Place de l’imaginaire

En retard, en retard… mais qui a dit que j’étais en retard ? Je suis toujours là, fidèle, depuis le premier jour ici.

 

Vous ne le saviez pas ? C’est par moi que le peintre a commencé son tableau. Il lui fallait du temps, beaucoup, et beaucoup de savoir-faire pour transformer cette façade, y créer tout un monde où chaque habitant du village pourrait se reconnaître.

 

120831_Alphomega.jpg

 

Il y a mis tout son cœur… c’est vrai.

 

Même le petit salon de thé qui a fermé l’an dernier y garde la fraîcheur de ses dentelles, de ses hortensias  bleus.

 

Bien sûr, on ne saura bientôt plus qui vivait là. Les jeunes ne connaîtront pas le sourire de son hôtesse, celui dont elle accompagnait ses mots ou ses silences.

 

Je l’ai vue souvent, le regard un peu triste lorsque plus personne ne franchissait la porte, lorsque la devanture turquoise avait passé, comme passent les couleurs sous le soleil d’été. Elle écartait les rideaux d’une main tremblante. Elle savait qu’elle vieillissait et qu’il lui faudrait un jour abandonner.

 

Il a peint la maison de Louis…

 

Oui ! Celui que l’on appelait « ’tit Louis », même lorsque les années le firent grandir, beaucoup, du moins en taille, et lui donnèrent la force d’un géant.

 

Petit Louis… Il n’avait pas besoin qu’on le protège… C’est du moins ce que pensaient tous ceux qui l’apercevaient, ici ou là dans le village, poussant sa carriole pleine de tant d’objets insolites qu’on se demandait où il les dénichait. Il était précédé d’un concert de rires et de quolibets… « Tiens, v’là ‘tit Louis et son fatras ! »

 

Louis… Il ne parlait pas. Il souriait d’un air béat. Il ramassait ce que d’autres jetaient. Il voulait que sa rue soit belle. Il plantait des fleurs là où personne n’en aurait mis, il taillait les buissons le long des champs en friche. Et, de temps en temps, y plaçait une sculpture étrange, de celles qui surprennent les amateurs d’art.

 

C’était son plaisir à lui : transformer chaque objet ramassé en autre chose, rassembler l’inassemblable, créer l’inenvisageable.

 

Il ne disait rien, mais il observait. Il avait vu chaque enfant grandir, chaque couple se former… La vie qu’il n’aurait jamais.

 

Lorsqu’il rentrait de sa promenade matinale, il se jetait dans les bras de sa mère et il pleurait en silence… avec parfois l’un de ces sanglots d’enfant qui n’a pas envie de montrer qu’il a mal.

 

Elle caressait ses cheveux, lui racontait une histoire, de géants, de sorcière, de fées et de lutins. Jusqu’à ce qu’il s’apaise et aille dans son atelier, au fond du jardin.

 

Marteaux, ciseaux, limes et tenailles transformaient l’acier… Les scies œuvraient jusqu’à  ce que le personnage ait pris l’apparence désirée. Bois et plastiques trouvaient aussi leur place, jusqu’au vent à qui il laissait des « trous » volontaires qui permettraient à l’eau de s’écouler jusqu’à la coupelle qu’il préparait pour les oiseaux.

 

Les oiseaux… Il les aimait depuis toujours. Chaque sculpture serait un refuge pour eux, chaque coupelle un lieu de rendez-vous, pour y boire et s’y baigner sans crainte d’être dérangé.

 

Moi, j’ai su bien avant eux ce qui arriverait.

 

Le peintre m’avait mis au centre. J’étais indispensable à la vie du village. C’est par moi que l’on accédait à la place de l’imaginaire, juste entre la maison de l’éternel enfant et la boutique de la vieille dame aux cheveux blancs.

 

Entre eux deux… Toujours prêt à les faire monter, l’un ou l’autre, jusqu’à la place de l’imaginaire où tout devenait possible.

 

Là-haut, ils trouveraient les sourires qui manquaient, ceux qui avaient disparu…

 

Là-haut, les commençants du marché, riaient en échangeant des propos colorés comme leurs étals avec des chalands moins nombreux mais plus attentifs et amicaux qu’autrefois.

 

Là-haut, les amoureux moissonnaient les mots perdus et se les murmuraient tendrement.

 

Là-haut, un randonneur essayait vainement de parvenir à ses montagnes… Mais il ne savait pas qu’il aurait, pour cela, fallu descendre un peu avant de remonter. Les chemins les plus rapides sont parfois des chemins détournés.

 

Moi, j’avais senti leur pas, comme là, ceux de Mathilde, si lourds du poids de l’enfant qu’elle portait. Je les avais encouragés, comme la brise d’été qui passait de l’un à l’autre.

 

Je les avais accompagnés. Je savais que je n’irais jamais plus haut, que je ne pourrais qu’admirer le ciel bleu qui tranchait avec celui – si profond et un peu sombre – qui entourait cet espace hors du temps.

 

Mais qu’importaient les petits riens dont j’étais fait ?

 

Mon tout ne comptait que parce que chacune de mes marches était un morceau d’éternité.

 

© Quichottine, 30 septembre 2012

 

 

Pour La Petite Fabrique d’Écriture, sur une image d’Alphomega que je remercie de tout cœur.

 

Pour lire toutes les participations, dans leur ordre de publication sur le blog de la communauté, c’est ici (clic) :

ABC, Annette, Dominique, Babeth, Polly, Martine du JdV, Pasfrévin, Azalaïs, Élise, Ptitsa.

 

Merci à tous pour votre présence ici.

 

Passez une bonne journée.

 

153 commentaires à propos de “Place de l’imaginaire”

  1. Bonjour Quichottine ! Un trompe l’oeil offert à vos plumes… Merci pour les liens et j’applaudis ton texte sur le sujet… Bon dimanche à toi, bises de jill

  2. Magnifique ce muer peint. Je suis toujours béat d’admiration devant de telles réalisations qui habillent la misère d’un mur nu. Merci et bravo pour le texte nostalgique et poétique.

    • Merci à toi pour ce joli compliment.

      J’aime aussi beaucoup lorsque les murs sont « habillés » de si belle façon.

      Passe une douce soirée.

  3. Un sujet passionnant ma Quichottine et ce trompe l’œil, une véritable œuvre d’art. Merci. Bises et bon dimanche.ZAZA

  4. C’est curieux… Est-ce la saison, l’approche des jours plus courts,de l’hiver ? Je suis aussi pleine de nostalgie en ce moment et ce que tu décris là, je me le raconte souvent en ce moment avec d’autres personnages, en d’autres lieux et je perçois avec un peu d’amertume la vanité des choses, le peu d’importance d’une vie dans l’éternité… Et pourtant, sans cette vie, tant d’autres n’existeraient pas ou ne seraient pas ce qu’elles sont ! Une seule vie peut parfois changer le cours de l’histoire.
    Bien sûr, je n’ai pas ton talent et mes histoires restent dans ma tête, mais te lire me fait me sentir moins seule…
    Bisous doux Quichottine et merci d’être là.
    Passe un bon dimanche

    • Tu as des talents que tu partages aussi avec tes visiteurs… j’adore ces moments, Cricri.

      Un jour, les histoires que tu as dans la tête sortiront, peut-être autrement, peut-être seulement pour tes petits-enfants, mais ils garderont en mémoire ce que tu leur disais, et tu auras participé de ce qu’ils seront.

      Je crois que le monde se construit pas à pas et que tous sont importants.

      Passe une douce soirée. Je t’embrasse fort.

  5. Une copie du commentaire que j’ai fait sur la petite fabrique d’écriture : Cette fresque ne m’a pas du tout inspiré, c’est joli mais une fresque reste superficielle montrant une vie idéale qui n’est pas. C’est une excellent idée de t’être mise à la place de l’escalier mais je n’aurais pas pu m’y mettre car un escalier on le monte et quand on est arrivé en haut faute de continuer le rêve et d’aller plus haut on le redescend. Une fois redescendu très difficile de le remonter. Bisous Quichottine

    • Je te comprends tout à fait… Ce n’est pas facile de pouvoir réaliser ses rêves, ou d’atteindre son idéal qui la plupart du temps reste virtuel…

      J’essaie seulement de faire au mieux de mes possibilités.

      … tout en sachant qu’il faut aussi garder les pieds sur Terre sous peine de retomber de trop haut.

       

      Merci pour ce partage, ici et là-bas. Bisous et douce journée à toi.

  6. quelle belle interprétation sur cette fresque !
    quelle imagination ! bravo Quichottine !! c’est très beau !
    bon dimanche-

  7. oh que c’est beau ,Quichottine , et cet amour des pauvres gens, les vieux, les peu gatés par la vie, cela me rappelle les mots de Ferré dans « avec le temps » : les voix
    qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens :
    Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid » Les gens, quoi.

    • Quelle belle chanson que celle de Ferré! … j’adorais…. et j’aime encore l’écouter, dès que j’ai envie de ces mots qui me disent que le monde sait encore aimer.

      Passe une douce journée.

      Merci pour tout.

  8. Te le redire ici combien j’ai ressenti ton texte dans le moindre détail, plus humain qu’imaginaire parfois et voilà que je glisse sur de l’or, la chute de ton écrit qui je te le confie est comme une grâce qui m’éblouit encore. Suzâme

    • Merci pour ce très beau compliment, Suzâme… et merci pour ta présence, ici et là-bas.

      Passe une douce journée.

  9. j’aime les trompes œils…ils ne trompent pas le cœur de ceux qui savent les lire…j’aime ton écrit et ce qui s’en dégage
    bonne soirée à toi
    bisous

  10. j’aime beaucoup ton chemin blogosphérique, un joli trompe-l’oeil qui ne trompe pas l’âme…
    doux bisous et toute jolie aprem à toi

  11. Quel beau texte pour illustrer ce trompe-l’oeil magnifique !
    Merci ma Quichottine.
    Bon dimanche et GROS BISOUS.

  12. superbe histoire…tous les lieux ont une mémoire
    bizzzzzzzzzzzz

  13. Merci pour ce texte magnifique qui donne une vie chaleureuse à cette place ô combien imaginaire

    • Encore un grand merci à toi, Alphomega. Ce textes, ces textes que nous avons partagés, n’auraient sans doute pas existés sans ton image.

      Passe une douce journée.

  14. C’est une bien jolie histoire et les textes de la petite fabrique d’écriture sont intéressant à lire aussi. J’aime ces murales sur les édifices ça met de la vie autour.Bonne soirée.

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi… J’aime beaucoup.

      Douce et belle journée, Solange. Merci d’avoir pris le temps.

  15. Il est magnifique ce trompe l’oeil… Et ton texte superbe ! Heureux p’tit Louis ?…
    J’aime beaucoup la dernière phrase :

    « Mon tout ne comptait que parce que chacune de mes marches était un morceau d’éternité. »
    Merci Quichottine, bonne soirée, gros bisous.

    • Je crois qu’il l’est, à sa façon, qui est sans doute la meilleure.

      Merci pour tes mots, Liliane.

      Bisous et douce journée à toi.

  16. quel merveilleuse histoire pour ce trompe-l’oeil ! J’ai beaucoup aimé
    bisous et bonne semaine

  17. j’aime ces habits de murs
    de la peinture grandiose au tag
    il sont traces
    racontent àleur façon une histoire
    jolie et triste commela tienne
    bellejournée

    • Merci, Jeanne.

      Chaque trace laissée est à lire… chacun le fait à sa façon.

      Passe une douce journée.

  18. Encore une super inspiration sur cette belle image !
    Merci pour ces mots « qui racontent » …
    Bon début de semaine.
    Bisoux doux

    dom

    • Merci à toi, Dom.

      Heureuse que cela t’ait plu.

      Bisous et douce journée à toi aussi. Bonne semaine !

  19. que j’aime ton histoire et ta conclusion..Merci beaucoup!
    Je vais aller voir les autres textes…passe une bonne journée!

  20. je monte ces marches avec plaisir, bien qu’ayant attendu mon « Picon » à table sur la terrasse, les facéties de « Pti’Louis » ont fait passer le temps, ainsi que les bruits des artisans. J’ai bien vu ce randonneur sans carte, et j’ai failli lui proposer de boire un verre avec moi… Merci Quichottine pour la pause le temps d’une pose pour ce peintre aux gestes lents.

    • Merci à toi d’avoir pris le temps nécessaire pour partager un peu avec chacun des personnages présents.

      Passe une douce journée.

  21. Je crois que j’aurais été ami avec p’tit Louis !!

    Merci pour ce conte qui peut -être réalité et pas un rêve…

    Belle journée avec bises de nous deux

    • Moi aussi…

      Merci à toi pour ta présence et tes mots.

      Bises affectueuses et douce journée à vous deux.

  22. magnifique!

    Mais qu’importaient les petits riens dont j’étais fait ?

    Mon tout ne comptait que parce que chacune de mes marches était un morceau d’éternité.

    Merci de mettre des mots sur les émotions. Et merci de ta fidélité amicale.
    Bises bretonnes

  23. Cette jolie façade a éveillé l’imagination de très belle manière. J’aime beaucoup ton texte; on s’attache à ce personnage de P’tit Louis .
    J’ai été voir les liens; de beaux textes !
    Je te souhaite une belle semaine; bisous

    • Merci d’en avoir pris le temps… les textes écrits à partir de cette image valent tous le déplacement.

      Je t’embrasse. Bon retour chez toi, ma Fanfan.

  24. Comme j’aime te suivre dans ton monde inconnu, chère Quichottine! Comme je reconnais tes personnages! A mesure que tu les cites, je les revois, tels qu’ils habitaient autrefois ma rue, mon quartier. J’y avais aussi un ‘ptit Louis, une vieille dames, de vieilles maisons familières. Et des rêves! Tant de rêves! Merci d’être cette Fée des contes, chère Quichottine, toi qui sèmes un peu de magie dans les coeurs fatigués.

    • Merci d’avoir pris le temps de ces rêves et de ce partage, ma Lorraine.

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  25. Superbe fresque !… oh la la ça fait un moment que je ne suis allée à la petite fabrique, merci pour le rappel Quichottine !… bisous tout plein

    • Je t’emprunterai une image bientôt pour là-bas… si tu veux bien, évidemment.

      Bisous tout plein et douce journée à toi.

  26. Magnifique texte! merci; bisous de mon île

  27. C’et un joli sujet, il ouvre plein de fenêtres, j’aurai du y penser en ce moment ça se bouscule, je suis moins présente, mais j’y songerai, Quichottine, je t’embrasse bien fort…

    • Il y a des moments où le temps manque… ne t’en fais pas, Marine.

      Je t’embrasse bien fort aussi. Passe une douce journée.

  28. Trompe l oeil !

    P’tit Louis sait bien qu’il ne faut pas se faire abuser par ses sens. Le monde qu’on voit est il le vrai monde ?

    Le monde qu’on ressent est il plus près de la verité vraie ?

    Notre vision du monde est elle uniquement personnelle ou existe t il une communauté de vision, de l’ouïe ( et pas de Louis ) ou du toucher ressenti ???

    J’aime bien ton article moi aussi.
    Il permet de relativiser et de se centrer sur l’essentiel.

    Bonne journée

    ps : ça avance… c’est une évidence ( private joke )

    • Je crois que nous pouvons encore le transformer… même si certains voudraient nous imposer celui qui ne nous convient pas.

       

      Tu poses de bonnes questions, je sais bien que mes réponses ne seront pas toujours à la mesure de mes désirs, mais je sais aussi qu’il est important de pouvoir partager ce que l’on ressent, d’une façon ou d’une autre.

       

      Merci pour ta présence, Félix.

      … et merci pour le hors sujet qui me ravit.

  29. Je relis ton texte ici. Ton style, le développement si descriptif nous invite à rentrer sur cette place et à participer aux relations de chacun, à la vie, quoi? Et la chute… quelle merveilleuse chute…Elle résonne comme un escalier vers l’éternité… Je t’embrasse. Suzâme

  30. c’est vrai qu’il est bien joli et si bien intégré ce trompe l’oeil que les promeneurs doivent se mettre à rêver en passant

  31. voilà, c’est avec joie que je te lis à nouveau, tu as bien trouvé mon site , pas de soucis
    je te dis à bientôt bisous

  32. Une très belle réflexion sur cette splendide fresque qui brouille les frontières de l’imaginaire et du réel, et particulièrement sur ces marches, qui sont si frappantes dans leur effet de perspective qu’on a vraiment l’impression qu’elles nous font entrer dans l’autre monde.
    Merci, Quichottine

    • Merci à toi, Carole, pour cette lecture attentive.

      Tu pourrais aussi participer à ces jeux de la Petite Fabrique d’écriture… si tu le désires bien sûr.

      Passe une douce soirée.

  33. Bonjour Quichotine,
    Grâce à vous j’ai découvert Water Spring et la Petite Fabrique de bonheur littéraire.
    Heureusement qu’il ne m’est pas besoin de choisir le plus beau de ces textes ! Ils sont si prenants et votre enchaînement pour nous les faire connaître et apprécier est à la hauteur des écrits. L’imaginaire ? Nous nous réfugeons tous dans cet imaginaire sans lequel la réalité toute seule nous rendrait la vie bien difficile.. La vie n’est-elle qu’une façade ? Un bol d’air dans notre environnement vicié…
    Vive le rêve et bonne journée !
    Amitiés ensoleillées !
    Georges L.

    • Merci, Georges. Je suis heureuse que cela vous ait plu.

      La vie n’est belle que par ce qu’on y met… alors, le rêve, oui, celui qui permet de vivre son quotidien lorsqu’il est trop dur à supporter.

      Je vous souhaite une magnifique journée.

      Amitiés.

  34. Et tu m’émeus tellement avec ce petit Louis, tellement!
    Il a su, ce qui est rare, très rare, se garder de la méchanceté.
    Tu sais c’est le contraire de Zidore dans Coco.
    Tout simplement parce qu’il était aimé, et que nous l’aimons.

    Bisous ma Quichott’, passe un beau dimanche.

    • Merci pour ces mots-là, Polly.

      Je crois qu’il y a de nombreux Petits Louis dans notre monde et qu’il n’est pas facile pour eux aujourd’hui de trouver une place, une vraie place.

      Bisous et douce journée à toi aussi.

  35. Place de l’imaginaire on peut en rencontrer du monde, on peut en rencontrer des histoires.
    Je viens de terminer un livre auquel Petit Louis me fait penser.
    Merci Quichottine pour cette belle lecture.
    Bises

  36. Bonsoir Quichottine,
    Un magnifique trompe l’oeil et tes jolis mots pou l’accompagner.
    C’est magique.
    Bonne soirée
    Bisous

  37. superbe histoire…tous les lieux ont une mémoire
    bizzzzzzzzzzzz

  38. Encore une super inspiration sur cette belle image !
    Merci pour ces mots « qui racontent » …
    Bon début de semaine.
    Bisoux doux

    dom

  39. Magnifique texte! merci; bisous de mon île

  40. C’et un joli sujet, il ouvre plein de fenêtres, j’aurai du y penser en ce moment ça se bouscule, je suis moins présente, mais j’y songerai, Quichottine, je t’embrasse bien fort…

  41. Trompe l oeil !

    P’tit Louis sait bien qu’il ne faut pas se faire abuser par ses sens. Le monde qu’on voit est il le vrai monde ?

    Le monde qu’on ressent est il plus près de la verité vraie ?

    Notre vision du monde est elle uniquement personnelle ou existe t il une communauté de vision, de l’ouïe ( et pas de Louis ) ou du toucher ressenti ???

    J’aime bien ton article moi aussi.
    Il permet de relativiser et de se centrer sur l’essentiel.

    Bonne journée

    ps : ça avance… c’est une évidence ( private joke )

  42. voilà, c’est avec joie que je te lis à nouveau, tu as bien trouvé mon site , pas de soucis
    je te dis à bientôt bisous

  43. J’ai vu ce trompe l’oeil et l’ai en photo quelque part dans mon ordi… il était tellement bien fait que j’ai vraiment cru qu’il y avait réellement un escalier…. je n’ai pas lu ton interprétation du coup mais je reviendrai bien sûr…
    A bientôt.

    • C’est tout gentil… J’avoue ne pas avoir demandé à Alphomega d’où venait cette image.

      Passe une douce soirée.

  44. Bravo à pour cette belle histoire, bravo à toutes pour leurs récits dans la P’tite Fabrique. Un jour certainement je m’y mettrai … quand le temps sera venu …
    Bon dimanche Quichottine
    Gros bisous

    • Il faut du temps… alors, pour l’instant, continue à nous régaler de tes images et de tes mots sur ton blog.

      Je suis heureuse que tu sois là et que tu aies pris le temps de la lecture.

      Merci.

      Gros bisous et douce soirée à toi.

  45. ça faisait longtemps que je n’étais pas allée « lire » à la petite fabrique …
    toujours aussi charmant – quel talent, toutes !

    BreizhBizz

  46. J’ajoute au commentaire laissé sur le blog de la PFA que je trouve le personnage de ton P’tit Louis très touchant. Merci !

  47. bonjour, ma chère Quichottine,
    j’ai un peu honte…
    je crois que c’est la première fois depuis le tout début que je ne suis pas sur la liste des participants à un jeu de ma si chère Fabrique d’Ecriture !
    là, j’ai une grave panne d’inspiration…
    ces temps-ci quand je publie quelque chose c’est presque toujours un ancien article que je corrige, que j’adapte

    Ta participation est très belle, très vivante…
    j’aurais bien aimé en écrire une semblable mais j’en ai été incapable
    Tu me pardonneras ?
    je ne sais plus trop si tu as conservé les rennes avec Aza et Polly…
    je le souhaite
    ma pauvre cervelle et mon coeur battent la chamade
    dis-moi, s’il te plaît que cette non participation provisoire n’a blessé personne
    je me rends compte en disant cela que je m’accorde certainement trop d’mportance
    mais je peux t’assurer que je serai présnt pou le prochain jeu
    bon dimanche à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Cher, très cher Jean-Marie !

      Ne t’en fais pas… je sais bien qu’il y a des impondérables… Je n’ai rien à pardonner.

      Je sais que tu participe dès que tu peux, avec tout ton talent.

      Je suis toujours là-bas… avec Polly qui a repris sa place. J’en suis très heureuse.

      Passe une douce journée. Gros bisous d’amitié.

      Prends bien soin de toi.

  48. C’est magnifique du Quichottine pure : Dis-moi qu’il a vraiment existé et a trouvé une forme de bonheur, il me faut cette autre fin Quichottine, déjà j’ai mal !
    Bisous

    • J’espère de tout coeur qu’il a été heureux…

      Sa maman prenait soin de lui, même si les autres pensaient qu’il était assez fort pour s’en passer.

      Bisous et douce journée.

  49. Quichottine…
    ce recit j’adore
    Felicitations

    Bisous tout plein

  50. bonsoir Quichottine, joli façade colorée, et belle histoire,
    Bisous, MIAOU !!!!!!

  51. Ah ah c’est très drôle! il a fallu que je descende plusieurs marches, que je remonte tout en haut (… de la page!) pour comprendre…. figure toi que je te cherchais… ne te voyant pas! bon sang mais c’est bien sûr, il s’agit de l’escalier!
    J’ai beaucoup aimé ces jeux d’écriture les tiens comme ceux des autres!
    Douce soirée!
    Je m’asseoie sur la première marche
    Bises
    Dany

    • Morte de rire… Je te vois très bien en Raymond Souplex.

      Le commissaire Bourel était l’un de mes policiers préférés… bien avant Columbo !

      Merci d’avoir pris le temps de ces lectures.

      Bises et douce journée.

  52. Magnifique ce mur peint et bravo pour ton interprétation
    Douce soirée Quichottine & gros bisous de nous deux

  53. c’est une trés belle histoire.bises du soir.

  54. Je suis comblée … par ce magnifique trompe l’oeil (Je suis fan) et tes mots si beaux (Je suis fan aussi)
    Douce soirée

    • J’adore que tu sois là… Tu fais partie depuis lontemps de cette place de l’imaginaire…

      Merci de prendre le temps…

      Douce journée, Kri. Bisous.

  55. Que c’est beau Quichottine.Tu fais vivre, battre le coeur de ce trompe l’oeil qui permet au regard de cheminer dans l’intimité de cette place. Douce soirée, bises Quichottine

  56. Que c’est beau Quichottine.Tu fais vivre, battre le coeur de ce trompe l’oeil qui permet au regard de cheminer dans l’intimité de cette place. Douce soirée, bises Quichottine

  57. Une très très belle image qui fait parler d’elle lol oui oui tu es en retard comme le lapin d’Alice et je te vois bien courir partout mdr bises

    • Je ris… c’est vrai qu’il m’arrive de brasser beaucoup de vent avant d’en tirer quelque chose.

      Bises et douce journée à toi.

  58. Oh, comme ces marches sont belles à gravir, elles portent les sourires et les peines du quartier, ainsi que le chaleur de l’amitié, chacune contribue à bâtir un splendide escalier…
    Merci Quihottine !

    • Merci à toi, ABC… J’avais aimé, beaucoup, la brise légère qui allait de l’un à l’autre… Communiquer, ce peut être aussi cela.

      Une chanson le disait autrefois… « Écoute mon ami, écoute dans le vent, écoute la réponse est dans le vent… »

       

      Passe une douce journée.

  59. Comme je te l’ai dit sur le blog de la petite fabrique, j’aime beaucoup le personnage de Louis, c’est lui qui a tout compris, compris combien sont ridicules ceux qui font la queue tout une nuit pour avoir le dernier iPad . Excuse moi mais cette info m’a vraiment beaucoup impressionnée car je me dis que le monde ne tourne décidément plus rond.
    Non, la vérité et la vraie vie sont ailleurs. Ton Louis est un grand sage mais sans doute faut-il avoir débarrassé son coeur de tout un tas d’encombrants pour le comprendre
    bises et bonne semaine

    • Notre société ne tourne plus très rond, je crois aussi… alors, essayons de garder le cap vers les vrais moments, ceux qui font avancer, un peu plus loin que les portes des magasins.

       

      Tes commentaires, ici et là-bas, m’ont beaucoup touchée. Je sais qu’il me faudrait plus de temps pour y répondre avec tout ce que j’ai ressenti en te lisant… et je sais que tu ne m’en voudras pas d’être parfois trop brève.

      Je suis heureuse que tu aies pu participer, tu sais aussi trouver les mots qu’il faut pour dire et faire partager tes pensées, tes convictions, c’est important dans un monde où tout devient trop superficiel, trop rapide pour les réflexions importantes.

       

      Passe une douce journée. Je t’embrasse fort.

  60. C’est tout un monde qui vit à travers cette peinture…Les temps changent, la vie c’est le mouvement…Bises VITA

  61. Comme je l’ai écrit à la petite fabrique, j’aimme beaucoup cette approche, très subtile.
    Bises et bonne soirée à toi

    • Merci d’avoir lu ici et là-bas.

      Ton compliment me touche beaucoup.

      Bisous et douce journée, m’Annette. J’ai aussi beaucoup aimé ton texte.

  62. Cette maison vit quelque part sur un nuage qui la promène ici et là : C’est pourquoi nous ne la voyons pas souvent !
    Bisous ma Quichottine

    • Il suffit parfois de lever les yeux vers un petit coin de ciel bleu…

      Bisous et douce journée, Nettoue.

  63. Quel mur magnifique et ton imagination nous conte son histoire
    belle journée douce bibliothécaire
    tout plein de bisous
    chatou

  64. C’est tellement réaliste qu’il ne faut pas se tromper de porte un soir de fête trop arrosé :))
    Bisous Quichottine (:-*

    • Il ne vaut mieux pas, c’est vrai… je pense que nous aurions du mal à redescendre.

      Passe une belle journée. Bises.

  65. Bonjour Quichottine

    Comme tu sais bien relier les fils de ces créateurs d’écriture, et promener le lecteur d’une page à l’autre, de la dame qui attend à la petite fille en larmes interdite de chaussée, puis à d’autres personnages étrangement vivants. Cela est assaisonné d’un P’tit Louis moins fou qu’il n’y paraît, sachant voir la beauté dans un monde de machines et de bruits.
    C’est aussi une belle façon de mettre le projecteur sur toutes celles et tous ceux qui rédigent textes et poésies sur le thème choisi. La balade parmi eux dévoile tant de thèmes différents qu’il me serait personnellement impossible de les rassembler comme tu le fais.

    Je suis venu par ailleurs lire tes billets du début octobre. Mon clavier est ensuite resté stérile, visiblement en manque d’inspiration. Je ferme le blog pour un petit mois et verrais au retour si mes neurones ont repris du service.

    Bises du grillon

    • Prends bien soin de toi pendant ta pause, Christian.

      À ton retour, il y aura sans doute d’autres billets ici, même si j’écris moins souvent. Le temps me manque un peu… hélas !

      Bises et doux mois à venir.