Grégoire Delacourt, L’écrivain de la famille

Il y a deux jours, je ne le connaissais pas…

Enfin… presque.

Disons que je refusais absolument d’entrer dans le livre dont tout le monde a parlé ici ou là : La liste de mes envies.*

C’est vrai… j’ai tendance à oublier d’évoquer les livres qui font beaucoup de bruit… je leur préfère souvent ceux que je découvre grâce à vous et qui n’ont pas la chance (?) de bénéficier des têtes d’affiche ou de gondole qui leur assureraient le succès qu’ils seraient en droit d’obtenir.

C’est ainsi… et, pourtant, même si je ne le vous dis pas toujours, il m’arrive souvent de les feuilleter, de les prendre en main et de ne plus les lâcher.

Dans ce cas, je n’avais pas cédé à la tentation… pas envie peut-être, je ne sais pas.

Le temps s’était écoulé… et, alors que je m’arrêtais dans une supérette, au bout du monde, là où notre France devient presque désertique, là où il n’y a plus depuis longtemps de libraires, fussent-ils ambulants comme autrefois… j’ai été accrochée par un titre, une image…

Une couverture, bien sûr, un livre de poche à 6,60 €, un caprice presque raisonnable de ma part.

140827_Grégoire Delacourt

Comment aurais-je pu ne pas craquer devant cet enfant qui rêve de s’envoler ? Un enfant différent qui a décidé de se transformer en oiseau, qui a passé ses bras dans les ailes d’Icare ?

Tout était possible, et j’avoue n’avoir même pas lu, ce jour-là, la quatrième de couverture, pas même un mot du livre contrairement à mes habitudes.

Un titre, une image, une envie incroyable d’en savoir davantage sur cet écrivain qui devait endosser tous les espoirs mis en lui, qui devait écrire parce que c’était ce qu’on attendait de lui.

Qu’aurais-je fait si j’avais retourné le livre ? Si j’avais lu ces quelques lignes ?

« À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l’écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n’est jamais tout à fait le bon … Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante. »

Je ne sais pas, et il est bien trop tard pour le savoir. Je l’ai lu… je l’ai dévoré… mais dévoré lentement – finalement – si je tiens compte du temps passé sur certaines de ces pages, sur celles que j’ai relues pour être sûre de ne pas rater l’essentiel, ce que les mots ne disent pas vraiment.

J’aurais dû me contenter de rester – un peu – au-dessus de ces pages… mais je m’y suis plongée. J’étais un peu lui, un peu les autres, essayant d’échapper au temps qui passe, à ces décisions qui ne sont jamais tout à fait les bonnes mais que nous prenons un jour…

« Quand sait-on qu’on aime ? Le soir ou au matin ? Quand il est encore temps ou déjà trop tard ? » (p.60)

Bonne question.

Je découvrais page après page un être en devenir, mais qui ne savait pas vraiment ce qu’il voulait, qui ne pouvait pas s’affranchir de l’énorme fardeau que ses parents avaient mis sur ses épaules alors qu’il n’avait que sept ans…

« Les regards changèrent. Les sourires s’allongèrent. En quatre rimes pauvres, j’étais devenu l’écrivain de la famille. »

(Un paragraphe à la fin de la toute première page du roman.)

On pourrait penser que ce ne sont que des mots, des mots inventés, des mots qui ne sont là que pour nous faire sourire. Mais je ne crois pas.

Les mots peuvent sauver, ils peuvent faire très mal, ils peuvent même tuer.

Un écrivain de sept ans qui en un an n’a plus rien à écrire, qui va pourtant toute sa vie essayer de répondre à l’attente de ceux qui l’entourent…Son père, sa mère, sa sœur, son frère, si étrange…

« Mon frère passe ses journées au Club de la Plage à jouer avec les enfants de l’âge de l’enfant dans sa tête. Son corps est couvert de crème blanche qui le protège du soleil. Quand il déplie les bras, on dirait un cygne gracieux et lorsqu’il rit, les enfants autour de lui font une farandole et poussent des petits piaillements de joie. Je le regarde parfois, caché dans l’ombre des cabines de plage et je voudrais qu’il rie toujours, ne connaisse ni la peur ni le froid. Mais je ne suis pas un bon frère. » (p.43)

L’est-il ? Je ne sais pas. Je pense qu’il l’est, qu’il l’a été le plus longtemps possible… jusqu’à la fin. Je sais ce qu’il ressentait en le regardant, en écoutant ces rires.

Ce frère différent, c’est celui qui aurait pu s’envoler, tel l’oiseau auquel il ressemblait ce jour-là sur la plage.

Je reviens en arrière… je revois le moment où la mère devient pour tous l’Amante.

« Comme chaque année, notre mère organise une seule fête pour nous deux parce que nous n’avons que deux jours d’écart, dit-elle – en fait trois cent soixante-trois. Il y a très peu d’enfants ; beaucoup d’adultes, d’hommes. Elle rit souvent. Elle est très belle dans cette robe de Courrèges ; ses lèvres sont roses et brillent quand un homme la fait rire et lorsque le même homme lui tend du feu pour allumer sa cigarette ses doigts donnent l’impression de s’y accrocher pour ne plus jamais le lâcher.
J’ai vu ce jour-là ma mère nous quitter.

J’ai vu ses gestes nouveaux, entendu ses rires aigus. Je l’ai vue belle et légère et infidèle. Je l’ai vue heureuse avec d’autres que nous, que mon père, et ce fut un cadeau qu’elle nous fit, sans le savoir. Elle nous indiquait qu’elle pouvait vivre sans nous ; que nous devions nous y préparer. Viendrait le temps où tout ce que nous fûmes ne serait plus. Ce qui liait pouvait aussi délier, disaient ses rires. Elle laissait entendre que les failles finissent toujours par s’agrandir.

Qu’une famille ne dure jamais.

Alors, j’eus peur et froid. Je passai cette journée collé à mon frère siamois. […] (p. 25-26)

Il a fallu cinquante ans pour que tous les mots qu’il n’avait pas écrits auparavant recouvrent ces pages qui se lisent aussi facilement que celles d’un journal, d’un blog… des chapitres si courts qu’on se dit « encore un » avant d’éteindre la lumière… encore un, un autre, et un autre encore.

J’ai lu… j’aurais pu prendre parti pour l’un ou l’autre, me révolter devant des situations que je trouvais inacceptables, mais dont je ne pouvais nier la vérité. J’hésitais entre admiration et rejet. Un peu comme si tout ce que je lisais justifiais ce que j’étais, ce que j’aurais pu être si… si je n’avais pas ouvert d’autres portes, pris d’autres décisions.

Il m’a fait me rebeller, il m’a fait pleurer aussi. Parce que ce livre, même s’il n’est pas présenté comme une autobiographie, est un livre où j’ai découvert qu’il y avait – pas si loin – un grand monsieur, à peine plus jeune que moi, qui a mis tout son talent, la force de ses mots, pour écrire un immense hymne à ce qui comptait le plus pour lui et dont il devait pourtant s’échapper pour enfin s’épanouir…

Un jour quelqu’un m’a dit que je serais écrivain le jour où j’aurais réussi à arracher de mes tripes ce qui s’y cachait… ce dont je ne voulais pas parler, ce que je ne voulais pas écrire. Quelqu’un m’a dit que mes historiettes n’étaient que de la poudre aux yeux, des amusettes…

Je crois qu’on lit toujours un peu avec ce qu’on est vraiment…

Je sais, je digresse. Il est question d’un livre et pas de moi. 😳

En lisant Grégoire Delacourt, je me disais qu’il avait réussi, lui, à raconter sa vie comme un roman, fort, plein de ces mots qui n’ont pas à être suivis de grandes phrases alambiquées. Édouard n’est pas Grégoire, non, mais il lui ressemble sûrement.

Si vous en avez l’occasion, lisez-le, juste pour me dire ce que vous en avez pensé.

Pour en savoir un peu plus… ce que je n’ai pas dit :

Sur le site de son éditeur : http://www.livredepoche.com/biographie-gregoire-delacourt-2552 (d’autres liens à y suivre si vous en avez le temps)

Chez Biblio : http://desgoutsetdeslivres.over-blog.com/article-l-ecrivain-de-la-famille-de-gregoire-delacourt-117075748.html

Chez Géraldine : http://cdcoeurs.over-blog.net/article-l-ecrivain-de-la-famille-de-gregoire-delacourt-114039445.html

Et bien sûr, en tapant le titre et le nom de l’auteur sur vos moteurs de recherche préférés. 🙂

* Pour La Liste de mes envies, qui fut un livre avant d’être adapté au cinéma et au théâtre, voir les articles suivants :

Bea Kimkat : http://kimcat1b58.over-blog.com/article-la-liste-de-mes-envies-livre-111905724.html (elle a aimé « moyennement »)

Manon lisait : http://manonlisait.wordpress.com/2012/06/07/la-liste-de-mes-envies-gregoire-delacourt/ (elle le conseille)

Véro : http://monblog-notes.over-blog.com/la-liste-de-mes-envies (elle aurait préféré qu’il se termine autrement)

Ecureuil bleu : http://www.unebonnenouvelleparjour.com/article-un-livre-coup-de-coeur-la-liste-de-mes-envies-120250469.html (elle a adoré)

Dedee : http://www.deedeeparis.com/blog/la-liste-de-mes-envies-de-gregoire-delacourt (bon livre, mais avis mitigé.)

91 commentaires à propos de “Grégoire Delacourt, L’écrivain de la famille”

  1. Bonjour Quichottine, choisir un livre ren qu’à l’image de sa couverte je l’ai déjà fait… comme quoi elle a son importance… merci de nous avoir confié ce roman à notre curiosité aussi…. Bises, jill

    • Merci à toi pour ta présence, jill.
      C’est vrai que la façon dont on se présente a son importance, même pour un livre, même si l’habit ne fait pas le moine. 😉
      Bises et douce journée.

  2. Tu me donnes vraiment envie de le lire. Je vais le rajouter à ma liste. Bises

    • Merci.
      J’espère qu’il te plaira.
      Bises et douce journée Martine.

  3. C’est souvent la couverture d’un livre qui m’attire puis je le retourne pour le résumé.
    J’aime la façon dont tu nous en parles et je vais très certainement le réserver à la bibliothèque….et pourquoi pas l’acheter pour le prêter à des ami(e)s!
    Bonne journée, bises de Mireille du Sablon

    • Comme tu voudras…
      C’est un livre qui m’a beaucoup touchée. Mais je sais que les impressions diffèrent suivant les lecteurs.
      Bonne journée, Mireille. Merci.

  4. Je te souhaite un bon jeudi.
    Bisoux doux

    dom qui a retrouvé le moral !

    • Je suis ravie pour ton moral… Ouf !
      Bisous doux et beau dimanche Dom.

  5. Bonjour Quichottine,
    J’ai lu « la liste de mes envies », et je dois faire partie de la petite liste qui n’a pas aimé…. Ce qui m’a confortée dans ma méfiance vis-à-vis des « best-seller ».
    Je ne connaissais pas l’existence de ce petit roman, bien tentant! Soit tu nous livres le meilleur, soit
    il est vraiment bon!
    Je crois aussi qu’il faut passer par une « écranalyse » pour écrire, savoir coucher sur le papier le poids des mots que nous cachons, des tourments que nous fuyons. Il y a dans chaque histoire une part d’indicible que nous avons du mal à écrire et dévoiler, et pourtant, je pense que cela libère l’écrivain que certains portent en eux. Je suis certaine que tu es bien trop à l’écoute de ton prochain et des personnes qui ont jalonné ta vie pour oser « vider ton sac », et pourtant, ….
    Bonne journée à toi, Quichottine, je t’embrasse

    • Je l’ai beaucoup aimé, mais je sais que ce n’est pas parce que j’aime que d’autres l’aimeront.
      Il y a dans le livre des passages très crus dont je n’ai pas parlé. Mais la vie est ainsi aussi et l’écriture masculine n’a sans doute pas autant de tabous.

      Merci pour tes mots en partage, Annette. Je ne sais pas ce que sera demain, nous verrons bien.
      Passe une douce journée, je t’embrasse.

  6. Je me demande parfois si le truc ce n’est pas : ne pas se dire : je vais écrire pour les autres ou pour que cela plaise mais tout simplement en tout premier lieu : je vais écrire pour moi, pour me soulager de quelque chose… c’est peut-être là que la magie arrive car ce moi peut se retrouver dans tous les autres …. quand on mais son moi et qu’on l’offre, on offre la possibilité à l’autre de devenir toi (ça devient confus excuse-moi lol) et là le lecteur rentre dans la peau des personnages. bises

    • Non, ce n’est pas confus, tu as tout à fait raison.
      Merci pour ces mots, Cathie.
      Bises et douce journée.

  7. Tu dissèques, tu analyses, tu décortiques, tu tritures et nous livres une décoction que nous buvons avec délice, qui nous envoûte et nous fait voir les mots par tes yeux, et nous les fait aimer. Quichottine, ou l’art de créer l’envie… d’ajouter une autre envie à la liste.

    • Sourire… toi, tu as l’art de dire.
      Merci pour ce plaisir offert.
      Passe une douce journée Galet. Gros bisous.

  8. Il est sur mon bureau, dans la liste de mes envies, ainsi que « on ne voyait que le bonheur »
    Cet écrivain est plein d’humanité et de sensibilité
    ( http://eperluette.over-blog.com/article-citation-113739768.html )
    Comment se fait il que nous ayons un a priori négatif envers tout ce qui fait un énorme succès, comme si c’était une atteinte à notre liberté qu’on nous « impose » en quelque sorte d’aimer tel film ou tel livre ?
    – or, s’il faut se méfier des opérations marketing, il arrive que la vox populi ait raison

    • Merci de m’avoir redonné ce lien.
      Tu as tout à fait raison.

      Les a priori ne sont pas toujours justifiés, heureusement.
      J’ai beaucoup aimé ce livre, alors, il se peut que je continue ma découverte avec d’autres.

      Passe une douce journée. Merci pour tout Emma.

  9. Je ne me laisse plus moi non plus harponner par les médias, jamais lu la liste de mes envies et pas du tout envie de les lire. La plupart du temps je suis déçue par les livres coup de pub. Le livre dont tu parles si bien me tente et puis ce n’est pas une grosse dépense. C’est vrai que j’ai souvent eu envie d’écrire ce que j’avais dans les tripes mais la pudeur me bloque, tu vois bien avec Augustine, je ne peux pas aller plus loin et je regrette déjà d’avoir écrit ce texte.
    bises et bonne journée

    • Il ne faut rien regretter, mais si ce doit être une source de regrets pour toi, nous pouvons supprimer le personnages d’Augustine… bien que ça me navrerait.

      Bises et belle journée Azalaïs. Merci pour tout.

  10. Et bien tu nous en dit trop ou pas assez et du coup cela donne envie d’en savoir plus ..je crois que je vais profiter de mes vacances pour me l’acheter et le lire !
    Bises et à très vite Quichottine
    N’oublie pas RV le 3 septembre sur mon blog ..je serais absente mais j’espère que ce petit clin d’oeil te plaira

    • Si tu le lis, tu me diras ?
      Je n’oublierai pas le rendez-vous… même si j’ai un peu moins de temps début septembre. Je vais faire la nounou, ça me ravit. 🙂
      Bises et bonnes vacances, Claudine.

  11. Au fur et à mesure de tes mots, le souvenir de ce livre remonte en moi… je l’ai lu, ce livre et je me souviens très bien de ces quatre vers qui, aux yeux de sa mère, devaient en faire un écrivain… Le fil rouge de la vie lui a permis de le devenir…
    Comment dépasser nos blocages, pour laisser notre plume exprimer pleinement ce qu’il y a en nous ?
    Il faut un déclic et personne ne peut dire quand il viendra, mais je te souhaite qu’il vienne…

    • Merci pour ces encouragements, ABC. Je suis contente que tu aies lu ce livre.

      Passe une douce journée ABC.

  12. Bonjour,
    Tu transmets si bien les émotions que tu donnes une folle envie de le lire.
    Bonne journée.
    D@net.

    • J’espère que ce ne sera pas seulement une envie.
      Bonne journée, D@net.

  13. bonjour Quichottijne
    ce que tu nous dit de ce livre me touche beaucoup
    et de très près … mais tu verras, c’est très confus…
    Une vie d’écrivain raté pour moi…
    de ma faute… pas de celle des autres, qui voulaient m’aider… mais paresse, insouciance de ma part
    engagements politiques sans discernement qui menaient au fanatisme… mais j’ai pu m’arrêter à temps…la seule chose dont je peux être content
    il y a heureusement une autre facette ardente dans mes vieux jour…s donc trop tard ?
    et je vis uniquement pour cet aspect imprévu de ma vie
    mais ce n’est pas ici le lieu d’en parler
    excuse-moi et supprime ce commentaire
    si tu le veux
    je le comprends
    je n’aurais pas dû l’écrire …

    bonne journée
    gros bisous

    • Pourquoi le supprimerais-je ?
      Je te remercie au contraire pour ce partage qui me touche énormément.
      Ne regrette jamais de l’avoir écrit.
      Gros bisous et douce journée Jean-Marie.

  14. …pas facile d’écrire …pour les autres sans se dédoubler 🙂 j’achète peu de livres suivant leur succès « en librairie » car la plupart du temps je suis déçue …je suis certainement une lectrice un
    peu à part !
    les livres …j’ai besoin de les palper, les regarder …et parfois je me trompe dans mes choix …tant pis, je persiste il me faut un coup de coeur justifié par je ne sais quoi, il faut que ce livre me parle rien qu’en le regardant…parfois il m’attend sur une table ou s’en tasse les livres que je vais lire …un jour…le jour ou ma tête n’est pas trop pleine de préoccupations !

    merci de nous donner des envies

    je t’embrasse

    • Et merci à toi pour ce partage.
      Je crois que nous avons tous besoin de ces coups de cœur qui nous emportent sur les pages des livres.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse.

  15. bonjour Quichottine

    cet article – mais ce livre aussi – , quelque chose de « poignant » qui atteint au plus profond , comme beaucoup de tes écrits.

    • Merci PbC.
      Je suis heureuse d’avoir pu te toucher.
      Passe une douce journée.

  16. Ah ! C’est un de mes auteurs favoris, j’ai lu tous ses écrits 🙂 De plus, les lieux me sont plutôt familiers puisqu’ils se passent dans le Nord !!! Par contre, j’ai moins apprécié le film. On a beau dire un écrit transporte davantage d’émotions…
    GROS BISOUS et douce journée ma Quichottine.

    • Chouette !
      Bon, je ne suis pas sûre de tout lire… mais qui sait ?

      Je suis assez d’accord pour les livres et les films qui en sont tirés. Mais il y a des exceptions. 😉
      Gros bisous et douce journée ma Marité.

  17. une jolie jaquette sur un livre , retourner ce livre, lire le résumé, un héros plongé dans une intrigue des personnages flous ou hauts en couleurs… Un livre de poche à un prix raisonnable … et c’est le grand départ pour une aventure dont il est difficile de me tirer avant le mot FIN…

    • Merci pour ce grand départ… Je suis d’accord. 🙂
      Passe une douce journée TooTsie.

  18. La couverture déjà est une histoire à elle toute seule !!
    tu m’as donné l’envie de le lire…….
    bisou Quichottine que ta journée soit belle
    A bientôt

    • J’en suis ravie. 🙂
      Si tu le lis, tu me diras ?
      Bisous et douce journée Cri.

  19. je découvre …j’ai acheté deux romans d’Harlan Corben hier….

    • Encore un écrivain que je ne connais pas… 🙁

  20. La couverture est attirante, on en envie d’en savoir plus.
    Comme toujours, tu as l’art d’éveiller notre curiosité.
    Bonne journée Quichottine

    • Merci Santounette.
      Bonne journée à toi aussi. 🙂

  21. J’ai lu « La Liste des Mes envies » – comme tout le monde. J’ai aimé. Mais quelques jours après avoir refermé le livre je ne me souvenais plus ce dont il était question. Les choses me sont revenues … Ensuite. Et pourtant non ! ma mémoire n’est pas défaillante, mais il y a des livres comme ça. On aime ! On reste accrochée aux lignes et une fois la dernière page tournée on ne sait plus trop ce qu »on a lu. La magie a disparu. Comme ça !

    • C’est une réaction qui m’arrive aussi… cependant je sais que si je relis l’une des pages, je saurai tout de suite que je l’ai lue et tout me reviendra.
      Mais tu as raison… la magie est souvent partie.

      Merci pour cette réflexion.

      Passe une douce journée.

  22. très précoce en écriture
    on est captivé par ce résumé
    un livre à livre
    merci pour ce beau partage
    je te souhaite une agréable journée
    gros bisous

    • Merci, Sonya.
      Agréable journée à toi aussi, gros bisous.

  23. Pas de doute, tu sais transmettre l’émotion qui donne envie. Envie d’écrire, de lire, de te lire.
    Je note sur ma longue liste de livres à découvrir…

    • Merci !
      J’ai encore beaucoup de lecture en retard chez toi… Mais je sais que je vais reprendre ma lecture de ton roman. 😉

    • j’en lis aussi beaucoup… 🙂
      Bonne journée, Tiot.

  24. Les livres à lire et surtout à écrire sont des thérapies…On se délivre peu à peu de ses souffrances, on accepte ses blessures, on n’a plus honte de ses peurs , on accepte sa vie. Bises VITA

    • Un livre comme une thérapie… oui, ça peut aussi.
      Mais est-ce vraiment ainsi qu’on devient écrivain ?

      Passe une douce journée Vita. Bises.

  25. j’ai vu le film (la liste de mes envies), je n’ai pas accroché du tout, donc pas trop envie de lire le livre, alors je vais le substituer à celui là …

    • Je n’ai pas lu La liste de mes envies, pas vu le film non plus. J’ignore si je l’aurais aimé ou non.
      Merci pour tes mots, Isabelle. Si tu le lis, tu me diras ?

  26. Bonsoir Quichottine, je crois que comme toi j’aurais acheter ce livre … présentation toute simple, comme j’aime.
    Mais en ce moment je ne lis pas, ne brode pas, ne prends même plus de photos de mon parc mais de celui de Rouen que j’ai eu l’occasion de visiter ce dernier dimanche en famille ! je m’habitue à mon nouveau chez moi, à mon nouveau quartier, je fais doucement connaissance avec mes voisins et voisines … c’est un bouleversement … il faut que je m’habitue.
    A bientôt et gros bisous
    Annick

    • Prendre possession de ton nouveau chez toi, c’est important…
      J’espère que tout ira selon tes vœux.
      Passe une douce journée. Gros bisous.

  27. La couverture m’attire souvent , mais je regarde le résumé
    Je n ‘ ai pas d’à priori sur les livres médiatisés ou non , je choisis au coup de cœur.
    Je vais le lire , tu m’en donnes envie .
    Belle soirée, bises Quichottine

    • C’est un sage comportement. 😉
      Si tu le lis, tu me diras ?
      Bises et doux dimanche erato.

  28. J’ai très envie de le lire moi aussi ! Les chapitres sont courts, c’est parfois mieux quand l’ennui ou les pensées se dispersent… Je vais essayer de le trouver et je te dirai ce que j’en pense ! Merci ma Quichottine. Belle et douce soirée. Gros bisous.

    • Merci, cela me fera très plaisir.
      Passe une douce journée ma Liliane. Gros bisous.

    • Si tu le lis, tu me diras ?
      J’aimerais vraiment savoir ce que vous en aurez pensé.
      Passe une douce journée Carole.

  29. Bonjour, chère Quichottine.
    Tu racontes tellement bien que tu me donnes envie de le lire …
    Je te souhaite une bonne fin de semaine.
    Bisoux doux

    dom

    • Si tu franchis le pas… tu me diras ?
      Bisous doux et belle journée ma chère Dom.

  30. Il y a toujours du soi en lisant,
    la photo de couverture d’un livre est importante,
    elle permet de pousser des portes

    • Je ne peux qu’être d’accord avec toi.
      Merci, Bernard.
      Passe une douce journée.

  31. un petit coucou par ici pour te souhaiter une bonne fin de journée. bisous tout plein La Fée

    • Merci.
      Bisous tout plein et douce journée à toi aussi.

  32. La couverture m’aurait attrapée c’est sûre,elle est vraiment mignonne ; la lecture de la quatrième de couverture… je ne sais pas. Cette histoire a l’air très prenante et t’a visiblement émue mais ne me tente pas vraiment. J’avais très envie de lire »la liste de mes envie » et ravie de le trouver à la médiathèque de l’hôpital. Mais quelle déception !… Bien écrit certes mais vraiment je n’ai pas aimé l’histoire et ne suis pas allée jusqu’au bout. Mais on ne peut pas tout aimer n’est-ce pas 🙂 Bisous et belle soirée à toi.

    • Je suis d’accord, on ne peut pas tout aimer.
      Je ne sais pas si j’aurais acheté le livre si j’avais lu la quatrième de couverture. Il va bien au-delà de ce qui y est dit.
      Je ne peux pas parler de La liste de mes envies, je ne l’ai pas lu.
      Passe une douce journée Cathycat. Bisous.

  33. Coucou Quichottine,
    Je vais suivre ton conseil, en général, tu ne te trompes pas …………
    Le livre dont je parle ne doit pas être exactement dans le style de celui-ci, mais c’est vraiment un moment excellent à passer, je l’ai lu d’une traite, déçue que ce soit déjà fini ! et comme j’ai une manie, quand un livre me plaît, je cherche les autres du même auteur, du coup j’ai avalé d’un trait là aussi « complètement cramé », qui, s’il y a moins d’humour, est pétri de bons sentiments et m’a réconciliée (momentanément) avec le genre humain. Après quoi, j’attaquerai « Et soudain, tout change » dès que je le trouverai !………..
    A bientôt. Gros bisous

    • J’espère que tu aimeras, mais je ne peux l’assurer.
      Si tu le lis, tu me diras ?
      Merci de partager avec nous tes lectures… Je note. 🙂
      Gros bisous et douce journée Zézette.

    • Il l’a été pour moi, mais le sera-t-il pour tous, je ne sais. 🙂

  34. Comment ne pas se laisser tenter après de tels éloges???
    Merci Quichottine
    Passe un très bon week end
    Bises

    • Merci à toi…
      Si tu le lis, tu me diras ?
      Bises et douce journée Jackie.

  35. Souvent la couverture n’attire puis je lis le résumé….Suis pas trop attirée par les best-seller tout dépend dans quelle esprit je me trouve… un livre me plaire, j’en prend un autre du même auteur et là rien c’est la déception…je vais voir si je le trouve à la bibliothèque .. Bon dimanche ma Quichottine bises.

    • Merci pour ton avis, Mireille. Je crois que nous sommes beaucoup à agir ainsi.
      Si tu le lis, tu me diras ?
      Bises et bon dimanche à toi aussi.

  36. J’aime bien ta façon de nousparrler de ce livre. Je vais me le procurer. Moi c’est l’inverse. Depuis que je sais écrire, je rêve d’être écrivain mais personne ne m’y a poussée et je ne me suis pas lancée. Par contre j’ai toujours rêvé de savoir voler. Bisous

    • Je rêve toujours de savoir voler… 🙂
      Merci pour ce partage.
      Bisous et douce journée.

  37. Je préfère lire le résumé et pas vraiment me fier à la publicité mais la tienne est beaucoup plus objective car tu as pris le temps de le lire contrairement à certains critiques !!
    Malheureusement pas encore le temps de me plonger (comme toi) dans la lecture , ce qui commence à me manquer mais l’été va bientôt se terminer et là je vais enfin souffler hi!hi!
    Merci Quichottine
    Bisous et belle soirée

    • L’été se termine, tu vas reprendre ton crochet, et peut-être aussi tes livres. 🙂
      Merci à toi, Marie.
      Bisous et douce journée.

  38. Bonjour Quichottine
    Me suis mise depuis quelques temps en pause et maintenant j’ai beaucoup à lire…. un vrai plaisir! et j’ai attrapé mon petit carnet jaune pour noter ce livre là; Tu m’as vraiment donné envie de le lire! Merci! N’oublies pas Paloma Leon ( avec un accent sur le o…. mais je ne sais pas mettre cet accent)
    Bises et belle journée
    Dany

    • Paloma León… (je ne sais pas non plus écrire l’accent sur mes commentaires… mais je me suis servie d’un copier/coller de word, où je sais faire.) Non, je n’oublierai pas. 🙂
      Merci, Dany.
      Bisous et douce journée.

  39. Il faut parfois se laisser porter par une intuition , une envie et courir un risque : aimer ou ne pas aimer; je vais regarder s’il est à la bibliothèque ou si je le trouve ailleurs.
    Il n’est pas si facile de devenir écrivain car , on met beaucoup de soi-même dans un livre et il faut savoir ou oser le faire . Bisous

    • Je ne sais pas si j’y arriverai un jour vraiment… Mais j’avance, peu à peu.
      Bisous et douce journée ma Fanfan. Merci d’avoir remonté le temps.

  40. Correspondant dans un journal local, j’ai eu la chance de rencontrer Grégoire Delacourt. Charmant et charmeur, il ne manque pas d’humour. En tout cas il est proche de son public.
    Bien à vous Roland. Merci pour vos visites sur mon blog