Saïgon

C’est une parenthèse… pour le tableau du samedi de Melly et de Jean-marie.

Un tableau « emprunté » à l’un de mes visiteurs…

"Saigon", tableau d'Amande douce
« Partons pour Saïgon », tableau d’Amande douce

Lorsqu’elle l’a publié, je lui ai demandé si je pouvais m’en servir… pour évoquer des souvenirs. C’était le 5 avril dernier.

Saïgon… Savez-vous que je n’y suis jamais allée… mais que j’en suis revenue, comme tant d’autres, en 1953 ? 🙂

J’avais un peu plus d’un an, ma petite sœur quelques semaines. Nous étions nées là-bas, dans un pays qui ne serait jamais le mien mais auquel je suis attachée…

La vie est bizarre souvent, « merveilleuse », comme on me l’a assuré lorsque j’avais vingt ans.

Le merveilleux n’est pas toujours heureux, mais il peut l’être, il suffit le plus souvent de regarder autour de soi sans a priori, sans défaitisme, sans trop d’optimisme non plus, pour ne pas être déçu.

Je n’ai de cette période qu’un tampon sur le carnet de vol que je garde précieusement et que j’ai trop peur de perdre pour l’emporter maintenant lorsqu’il m’arrive encore de prendre l’avion.

J’aurais aimé être sur ce bateau avec Maman, regarder la mer au lieu des nuages… qui sait ?

J’aurais sans doute été différente :  j’aurais aimé nager, plonger avec mon amie Siratus – et apprendre à connaître chaque habitant de l’océan ?

J’aurais aimé m’imaginer Sirène, espérer qu’un écrivain raconte mon histoire à tous les enfants de la Terre…

Photo de Claudine, Andersen à Central Park
Photo de Claudine, Hans Christian Andersen à Central Park

Mais je ne suis jamais montée sur ce bateau, je n’ai même jamais imaginé refaire un jour ce voyage, visiter le pays qui m’a vu naître et dont je ne sais rien ou presque, seulement ce que je peux lire ici ou là et une vieille chanson que chantait mon père autrefois.

Serais-je encore sa petite Niakoué ?

On me dit aujourd’hui que c’était une injure, l’était-ce vraiment quand il me prenait dans ses bras pour me raconter des histoires que je ne comprenais pas encore ?

Si je retournais là-bas, serais-je encore pour ceux qui me recevraient l’enfant du colonisateur ?

Je ne sais pas. Je suis née à quelques kilomètres de Saïgon, une ville que l’on a débaptisée pour rendre hommage au père de l’indépendance vietnamienne, Hồ Chí Minh.

Je regarde le tableau d’Amande et la nostalgie m’envahit.

Je vivais dans tant d’ailleurs lorsque j’étais enfant, des lieux dont je ne gardais le plus souvent que quelques impressions, que j’ai eu besoin de racines.

Est-ce pour cela que j’aime tant les arbres ?

Est-ce pour cela que je comprends ce que peuvent ressentir ceux qui n’ont plus que quelques souvenirs à chérir devant leur logis détruit ?

Saïgon… un nom qu’on ne trouve plus que dans les archives, sur les cartes d’Atlas périmés.

Saïgon, un voyage qu’Amande m’a permis de rêver. Merci !

108 commentaires à propos de “Saïgon”

  1. Un petit coucou de Hyères où je suis en randonnée avec Claude et Marie-Agnès.
    Bonne journée.
    D@net.

    • Merci pour ce coucou.
      Bonne journée à toi aussi D@net.

  2. Bel article,
    partage émouvant dans cet effleurement de souvenirs d’enfance rêvée.
    belle journée Quichottine.

    • Merci Jamadrou.
      Je suis contente que ça te plaise.
      Belle journée à toi.

  3. Un magnifique partage ma Quichottine. Ton histoire est franchement émouvante. Bien entendu, tu étais trop petite pour te souvenir, mais même par curiosité, tu n’a jamais recherché à retourner dans ce pays qui t’a vu naitre ? Merci pour ces confidences ma douce rêveuse. Bises et bonne journée. ZAZA

    • J’ai failli… et puis, c’était sans doute trop loin, trop cher, trop compliqué…
      Je regarde les reportages, les photos. C’est mieux que rien.
      Bises et douce journée Zaza.

  4. J’aime bien le tableau d’Amande
    et tous les souvenirs qu’il t’évoque, merci de les partager avec nous

    • Merci à toi d’avoir lu.
      Passe une douce journée Gazou.

  5. Lorsque je suis allée à Saïgon, nous venions à peine de faire connaissance dans l’orangeraie. Si j’avais su, j’aurais partagé avec toi la ferveur des quelques fidèles dans la cathédrale, je t’aurais emmené voir la grande poste, si « coloniale », je me serais promenée avec toi sous les arbres des avenues, je t’aurais accompagnée dans cette campagne où je me suis sentie bien, au point de me dire que je pourrais y vivre tant elle m’en rappelle une autre, ailleurs, où je suis née, près d’une autre ville qui a aussi perdu son nom… C’est le lot des « enfants de l’Histoire », non ? Et je peux te dire que les anciens sont nostalgiques et qu’ils sont fiers des mots de notre langue dont ils se souviennent et qu’ils sont heureux de partager…

    • Un jour, tu me montreras toutes les photos que tu as prises.
      Merci pour les mots que tu m’offres ici. Ils me touchent énormément.
      Les enfants de l’histoire finissent par être de nulle part. C’est dommage.

  6. J’ai lu hier soir quelques histoire d’Annick et son texte sur Alger. Mon père était sous officier et nous ne prenions jamais l’avion mais le bateau en 3ème classe sans doute c’est pour cela que nous passions tellement de temps sur le pont et le train aussi un tortillard sur des banc de bois à claire voie d’Alger ou d’Oran jusqu’à Aïn Sefra en plein désert, c’était long… tellement long!!!!
    Je n’ai que très peu de souvenirs de cette époque là
    C’est un très joli lieu pour naître un très joli nom aussi plein d’exotisme
    bonne journée avec encore un peu de soleil sur le Sud Ouest
    bises et à bientôt

    • Merci pour ces souvenirs partagés. Je me demande si le moyen de transport utilisé dépendait du grade… Mes souvenirs d’Algérie sont peu nombreux mais ils comptent encore.

      Passe une douce journée Azalaïs. Ici, aujourd’hui, il pleut encore.
      Bises à vous deux.

  7. Bonjour Quichottine
    N’y être jamais allée mais en revenir…..pour se faire des souvenirs… belle page pleine d’émotion j’ai beaucoup aimé!
    Belle journée
    Bises
    Dany

    • Je suis ravie qu’elle t’ait plu.
      Merci, Dany.
      Bises et douce journée.

  8. Encore un nom qui m’évoque mes parents, jeunes mariés et la photo de « mon papa debout » 🙂

    • Nous avons beaucoup en commun ABC… je le découvre chaque jour.
      Merci pour ces instants partagés. 🙂

  9. Bonjour Quichottine, naître ici ou là loin de son pays d’origine, vivre ici ou là quelques temps parce que papa avait un boulot ici ou là… et puis rentrer un jour au pays, des souvenirs ou peu mais cela reste une enfance extraordinaire…. merci, bises, jll

    • Une enfance extraordinaire… c’est vrai. Mais une enfance sans racines.
      Une fois que les parents ne sont plus là pour raconter, il n’y a plus que quelques images dans le flou de souvenirs trop lointains.
      Merci à toi, jill.
      Bises et douce journée.

    • Merci infiniment pour ces douze minutes d’histoire que tu m’offres aujourd’hui.
      Il est vrai que je n’avais pas pensé à chercher sur Youtube.

  10. Bonjour, chère Quichottine
    Bel article nostalgique …
    Je te souhaite un bon week-end.
    Bisoux doux
    dom

  11. Bonjour Quichottine
    C’est un pays ou malgré la facilité de mes déplacements je ne suis jamais allée.
    Merci de ce partage
    bisous

    • Y aller aujourd’hui serait sans doute plus facile qu’autrefois mais encore trop difficile pour moi.
      Merci, Celiandra.
      Bisous et douce journée.

  12. Il est triste qu’on ne puisse revisiter cette époque qu’accablé par le remords du colonialisme. Alors qu’il y a eu aussi souvent une vraie passion pour la terre, les paysages, et des histoires d’amour sincères entre les gens.

    « C’est donc pendant la traversée d’un bras du Mékong sur le bac qui est entre Vinh Long et Sadec dans la grande plaine de boue et de riz du sud de la Cochinchine, celle des oiseaux… Je vais au bastingage. Je regarde le fleuve. Ma mère me dit quelquefois que jamais, de ma vie entière, je ne reverrai des fleuves aussi beaux que ceux là, aussi grands, aussi sauvages, le Mékong et ses bras qui descendent vers les océans, ces territoires d’eau qui vont aller disparaître dans les cavités des océans. Dans la platitude à perte de vue, ces fleuves, ils vont vite, ils versent comme si la terre penchait. »
    (M. Duras, l’amant)
    ———
    – Raoul Volfoni : Tu ne sais pas ce qu’il me rappelle ? C’t’espèce de drôlerie qu’on buvait dans une petite taule de Bien Ho Har, pas tellement loin de Saïgon. Les volets rouges et la taulière, une blonde komac… Comment qu’elle s’appelait nom de dieu ?
    – Monsieur Fernand : Lulu la nantaise. (M. Audiard, les tontons flingueurs)

    • Merci !
      J’ai aimé L’Amant et Les Tontons flingueurs.
      Merci pour ces morceaux d’anthologie.
      C’est vrai que beaucoup de choses se sont passées dont les moins bonnes font oublier tout ce que nous avons fait et vécu de bien ici ou là. C’est dommage.

  13. Un tableau, un titre et toutes les émotions affleurent…
    Il est beau ton billet et si « vrai » !
    je t’embrasse Quichottine

    • Merci.
      Je t’embrasse Josette. Passe une douce journée.

  14. beau partage Quichottine. Sentiments mêlés bien sûr. Mais peut-on l’éviter ?
    bises et belle fin de semaine

    • On ne peut pas… et c’est dommage.
      Bises et douce journée Jeanne.

  15. Un très tendre billet évocateur d’un souvenir d’enfance… Merci ma Quichottine.
    Je t’embrasse.

    • Merci à toi pour ta présence et tes mots Marité.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

    • Merci Laure.
      Gros bisous et douce semaine à vous deux.

  16. Quel beau choix que ce tableau du samedi, qui illustre si bien ce que tu nous expliques, qui forme un joli trait d’union avec ton passé et qui contient toutes les émotions et les souvenirs recréés. De plus, mère et fille sont si vivantes qu’on les croiraient à un mètre de nous. Merci pour ce magnifique billet. Gros bisous

    • Je suis heureuse que ça te plaise.
      Le tableau d’Amande m’a tout de suis captivée… je ne pouvais que le lui demander.
      Merci à toi pour tes mots en partage.
      Passe une douce journée Cathycat.

  17. pays si beau en effet où l’on rêve parfois d’aller,
    mais j’ai vu bien des films sur ce beau pays , hélas au passé difficile,
    je te souhaite une belle soirée, bisous, MIAOU !!!!

    • Heureusement que les films sont là. Mon pays m’est inaccessible autrement.
      Merci, Mistigris.
      Bisous et douce journée.

    • Merci à toi pour ta présence et ces mots.
      Bisous et douce semaine Lilwenna.

  18. Merci de dévoiler ce bout de vie de toi, si important, Saïgon qui t’a accueillie sur sa terre. C’est une fierté pour toi d’être née dans cette lieu à présent inconnu de nom ! comme je suis fière d’être née dans la chambre de mes parents, dans une toute petite maison amiénoise. C’est important …
    Merci Quichottine et à bientôt !
    Gros bisous

    • Je crois que le lieu de naissance est important, quel qu’il soit.
      Je ne connaîtrai jamais la maison de mes parents là-bas, et le lieu où ils ont vécu en France n’existe plus.

      Gros bisous et douce journée à toi.

  19. D’étranges lieux etrangers nous font rêver. Merci pour ce moment lointain et que tu as su approcher vers nous.
    Une naissance et déjà un départ. Je comprends mieux ton attachement aux arbres.
    Je t’embrasse fort.

    • Merci ma Polly.
      J’hésite entre la chance que j’ai eu d’avoir fait ces voyages, et le désir inassouvi d’avoir un pays d’enfance où je pourrais retourner.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  20. Je ne sais pas si ton histoire est vrai mais elle est très touchante. Avant l’âge de 2 ans on ne se rappelle de rien, le cerveau n’est pas encore totalement mûr. Bon week end.

    • Elle est vraie…
      Merci d’avoir demandé Élisabeth.
      Passe une douce journée.

  21. Niakoué est en effet non pas une injure mais un qualificatif très péjoratif pour parler des asiatiques, un mot que l’on employait à Saïgon, ville mythique de l’époque colonialiste avec à la fois le rêve de puissance des Blancs et la misère des « niakoués » .

    • Merci pour la précision.
      Je n’ai personne autour de moi aujourd’hui qui pourrait m’en parler.
      Passe une douce journée.

  22. Merci Quichottine. Je suis très honorée que tu aies pris mon tableau comme support de tes souvenirs si émouvants.
    Nha-qué c’était une façon d’appeler les vietnamiens, un peu péjorative, mais sans méchanceté, il me semble.
    J’avais 6 ans quand je suis partie là-bas avec ma maman, j’ai vécu un an « en Indo » comme disaient les copains de mon père. Un souvenir très fort. Un beau voyage, un très beau pays.

    • Merci à toi pour ce partage.
      Tu as des souvenirs que je n’ai pas. Tu as eu de la chance d’y aller plus grande.
      Merci infiniment pour ton tableau. Il me parle tant !
      Passe une douce journée.

  23. De retour de la région de Gaillac où nous avons profité pleinement de nos 4 petites filles. Un vrai régal.
    Ce texte (et plus encore son titre) me remet en mémoire une chanson :(Marie-Dominique) « j’étais un soldat de marine, j’venais d’m’engager pour 5 ans…. » que j’aime beaucoup et que j’ai aussi pas mal chantée en marchant.
    Sans oublier ce que m’en racontait mon père (et de ce qu’il a vécu là-bas).

    • Mon père ne m’a jamais parlé de là-bas… autant que je m’en souvienne.
      Et, si je voulais l’interroger aujourd’hui, je ne pourrais pas.
      J’aurais aimé avoir quelqu’un qui puisse me raconter.

      Merci pour la chanson… 🙂
      Passe une douce journée.

  24. Bonjour Quichottine,
    Je viens de lire ton article, illustré par le tableau d’Amande, les deux sont absolument splendide!
    Que de mélancolie, ils ont soulevé en moi…
    A bientôt
    Livia

    • Merci pour ta présence et tes mots partagés, Livia.
      Tu as aussi vécu là-bas ?

  25. Un texte très émouvant ; peut-être iras-tu un jour découvrir ces lieux ? Mais tout a tellement changé depuis cette époque où cette ville s’appelait Saïgon . Tu serais peut-être déçue de ne pas retrouver les souvenirs de ton papa .
    J’aime beaucoup ces souvenirs d’enfance.
    J’ai eu quelques récits de mon grand frère( 17 ans de plus que moi ) qui était tout jeune soldat là-bas .
    Je t’embrasse

    • J’espère que nous aurons l’occasion d’évoquer un jour tes souvenirs de vive voix.
      Merci, Fanfan.
      J’ignore si j’irai un jour, je ne crois pas.
      Quant à mon papa, il n’a jamais évoqué ses souvenirs de là-bas devant moi.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  26. bonsoir Quichottine
    j’ai honte de ne pas avoir pu venir ici plus tôt
    j’ai eu tout un tas de problèmes aujourd’hui
    je n’ai même pas encore terminé mon article !

    et pourtant chez toi, l’évènement est de première importance :
    un article que j’aime beaucoup à propos d’une artiste dont j’apprécie énormément les œuvres
    et sa façon d’exposer et d’expliquer au béotien que je suis chaque étape, chaque démarche de son travail
    et je suis fier de sa fidélité à notre communauté

    et je n’oublie pas Claudine qui nous fait vivre son voyage aux Etats-Unis
    merci à toi
    merci à vous
    bonne soirée
    bon dimanche
    gros bisous

    • Merci à toi pour ce rappel de ce que font nos aminautes.
      J’espère que tes problèmes ne sont pas trop graves.
      Gros bisous et douce journée à toi Jean-Marie.

  27. Un tableau qui invite à la rêverie et ton billet rempli de souvenirs …
    Un moment de douceur et de partage !
    Bonne semaine Quichottine

    • Merci pour ces mots en partage.
      Passe une bonne semaine toi aussi.

  28. Un beau texte triste. Nostalgie des souvenirs d’avant le souvenir. Sans doute la première empreinte du monde sur notre esprit, en effet.

    • Les souvenirs d’avant le souvenir… j’aime beaucoup ton expression, Carole.
      Merci !

  29. Amie, je suis tout juste de retour, au coin du feu à me réchauffer avec la Sirène; ma valise est emplie des images et des vidéos que je ne pouvais partager, faute de connexion depuis mon île aux Philippines.
    Je découvre et j’aime le tableau d’Amande douce et ton billet nostalgique sur Saïgon et ton enfance heureuse. Comme vous, j’y suis allée; mon premier grand voyage, en avion puis en bateau, j’avais 1 an 1/2. Le Vietnam, un pays magnifique, qui a su aujourd’hui tourner les pages de l’Histoire et aller de l’avant.
    Passé le temps d’absorber le décalage horaire, de remiser mes palmes et de chasser les araignées de ma maison, je vais pouvoir retrouver le plaisir de bloguer et rendre visite aux amis-nautes. Ma seule priorité, en arrivant en Bretagne, a été de demander de rebrancher internet.
    C’est fait, ce soir !
    Gros bisous tout plein, Amielle. Doux rêves bleus.

    • Merci d’être passée dès ton retour mon Amielle.
      Gros bisous et douce journée à toi.

  30. Bonjour, chère Quichottine
    Je te souhaite un bon dimanche.
    Bisoux doux
    dom

    • Merci ma chère Dom.
      Bisous doux et belle journée à toi.

  31. Bonjour Quichottine
    Quelle imagination, revenir d’un pays où l’on n’a jamais mis les pieds.
    Bon dimanche

    • J’aurais préféré que ce soit imaginaire…
      J’y suis née pour de vrai, mais n’en ai pas de souvenirs.
      Passe une douce journée.

  32. Quelle belle phrase : je n’y suis jamais allée mais j’en suis revenue….. Ce pourrait être l’introduction à un joli rêve… Quoiqu’il en soit, merci d’avoir partagé ce souvenir, qui n’en est pas un tout en en étant un….. Doux dimanche, dame

    • Merci d’avoir si bien compris, Dame Croc.
      Passe une douce journée. Bisous.

  33. J’ai visité le Vietnam, du Nord au Sud, d’Hanoï à Saïgon. C’était intéressant de parler avec de vieilles dames qui parlaient bien le Français. J’y retournerais avec plaisir. Bisous

    • Tu as eu de la chance…
      Merci pour ces souvenirs partagés Écureuil bleu.
      Bisous.

    • Merci à toi d’être là eMmA.
      Passe une douce journée.

  34. Très émouvant ton texte!
    Je suis allée à Saïgon…
    J’ai essayé d’y retrouver non pas mes souvenirs mais celle d’une amie Vietnamienne qui me parlait tant de sa ville et de son pays…On a correspondu pendant une bonne dizaine d’années…
    Elle habitait Cholon…postait lettres et colis qu’elle m’envoyait à la grande poste de Saïgon…
    Elle a quitté son pays à cause de la guerre et je n’ai pas eu de nouvelles depuis…

    Bonne fin de dimanche

    • Merci pour ces souvenirs partagés, Marie.
      Avoir une amie là-bas, c’est génial.
      Dommage que tu n’aies plus eu de nouvelles d’elle après son départ.
      Peut-être y est-elle retournée… peut-être n’est-elle pas si loin de toi aujourd’hui.

      Passe une douce journée.

  35. Nostalgie, émotion et tout ce qui fait un peu de rattachement à un pays à la fois inconnu et présent dans ton chemin de vie. Je comprends les doux rêves que tu peux avoir à l’esprit parfois.
    Merci de ce partage !
    Bises du soir et bonne continuation Quichottine !

    • Merci pour ta compréhension, Alrisha.
      Passe une douce journée. Bises à toi.

  36. Un très beau tableau; je comprends qu’il t’invite à ces souvenirs
    Douce soirée

  37. ton texte est très touchant, merci pour c e partage plein d e profondeur….et….je suis hilare quoi que morte d e honte, en voyant le tableau d’Amande , que je croise une fois par semaine ou deux au tournant d e la commnauté de Jean Marie et Melly…ce que c’est d e passer chez les gens ponctuellement…je n’avais pas compris qu’elle peint…et superbement!
    je retourne chez elle, na!

    • Merci pour Amande.
      Je dois dire que je ne suis pas assidue chez elle, mais j’aime énormément ce qu’elle fait.
      Passe une douce journée Mamazerty.

  38. Des lieux rebaptisés, gommés par l’histoire tragique , la souffrance de ceux qui sont privés d’une partie de leur mémoire. Pour moi, aussi, la nostalgie d’un nom , la tristesse de lieux devenus étranges et étrangers. Bises VITA

    • Une chose de plus que nous avons donc en commun, Vita.
      Merci pour ces mots en partage.
      Bises et douce journée à toi.

    • C’est sans doute pourquoi je l’ai choisi… et pour la beauté de ton image.
      Merci, Gérard.

  39. Un beau voyage raconté avec les mots qu’il faut de nostalgie, de mémoire et de rêves. j’avais une amie née à Ouagadougou… rousse et couverte de taches de rousseurs, bretonne sa grand-mère était gardienne de phare en Afrique… que de destins hors du commun… de nouveaux migrants de nos jours ont des histoires parfois moins poétiques. J’ai soigné une personne agée qui avait fait « Diên Biên Phu », il se faisait appeler : « le Viet », tatoué des pieds à la tête, mais ça n’a jamais été pris du mauvais côté, les surnoms ça dépend du contexte, par qui et comment ils sont dit. Cela dit tes évocations sont un ticket pour l’évasion, merci Quichottine

    • Merci à toi pour ces souvenirs partagés.
      J’ai eu autour de moi de nombreux expatriés, je me sens souvent immigrée ici, même si je suis française parce que mon père et mon grand-père l’étaient, il a fallu et il faut toujours que je le prouve.
      Ce n’est pas toujours facile d’être né ailleurs.

      Mais ça laisse aussi de beaux souvenirs. 🙂

  40. Joli voyage dans ton passé, j’ai aimé te lire
    Tu me ramènes à Douala, que j’ai quitté en septembre 1959, et que j’ai grande envie d’aller voir …
    Je t’embrasse ma grande

    • Un jour tu iras, j’en suis sûre. 🙂
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  41. Oh que c’est beau. . tout est beau
    J’aime
    Saigon, j’y suis allée , mais je n’en suis pas revenue
    On ne peut pas l’appeler Ho Chi Minh ville, pour nous elle reste Saigon . .
    Que de souvenirs, et cette nostalgie . . comme je la comprends
    C’est curieux : cette semaine j’avais mis une photo du VietNam. .j’avais tout amalgamé, les lycéennes, Duras . . la mousson . . c’est une atmosphère que l’on ne peut pas oublier. .
    Merci Quichottine
    j’ai fait long et je m’exprime mal . . .
    je vous embrasse

    • Merci pour tes mots, Agathe.
      J’ai vu chez toi de nombreuses photos de là-bas.
      Cela me permet d’accrocher des images à un nom.
      Je suis heureuse que tu aies pu y aller.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse.

  42. Bonjour Quichottine,
    Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas parlées ! Les jours et les semaines pour moi passent bien vite !
    J’aime beaucoup ce tableau, il m’évoque le mystère et l’évasion… Un mélange audacieux de Hopper et Magritte en mon esprit ( peu connaisseur de la peinture, je dois l’avouer ! ). J’espère que tout va pour le mieux de ton côté et que j’aurai l’occasion d’avoir quelques nouvelles…
    Au revoir et très bonne semaine
    Lajeunecrivaine

    • Ton blog se met en place de mieux en mieux.
      Bravo !
      Même si j’avoue ne pas aimer lorsque les publicités s’ouvrent sans qu’on le leur demande, je suppose que tu n’y peux rien. 🙁
      Passe une douce journée. Merci pour ce passage.

  43. Merci de nous avoir livré ce souvenir émouvant pour toi Quichottine. Et nous, nous écoutons en silence…

    • Merci à toi…
      Passe une douce journée Marie.

  44. Moi aussi il me fait rêver ce tableau… Je me revois sur un autre paquebot… Ce pourrait être moi là, près de ma mère pendant que Papa surveille le sommeil de mon frère…
    L’émotion prend à la gorge..
    Merci pour ce merveilleux billet
    gros bisous Quichottine

    • Merci, Martine, pour ces souvenirs partagés.
      Je vois que nous sommes plusieurs ici à avoir vécu ces moments.
      Gros bisous et douce journée à toi.