L’écrivain

 

J’avais commencé à écrire un article sur Annie Ernaux

 

– Et, comme si souvent, tu n’as pas encore terminé !

 

Non, ce n’est pas ça. En relisant ce que j’avais écrit, je me suis aperçue d’une chose très importante : ce que j’y avais consigné ne s’appliquait pas à elle uniquement. C’était valable pour tous ceux dont j’avais aimé les livres.

 

– Mais encore ?

 

Je suis persuadée qu’un écrivain est quelqu’un de particulier.

 

– Particulier ? Tu ne pourrais pas en venir directement au fait ?

 

Si. J’ai du mal à trouver les mots qu’il faudrait. Si vous avez le temps, je vais vous expliquer.

 

 

On peut me donner des pinceaux, des couleurs, et je peindrai un tableau. Pour la technique, je pourrai prendre des cours, apprendre… et réaliser un jour des portraits à peu près ressemblants, ou des paysages… Mais tout cela ne fera pas de moi un artiste s’il n’y a pas un moment où celui qui regarde le tableau a envie d’y entrer, d’aller plus loin que le sujet représenté, si aucune émotion ne surgit, inattendue et profonde. Quelque chose qui ferait frémir ou émerveiller, qui laisserait sans voix ou déclencherait une cascade de souvenirs, de mots à partager.

 

 

Je peux prendre des photos. Avec un APN aujourd’hui, tout est possible… Je vais prendre une centaine de clichés, et en garder un ou deux, ceux qui sont « les moins pires ». Mais cela ne fera pas de moi un photographe. Lui, il va regarder, et choisir exactement le moment, le lieu, la luminosité, pour que sa photo soit ce qu’il a vu, ce qu’il voulait montrer. Ce ne sera pas le hasard… Ce sera un rendez-vous entre le sujet de la photo et le regard du photographe.

 

 

Je peux écrire, comme nous le pouvons tous, mais l’écrivain, lui, trouvera le mot exact, parce qu’un seul va convenir pour dire et surtout pour faire ressentir à son lecteur exactement ce qui était désiré.

 

 

Il y a des livres qui sont comme ça, dont vous ne changeriez pas un mot, pas un point, pas un blanc dans la page. Des livres qui vous happent dès les premières phrases. Parfois, vous ne savez pas pourquoi, parfois, au contraire, tout est évident, dès la première page.

 

 

Ces livres-là, vous bouleversent, d’une façon ou d’une autre. Ils vous font rire ou pleurer, ils vous font rêver parfois, ou au contraire, cauchemarder. Une fois que vous y êtes entrés, vous avez du mal à en sortir… En fait, vous aimeriez pouvoir arrêter le temps.

 

– Bon, ça, ce n’est pas vraiment possible… Tu le sais ?

 

Je l’arrête parfois…

 

– Ici, oui, parce que tu as fait le nécessaire pour que tout y soit possible.

 

Pas seulement.

 

– Tu n’arrêtes pas de tourner autour du pot.

 

J’explique, il faut être patient. C’est là qu’interviennent Kri et le commentaire quelle a déposé chez moi.

 

Je viens de « tomber » sur une citation, je l’ai trouvée si belle et elle a amené mes pensées vers toi aussi je te la livre :

Je ne crois pas pouvoir me rappeler joie plus grande, plus complète, que celle d’arriver aux quelques dernières pages et de poser le livre, afin que la fin ne se produise pas avant le lendemain, et de me renfoncer sur l’oreiller avec le sentiment d’avoir bel et bien arrêté le temps. (Alberto Manguel)

Commentaire n°31 posté par Oo° Kri °oO le 13.09.2010 à 09h12

 

 

Quand on m’offre ainsi une citation, j’essaie de savoir d’où elle vient. C’est mon rôle de bibliothécaire. De plus, ici, j’avais envie d’en savoir davantage.

 

J’ai cherché, j’ai trouvé, un peu du contexte, beaucoup d’envie de le lire, une autre fois, pour tout ce que l’extrait que m’offrait Kri m’avait procuré, pour ce que j’avais rencontré moi-même sur la toile.

 

 

 

« Moi aussi je lis au lit. Dans la longue succession des lits où j’ai passé les nuits de mon enfance, dans des chambres d’hôtel inconnues où les phares des voitures balayaient en passant le plafond de lumières étranges, dans des maisons dont les odeurs et les bruits ne m’étaient pas familiers, dans des villas de vacances poisseuses d’écume marine ou dans des chalets où l’air des montagnes était si sec qu’on plaçait à côté de mon lit un bassin fumant de vapeur d’eucalyptus afin de m’aider à respirer, la combinaison du lit et du livre me procurait une sorte de foyer où je savais pouvoir revenir, soir après soir, sous n’importe quels cieux. Personne ne m’appellerait pour me prier de faire ceci ou cela ; immobile sous les draps, mon corps ne demandait rien. Ce qui se passait se passait dans le livre, et c’était moi qui racontais l’histoire. La vie se déroulait parce que je tournais les pages. Je ne crois pas pouvoir me rappeler joie plus grande, plus complète, que celle d’arriver aux quelques dernières pages et de poser le livre, afin que la fin ne se produise pas avant le lendemain, et de me renfoncer sur l’oreiller avec le sentiment d’avoir bel et bien arrêté le temps. »

 

Alberto Manguel

(Une histoire de la lecture, traduction de Christine Le Bœuf,

p.185 Babel n°416, © Actes Sud, 1998)

 

 

C’est ce que je voulais dire. L’écrivain, le vrai, c’est celui qui est capable de permettre à son lecteur, quel qu’il soit, d’arrêter le temps.

 

 

090407_Loralie.jpg

Création de Loralie sur un blog qui n’existe plus

 

 

 

Première publication le 18 septembre 2010

Aujourd’hui, dans ma Bibliothèque, j’ai mis le temps entre parenthèses…

 

229 commentaires à propos de “L’écrivain”

    • Il est des moments où je suis heureuse d’avoir créé ce blog… celui-ci en est un.

      Merci pour ce partage et ces mots, Françoise.

      Douce et belle soirée.

  1. Comme j’aime cette conclusion ma Quichottine : « C’est ce que je voulais dire. L’écrivain, le vrai, c’est celui qui est capable de permettre à son lecteur, quel qu’il soit, d’arrêter le temps. » J’ai beaucoup aimé l’Occupation qui traite de cette jalousie, si envahissante et douloureuse que la narratrice finit par se déclarer «occupée» par sa rivale qui la hante. C’est un auteur qui est facile à lire et qui dégage une authenticité intéressante. Bonne nuit ma Quichottine.

    • Bon week-end à toi aussi, Dom. Tu vas être sur les genoux.

      Mais tous mes vœux pour ta fille et son épousé. Gros bisous.

  2. Je me souviens d’un livre que je lisais avarement pour en repousser le jour où j’arriverais à la dernière page. Presqu’angoissant de voir les pages à lire  diminuer.Je te comprends très bie. Merci de raconter cette page hors temps. Bises

  3. C’est une belle définition de l’écrivain « capable d’arrêter le temps ». Merci pour la découverte d’ALberton Manguel (je ne connaissais pas). Cela donne envie de le lire. Une frustation néanmoins, j’aurais aimé vraiment lire ce que tu avais écrit sur Annie Ernaux dont j’aime tant les livres. J’ai la chance en plus de l’avoir rencontrée (très peu de temps, trop peu de temps). C’est plus facile aussi pour en parler. J’en ai parlé sur mon blog mais peut être effectivement que c’est banal. C’est tojours difficile de parler d’un écrivain sans risquer de lui déplaire. Bises

    • Je sais que tu as écrit un article sur votre rencontre, la dédicace, c’est d’ailleurs vers ton billet que conduit le lien que j’ai placé sur « Annie Ernaux » dans mon article.

       

      Ce n’est jamais banal de parler d’une rencontre, je ne crois pas.

       

      Je n’ai pas terminé mon billet sur Les années… Ce n’est pas facile de dire sans trop dire… Mais Annie Ernaux sera bienôt aussi dans la bibliothèque. J’aime beaucoup cet auteur.

       

      Bises, Martine. Merci.

  4. Il y a de l’Annie Ernaux en toi, un peu de similarité dans le parcours aussi je pense. On me l’a fait découvrir à son tout premier livre et j’ai apprécié. Il me faudra lire celui-ci. J’aime beaucoup les livres dans lesquels je me fonds, qui m’emmène insidueusement dans un autre monde qui me fait regretter le point final.

    • Je ne sais pas s’il y a beaucoup d’elle en moi… mais c’est un écrivain que j’aime beaucoup depuis le premier livre que j’ai lu d’elle et qu’on m’avait offert : « Les armoires vides ».

      J’en parlerai.

       

      J’aime beaucoup la façon dont tu présentes les livres que tu aimes lire… Merci pour ce partage.

  5. Comme j’aime cette définition : l’écrivain est celui qui permet à son lecteur d’arrêter le temps, c’est exactement ça…Bonne journée Quichottine!

  6. oui je pense ça aussi

    quand le temps n’est que dans les lignes de l’autre

    belle journée Quichottine

    • « Quand le temps n’est que dans les lignes de l’autre », j’aime énormément.

      Merci, Jeanne. Bele journée à toi.

  7. Oui, c’est un grand bien être quand parfois, rarement, on peut arrêter le temps. Bonne journée.

  8. bonjour Quichottine, c’est le lecteur qui vient dire un mot, je suis heureux que tu sois passé du « Je » de Annie Ernaux à celui d’Alberto Manguel que je ne connaissais pas. Comme chaque année sept octobre je commence à faire le plein de livres, de titres, je fouine , je commande  je descends à la biblio! à en être parfois a espèrer un hiver rude avec du brouillard et de la neige, je lis au lit moi aussi mais l’hiver dans un fauteuil en osier près du poêle à bois, quand je lève la tête je vois au loin à la lisère du bois parfois un cerf ou un chevreuil est aux aguets.

    La vie est un Art que l’on ne nous enseigne pas.Qu’est qu’on attend d’un livre, d’une peinture sinon l’émotion?

    Passe une bonne fin se semaine

    • Lire devant une fenêtre qui donne sur de si beaux paysages, c’est un vrai bonheur, j’en suis certaine.

      « La vie est un Art que l’on ne nous enseigne pas. Qu’est-ce qu’on attend d’un livre, d’une peinture sinon l’émotion ? »

      Rien d’autre… L’évasion peut-être aussi, vers une autre réalité.

      J’aime énormément ce que tu as écrit. Merci pour ce partage.

       

      Passe une bonne fin de semaine toi aussi.

  9. Tu as fait d’une pierre deux coups : tu me donnes envie de découvrir Annie Ernaux, mais aussi envie de lire Alberto Manguel (il m’a déjà été recommandé chaudement par d’autres blogueuses…)

    Bises !

    Marie

     

    • Il faut que je me le procure rapidement… c’est une publication ancienne, j’espère qu’il est toujours disponible.

      Bises, Marie.

  10. le temps s’arrête quand je passe lire chez toi, je crois que c’est bon signe…:)

    et pourtant, là, il y a la musique techno du grand, la scie circulaire de son père, et le sèche-linge à donf,… sacré challenge…

  11. Arrêter le temps ou nous permettre de vivre plusieurs vies en paralelle. Très intéressant et j’aime beaucoup la création de Loralie. Bonne journée.

    • Mille vies, comme chez Roland.

      Merci pour ces mots, et ton appréciation, Solange.

      J’espère que tu auras passé une bonne journée. Bonne soirée à toi.

  12. L’écrivain, le vrai, c’est celui qui est capable de permettre à son lecteur, quel qu’il soit, d’arrêter le temps.

    Aussi, parce qu’en se retrouvant, en s’émouvant, dans et par une écriture, cela permet  » de vivre plusieurs vies en parallèle « , comme l’écrit Solange. En ce sens, le temps (le notre, celui de la  » vraie  » vie) s’arrête où le livre nous prend.

    Un livre qui touche, c’est toujours une rencontre avec une plongée en miroir, peut-être un  » rendez-vous  » …

    Merci, pour les pistes, pour les réflexions, et pour les échanges.

    Bonne fin d’après-midi.

    • Tu résumes très bien.

       

      J’ai toujours pensé que la lecture était un rendez-vous à ne pas manquer… et que parmi tous les livres qui existent, nous avons chacun « notre » livre, celui qui aura une place différente des autres sur nos étagères…

       

      Quel est le tien, Midolu ?

       

      Je ne te demande pas obligatoirement ton livre préféré, mais celui que tu as lu « autrement ».

      Celui dont tu es sortie « autre ».

      L’as-tu déjà trouvé ?

  13. Quel fantasme fabuleux : arrêter, remonter, ralentir, accélérer le temps !

    Sais-tu que tu réalises un peu de ce fantasme toi ?

    Bisous forts

     

  14. merci pour cette découverte !!!! le temps s’arrête tous les voyages possibles et imaginables s’ouvrent instantanément vers de merveilleux horizons c’est l’éternel présent !!! quand un écrivain nous emportent dans cette magie c’est la symbiose entre le lecteur et lui !!!! cela m’est arrivé avec un roman « le soir du vent fou » de « Michel Jeury » un village du périgor noir année 1934 la maison du maire brûle et l’homme décède à l’intérieur !! un jeune instituteur remplaçant arrive et veut élucider ce mystère où tout le village semble impliqué !!!! dans ce roman on est comme dans un rêve avec les odeurs les images les situations on se retrouve à la place de l’instituteur qui découvre également l’amour et cette femme va l’aider par amour !!!! là aussi l’écrivain nous transporte comme dans un film !! je l’ai lu d’un trait je ne pouvais pas m’arrêter je pense que chacun se retrouve à l’intérieur de son âme selon ses aspirations profondes et ses sentiments !!!!  amitiés  phil      

    • Je ne connais pas ce roman, mais j’imagine très bien, à te lire, ce que tu as pu ressentir.

      Ce que je crois, c’est qu’il y a des livres qui ont ce pouvoir, même éphémère.

       

      Je pense que l’auteur apporte une partie des émotions ressenties, l’autre partie dépend de nous, uniquement de notre disponibilité et de ce que nous allons projeter dans les mots écrits.

      Nous traduisons en images, en pensées, qui nous troublent, ou nous laissent froids. Lorsque nous sommes troublés, c’est que nous avions rendez-vous avec ce livre-là, à ce moment précis de notre vie.

       

      Il arrive qu’une relecture ne nous apporte que déception… L’heure est passée.

      Mais il arrive aussi que cette relecture soit un nouveau plaisir, un autre rendez-vous, avec d’autres images, d’autres pensées, en accord avec le temps qui est passé et l’expérience nouvelle du monde que nous avons à ce moment-là.

       

      Lorsque je demandais à Midolu si elle avait trouvé « son » livre, c’est de ce livre-là dont je parlais, celui qui va ensuite nous accompagner, comme un ami fidèle, sans doute très longtemps.

       

      J’aime bien ce que tu dis au sujet des aspirations profondes et des sentiments ressentis.

      Merci pour ce partage.

       

      Bonne soirée, Phil.

  15. C’est exactement cela;quand j’aime un livre, j’essaie de faire durer le plaisirde ne pas le finir d’un trait car ensuite,il y  a le sentiment de manque qui surgit .. Je n’aime pas qu’un livre finisse  .. C’est pou cela que je préfère ceux qui sont des « pavés  » .

    je lis au lit tous les soirs ;parfois je lutte contre le sommeil  pour arriver  à fini quelques pages ..Comment peut-on vivre sans livres? Pour moi, c’est impensable !Savoir écrire c’est un art comme le reste, tu as raison §

    Bisous

  16. Encore une découverte pour moi qu’Alberton Manguel et son livre History of Reading. J’en ai lu quelques extraits sur internet. Il y a deux possibilités pour arrêter le temps, une balle dans la tête (ce n’est pas recommandé et si facile ) ou d’être si occupé qu’on ne voit pas les semaines fuir. La lecture est un remède qui efface les heures creuses. Ce remède je le prends souvent contrairement à l’ordonnance dans le désordre et ne commence la lecture presque jamais au début, et jamais par la fin bien sur ! Car je sais que si l’auteur s’applique à peau-finer son introduction, ce n’est pas une police d’assurance pour la suite…et si des illustrations l’accompagnent alors je suis comblé. Lorsque je lus les Misérables dans un épais volume, je décidai dans ma jeunesse ambitieuse d’y ajouter entre les pages des dessins. Je réussis avec peine à imaginer et tracer les traits de Jean-Valjean et ce fut ma première et dernière contribution à l’édition…Tout cela pour dire mon admiration à ces artistes qui éclairent les pages imprimées et aussi votre bibliothèque.

    • Je ne suis pas sûre que ce soit si facile de se tirer une balle dans la tête… mais ce qui est sûr, c’est que c’est irréversible et que le temps alors n’existe plus, sauf pour ceux qui ne vont pas comprendre ce geste et se le reprocher toute leur vie.

      J’aime aussi grappiller dans les livres avant de me les offrir… mais ce n’est pas non plus une garantie de plaisir futur.

      … Par contre, contrairement à vous, il m’arrive souvent de lire la fin d’un livre, aussi… ce doit être pour ça que je suis une mauvaise lectrice de romans policiers… et que j’aime Columbo.

       

      Connaître dès le début l’assassin, et voir comment l’inspecteur va forcer le criminel à se dévoiler, c’est un vrai régal.

       

      Je vous ai imaginé en train d’illustrer Les Misérables… Connaissant certaines des illustrations de votre blog, je me dis que ce devait être une bonne idée. Dommage de n’avoir pas poursuivi.

       

      Merci pour tout, Georges. Passez une belle semaine.

  17. Le temps ne compte plus quand je te lis…

    et pi ché toute…

    GROS BISOUS. Bonne soirée Quichottine.

    • Tu m’as fait rougir… mais si je ne disais pas que tu m’as fait plaisir, je te mentirais.

      Gros bisous à toi aussi, Marité. Passe une belle soirée.

  18. Cette catégorie d’écrivains est une de mes préférées ; il y en a d’autres que j’apprécie aussi : ceux qui font rire, ceux qui font pleurer, ceux qui font peur, ceux qui font réfléchir, ceux qui enflamment, ceux qui élèvent l’âme …

     

    • Ceux qui donc nous permettent de ressentir des émotions…

      Il me semblait l’avoir dit, mais sans doute me suis-je mal exprimée.

      Merci, Olivier, pour ce partage.

  19. Alberto Manguel exprime bien cette sensation de vivre dans une autre bulle, celle qui se forme autour du livre, et c’est vrai moi aussi j’aime lire couchée dans mon lit avec de bons gros oreillers, le problème c’est que j’ai souvent mal aux yeux et je ne peux pas le faire longtemps d’autant que mon homme malgré qu’il se soit en général vite endormi, rouvre souvent un oeil pour ronchonner régulièrement !

  20. Quichottine m’a déjà, comme a bien d’autres, fait savoir que le dessin n’était pas son fort mais sait-elle que l’écriture prend sens lorsque c’est elle qui pose les mots sur la page, virtuelle ou non, blanche ?

    Elle écrit, oui : mais pas seulement…

    Elle conte ; émerveille et touche.

    Ses visiteurs se font bien souvent lecteurs ; ce que grand nombre d’internautes ne savent pas faire. Entre lire et Lire, il y ait une marge.

    Lorsque je vais chez Quichottine, je ne peux me permettre de simplement lire. Il faut Lire car sa manière de poser les mots se distingue de celle d’autrui.

    Je la nomme Grande Quichottine, comme elle sait déjà ; ainsi que la Fée des mots et aussi Conteuse car elle l’est.

    Par ce billet, tu as écris pour les écrivains ; compte-toi parmi eux.

    Je te souhaite, Quichottine, de passer une bonne journée en ce jour qui se veut saint.

     

    A bientôt…

    • Je suis d’accord pour la différence entre lire et lire… J’ai de la chance, parce que j’ai de merveilleux lecteurs parmi mes visiteurs. Merci d’en être.

      Passe une douce semaine, AneverBeen. Merci pour tes mots.

  21. Quichottine, je serais tentée de te répondre qu’il y a plusieurs livres que j’ai lus  » autrement  » et dont je suis sortie  » autre « . Selon les âges de ma vie et ce que j’étais et ressentais alors … Parfois des romans comme initiatiques, mais toujours des jalons.

     

    De Sans famille (tome 1) d’Hector Malot à La vie mode d’emploi de Georges Perec (celui-ci m’accompagne inlassablement, si bien que je l’ai acquis une seconde fois, après qu’une personne oublieuse ait omis de me restituer le premier exemplaire).

    Dans les plus récents, le différent, le à part, c’est Le testament des gouttes de pluie de Einar Már Guðmundsson (éd. Gaïa 2008, traduit de l’islandais par Eric Boury). L’envoûtement fut à la mesure de la réticence prudente que je ressentais avant sa lecture, et ça continuera …

    Deux autres, de deux auteurs américains, l’un décédé mais découvert récemment : John Cheever et les nouvelles de Le ver dans la pomme (je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec Maupassant, retransposé),  et l’autre, Richard Russo avec le Déclin de l’empire Whiting. Des lectures dont je ne suis pas sortie  » innocente « .

     

    Et puis, cette Visiteuse du soir de Françoise Chandernagor, qui ne m’a pas laissée indemne … Sans doute pas le  » meilleur  » livre (mais qu’est-ce que cela signifie ?), mais là il est plus question d’histoire intime et douloureuse.

     

    Merci de ton écoute, Quichottine. Il y a comme une catharsis à écrire et à parler des raisons qui font qu’un livre nous touche …

    Bises dominicales

    • J’aurais tendance à penser que « La vie mode d’emploi » est « ton » livre… Mais je te remercie infiniment pour ce partage, pour ta réponse.

      Certains livres ne laissent pas indemne, c’est vrai… mais ce ne sont pas forcément des amis.

      Je sais, pour en avoir aussi sur mes étagères, que je ne les relirai sans doute pas. Ils sont passés, ils m’ont offert des interrogations, ou des affirmations, que j’ai reçus comme des coups de poing dans mes rêves ou dans mes certitudes ou mes espoirs. Ce n’est pas pour autant que j’en ai fait mes compagnons.

      Olivier parle des livres qui élèvent l’âme… il en est aussi qui, n’arrivant pas au bon moment, lui font mal.

       

      Malheureusement, on ne peut pas les oublier. Il laissent derrière eux comme une blessure.

       

      J’aurais aimé, beaucoup, pouvoir en parler autrement, de vive voix, assise au coin du feu.

      Merci, Midolu.

  22. Coucou,

    C’est souvent la question que je me pose:  » Qu’est ce qui fait qu’un artiste est reconnu par rapport à un autre ».

    Pour moi, nous sommes tous des artistes aux pinceaux, aux crayons, aux mots.

    Mais « le discret », celui qui peint/ écrit/chante rien que pour lui est un artiste également.

    Un artiste est celui qui va vers l’avant, qui pousse les portes, qui surmonte les obstacles….?!

    Non, nous sommes tous des artistes.

    Certains plus ambitieux qui d’autres peut-être.

    Bonne soirée Quichotine.

    Bise.

    • Ce n’est pas une question de reconnaissance, je pense.

      Je parlais dans l’absolu.

       

      Je mets dans « mes écrivains » ou « mes artistes » en général, ceux qui savent m’émouvoir.

      Il y a ceux dont on parle partout, mais dont les écrits ou les œuvres me laissent froide.

      Ce n’est pas une question de célébrité, ou d’ambition.

       

      Mais j’ai sans doute très mal expliqué ce que je ressens.

      Parmi les auto-édités, qui, finalement, publient avec des tirages bien moindres que d’autres, il y a de très grands auteurs, inconnus, méconnus. Je leur souhaite de tout cœur de rencontrer un jour l’éditeur qui saura les lire et les mettre en valeur.

      Le destin se fait parfois attendre longtemps, et certains écrits tombent dans l’oubli. Mais cela arrive aussi pour des auteurs reconnus et dont on ne parle plus aujourd’hui.

       

      Je ne suis pas d’accord avec toi. Nous ne sommes pas « tous » des artistes. Le jour où nous le serons tous, il n’y aura plus d’art.

       

      Par contre, je suis sûre que nous pouvons tous être émus, que nous sommes tous capables de partager d’une façon ou d’une autre une émotion. Parfois, certains n’osent pas, c’est dommage.

       

      Il faudra que j’y repense. Je ne suis pas du tout sûre d’être en train d’écrire exactement ce que je voudrais exprimer.

       

      Bonne soirée à toi aussi, Sarang. Merci pour ce partage.

  23. Je crois bien que pour moi, le temps s’est arrêté pendant deux jours ! lolll

    Bon début de semaine ! Bisoux.

    dom devenue belle-mère officielle … pas bien réveillée !

     

    • J’ignore s’il s’est arrêté ou si tu as seulement réussi à le rattraper…

      Je suis heureuse pour toi que tout se soit bien passé…

      Un week-end de rêve pour le mariage de ta fille, alors ?

      Repose-toi un peu maintenant. Gros bisous.

  24. je laisse mon temps filer de plus en plus souvent dans les livres…. merci à toi…

    et pour les microbes … c’était des vrais j’ai passé le WE au dodo dans le noir youpieeeeeee

  25. Oh oui, arrêtons le temps avec l’écriture, la lecture et toute création

    Avec l’amour, l’amitié, la nature, la VIE

     

     

     

  26. malheureusement depuis que j’ai internet , il y a bien longtemps que je n’ai lu un livre …bise quichottine

    • Le Web prend du temps… alors, de temps à autre, il faut décrocher de son écran.

       

      Bises à toi aussi, Mrcafe.

  27. Tu viens de me faire découvrir Alberto Manguel, un grand merci sa bibliographie est très interressante. Pour l’instant sur ma table de nuit j’ai d’avance : Gertrude Stein, Rilke (les cahiers de Malte Laurids Brigge).Je n’arrive pas à finir « au dessus du volcan » de Malcolm Lowry mais je relie pour la 3 ème fois Fictions de Borgès.

    Les dernières novelas de Harrison sont parues!

    Bonne soirée à toi Quichottine

    • J’avais aimé ‘Ficciones ». Une très ancienne lecture que l’on m’avait imposée, ce que je n’ai jamais regretté.

       

      Pour le reste, j’avoue ne pas avoir lu. Finalement, c’est rassurant de me dire qu’il me reste des tonnes de livres à lire.

       

      Bonne soirée à toi aussi, Pierre. Merci pour ce partage.

  28. C’est vrai, c’est magique d’être captivé par un livre

    et tu as raison, tout s’arrête autour de nous

    dommage je ne lis plus  autant qu’avant, mais la magie continue ici, sur les blogs

    Je te souhaite une belle journée

    Bisous

    • La magie continue, que ce soit dans un livre, au cinéma, à la télé ou sur un blog, lorsque des mots ou des images nous captivent, c’est agréable.

       

      Merci pour ce partage, Corinne. Douce soirée à toi.

      Bisous.

  29. C’est pourtant vrai que lire est un excellent moyen pour « arrêter » le temps! surtout si on compte le temps qu’il faut pour lire et le temps pour revenir sur terre … je plaisante!  je suis une lectrice, je dévore les livres qui me plaisent et je lis ceux qui « sont nécessaires » pour ne pas avoir l’air un peu nulle …
    Je lis toujours beaucoup et quand j’étais enfant, même plus tard adulte en me rendant au travail,  je lisais en marchant dans les rues, dans les transports en commun … partout … partout … mes parents me l’interdisaient, ils craignaient l’accident … et je suis toujours là!
    Je te souhaite une bonne soirée

    Un bisou amical
    Viviane

    • Ce doit être pour cela que nous nous entendons bien.

      Tu es plus historienne et philosophe que moi, mais la magie des livres est toujours là.

       

      Merci pour ce partage, Viviane.

      Bisou amical pour toi aussi.

  30. J’abonde. Il est des livres dans lesquels je vis et s’il m’est arrivé de continuer à lire envers et contre tout il m’est aussi arrivé plus d’une fois de retarder l’inéluctable fin en refermant le livre sur sa fin secrète.

    Et j’aime beaucoup l’image de fin de l’article où « ô temps suspends ton vol ».

    Bonne soirée, bonne nuit et bonnes journées….

    • Merci pour ces mots, Alphomega.

      Je sais que tu es des grands lecteurs de mon entourage. Ta présence dans la bibliothèque me touche toujours beaucoup.

       

      Bons « tout »… et grand merci à toi.

  31. C’est tout à fait ça : « un bon écrivain fait arrêter le temps » !

    Qui n’a jamais retardé le moment de connaître la fin d’une belle histoire afin de se ménager encore du plaisir? J’adore ce moment-là mais en même temps, j’aimerais tellement savoir ce qui va se passer..

    .Poser le livre et espérer que personne ne viendra, pendant que vous êtes endormis, vous voler la fin !

    J’ai toujours apprécié les mots d’Annie Ernaux, son style aux phrases courtes emplies de sentiments si forts…Dans mon autre vie, du temps où j’étais libraire, j’ai eu l’occasion de rencontrer cette personne aussi discrète que ses mots si emplis de délicatesse.

    Plein de bisous ma Quichottine ! Je suis ravie de pouvoir de nouveau me balader dans ta bibliothèque !

    • Tu mas fait rire… Je me suis soudain crue dans la quichottineraie !

      Je t’envie… j’aurais aimé être libraire et rencontrer Annie Ernaux, entre autres écrivains que j’apprécie énormément.

       

      Tu vas revenir, dis, quand ton calendrier aura retrouvé le bon tempo ?

       

      Je t’embrasse très fort, Nickyza. Merci.

  32. Bonjour,

    Ah oui, c’est tout simplement le talent, je suis d’accord avec toi, tu peux me donner des pinceaux ou des stylos, je ne serai jamais une bonne photographe, ni une écrivaine, heureusement que nous avons les vrais qui ravissent nos yeux, nos esprits.

    Je me suis surprise, aussi, à m’installer confortablement dans mon lit pour y lire avec délice, en ces moments là, rien de mauvais ne peut arriver…

    Bonne fin de journée.

    D@net.

    • Je t’imagine prenant le temps de cette lecture…

      Toi qui marche tant partout, dans tant d’endroits différents, je suis touchée de voir que tu peux aussi t’installer ainsi.

       

      Tu as raison… rien ne peut arriver.

      Bonne fin de soirée à toi, D@net. Merci pour ces mots partagés.

  33. arreter le temps…tu as raison l’écrivain fait un bien fou pour ce qu’il donne qui dépasse la course du réel et permet de se laisser etre..simplement.

    Je t’embrasse et te remercie de tes visites

  34. Depuis l’adolescence Hercule Poirot et Miss Marple ne m’ont pas quittée. Je possède les oeuvres complètes d’Agatha Christie et pourtant je sais que je ne lirai jamais les dernieres aventures des deux célèbres enquêteurs, celles où la duchesse de la mort tue ses héros. A moi la liberté de les garder en vie…

    • Tu sais… je n’ai pas encore lu le dernier volume d’Harry Potter.

      Il faut que je m’y mette mais je recule l’instant…

       

      Rien de comparable avec Hercule Poirot ou Miss Marple… Mais je pense que je comprends. Je n’ai pas encore lu la fin non plus… Peut-être ai-je envie aussi de les garder en vie.

       

      Merci d’être passée LLT. Navrée pour mon retard à te répondre… J’espère que tout va bien.

  35. Je ne me souviens pas si j’ai laissé une trace sous cette lecture l’autre matin.

    J’ai lu la première d’une histoire noire, puis j’ai attendu. Je ne suis pas encore allée voir si elle était terminée ton histoire noire, c’est que j’ai horreur des feuilletons, ils m’ont trop fait palpiter enfant, j’en aurai mordu le journal par frustration.

    Même si je ne finis pas un livre dans le lit, je sais que dans mes rêves il m’attend et qu’au petit matin, après le café, je rejoindrai à pieds joints l’histoire qui fait vibrer.

    Tu n’es pas un boulet  je réponds à ton com’ à la petite fabrique, j’avais besoin d’une histoire un peu légère, un peu décalée à cause de la lourdeur de l’actualité.

     

    Je t’embrasse très fort ma Quichott’.

    • Je l’ai finie… et je vais reprendre mon Quichotte, mais tu sais bien que c’est autre chose et que je ne t’en voudrai pas de ne pas le suivre.

       

      Il m’est arrivée de passer la nuit sur un livre que je ne voulais pas lâcher, plus d’une fois…

      Pourtant, je sais que c’est un moment incroyable que celui où plus rien n’existe que les mots qui se sont posés sur une feuille de papier pour nous attendre.

       

      L’actualité fait mal en ce moment.

      C’est vrai que ça fait du bien de rire aussi.

       

      Je t’embrasse très fort, Polly. Merci pour ta présence.

  36. Pour moi, le temps s’arrête dans mon bain. Un bon bouquin, de l’eau et une atmospère bien chaudes et je suis au paradis.

    Je ne lis pas dans mon lit (c’est sans doute le seul endroit); je trouve la position inconfortable.

    Bonne nuit.

    • Je ne lis pas dans mon bain, ou alors des livres qui ne craignent rien.

      Lorsque j’étais enfant, nous étions nombreux dans un tout petit appartement et le seul endroit où je pouvais être confortablement installée pour lire était mon lit.

      Avec des oreillers, je t’assure que cela vaut un bon fauteuil. 🙂

      Bonne journée.

  37. Bonsoir Quichottine…. Le livre c’est un de nos jeudis poésie chez les Croqueurs, ce jeudi d’ailleurs, je suis d’accord avec toi ! Un bon écrivain est un arrêteur de temps… il passionne son lecteur qu’il captive et sonne l’heure il ne l’entend pas dans sa bulle… Bien à toi, jill, bizzz

    • J’aime bien l’idée du livre-bulle… C’est ce que je voyais aussi…

      Merci, JB. Bises et douce soirée.

  38. Plus « qu’arrêter le temps » je pense qu’un écrivain , un vrai , sait transmettre sont rythme , donc partager sa vision du temps, sa vision du monde.

    En fait arrêter le temps doit se comprendre comme  » arrêter le temps du lecteur quelqu’il soit  » .

    Je n’ai pas beaucoup de bouquins ni d’auteurs qui me transmettent cette sensation, sans doute par ce que je ne suis plus un grand lecteur ( à part peut être Barjavel que je lisais d’une traite quand j’etais adolescent .)

    Plus qu’une captation, c’est une « transportation »…
    le fait de partager sa vision du monde en utilisant habilement les mots dans le but du partage complet avec le lecteur.
    Ca n’est pas donné à tout le monde et c’est à ça que je reconnais un écrivain.

    Voilà !

    • « son rythme »… Tu me fais penser à Meschonnic. Je crois que c’est cela… l’écriture comme une musique que j’entends et que j’aimerais pouvoir montrer sans avoir d’autre moyen que les mots.

      Un jour, j’espère pourvoir te refaire lire… 🙂

      Mais c’est un peu présomptueux de ma part. Je ne suis pas Barjavel.

      Merci pour ce partage, Félix. J’aime bien quand tu es là…

  39. je me reconnais dans cette citation de Kri que tu remets dans son contexte: je lis au lit chaque soir, même quelques pages si j’ai sommeil et j’arrête le temps,moi aussi; lorsque j’arrive vers la fin, je referme le livre avec le plaisir anticipé de le reprendre le lendemain pour le terminer.
    Il est facile d’écrire , il est difficile d’être écrivain! Bisous

    • Je crois qu’il faudra vraiment que j’aille un jour te rejoindre, ici ou ailleurs, pour que nous parlions de nos lectures, et de bien d’autres choses encore !

      Bisous et douce soirée, Fanfan. Merci !

  40. S a g e s s e s .

    Don Quichotte règle son combat

    contre les moulins à temps…

    Il faut savoir arrêter

    Un beau blog à temps…

    Du moins,

    Lui offrir une pause,

    Voire une rose,

    Ou deux, ou trois…

    Tu rends ton tablier ?

    Alors, je retourne le sablier !

    Tu sais, Quichottine,

    Ma page est hors d’âge

    Et mon page s’est endormi

    Sur une plage de coquilles et de coquillages…

    Quand il se réveillera,

    Je lui lirai les Lettres de mon Moulin

    Il me fera peut-être sans fin

    Des douceurs dans le dos…

    Je lui dirai :  » Beau Prince,

    Roulez-moi dans la farine, je vous prie… « 

    Pénélope Estrella-Paz

    • Non, je ne fais que le suspendre un peu… à la porte de la pièce à côté.

      Bientôt, un jour, un autre jour, je reviendrai. Ici, ou ailleurs… mais la Bibliothèque restera un lieu que j’aime.

      Passe une douce soirée.

       

      Pénélope a toujours des mots magnifiques… et juste un peu sensuels, ce « peu » qui lui donne tant de charme.

      Merci pour tout.

    • Ah ces ordis !

      J’espère que le tien ne va pas tomber en panne…

      Douce et belle soirée, Dom. Bisous.

  41. Je reprends le commentaire précédent de Vita, je ressens une impression semblable …

     » Le temps est suspendu …  » … Et l’image qui se forme chez moi, c’est Quichottine et sa bibliothèque dans un hamac, suspendu entre deux arbres de Davy !

    Bises, Quichottine.

    • Bientôt, Midolu, si tu es partante, je t’enverrai des mots… pour que tu me dises ce que tu en penses. J’attends une critique impitoyable.

       

      Merci… j’aime beaucoup cette image que tu vois… c’est un peu ça !

      Bises et douce soirée.

  42. Il y a plusieurs raisons à vouloir suspendre le temps… ( j’avais écrit: surprendre… pourquoi pas aussi?)
    Bisous Quichottine. Porte-toi bien surtout.
    PS-J’avais oublié ce qu’est la lumière. Aujourd’hui, je la redécouvre!… C’est extra!!!

    • Comme je suis heureuse de savoir que tout s’est bien passé pour tes yeux !

      Merci, Marie… Oui, on peut aussi surprendre le temps… ce serait rigolo.

      Bisous tout plein et douce soirée. Merci pour ta présence.

  43. Je suis passé hier, impossible de laisser un com! C’est très énervant!
    Certains auteurs ont le don pour trouver les mots justes, les mots qui touchent. Certains ne le réussissent qu’une fois avec un seul livre, d’autres touchent leur public à chaque publication.
    Je le remarque surtout avec les poèmes. Certains textes ne me font ni chaud ni froid, d’autres me touchent beaucoup.
    Bonne fin de soirée.

    • Il m’est arrivé d’être interpellée par un seul vers… Mais ces mots-là ont fait doucement leur chemin et sont gravés dans ma mémoire, avec le nom de leur auteur.

      Merci pour ce partage, Philippe.

      Douce soirée à toi.

  44. Oui je crois au temps qui s’arrête ! mais ton analyse des artistes n’est pas la mienne. Il y a certes ceux qui frôlent le génie, mais je crois à l’instant de grâce qui peut toucher tout le monde et le chef d’oeuvre peut prendre beaucoup de formes et est à la portée de chacun pour peu qu’il s’ouvre au monde (artistique, onirique, intellectuel…).Bisous

    • Tu sais, je ne crois pas qu’il faille être un génie, pour toucher, pour émouvoir.

      Je crois qu’il y a des moments d’intense communion entre celui qui crée et celui qui prend contact avec cette création.

      Je ne sais pas définir autrement que par les mots que j’ai choisis. Mais je n’exclus absolument personne lorsque je parle de ceux qui peuvent susciter l’émotion. Il faudra que je trouve la bonne formulation.

      … Mais merci pour ce moment d’échange.

      Bisous et douce soirée.

  45. Ton article est si intéressant que je n’ai même pas envie d’aller voir le lien que tu mets en début…
    Le « mot juste » peut « parler à », interpeller un lecteur mais pas un autre. C’est un art difficile. Tu le connais et en parles bien. Mais ne vas pas croire que la peinture est facile, il ne suffit pas de peindre fidèlement, il faut encore transmettre l’âme de la chose qu’on interprète, que ce soit en musique, écriture, ou toute autre forme d’art.
    En tous cas je suis bien d’accord avec toi, une bonne lecture arrête le temps. Que de fois j’ai dû partir à un rendez-vous pas coiffée, à peine habillée parce que j’avais oublié l’heure, perdue dans un livre !
    Et toi, coquine que tu es, tu veux arrêter le temps à nous faire des rediffusions de tes articles 😉
    Gros bisous pour un week-end fructueux en émotions, j’espère.

    • Je ne crois pas que la peinture ou la sculpture soit facile. J’admire tout artiste qui sait susciter l’émotion.

      Tu m’as fait rire… j’ai cru me voir aussi. 🙂

      Lorsque je suis dans un « bon » livre, je n’entends plus rien, le temps n’existe plus…

      Ayé, j’ai remis mon blog dans sa configuration d’origine, renvoyé les anciens billets où ils étaient. Il faudra faire un petit effort pour les découvrir.

      Encore un mois de pause, je pense… mais ensuite, j’aurai plein de choses à raconter.

      Merci pour tout, Aude. Ce fut un bon week-end pour toi aussi, je l’espère.

      Bisous et douce soirée.

  46. Passe une agréable fin de semaine, Quichottine. Bises.

  47. Bonsoir Quichottine. Certains livres arrêtent effectivement le temps. Merci de nous faire découvrir cet écrivain… Bisous et bonne soirée

  48. C’est bon de venir te relire Quichottine et souvent des mots nous ont échappé… Alors on relit et on aime encore plus, c’est ma façon de m’évader, d’aller ailleurs
    Amitiés, Flo

    • Merci, Flo. C’est tout gentil.

      Mon blog sera encore un peu en pause… au moins jusqu’à la fin du mois.

      Je vais faire tout mon possible pour que ce ne soit pas trop long.

      Amicalement à toi.

  49. 🙂 Je suis partante, et je serai impartiale.
    Merci de ta confiance.
    L’image est restée gravée, je souris à y penser et j’attends …
    Bisous. À bientôt.

    • Merci ! Cela me touche beaucoup et je suis sûre que Davy sera ravi !

      Bisous tout plein.

      A très bientôt.

  50. L’écrivain…celui qui s’est arrêté le temps
    ou plutôt celui qui nous en donne l’illusion
    car lorsqu’un livre nous captive, on oublie tout…mais lorsqu’on s’arrête de lire, on est bien obligé de constater que le temps a filé, qu’il ne nous a pas attendu et que l’on est en retard pour autre chose peut-être mais qu’importe après tout si ce temps de lecture nous a ravis
    Bonne soirée Quichottine

    • Je ne peux qu’être d’accord avec toi… en fait, ce doit être pour ça que je suis toujours en retard pour vous répondre…

      Bises et douce soirée, Gazou. Merci !

  51. Je cherche comment lire les articles que j’ai manqué durant mon absence et je n’y parvient pas.

  52. je suis restée comme le pied levé, à me demander pourquoi parfois on perd le contact avec certains.
    Tu sembles t’être mise « entre parenthèses ».
    ton blog est riche, nourri, bien ordonné.
    J’espère que tu nous reviendras.
    bises

    • Je suis entre parenthèses… mais, tu as raison, je reviendrai bientôt… sans doute en mai.

      Bises et douce soirée, Ava. Merci pour tes mots si gentils.

  53. Bonjour,
    Si les livres pouvaient te remercier, ils rejoindraient les auteurs que tu lis. Tu donnes envie de lire et ce n’est pas que tu défends le livre mais que tu l’aimes, que tu le vis. Un grand merci. Si je devais citer une page de ton blog que je n’ai pas encore entièrement visité, ce serait celle-là.
    Je viens d’écrire un article sur le premier recueil de Catheau « Vers rêvés ». Tant que nous tournerons les pages, le coeur de l’écriture battra dans le silence de nos meilleurs moments. Cordialement. Suzâme

    • Je n’ai pas encore lu le recueil de Catheau, mais je le ferai certainement lorsque je reprendrai le cours de mes articles ici.

      Merci à toi pour ce partage. Je viens très vite lire ce que tu dis de ce recueil.

      Passe une douce soirée.

    • Quelques uns… mais ça va s’arranger.

      Bisous tout plein, Dom. Passe une belle nouvelle semaine.

      Sans chocolat pour moi non plus… 😉

  54. Je souris. Je lis cet article, arrivée à sa fin, je me dis que ce même ne me semble pas inconnu… Il ne l’est pas ! En effet, en 2010, nous avions déjà pris part et intervenu à et sur ce même.
    Les mots sont là et, une nouvelle fois, imprègnent. Quichottine, tel un écrivain, ne laisse pas indifférent et de ses mots, les pensées, réfléchies ou imagées, peuvent fuser nous faisant ainsi perdre la notion du temps. Oui, d’une certaine manière, il se peut qu’il soit envisageable d’arrêter le temps…

    En espérant que Pâques vous, à ton entourage et toi, furent bonnes, je te souhaite, désormais, de passer de bons moments.

    L’absence de Grande Quichottine est d’une présence inévitable !
    Elle espère te retrouver bientôt…

    Prend bien soin de toi.

    • Tu n’as guère laissé de pages non lues dans la Bibliothèque, je pense…

      Cela me fait très plaisir que tu aies pris le temps de la relire.

      Merci !

      Mon absence durera encore sans doute un petit mois… Je pense revenir en mai, avec une parution imprévue demain. 🙂

      Douce semaine, AneverBeen.

    • Je t’enverrai le mien quand il sera paru… Histoire de te faire mentir…

      Tu le liras ?

      Bises et douce semaine à venir, Dom.

  55. Coucou Quichottine ! super si tu arrêtes le temps qui passe! alors stop le!!!lol et le temps qu’il fait si tu vois du soleil arrête le aussi !!! Bises et merci pour ta fidélité!

    • En ce moment, je crois que le soleil s’amuse beaucoup… Il joue à cache-cache avec les nuages…

      Mais pour le temps… je vais voir si le lutin bleu veut me donner un coup de main. Il a décidé de rattraper tout le temps perdu pendant des années, alors, qu’est-ce que tu veux, j’ai l’impression qu’il ne veut pas se laisser rattraper et il file encore plus vite… c’est pas gagné !

       

      Bises et grand merci à toi pour les rêves que je cueille sur tes pages.

  56. arrêter le temps oui, j’ai cette chance avec bien plus d’une lecture et j’en profite pour te remercier pour la découverte de tom tout petit homme je l’ai d’ailleurs tellement transmis qu’il tourne de mains en mains 🙂
    bisous

  57. Si j’avais à décrire le style que se dégage de l’atmosphère de votre blog, je dirais : « la rigueur en douceur »…
    Bon we chère amie ☼
    Au fait c’est quoi l’autre demie-pause ☼

    • L’autre… c’est ma présence en pointillé ici.

      Merci pour votre passage, Chomolangma.

      Douce et belle soirée.

  58. « Arrêter le temps » quel pouvoir que celui du lecteur. je me fais aussi de poser le livre afin de lire la « fin » dans une bonne ambiance seul avec les lignes et les mots, soit un soir soit après le repas dans le fauteuil d’osier près du feu en été dehors dans la nature… mais en silence.
    Il y a des instants qui ont tant de valeur.
    Bonne journée Quichottine.

    • J’aime partager en pensées amicales ces moments avec toi.

      Merci, Pierre, pour ces mots offerts.

      Douce et belle journée à venir.

  59. L’écrivain, le vrai, c’est celui qui est capable de permettre à son lecteur, quel qu’il soit, d’arrêter le temps.

    Aussi, parce qu’en se retrouvant, en s’émouvant, dans et par une écriture, cela permet  » de vivre plusieurs vies en parallèle « , comme l’écrit Solange. En ce sens, le temps (le notre, celui de la  » vraie  » vie) s’arrête où le livre nous prend.

    Un livre qui touche, c’est toujours une rencontre avec une plongée en miroir, peut-être un  » rendez-vous  » …

    Merci, pour les pistes, pour les réflexions, et pour les échanges.

    Bonne fin d’après-midi.

  60. Quichottine, je serais tentée de te répondre qu’il y a plusieurs livres que j’ai lus  » autrement  » et dont je suis sortie  » autre « . Selon les âges de ma vie et ce que j’étais et ressentais alors … Parfois des romans comme initiatiques, mais toujours des jalons.

     

    De Sans famille (tome 1) d’Hector Malot à La vie mode d’emploi de Georges Perec (celui-ci m’accompagne inlassablement, si bien que je l’ai acquis une seconde fois, après qu’une personne oublieuse ait omis de me restituer le premier exemplaire).

    Dans les plus récents, le différent, le à part, c’est Le testament des gouttes de pluie de Einar Már Guðmundsson (éd. Gaïa 2008, traduit de l’islandais par Eric Boury). L’envoûtement fut à la mesure de la réticence prudente que je ressentais avant sa lecture, et ça continuera …

    Deux autres, de deux auteurs américains, l’un décédé mais découvert récemment : John Cheever et les nouvelles de Le ver dans la pomme (je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec Maupassant, retransposé),  et l’autre, Richard Russo avec le Déclin de l’empire Whiting. Des lectures dont je ne suis pas sortie  » innocente « .

     

    Et puis, cette Visiteuse du soir de Françoise Chandernagor, qui ne m’a pas laissée indemne … Sans doute pas le  » meilleur  » livre (mais qu’est-ce que cela signifie ?), mais là il est plus question d’histoire intime et douloureuse.

     

    Merci de ton écoute, Quichottine. Il y a comme une catharsis à écrire et à parler des raisons qui font qu’un livre nous touche …

    Bises dominicales

  61. Je crois bien que pour moi, le temps s’est arrêté pendant deux jours ! lolll

    Bon début de semaine ! Bisoux.

    dom devenue belle-mère officielle … pas bien réveillée !

     

  62. Depuis l’adolescence Hercule Poirot et Miss Marple ne m’ont pas quittée. Je possède les oeuvres complètes d’Agatha Christie et pourtant je sais que je ne lirai jamais les dernieres aventures des deux célèbres enquêteurs, celles où la duchesse de la mort tue ses héros. A moi la liberté de les garder en vie…

  63. Je ne me souviens pas si j’ai laissé une trace sous cette lecture l’autre matin.

    J’ai lu la première d’une histoire noire, puis j’ai attendu. Je ne suis pas encore allée voir si elle était terminée ton histoire noire, c’est que j’ai horreur des feuilletons, ils m’ont trop fait palpiter enfant, j’en aurai mordu le journal par frustration.

    Même si je ne finis pas un livre dans le lit, je sais que dans mes rêves il m’attend et qu’au petit matin, après le café, je rejoindrai à pieds joints l’histoire qui fait vibrer.

    Tu n’es pas un boulet  je réponds à ton com’ à la petite fabrique, j’avais besoin d’une histoire un peu légère, un peu décalée à cause de la lourdeur de l’actualité.

     

    Je t’embrasse très fort ma Quichott’.

  64. Je reprends le commentaire précédent de Vita, je ressens une impression semblable …

     » Le temps est suspendu …  » … Et l’image qui se forme chez moi, c’est Quichottine et sa bibliothèque dans un hamac, suspendu entre deux arbres de Davy !

    Bises, Quichottine.

  65. Il y a plusieurs raisons à vouloir suspendre le temps… ( j’avais écrit: surprendre… pourquoi pas aussi?)
    Bisous Quichottine. Porte-toi bien surtout.
    PS-J’avais oublié ce qu’est la lumière. Aujourd’hui, je la redécouvre!… C’est extra!!!

  66. Passe une agréable fin de semaine, Quichottine. Bises.

  67. 🙂 Je suis partante, et je serai impartiale.
    Merci de ta confiance.
    L’image est restée gravée, je souris à y penser et j’attends …
    Bisous. À bientôt.

  68. arrêter le temps oui, j’ai cette chance avec bien plus d’une lecture et j’en profite pour te remercier pour la découverte de tom tout petit homme je l’ai d’ailleurs tellement transmis qu’il tourne de mains en mains 🙂
    bisous

  69. tu as raison quichottine ton analyse est très pertinente

    attend sur la montagne le plus dur reste a venir, et c’est la que la magie de mon pari commence l’effort éfface la barrière des langues

    passe un bon samedi

    • Merci, René.

      La barrière des langues n’existe pas quand il s’agit de réaliser quelque chose en commun. Il suffit parfois d’un geste ou d’un sourire pour dire que tout va bien.

      Bon samedi à toi aussi.

  70. La lecture ets un formidable échappatoire.

    Par contre l’écrivain ne fait pas que choisir ou aligner les mots il restitue des émotions. Ce qui rend sont exercice difficile c’est d’allier la forme et le fond.

    Il en est de même pour le peintre ou le photgraphe

    • Je pensais l’avoir dit… mais je l’ai sans doute mal exprimé. Je ne suis pas écrivain.

      Merci d’avoir rétabli.

  71. Je crois que ta conclusion est essentielle pour celui qui aime les livres qu’il en soit auteur , lecteur

    bises Quichottine

    bonne journée

  72. C’est une très belle définition, Quichottine. Tes mots sont justes. Quel plaisir de trouver un bon livre, et de s’y plonger… au rythme où on le souhaite (plutôt que « lorsqu’on en a le temps » ! ce que même un très bon ouvrage ne supporte pas).
    Bon week-end, gros bisous

    • Au rythme où on le souhaite… Même quand ce n’est pas vraiment possible.

       

      Merci, pour ces mots-là, Séverine.

      Bon week-end et gros bisou à toi aussi.

  73. A moins de répéter et plagier ce qu’ont écrit tes lecteurs, je ne peux rien ajouter, sauf que j’aime beaucoup le com de Pierre et le montage de Loralie 🙂

    La dernière phrase de ton article m’a émue.

    Gros bisous ma Quich’

     

     

    • Idem… J’ai de nombreuses images de Loralie sur mon blog… Je vais continuer à les utiliser.

      Merci pour tes mots et ta présence affectueuse.

      Gros bisous à toi aussi.

  74. A moins de répéter et plagier ce qu’ont écrit tes lecteurs, je ne peux rien ajouter, sauf que j’aime beaucoup le com de Pierre et le montage de Loralie 🙂

    La dernière phrase de ton article m’a émue.

    Gros bisous ma Quich’

     

     

  75. Moi non plus je ne suis aps écrivain … juste auteur

    • Pour t’avoir lue, je sais que tu es de ces « auteurs » que je range volontiers parmi mes « écrivains ».

    • Juste sincère. Vous êtes très peu parmi les « autoédités » à m’avoir à ce point conquise.

      La Cantine littéraire est un très beau roman.

  76. Arrêter le temps… j’adore faire cela aussi lors de lectures passionnées.

    Parfois aussi, je me laisse aller hors du temps… hapée par l’histoire !

    Bisous Quichottine, douce nuit.

    • Arrêter le temps, se laisser porter hors du temps… Finalement, c’est le laisser de côté, même pour le temps d’une lecture, ça fait du bien.

       

      Merci, Jackie. Passe une belle soirée. Bisous.

  77. Tu as fait là une parfaite analyse Quichottine. Quand un livre m’a plu, c’est exactement cela… Je reste un moment suspendue aux derniers mots… avant de me lever de mon fauteuil… Arrêt sur le temps…

  78. tu va voir beaucoup plus loin dans la ballade, que le reve rejoint la réalité sur cette montagne, autrement dit une légende qui prend vie.

    bon dimanche quichottine

    • J’aime ce que tu annonces. Qu’une légende prenne vie, ce doit être magique !

      Bonne soirée, René.

  79. Je suis contente de découvrir un plus large extrait de ce livre qui doit être une mermeille à découvrir

     Bon dimanche Quichottine

    • Tu m’as fait découvrir un livre que je vais absolument acquérir, dès que je le pourrai.

      Merci à toi, Kri.

      Passe une bonne soirée.

  80. Que dire de plus ???? C’est difficile d’exprimer ce que l’on ressent, cette lutte intérieure entre l’envie d’aller jusqu’au dernier point du livre et celle de suspendre le temps tellement on se trouve bien à travers les mots !

    Merci Quichottine pour cette belle analyse

    Bisous du dimanche

    Trinity

    • Merci à toi pour ta lecture, Trinity.

      Je trouve que tu exprimes très bien ce que tu ressens… Bisous d’un autre jour.

  81. Que dire de plus ???? C’est difficile d’exprimer ce que l’on ressent, cette lutte intérieure entre l’envie d’aller jusqu’au dernier point du livre et celle de suspendre le temps tellement on se trouve bien à travers les mots !

    Merci Quichottine pour cette belle analyse

    Bisous du dimanche

    Trinity

  82. C’est un état des lieux parfait Quichottine. Certains écrivains font même oublier l’histoire, et arrive à se que l’on ne’ s’attache qu’à ses mots !

    Bises à toi ma belle

    • C’est possible aussi… Il arrive que le poète en soit capable. Il n’y a pas d’histoire, juste un rythme parfois. Des images qui se forment en lisant et disparaissent, que l’on voudrait retenir.

       

  83. Il y a ceux qui savent écrire et il y a aussi ceux qui savent conter et raconter des récits …. c’est parfois difficile de poser des mots sur une page , même quand tu as une bonne histoire 😉 dans une vie antérieure , tu devais être scribe 😀

    Bisous Quichottine

    Bonne soirée

    • Non, ce n’est pas « la » littérature, ce sont « mes » écrivains.

      Bisous et bonne semaine à toi, Glorfindel.

  84. Un petit coucou du lundi.

    J’aime bien ce que dit Sarang… (je n’ai pas lu tous les commentaires mais celui-ci est tombé sous mes yeux…)

    Bonne journée Quichottine

    • Je ne sais pas, Marie. J’aime aussi ce qu’elle dit de ceux qui ont de l’ambition… C’est vrai qu’il faut sans doute en avoir un peu – voire beaucoup – pour réussir aujourd’hui. Le talent ne suffit plus.

       

      Mais ce n’est pas ce à quoi je pensais en écrivant.

      Bonne soirée à toi.

  85. au secours Quichottine! quelle surprise en rentrant de trouver de la pub sur mon blog! Pourtant Polly l’a carrément fermé et il n’y en a pas. j’ai envoyé un mot sur le forum, j’attends. Peut-être est-ce le signe pour que je ferme définitivement!

     

    Moi aussi, je ne sais lire qu’au lit, c’est alors un vrai refuge, une île déserte où tout peut arriver. Trois livres m’ont marquée cet été: l’enclave , Rû et le cercle des éplucheurs de pomme de terre

    bises

    • Pour ne pas avoir de pub sur ton blog, il faut continuer à faire comme Polly, à répondre aux commentaires que tu reçois, même de temps en temps.

       

      OB le dis, et c’est vrai. Au bout de 45 jours d’inactivité (blog non mis à jour), les pubs apparaissent. Tu vas dans ton administration, tu réponds à un commentaire, ou tu fais une modification quelconque dans ta mise en page, et la pub disparaît.

      Ce qu’il y a, c’est qu’en ce moment tout est très lent et qu’il faut un peu de temps avant de la voir disparaître.

       

      Le mieux, c’est de continuer à ouvrir ton administration de temps en temps. 🙂

       

      Mais c’est vrai que si certains ferment complètement leur blog, c’est à cause de cette pub.

      Sinon, une autre solution : souscrire à un blog premium. Il t’en coûtera cinquante euros par an, mais tu pourras choisir de ne pas avoir de pub, même lorsque tu restes très longtemps sans publier.

       

      Je reconnais que c’est un problème.

       

      Merci pour ton partage de lectures…  Je n’ai que le troisième dans ma PAL… Mais j’avoue ne pas l’avoir commencé du tout.

       

      Bises à toi aussi, Azalaïs.

  86. C’est un plaisir de venir ici me ravaitailler.

    • Te ravitailler ?

      Ah bon ?

       

      Je penserais que tu ne manques pas d’idées.

      Merci pour ton passage, Pierre.

  87. A partir d’ici, les commentaires seront ceux de la nouvelle publication.

    • Une bonne idée… mais puisque je vais « fermer les commentaires »… comment veux-tu qu’il y en ait d’autres ?

  88. L’écrivain met son coeur à partager…

    passe une belle journée
    arielle

  89. Le temps est suspendu ….J’ai l’impression de flotter en lisant tes articles…Tu es devenue brutalement plus irréelle….Une impression bizarre…..VITA

    • Ma réalité a-t-elle rejoint ma fiction ? Je ne sais pas. Mais j’espère que tu accepteras d’être parmi mes premières lectrices du prochain récit.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée.

  90. je t’imagine entre deux dessins de davy… le lutin bleu veillant sans y paraitre à tes côtés….
    Bonne nuit!

    • Tu imagines bien… Mon Lutin bleu surveille et m’accompagne chaque jour, et je viens de constater qu’une P’titeSouris veille aussi…

      Douce soirée, Mahina.

      Je t’embrasse très fort.

  91. L’écrivain le vrai c’est celui qui me permet de m’évader, tant ses mots sont magiques – douce journée et bisous Mamy ANNICK

  92. Bonjour,

    c’est le 1er post que je relis de toi ..
    tu as écrit non seulement .. à mes sens .. le plus beau compliment qu’un Auteur puisse recevoir.. mais en sus tu m’incites – et je ne penses pas être la seule – à aller à sa rencontre ! sourire
    big bisous de belle journée
    Odile

    • Merci, Odile…

      Tu es adorabe et ton message me touche infiniment.

      Que ta soirée soit belle… Je t’embrasse fort.

  93. Bon je crois l’avoir lu celui-là mais bon c’est pas grave c’est ici que je déposerai mon salut du jour gros bisous

    • Merci… ce n’est pas toujours facile de trouver un endroit nouveau…

      Bisous et douce soirée à toi.

  94. Je connais cette impression, certains livres, je ne peux m’en séparer, je suis plutôt assidue des bibliothèques mais quand je craque vraiment pour un livre, je le reporte et file aussitôt dans une librairie pour l’acheter …

  95. Et tu n’as pas dit que tu venais sur Caen ?
    Bises et @ bientôt.
    Marie