embrasse très fort ma Quichottine. Je n’ai pas envie de m’étendre sur ce sujet. Belle soirée.

    • Ma douce Liliane… comment te dire mes regrets d’avoir sans doute ravivé ta douleur de mère ?
      Nous ne savons pas toujours comment aider nos enfants quand ils souffrent, nous ignorons même parfois leur souffrance…

      Je t’embrasse très fort, très très fort. Surtout, prends bien soin de toi.
      Douce journée à toi.

    • Ça, c’est tout gentil. 😉
      Bisous et douce journée à vous deux.

  24. Bonsoir Quichottine,

    Elle a été quelques années parmi ces enfants avancés comme fous… Peut-être même reste-t-il un peu d’eux en Elle, d’elle en Elle… Comme certains auraient préféré que sommeille toujours en Elle, l’enfant, à la fois, timide et râleuse, à la fois contrariante et plus souvent contrariée, que l’on savait aisément représentée par ses termes. Mais non, Elle ne fut pas toujours cette enfant… Elle a fait du tort ; autant aux autres qu’à soi. Même si la petite bête noire est encore dans un coin de la tête, Elle a su reprendre la main au jeu… Quichottine, on te remercie d’avoir su nous encourager, nous soutenir alors que tout était encore sous silence. Tes mots nous ont touchée. Cela nous a, une nouvelle fois, un peu remuée… Merci d’avoir accompagné les nôtres des tiens (tel un soutien). 🙂
    « Mais comment fais-tu pour avoir toujours la forme, le sourire? » demandent régulièrement les connaissances, camarades et collègues. Il suffit de savoir ce qu’il en fut par le passé et de savoir ce qu’il peut en être pour autrui…

    Prends bien soin de toi, Grande Quichottine. 🙂

    PS: Tu es une sage personne, n’en doute pas! 😉

    • Le plus possible, continue à garder la forme et le sourire.
      « Il suffit de savoir ce qu’il en fut par le passé et de savoir ce qu’il peut en être pour autrui…  »
      C’est tout à fait ça.
      Passe une douce journée, AnB. Je t’embrasse fort.
      Merci d’avoir écrit ce livre.

  25. Un livre qui m’intéresse beaucoup et que j’ai vraiment envie de découvrir.
    Merci pour le lien , je vais aller parcourir son blog.
    Douce soirée, bises Quichottine

    • Merci pour cela, erato.
      Douce et belle journée. Bises.

  26. *(re)présenter ><
    PS: On vient de faire notre petit tour de visites chez l'une et l'autre et d'autres et on a souri en se remémorant tes écrits car, en effet, on a dû se reprendre plusieurs fois afin d'imposer le "Je"… Mais, on y parvient déjà bien mieux qu'à une époque. 😉
    Bonne nuit, Quichottine. 🙂

    PS Bis: Merci! 🙂

    • C’est vrai que tu le fais davantage… j’admire. 🙂
      Passe une douce journée. Merci encore à toi.

  27. Tu me donnes envie de lire ce livre, je pense m’y retrouver un peu ……….
    Bonne fin de semaine, avec le froid qui arrive doucement …
    ♥ Bisoux, ma chère Quichottine ♥

    Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

    • Je sais que tu ne lis pas beaucoup… alors, si tu as envie de lire ce livre, j’en suis ravie.
      Bisous tout plein, ma chère Dom.
      Passe une douce fin de semaine.

  28. J’ai bien envie de lire ce témoignage de vie..Merci de nous en parler

  29. Ce doit être un témoignage poignant… L’écriture a dû libérer Ann Ver Been de ce poids.
    Merci ma Quichottine. Je le note.
    Douce journée et GROS BISOUS.

    • Il l’est… sans pour autant que ce soit « trop ».
      Merci pour l’intérêt que tu lui témoignes.
      Douce journée et gros bisous à toi.

  30. un sujet poignant et une façon de l’aborder à en lire les premières pages sans détour avec une belle écriture.
    Je ne sais pas comment tu fais pour arriver à tant lire
    bises et belle soirée

    • Elle écrit bien, c’est vrai.
      Son témoignage m’a beaucoup touchée, pour de multiples raisons.

      Pour ce qui est de la lecture, je lis chaque jour, mais plus au même rythme. 🙁
      Ces billets étaient programmés, car je n’étais pas vraiment disponible, comme tu l’as sans doute remarqué.
      Bises et douce journée Jeanne. Merci pour tout.

  31. Tu en parle avec tellement de tact Quichottine, tes lignes m’ont ému, sincèrement.
    On ne se rend pas compte à quel point le regard des autres et l’image de la femme idéale véhiculée par la mode peut parfois causer des drames et aboutir au pire. J’en ai connu des personnes en souffrance hélas.
    Tu sais toujours mettre tes lectures en valeur, c’est bien.

    • Merci, Santounette.
      Je crois qu’il était important que j’en parle.
      Passe une douce journée.

  32. Un livre certainement déchirant. Cela est un long cheminement à faire et elle a oser enfin publier pour témoigner de ses souffrances. Je te remercie de nous faire découvrir tant de livres intéressants. Je reviendrai prendre toutes les coordonnées.

    • Merci, Élisabeth.

      Je ne parle plus autant de mes lectures, mais là, ça me semblait important. 🙂

  33. Je corrige une faute : « et elle a osé enfin publier »….. grr je ne me suis pas relue avant de cliquer.

    • T’en fais pas, ça m’arrive bien souvent. 🙂
      Merci d’avoir pris le temps de corriger.

  34. Ceux et celles qui critiquent ainsi ne se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent faire. Il est important de veiller aux comportements des jeunes ados et j’essaie, pour ma part, de m’inquiéter si ça va bien à l’école et d’essayer de déceler des comportements peu « clairs ».
    J’ai lu les premières pages sur ton lien. Je ne lirai pas le livre me rappelant trop certains moments de mon adolescence que je veux enfouir. Je préfère regarder vers l’avenir et avancer vers du positif.

    Je comprends tes mots et surtout je ressens ton émotion.
    Bonne fin de dimanche Quichottine ! Bises

    • Je comprends tout à fait.
      Merci pour ton témoignage et ton avis.
      Bises et douce journée Alrisha.

  35. merci de nous présenter ce livre ; il n’a certainement pas été facile à cette auteure de mettre les mots sur le papier le plus authentiquement possible. Je te remercie pour ce partage. Bises Quichottine

    • J’avoue ne pas m’être posé la question… La lecture de ce livre m’a beaucoup touchée.
      Je crois qu’il était important d’en parler.
      Bises et douce journée.

  36. Bonsoir Quichottine. la place du milieu dans une famille n’est pas facile, mais être l’aîné ne l’est pas toujours non plus. Tu parles très bien de ce livre. Bisous

    • Je crois qu’aucune place n’est facile. Lorsqu’on vit dans une famille, le plus important est de trouver la sienne et de ne pas se sentir rejeté.
      Bisous et douce journée.