Genèse d’une auto-édition

(suite de l’article précédent)

– Et après ?

C’est vrai qu’il y eut un « après ». J’avais confié les premiers chapitres à Davy. Sa mission : me donner un avis, son ressenti.
Moi, pendant ce temps, j’ai écrit à un éditeur dont j’avais fait la connaissance quelque temps auparavant. Je l’avais rencontré, par hasard, sur un stand, dans un petit « salon du livre » où je venais retrouver Sandy, l’une de mes blogopotes, qui y dédicaçait le premier tome d’une grande saga.

Nous avions discuté, longuement. Je ne savais pas qui il était, je ne l’ai appris qu’après qu’il m’eût offert sa carte de visite. Ce n’était pas n’importe qui… c’était le directeur d’une maison d’édition de mon département.

De retour chez moi, j’avais tapé son nom dans mon moteur de recherche et j’étais tombée sur une vidéo où il expliquait sa conception du métier d’éditeur. J’avais aimé ce qu’il en disait.

Il m’avait invitée à lui envoyer l’un de mes contes… pour voir.

Moi, je lui ai confié le premier chapitre de Papilio.

– Ton chapitre « brouillon », « tout flou » ?

Oui.

Je ne voulais pas trop lui en montrer… je voulais l’appâter.

– Tu croyais qu’il n’attendait plus que toi ?

Non, bien sûr… Mais ce premier chapitre… c’était comme une bande annonce.

Je pensais que s’il avait envie d’en savoir davantage, il me le dirait…

– Et ?

Et il me l’a dit…

– Ah bon ?

Oui… Il m’a dit « appelez-moi » en me donnant son numéro de téléphone… presque par retour de courrier.

– Joies des messageries électroniques ! Il avait pris le temps de lire ton brouillon malgré tout ?

Oui… juste le temps de la lecture, et de ce petit message de rien du tout.

« Chère Madame,

Je vous avoue que je me souviens plus de notre rencontre. Je rencontre souvent beaucoup de personnes pendant les salons du livre et, l’âge aidant, ma mémoire me fait parfois défaut.

J’ai lu le chapitre que vous avez bien voulu m’adresser. J’apprécie beaucoup votre écriture. Je me suis posé quelques questions sur l’interpénétration du monde du petit Papilio et de celui des géants.

Si vous le souhaitez, appelez-moi pour que nous en parlions. »

– Alors ?

Je l’ai appelé…

– Et ? Ne me dis pas que je vais devoir continuer à te tirer les vers du nez !

Non… si tu me laisses le temps de raconter.

Je l’ai appelé, je me suis présentée, et nous avons bavardé pendant quarante-cinq minutes… Ensuite, pour ne rien oublier, et, peut-être pour qu’il n’oublie pas non plus notre conversation, je lui ai envoyé un message de remerciements.

« Bonsoir Monsieur,

Je tenais à vous remercier pour le temps que vous m’avez consacré. Je suis touchée, très.

Je vais donc reprendre ce premier chapitre et poursuivre l’écriture du manuscrit afin de pouvoir vous l’envoyer dès que possible, après relecture « sans indulgence » par mes proches et mes amis. Il devrait comporter un peu plus d’une centaine de pages, dans le format A5 que je lui ai donné.

Juste une précision, surtout pour m’en souvenir. Au cours de notre entretien téléphonique, j’ai évoqué le livre de Salman Rushdie, « Haroun et la mer des histoires ». Je l’avais présenté tout au début de mon blog, au moment où j’avais encore peu de visiteurs. (http://quichottine.over-blog.com/article-11674477.html)

Encore aujourd’hui, c’est un livre que je ne saurais pas ranger dans l’une des cases proposées…

J’ai beaucoup apprécié notre conversation, qui me conforte dans la première image que vous m’aviez donnée de vous. Vos avis et conseils me seront très utiles. Je suis heureuse d’avoir osé vous écrire, et, plus encore, que vous m’ayez répondu avec tant de gentillesse et de rapidité.

Je ne peux pas, évidemment, présumer de l’avenir, mais, si le livre que nous préparons doit avoir son éditeur un jour, j’espère de tout cœur que ce sera vous. »

C’était le 27 mars… le 14 mai, le manuscrit était prêt et nous le lui avons apporté, directement…

– Tu croyais qu’il te l’éditerait ?

Oui, j’avais foi en lui. J’espérais qu’il me dirait au moins si ce manuscrit terminé ressemblait à celui dont nous avions parlé…

Il y a des moments comme ça, des moments où je me berce d’illusions, où je crois que le rêve est à portée de main, tout près…

Mais le temps a passé… Je n’ai pas eu de réponse. J’ai relancé bien sûr… et l’on m’a répondu que le manuscrit était « à l’étude »… puis « qu’il n’avait pas été enregistré »… puis que je devrais ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier et le présenter à d’autres…

– Tu étais triste ?

Oui, un peu. J’étais tombée de haut… je me rendais compte que tout ce qu’il m’avait dit n’était sans doute que de gentils encouragements, prodigués un jour où il n’avait sans doute rien de mieux à faire…

– Tu es méchante, là…

Non, un peu amère seulement. Ce fut l’une de mes plus grandes déceptions.

J’aurais compris qu’il me dise qu’il n’était plus intéressé, qu’il avait d’autres publications en vue, d’autres auteurs mieux connus… que Papilio était toujours aussi inclassable que lorsque nous en avions parlé et qu’il ne pourrait pas le proposer au jury des prix qui lui tenaient tant à cœur et qui occupaient ses pensées… des prix de littérature de jeunesse auxquels bien évidemment je ne pouvais prétendre.

J’aurais admis… mais je ne pouvais pas comprendre qu’après avoir été si prévenant, si attentif, il nous laisse tomber comme si nous ne valions plus rien, sans même avoir accusé réception du manuscrit…

– Qu’as-tu fait, alors ?

J’ai fait sept tirages du manuscrit, et j’ai décidé de l’envoyer aux plus grands, aux meilleurs, à tous ceux dont j’avais lu les publications avec bonheur.

– Tu étais bien présomptueuse ! Tu savais que tu n’avais aucune chance de réussir…

Je le savais. Mais, vois-tu, qui ne tente rien n’a rien…

– Et maintenant, tu regrettes ?

Non, je ne regrette pas de l’avoir rencontré, de l’avoir écouté… même si…

– Ah… il y aurait donc malgré tout un « même si » ?

Oui… Sans lui, je n’aurais peut-être pas mis de notes pour souligner mes souvenirs de lecture, ces mots qui nous renvoient à d’autres auteurs, d’autres héros, d’autres aventures…

– Ce côté un peu « pédagogique » qui t’a fermé la porte des éditions Casterman…

Entre autres… C’est vrai qu’on pouvait lire sans. Ceux qui auraient vu mes clins d’œil auraient souri… les autres n’auraient rien su de mes lectures enfantines…

– Crois-tu que ce serait mieux ?

Je ne sais pas. Nous en avons longuement discuté avec Davy.

120417 Davy

Je lui ai laissé le choix. Une version « sans notes » était prête…

– Il y en a beaucoup ?

Non… enfin… tout dépend…

Tu sais, on peut ne pas les voir, ne pas les lire… Nous avions décidé qu’un enfant de neuf à douze ans serait peut-être content d’en savoir davantage… ou de lire d’autres aventures.

– Je vais me répéter… mais… Tu regrettes ?

Non. Parce que malgré tout, Papilio était plus qu’un bel objet, qu’un beau livre illustré, c’était une histoire à faire grandir.

94 commentaires à propos de “Genèse d’une auto-édition”

  1. Ce cher Monsieur n’était sans doute qu’un beau parleur…
    Gros bisous et douce nuit Quichottine.

    • Je ne sais pas Cricri… Tu sais, il ne m’avait rien promis. Il m’avait seulement demandé de lui envoyer le manuscrit quand il serait prêt.

      Je me dis que j’ai peut-être tort de vous raconter tout cela… mais il m’a semblé que c’était important de partager tout cela avec vous qui m’avez fait confiance en lisant notre livre achevé.

      C’est grâce à vous que Papilio existe vraiment, qu’il peut continuer à voyager, et que j’écrirai encore, sans doute mieux.

      Gros bisous et douce nuit à toi aussi.
      Je te souhaite une merveilleuse journée à venir.

  2. Non tu n’as pas tort de raconter ça Quichottine. C’est intéressant de connaître tout ça. Après, on ne regarde plus les livres de la même façon. Avant d’arriver chez nous, ils ont déjà tout un passé.
    Tu racontes avec beaucoup d’humilité tes espoirs déçus et ça c’est très rare… C’est un beau cadeau que tu nous fais.
    Alors merci.
    Bisous doux et bonne nuit.

    • Je ne sais pas… ces confidences cesseront dimanche.

      Ma bibliothèque n’est pas faite pour parler de mes livres. C’est comme un éditeur qui ne publierait que les siens. (Tu sais que cela existe ?)

      Merci encore à toi pour ta présence affectueuse et tes mots en partage.

      Bisous doux et belle journée à toi.

  3. Je viens de lire tes deux billets à la suite. Je comprends fort ta déception mais après tout… cet éditeur ne méritait peut-être pas cette lecture.
    Je t’avais promis, moi aussi, de t’en parler en toute sincérité et puis un événement imprévu et triste m’a contrainte à différer ma lecture de Papilio… Car pour en apprécier la douceur et la ressentir pleinement il faut avoir l’esprit serein et disponible. Oui, c’est un livre qui fait grandir mais pas seulement. Il est un délicieux partage d’émotions tendres et apaisantes…
    Douce journée ma Quichottine. Je t’embrasse.

    • Je ne sais pas… Je me demande encore aujourd’hui si j’ai eu tort ou non.

      En tout cas notre manuscrit est toujours là-bas… « en attente ».

      Merci pour cet avis de lecture… je suis heureuse que Papilio ait su te séduire.

      Douce et belle journée à toi aussi, Marité. Je t’embrasse.

    • Je ne sais pas… disons que j’essaie de l’être le plus possible.

      Douce et belle journée à vous deux.

      Bisous, Dom.

  4. Coucou Quichottine. Tu as su, sur ce coup là négocier et manœuvrer avec beaucoup d’intelligence… C’est sûr, cela a pris du temps, mais le recul et la patience payent toujours, la preuve, ton Papilio en est l’exemple vivant, et je suis certaine qu’il fera des petits. Bises et bon mercredi

  5. Bonjour Quichottine. Je serai sur le stand de mon éditeur (Corsaire éditions Allée H82) au salon du livre de Paris dimanche prochain entre 14 et 18h. Vous pourriez déposer votre manuscrit chez lui à tout hasard. D’autre part pour mon deuxième livre j’ai contacté 62 éditeurs en évitant les plus connus. Sachez que les grands reçoivent jusqu’à 300 manuscrits PAR JOUR ! Avoir une chance d’être lu est nulle. Choisissez uniquement ceux qui sont dans votre ligne éditoriale (Internet le fait très bien). Bonne chance et n’espérez JAMAIS gagner de l’argent avec votre plume, hélas…

    • Je suis allée tourner les pages du site de votre éditeur.

      Je ne crois pas que Papilio corresponde à sa ligne éditoriale, mais qui sait ? Je lui soumettrai peut-être un jour un autre manuscrit… 😉

       

      Pour dimanche… je suis vraiment navrée, mais je risque de n’être pas disponible à cette plage horaire. Cependant, j’espère pouvoir malgré tout passer au stand de votre éditeur vendredi pour me procurer votre livre s’il l’a.

      Merci pour votre aide et vos suggestions. Je ne compte pas gagner ma vie en écrivant. J’offre à d’autres tout ce que je peux réunir grâce à mes livres.

      Passez une douce journée.

  6. Tu es d’une grande sagesse… et en même temps, ta naîveté première t’a amenée à subir une grande déception.. Les leçons de la vie. Je ne sais si j’aurais cette capacité à rebondir!
    Je t’embrasse, passe une bonne journée.

    • J’ai cru aussi ne pas m’en sortir… mais, finalement, ce n’est sans doute pas plus mal de rester libre de ses publications.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  7. Autre précision. Au salon du livre de Paris les auteurs passent avec des valises à roulettes remplies de manuscrits pour les distribuer aux éditeurs. C’est le seul moment où vous les avez tous sous la main…

    • Je me demande si les éditeurs emportent avec eux les manuscrits reçus ou si ces manuscrits encombrent les poubelles du salon lorsqu’il se termine…

      Mais les avoir tous sous la main, c’est plutôt sympathique pour faire connaissance avec ceux qui ne font pas la une des sites et journaux littéraires. 🙂

      Merci encore, Jeanmi.

  8. Je pense que mon commentaire précédent s’est perdu. Je vous disais que je serai au salon du livre de Paris chez mon éditeur (Corsaire éditions, allée H82), dimanche prochain entre 14 et 18h. Une occasion de nous rencontrer et que vous déposiez un manuscrit…

    • Si si, il est passé. Mais OB a parfois des lenteurs d’affichage.

      J’ai noté le lieu… j’irai, même si je ne peux pas y être dimanche (j’ai bien peur de ne pas être disponible à cette plage horaire, je reçois ma famille).

      Passez une belle journée.

  9. Personnellement avant d’être publié j’ai contacté 62 éditeurs, en évitant soigneusement les grands

    • Le premier éditeur que j’avais contacté n’est pas encore un « grand » de l’édition. Il le sera peut-être un jour, je ne sais pas.

      Aujourd’hui, lorsque tu fais le tour des « petites » maisons d’édition, tu te rends compte facilement de l’état où elles se trouvent.

       

      La plupart du temps, il est noté en toutes lettres sur leur page réservée aux manuscrits qu’ils n’en acceptent plus actuellement.

      Les changements de TVA leur ont fait beaucoup de mal. Le numérique aussi.

      Je ne sais pas si je saurais contacter comme toi 62 éditeurs… es-tu content de tes relations avec le tien ?

  10. Des espoirs déçus… dans l’édition comme dans la vie il en va… mais Papilio à vu le jour autrement… clin d’oeil de jill… Merci Quichottine, bises de jill

    • Eh oui, et, finalement, c’était l’essentiel, de quelque façon que ce soit.

      Bises et douce journée, Jill. Merci !

  11. Bonjour Quichottine , je crois que malgré ta déception du moment , tout n’a pas été négatif , le partage téléphonique t’a ouvert des portes inconnues quant à ta manière d’écrire ..
    Et aussi peut être n’a t il pas eu l’occasion de lire la suite …on ne sait pas toujours ce qui se passe derrière !
    Garde ce moment comme une expérience utile !
    je ne suis surement pas très calée sur ce sujet pour te donner cet avis , mais un ressenti est parfois bienvenu!
    sourires
    Bises Quichottine

    • Sans aucun doute.

      Je crois que je n’avais pas réfléchi en écrivant à ceux pour qui j’écrivais. Je ne sais pas faire ça.

      Je crois aussi que je resterai toute ma vie une « inclassable ». 🙂

      Il n’y a aucune raison de ne pas écouter ton avis, Claudine. Il est toujours bon de voir le bon côté des choses. 😉

      Passe une douce journée. Bisous.

       

  12. pas facile de franchir certaines portes …il faut de l’endurance et sans doute insister, persister …

    aujourd hui pas de soleil chez moi mais dans mon coeur pour te dire tout le plaisir que j’ai a te lire
    bises

    • Ou décider de faire autrement… ce que nous avons fait, ce que tu as fait aussi en publiant chez Lulu. 🙂

      Pas de soleil ici non plus… mais celui du coeur est toujours là. Merci de me l’avoir offert.

      Bises et douce journée, Eglantine. Merci !

  13. eh non, il n’y a rien à regretter, tu as fait ce que tu pensais devoir faire, tu as fait de ton mieux et µµµµPapilio est quand même venu jusqu’à nous et c’est bien

    • Papilio vous a trouvé et j’aime savoir qu’il a plu au plus grand nombre parmi ceux qui l’ont lu.

      Passe une douce journée, Gazou. Merci pour tout.

  14. Je ne sais pas qui est cet éditeur mais je me garderai bien de la blâmer. Les petites maisons d’édition sont elles aussi soumises aux difficultés. Il t’a encouragé à l’écrire. Il n’est pas entré dans l’histoire et n’a pas eu le courage ou le temps de te le dire.
    ou c’est une impression floue difficile à mettre en mots
    Bises et belle journée Quichottine
    oh zut ! le soleil s’est caché

    • Je ne blâme que son silence total…

      Et puis, en fait, non, je le blâme pas. Il n’a rien publié depuis la hausse de la TVA sur les livres. Je pense que cette politique livresque a été un grand coup porté aux éditeurs indépendants.

      C’est sans doute un mélange de tout cela.

      Ce n’est pas si grave, nous avons pris une autre option.

      Bises et douce journée, Jeanne. C’est vrai que le soleil nous fait défaut. 🙁

  15. Quelle déception en effet, je n’aurais pas pensé que cela finisse de cette façon après ton premier contact avec lui ! les gens peuvent être décevant des fois ! mais ce qui est bien c’est que tu sois allée de l’avant et que ce livre est vu le jour et que nous puissions nous régaler en le lisant, merci à toi pour tous ces partages plus ou moins intimes de ta vie
    Je te souhaite une douce journée de printemps et te fais de gros bisous
    (Ayé, jai fini hier soir Ernest et Celestine je me suis régalée, j’avais l’impression d’être avec eux 🙂 )

    • Merci à toi pour ce partage.

      Je suis contente de voir que le livre de Daniel Pennac t’a plu autant qu’à moi.

      Douce journée et bises à vous partager.

  16. Trouver un éditeur est je crois le plus difficile dans le fait d’écrire un livre. Je comprends ta déception, un peu comme une trahison, même si ce mot est un peu fort. Mais tu es courageuse et persévérante et Papilio a eu beaucoup de succès. Il trône à présent dans les bibliothèques-amies avec grande fierté.
    Gros bisous en ce premier jour du printemps

    • Je me suis sentie délaissée sinon trahie, c’est vrai.

      Mais le plus important maintenant c’est que le livre ait trouvé des lecteurs et qu’il ait pu faire plaisir à ceux qui l’ont reçu.

      Gros bisous et douce journée à toi. J’espère avec plus de soleil qu’ici. 🙂

  17. Tu auras beaucoup appris de cette expérience, et votre livre est une belle réussite. Bonne soirée.

    • Merci, Solange. Je suis contente que tu partages notre avis sur Papilio. 🙂

      Bises et douce journée.

  18. tu as quand même appris des choses même si ton livre ne paraît pas c’est comme cela qu’on avance

    • Il est paru en auto-édition.

      Je continue à penser que c’est un très beau livre.

      Nous verrons bien demain, lors de la dédicace, s’il arrive à trouver de nouveaux lecteurs.

  19. comme tu le dis , qui ne tente rien n’a rien … ma devise au boulot …. bise quichottine

  20. C’est vrai que tu nous a parlé de tes déceptions. Cela doit faire mal quand on ne te répond pas.
    Cela me fait penser aux lettres accompagnées du CV que mes garçons envoyaient et à leur déception au nombre de réponses.
    De plus, vos étiez deux et tu devais beaucoup penser à Davy.
    J’attends de savoir comment le livre a fini par être publié.
    Bisous Quichottine.

    • Tout message devrait recevoir une réponse, quelle qu’elle soit.

      Je suis certaine que Davy, qui a encore toute sa vie devant lui et beaucoup de talent, réalisera de grandes choses.

      Moi… je vais me contenter d’être une mamie comblée. 🙂

      Nous l’avons publié en auto-édition… et c’est finalement une très bonne chose.

      Bisous et douce journée à toi, Pimprenelle. Merci pour tout.

  21. Je ne pense pas que ce monsieur était un « beau parleur » , tu étais heureuse de le rencontrer , il t’a écrit, encouragée et conseillée , bien sur j’imagine ta déception par la suite mais tu as tenu bon et c’est ce que je retiens !
    concernant les notes , moi je dis oui et Nino a dit non , comme quoi les avis sont partagés , mais ça tu le sais déjà !
    Je suis contente de connaître le déroulement de cette aventure qui a donné lieu à ce bel ouvrage que nous connaissons tous et toutes à présent. Des critiques , il y en aura toujours et c’est grâce à elles que nous avançons…
    Gros bisous Quichottine

    • Les avis sont vraiment partagés, si je m’en tiens à ceux que m’en ont dit les lecteurs.

      Pour les éditeurs… c’est plutôt l’un des points négatifs soulignés.

      Si, un jour, je devais être publiée par un éditeur et qu’il me demande Papilio… ce sera sans doute la version « sans » que je lui présenterai.

      Une version « allégée » de son intertextuatlité, de ses notes… une version un peu différente mais où j’ai gardé l’essentiel. 🙂

      Passe une douce journée. Bisous amicaux à vous partager tous les deux.

      Prends bien soin de toi.

  22. Je comprends ta déception ma Quichottine… Après tant d’illusions. Il y a des gens comme ça, qui font croire, qui font rêver et plouf… Plus rien…
    Gros bisous, belles soirée.

    • Hélas…

      Mais, tu vois, à la rélexion… il ne m’avait promis que de le lire et de m’en dire ce qu’il en aurait pensé.

      Ce n’était aucunement une promesse d’édition.

      Gros bisous et douce soirée, Liliane. Merci !

  23. Je comprends ta déception : une rencontre a priori productive et porteuse d’espoir et de la négligence ensuite. Bisous

    • Non, je crois que c’est finalement normal.

      Les petits éditeurs ont beaucoup souffert dernièrement et je pense qu’il était dans l’impossibilité de courir le risque de m’éditer. Papilio est « inclassable », vraiment.

      Bisous et douce soirée.

  24. L’édition d’un livre, c’est un vrai parcours du combattant.
    Me voilà bien déçu, moi qui m’attendais à la publication de mon dernier manuscrit, de le voir refusé par le comité de lecture.

  25. J’ai relu l’ épopée de Papilio. Il y a des petites mesquineries qui font plus de mal que de grosses déceptions. Même si l’édition a été difficile, Papilio a une vraie vie. J’aime voir sa couverture sur ma table de nuit et je ne vois plus un banc par temps de pluie sans penser à lui. Davy et toi avez vraiment bien travaillé. Bisous

    • Un grand merci pour ces mots rassurants, Cathycat.

      Je sais que c’est un très beau livre.

      J’ai hâte de lire le nouveau livre de Davy.

      Bisous et douce journée.

  26. Bonjour Quichottine, tu ne
    serais pas en colère ce ne serait pas normal. Mon PC ne s’améliorant pas je vais écrire par petites phrases. Là j’envoie

  27. C’est vrai que du coup vous avez d’autant plus mené votre projet à bien. Je ne vois pas en quoi il est présomptueux de s’adresser à de grandes maisons. Je n’ai jamais essayé mais ceux qui ont sorti la première fois leur livre chez un éditeur ont dû être dit initialement, inconscients d’oser !

    • L’un des éditeurs consultés… même plusieurs… m’ont souhaité « bonne chance »…

      Tu vois, si tout est question de chance, ce n’es pas utile de continuer à essayer.

      Mais qui sait ? Peut-être un jour, dans d’autres circonstances…?

  28. Tiens, bon je vais peut être pouvoir tout dire (ce soir mon PC a planté un énième record : 13 fois en pleins messages à droite et à gauche !) L’attitude de cet homme est inconsidérée. Qu’il ait oublié encore… mais après la conversation de 45 minutes..
    .. Non, non c’est normal que tu aies y ait cru, totalement.

    • Je n’ai pas encore l’habitude des hommes qui savent charmer mais oublient d’un instant à l’autre ce qu’ils ont dit ou fait…

      Qu’est-ce que trois quart d’heures dans une vie ?

  29. Je termine en disant que je ne te connaissais pas tant que cela il y a encore peu et de nouveau je re-re-souris en voyant combien toi aussi, tu es adepte de parler à ta conscience.
    Bisous+

    • Je crois que finalement nous nous ressemblons plus encore que tu ne l’as constaté.

      J’ai hâte de lire ton second livre… pour voir… 🙂

      Bisous et douce journée à toi.

  30. Je viens de lire Cricri, sa remarque, surtout la dernière est très vrai et très humaine.

    • J’aime beaucoup Cricri… Ses visites me font toujours énormément plaisir.

      Son monde me convient aussi. Je me régale chez elle.

      Tu n’y es jamais allée ?

  31. Je comprends ta déception, tu y as cru et surtout ne pas recevoir de réponse c’est toujours très décevant car on prend cela comme de l’indifférence. C’est un peu comme lorsqu’on envoie des candidatures à une entreprise et qu’elles ne répondent pas mais c’est ainsi. Bisous

    • Je suis d’accord…

      Tu vois, j’espérais beaucoup, sans doute beaucoup trop.

      Ce n’est pas grave, nous avons malgré tout publié notre livre, différemment.

      Bisous et douce journée, Martine. Merci.

  32. les livres naissent et après il leur faut grandir et se faire une place… c’est là que tout devient difficile! mais heureusement, ils grandissent quand même!! 😉

    • Un sourire pour toi…

      J’espère que Papilio n’a pas encore terminé son voyage…

      Bisous et douce journée.

  33. On espère beaucoup quand on a eu la chance d’avoir eu un contact direct. On pense qu’on a un petit espoir… et puis plus rien ! L’auto-édition c’est bien, faut juste savoir se vendre et faire tout le côté marketing à côté… pas si facile, mais tellement gai et fière d’avoir tout fait toute seule ou presque 🙂 longue vie à nos écrits, nos partages, nos échanges. bisous

    • Tu vois… je ne suis pas vendeuse. Je n’aime pas parler pour moi… je me demande d’ailleurs ce que va donner notre séance de dédicaces au salon du livre.

      Ce que j’aimerais vraiment, c’est avoir les moyens de me promener en offrant à ceux que je croise et qui seraient intéresssés un livre gratuit, rien que pour le plaisir du partage.

      … comme nous faisons sur nos blogs pour des écrits auxquels nous tenons pourtant… qui ne sont pas si vains qu’on voudrait nous le faire croire.

      Mais c’est vrai que ces écrits sont volatiles. Ils passent aussi parfois de blog en bog en perdant le nom de leur auteur. Ce qui ne serait pas le cas avec un livre.

       

      Bisous et douce journée à toi, Cécile. merci pour tes encouragements.

  34. Beaucoup d’auteurs, de peintres compositeurs sont dans ton cas… Ne pas se décourager surtout, mais j’avoue que c’est dur… et je comprends ta déception… Merci pour cet échange.
    Bonne journée
    Bises

    • Merci à toi de continuer à suivre aussi fidèlement et de m’encourager ainsi.

      Bises et douce journée, Jackie.

  35. Il y a de quoi être déçue par ce silence inexplicable , après avoir longuement parlé de ton projet . Ce monsieur était sûrement très occupé mais il aurait pu demander à sa secrétaire de t’envoyer un mot , » oui « ou « non  » !
    Mais tu as eu raison de ne pas baisser les bras! Papillo va continuer ses aventures ?
    Bisous

    • Il a d’autres impératifs en ce moment… et sans doute aussi des soucis dont il n’a pas voulu parler.

      Pour le reste, je ne sais. Notre dossier est toujours « en attente ». Je crois qu’il le sera longtemps.

      Oui, pour Papilio.

      Davy va publier tout bientôt un recueil de dessins… et tu sais combien ses dessins savent raconter d’histoires.

      Moi, j’ai commencé autre chose, dont mon « réveil du géant » est un aperçu.

      Nous verrons bien…

      Bisous et douce journée à toi.

  36. Ah l’être humain est parfois déconcertant, décevant. Les charmeurs, je connais… Les grandes phrases qui nous font croire tant et tant. Et puis la grosse déception qui arrive. Comme je te comprends Quichottine. Mais Papilio est né quand même, c’est l’essentiel ( je te l’ai déjà dit je crois…)

    • C’est vrai, le plus important était qu’il naisse… peu importe le support.

      Merci pour tout, Marie.

      Passe une douce journée.

  37. Ce sont des grosses déceptions, et jene m’y risque plus mais toi tu persistes et tu as raison !
    Bises ma Quichottine

    • Je ne sais pas si j’ai raison. J’ai passé l’âge des illusions et des mirages…

      Il faut que je me mette à rêver à de nouveaux possibles. 🙂

      Bises et douce journée à toi, Nettoue. Merci pour tout.

  38. c’est quand même bien l’expérience que tu as eu avec le premier éditeur
    il y a eu un point positif
    tu as fait 7 exemplaires du livre
    donc c’était comme une sorte de défi relevé après « un ptit échec »

    Belle fin de journée

    GROS BISOUS DU SOIR

    • Et depuis nous en avons vendu 150 exemplaires… c’est mieux que sept et ça m’a permis d’offrir un rêve à un enfant malade… je suis ravie. 🙂

      Merci pour tout, Sonya.

      Bisous et douce journée à toi.

  39. Ces grands hommes….. et ceux que l’on considère comme des Kleenex….. Colère, amertume …. cela se comprend… mais quand je rentrerai en Europe, Papilio sera parmi les premiers occupants du pan de mur qui sera réservé aux rêves…. Bises du soir, Dame Quichottine

    • Un immense merci, Dame Croc.

      Je n’aime pas que l’on puisse prendre et jeter… ce doit être pour ça que je continue à utiliser les mouchoirs d’autrefois. 🙂

      Bises et douce journée. Prends bien soin de toi.

  40. C’est vraiment un parcours plein d’embûches, de crevasses , d’espoir , de désillusion. Mais il faut espérer pour avancer …. la réussite est une récompense extraordinaire et une grande fierté.
    Douce soirée, bises Quichottine

    • J’avais envie de le partager avec vous…

      Il est toujours bien d’affronter les obstacles, même sans pouvoir le franchir.

      Je l’ai contourné et, finalement, j’en suis ravie.

      Douce et belle journée à toi. Merci.

  41. Parfois les murs à franchir … les marches à grimper vous emmènent plus haut.. bises

  42. bonsoir, ma chère Quichottine,
    très intéressantes ces péripéties…
    oui, il y a parfois de quoi avoir de l’amertume
    mais tu as atteint ton but
    (vous avez atteint…)
    et nous avons eu la joie de connaître Papilio…
    merci de ta persévérance
    bonne soirée à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie
    jean-marie

    • J’ignore ce que je garderai ou non de cette expérience. Je crois que nous devions la faire.

      Tu es de ceux qui ont lu et ont aimé Papilio. Je suis touchée de la confiance dont tu as fait preuve en achetant ce livre.

       

      Merci pour tout.

      Gros bisous et douce soirée à toi.

  43. Merci pour tes réponses.
    Ben dis donc, je sais pas comment tu fais pour répondre à tout le monde, mais tu dois pourtant avoir le nez dans les bagages.
    -)
    Bisous et bonne chance au petit Papilio
    Corine

    Ps : moi je crois que pour un éditeur, 45 minutes ne se « perdent » pas comme ça. Il était normal de croire.
    45 minutes, ça n’est pas rien, j’insiste.

    • Pas de bagages, je ne vis pas si loin. 🙂

      Mais oui, quelques préparatifs tout de même.

      Bisous et douce soirée, Corine. Merci à toi.