En complément…

Parce que je ne voudrais pas que l’on pense qu’une pensée suffit, parce que vous vous êtes arrêtés longuement, pour certains, devant ma page, quelques mots « en plus ».

Emma vient de publier sur son blog d’écriture « Alinea » une page qui répond à la mienne, avec un texte ancien mais que je pense toujours d’actualité.

http://eperluette.over-blog.com/article-secouer-le-cocotier-42599147.html

Pierre, a écrit un témoignage que je tiens à souligner, car il vient de l’intérieur de ce système d’accueil.

Bonjour Quichottine, c’est un sujet qui me touche car j’ai travaillé plus de 35 ans auprès des personnes âgées et de personnes en « fin de vie  » (cancers, tétraplégiques) je trouve que les médias véhiculent de nombreux stéréotypes sur le sujet qui en fait n’est jamais ni clôt, ni vraiment abordé par le fond.

Je trouve que ce témoignage sur un fauteuil roulant vide (d’une personne décédée) devant d’autres est caricatural , après ma retraite du public j’ai fait 5 ans d’interim dans de nombreux établissements et pu faire des comparaisons. Je n’aime pas l’utilisation de ces témoignages qui dénaturent le travail quotidien des soignants, car des liens se nouent entre les êtres humains, la situation des EHPAD n’est pas telle que le décrit cette jeune fille.

Je suis personnellement « Formateur d’Ateliers d’entretien de la mémoire  » (en plus d’infirmier) et sur la région Grenobloise par le CPDG (Centre Pluridisciplinaire de Gérontologie), une réelle prise en charge globale est d’actualité, je rends hommage à toutes les petites mains de la santé et du maintien à domicile qui au Quotidien partagent de l’humanité malgré il est vrai le peu de moyens en temps et personnel qui leur est octroyé.

Ton article lance un débat passionnant, à lire : Jankélevitch, Elisabeth Kubler-Ross. Il est vrai qu’il y aurait un effort de formation auprès des personnels, mais celle-ci est bien souvent négligée pour faute de temps , burn-out, maladie, routine, difficultés de remplacement, (le même malaise que dans l’éducation nationale).

Merci pour cet extrait de congrés, par le passé j’ai aussi assisté à ce genre de témoignage.

Des pionniers en la matière

Commentaire n°43 posté par Pierre
le 25/02/2012 à 09h30

Polly m’a apporté un lien vers un document que je trouve extraordinaire… à consulter pour ne jamais penser qu’un vieux, c’est quelqu’un qui ne se rend plus compte…

Très émouvant ton article, ma Quichotte. J’ai lu un livre récemment, il s’agissait pour le docteur en biologie, JC Amesein, d’aider les malades d’alzheimer à s’exprimer avec des pinceaux. C’est magnifique, et les toiles et les textes du biologiste.
http://www.editionsatelier.com/ressources/10161/86/6239.pdf

Je te conseille Juliette, ça me touche énormément.

La petite future avocate a raison sur toute la ligne, nous ne sommes pas dignes d’êtres humains quand on laisse nos vieux croupir dans ces lieux qui dessèchent et le coeur et la vie.

Tendres bisous.

Commentaire n°12 posté par polly
le 24/02/2012 à 08h12

Et puis… même s’il faudrait que j’en cite d’autres encore, celui de Cathycat, parce que je sais combien il est difficile de ne pas se projeter soi-même dans l’avenir quand on entre dans ces lieux…

Oh Quichottine ! Que ces vidéos sont bouleversantes et tellement vraies !!!

Ce sujet me tient particulièrement à coeur depuis que j’ai pris conscience très tôt de ce qu’est la vieillesse, et c’est drôle de voir, années après années comme notre vision s’affine… La plaidoirie de cette demoiselle est magnifique ! Tous ses « j’accuse » et « je pense » sont recevables mais pire qu’aux problèmes de personnel, elle s’attaque à ceux de la compétence, de l’empathie, de l’égoïsme, de l’effet miroir qui fait peur…

Mon séjour de la semaine dernière m’a fait réfléchir car plusieurs personnes âgées et visiblement démentes alourdissaient considérablement le travail de l’équipe soignante et le séjour des autres patients. A un moment j’ai pu aller voir une petite mamy de 91 ans, qui réclamait ses enfants et qui avait peur de mourir. Nous avons échangé un tout petit moment, j’ai tenté de lui expliquer qu’on ne meurt pas « comme ça », que la mort ne nous emporte pas si facilement, et d’autres petites choses. Cette dame avait un sourire magnifique. La fatigue m’a ramenée dans ma chambre et je n’ai pas osé aller la revoir… Pourquoi ???

Le lendemain j’ai été transférée dans une chambre avec une dame aussi âgée qui semblait aller mieux mais qui s’est rapidement mise à délirer, me prenant pour de multiples personnes, m’exhortant à aller couper l’eau qui coûte si cher, me prévenant d’être prudente car l’eau montait sous mon lit… Que faire ? J’ai essayé quelques stratagèmes mais lâchement j’ai fini par mettre mes boules quies et demander un petit truc pour dormir, fermement décidée à aller dormir dans le couloir si ça n’allait pas !… la nuit s’est bien passée et lendemain matin la dame était calme… nous avons échangé presque normalement… mais honnêtement je n’avais qu’une envie… rentrer à la maison !…

Est-ce que le personnel avait besoin d’être renforcé ces jours là. Oui, mais pas forcément par des infirmières, c’est d’un accompagnement spécifique dont ces personnes ont besoin, les soins peuvent prendre tant de formes et pas forcément onéreux.

Le personnel blasé, indifférent, agressif, irrespectueux (c’est une forte minorité heureusement) devrait être systématiquement être écarté et sanctionné. La solution est dans la dimension humaine et non dans le comptage des postes (comme le décrit très bien la deuxième vidéo) Le bénévolat apporte beaucoup dans certaines structures…

Oh que le chantier est gigantesque !!!! Mille bisous et un grand merci pour cet article !!!!

Commentaire n°36 posté par cathycat
le 24/02/2012 à 20h22

Je suis loin d’être une sainte… Je suis loin de penser qu’il faut jeter la pierre à tous ceux qui ont permis que de tels faits existent, car, ils existent encore, ce ne sont pas des clichés, même si le dessin proposé à la fin de la plaidoirie d’Alma est une caricature.

120225_Caricature.jpg

Je sais gré à tous ceux qui œuvrent pour que nos anciens aient une fin de vie agréable et pour que ceux qui ne sont pas si vieux mais qui en sont au même point du fait d’un handicap important passent la leur le mieux possible dans des structures adaptées… Mais… Même s’il n’y avait qu’un seul endroit où ces mots soient prononcés, même s’il n’y avait qu’une seule personne qui souffre de cet abandon de tous, je continuerai à m’indigner.

Je m’indignerai encore… alors que je sais que moi-même, j’ai du mal à m’investir auprès de ceux qui me renvoient à l’image de ce que je serai, trop tôt.

Merci à tous et pardon à ceux que je n’ai pas cités mais que vous pouvez lire dans les commentaires de l’article évoqué ici.

82 commentaires à propos de “En complément…”

  1. Un sujet qui nous touchera un jour…. Alors oui puisque la vieillesse ne se vit plus chez l’un ou l’autre des enfants, des homes dignes de ce nom sont à faire en nombre… avec le plus d’humanité dedans…. Merci Quichottine ! Bizzz

  2. J’en ai parlé avec Eliane, et elle suppose que Pierre fait parti de l’équipe de bénévoles qui accompagne les malades en fin de vie dans un pavillon du CHU de Grenoble.
    Elle est allée y voir souvent Lili et il y avait un homme « Pierre » qui non seulement s’occupait des malades, mais aussi de leurs visiteurs et visiteuses, allant même jusqu’à leurs servir café et petits gâteaux. Il disait qu’il y a trop de gens qui n’avaient aucune visite et qu’il était heureux de voir qu’une malade avait de la visite presque chaque jour.

    Vois tu, quand Lili est morte, celui qui venait la soigner chaque jour, a aussi été touché….

    Bonne journée. Bises de nous deux.

    • Il faudra le demander à Pierre…

      Lili a eu de la chance de vous avoir auprès d’elle et je sais combien ça a dû être difficile pour Eliane de l’accompagner ainsi jusqu’à la fin.

      Pardon d’avoir ravivé ce souvenir douloureux et si proche.

      Douce et belle journée à vous deux. Bises effectueuses à vous partager.

      Merci pour tout.

  3. le témoignage d’Emma est bouleversant de vérité.
    Il ne faut pas croire non plus que là où l’on paie plus cher, c’est mieux. J’étais allée voir une petite cousine dans un établissement qui coûtait très cher: et j’ai vu des choses qui m’ont bouleversée.
    C’était de la maltraitance passive , si cet adjectif peut être associé au nom:j’ai vu des personnes attachées sur leur fauteuil toute la journée . Ils n’avaient pas le temps ou l’envie , de leur faire effectuer quelques pas ..

    Je plains ceux qui sont dépendants et parfois les familles n’osent pas réclamer de peur que leurs parents soient » punis » !
    CE sujet va faire couler beaucoup d’encre je crois bien car il nous touche toutes et tous .
    Bisous

    • On a parlé récemment des personnes que l’on attachait sur leurs fauteuils pour ne pas qu’elles risquent de tomber…

      C’est vrai qu’il n’est pas facile d’avoir l’oeil partout… mais je suis d’accord avec toi. La maltraitance passive existe aussi.

      J’ai ouvert une porte à vos témoignages, tout en sachant que chacun réagit avec son propre vécu.

      Ce n’est pas une critique, j’espère seulement qu’ils feront bouger les choses. Je crois que l’on peut améliorer…

       

      Avec la peur de la « punition », je sais que tu soulèves aussi quelque chose dont peu veulent parler…

      Espérons que demain ne soit pas trop dur pour nous.

      Bisous et douce semaine à toi.

  4. Je suis en accord avec Pierre, mais pas sur tout.
    Il est des maisons de retraite lamentables où la maltraitance est quotidienne.

    Il faut absolument développer l’autonomie à la maison, avec des gens compétents, capables d’empathie et bien rémunérés pour valoriser leur fonction, alors qu’on fait tout à fait le contraire.

    « pour aller à la découverte de l’autre, il faut penser qu’on ne sait pas »… ne pas penser l’Autre comme nous, il faut s’interroger sur nos limites à comprendre l’autre… car nous avons une tendance à diminuer les capacités de quelqu’un qui ne sait plus parler.

    Colloque « où ai-je la tête? », intervention de Ameisen, vers 1mn):
    http://youtu.be/5-T7JbW6t2o

    • http://youtu.be/5-T7JbW6t2o

       

      Multiplier ce qui est fait pour les aides à domiciles… assurément.

      Cela coûterait moins cher à la société, et cela permettrait à ceux qui en ont besoin de ne pas perdre leurs repères… C’est important aussi.

      Malheureusement, beaucoup de ceux qui choisissent d’aider leurs proches à rester chez eux ne bénéficient d’aucune aide… c’est alors une galère pas possible à long terme.

      Comment leur reprocher ensuite de baisser les bras ?

       

      Un grand merci pour ce nouveau lien.

  5. Que rajouter ????

    Tu vois, même dans cette chanson, cette merveilleuse chanson de Jacques Brel, nous sommes dans ce stéréotype de la vieillesse, en écoutant, on a l’impression que nos vieux n’ont rien à apporter, qu’ils sont juste à la porte de la mort.

    Ce problème de la « vieillesse inutile » est un problème dans notre société et non pas dans les institutions.

    Tiens je te met un lien vers une autre chanson magnifique de ces paroles si vraies.

    http://www.youtube.com/watch?v=GVq6zNhfbpg

    Merci de ces articles.

    Gros bisous Quichottine

  6. il est vrais qu’il y a des personnels qui font leur travail avec cœur, mais ils sont malheureusement rares. je connaissait une dame qui durant sa vie, avait toujours été très bien soignée de sa personne, elle portait que des belles affaires, quand elle est arrivée en maison de retraite, elle avait pris avec elle ses plus belles robes, un infirmier, à demandé à ses enfants de ramener un jogging, pour pouvoir la coucher le soir, car sa chemise de nuit n’était pas pratique. ils n’y on pas vus à redire, et lui on acheté deux tenues pour la nuit. depuis, ses affaires n’étaient plus dans sa chambre, et ils ne lui mettait plus que ces joggings, cette dame en était malheureuse, mais personne ne lui aurait fait plaisir au moins une fois de temps en temps en lui accordant une de ses robes, je trouve cela inacceptable. un autre exemple, qui rejoint l’histoire du bip pour aller aux toilettes, un vieux monsieur qui demandait à y aller depuis un moment, c’est retrouvé avec son lit souillé, ils l’on laissé la journée dans cet état. ou elle est la dignité humaine dans ces établissements. Dès que l’on regarde les chiffres, on vois tout de suite que ce n’est qu’une histoire de rentabilité.
    les plus intelligents à mon avis ce sont les asiatiques, enfin je ne sais pas aujourd’hui ce qu’il en est, mais avant, les anciens étaient à la maison, la famille s’en occupait, et ils étaient source de sagesse, qu’est ce que l’on en est loin…
    quelle honte pour notre civilisation qui se dit évoluée.

    • Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils sont rares…

      Je dirai qu’ils n’ont pas tous conscience de ce que cela implique.

      Merci pour ce témoignage.

      Certaines cultures ont un respect pour les anciens qui ne nous paraît plus primordial.

  7. Pour répondre à Patriarch? non je n’ai pas été bénévole au CHU de Grenoble, mais je connais ce service. Il est vrai que parfois certains services sont à la pointe, car animés par des passionnés, ils sont des « vitrines » pour le savoir-faire, le savoir-être avec des moyens. Et la comparaison avec de petites structures plus « familiales » avec moins de moyens est difficile. Il ne faut pas penser que les soignants ne sont que soignants, ils ont des familles, mères, personnes agées à charge, parfois ils ont eux-mêmes fait l’expérience de la maladie.
    Le ressenti quand on est touché affectivement n’est pas le même qu’avec la distance requise par un professionnel qui a la necessité de se protèger aussi.
    Cordialement à toutes et tous et merci Quichottine d’avoir ouvert ce dialogue.

    • Je ne peux que t’approuver… Il en est de même pour les enseignants, les assistantes sociales… on leur demande beaucoup plus que ce qu’ils peuvent donner.

      Mais ils faut qu’ils aient conscience de ce que leur métier est bien plus qu’un métier.

      Même en se protégeant, on peut garder un peu d’humanité et de respect envers la personne dont on s’occupe… enfin, je crois…

  8. Je reviens vers toi après être passée chez Emma. Le débat est si vaste… Je poursuis en te disant qu’hier, après avoir commenté ton article je suis tmbée sur un reportage diffusé aux infos sur le bénévolat. Parce que là aussi, la bénévolat est parfait mais lorsqu’il est bien défini, compris, accepté. Il ne doit pas devenir le nouveau mot à la mode, hochet de secours. L’expérience décrite était positive, gaie, assumée et j’ai beaucoup aimé cette présentation. C’était sur France 2 je crois… Elle peut être plus ponctuelle, mais comme toute personne, un vieillard doit s’apprivoiser et il n’aura peut-être pas envie qu’on s’occupe de lui à l’instant T où le bénévole l’a décidé…
    Ton article relayant ceux d’autres passionnés soulève des montagnes de réflexionx. Bravo Chère Quichottine ! Bisous

    • J’aime bien ce que tu dis… C’est vrai qu’on ne peut pas non plus s’imposer auprès de la personne dont on s’occupe.

      Voilà pourquoi tout est si difficile à mettre en place.

      Merci à toi pour ce nouveau témoignage.

      Bisous et douce nouvelle semaine, Cathycat.

  9. Le récit est terrible, heureusement ce n’est pas toujours comme ça et il y a des soignants qui sont très dévoués. Mais le manque de ressources se fait souvent sentir.Ça fait peur.

    • Heureusement que ce n’est pas toujours comme ça… sinon, ce serait à désespérer…

      Mais cela existe, hélas, trop souvent !

      Mais n’aie pas peur… je suis certaine que ça ne peut que s’améliorer.

  10. Je n’ai pas commencé dans le bon ordre et je n’ai pas encore lu ton article de départ mais les témoignages de Pierre, Polly et Cathycat sont émouvants.

  11. Laisser un témoignage ici serait trop difficile pour moi à l’instant. Je sais que je ne serai pas tellement lue, mais je vais essayer de mettre mes « expériences » en mots sur mon blog. Je pourrai ainsi y rester plus longuement et revenir sur les mots pour arriver, peut-être, à dire ce vécu auprès d’êtres chers dans quatre établissements différents.
    Dire, que, beaucoup de soignants sont surchargés mais essayent malgré tout d’être le plus possible à l’écoute.
    Dire, qu’il n’est pas toujours possible de garder la vieille personne auprès de soi.
    Tu le vois trop de choses à dire.
    Si tout était simple il n’y aurait pas besoin d’en parler.
    Merci Quichottine, même si cela fait mal, cela peut, peut-être faire prendre conscience que tout n’est pas comme on le pense ou le souhaite, que chacun a son ressenti, son vécu, son appréhension d’une certaine vieillesse.
    Bisous

    • Tu feras au mieux, Pimprenelle.

      Je suis de ton avis, pour les soignants, pour les familles…

      Tu vois, si les soignants et accompagnateurs étaient plus nombreux et mieux formés, choisis, si les familles été aidées, il y aurait beaucoup moins de problèmes.

      Mais, c’est vrai aussi que chacun parle avec son propre vécu, son ressenti, ses peurs, ses envies…

      … et c’est normal qu’il en soit ainsi.

      Bisous et prends le temps nécessaire, je viendrai te lire.

  12. il esr dommage que maintenant les enfants ne s’occupent plus de leurs parents quand ils sont vieux … bise quichottine

    • Ils ne le peuvent pas toujours…

      Mais je suis d’accord, c’est grand dommage.

      Bises et belle journée, Dom. Merci !

  13. Je suis d’accord avec Pierre pour dire que individuellement le personnel en charge des personnes âgées (et on les oublie aussi: les personnes dépendantes) sont concernés par leur action (parce que pour moi c’est plus qu’un travail); mais le système hors les déclarations fracassantes et électoralistes ne réagit qu’en termes économiques. Je connais des aides à la personnes et toutes aiment non seulement leur métier mais surtout les personnes auprès desquelles elles oeuvrent chaque jour avec dévouement si ce n’est avec amour.

    • Je ne peux pas oublier les personnes dépendantes… elles peuvent malheureusement être très jeunes et avoir grand besoin de soins.

      Je suis d’accord. C’est bien plus qu’un simple travail… tout comme le métier d’enseignant.

      Si l’on se contente de faire ce pourquoi on est rémunéré, on ne remplit pas sa mission…

      Je pense que tu as raison lorsque tu parles d’amour.

      Merci pour ce témoignage, Alphomega.

  14. c’est bien d’ajouter ce rectificatif
    J’ai écouté la plaidoirie de cette jeune fille…Je comprends son indignation…mais, en même temps, je pense à toutes les personnes qui travaillent dans ces lieux et qui font tout ce qu’elles peuvent pour adoucir les fins de vie des personnes âgées..j’ai souvent visité des personnes , je sais de quoi je parle…Il ne faut pas dévaloriser le personnel soignant qui fait un travail difficile que, moi, je ne saurai pas faire

    • Tous ceux qui oeuvrent pour que ceux qui ne peuvent pas s’occuper d’eux-mêmes sont à saluer… surtout lorsqu’ils le font avec douceur et humanité.

      Je ne saurais pas non plus le faire à long terme… C’est un travail éprouvant.

  15. J’ai lu Emma et sa force de frappe m’a bouleversée. Ce qu’elle raconte est vrai, mais en contre-poids je voudrais dire que l’inverse existe aussi. Ma soeur est entrée en maison de repos à 88 ans, elle était très lucide mais ses jambes lui jouaient des tours, c’est pourquoi elle est entrée dans un home. Il y avait beaucoup d’activités qu’elle suivait avec passion. Elle est décédée à 101 ans, mais ses enfants et moi l’avons toujours trouvée souriante, détendue, intéressée par les activités et choyée par le personnel, grâce à son caractère égal. Sans doute y a-t-il des différences d’un home à l’autre; celui où ma soeur a vécu était de niveau « moyen », conforme à ses revenus. Elle y a trouvé le réconfort de la sécurité, et de l’estime, elle faisait parie du syndicat des résidents et son avis était raiment pris en compte. Donc, il existe aussi des endroits accueillants, je tenais à le préciser tout en sachant, hélas, qu’il en est d’autres (notamment par manque de personnel compétent). Merci pour ce dossier tellement actuel! Bisous, chère Quichottine

    • Heureusement qu’il est des lieux de vie où tous peuvent continuer à vivre et à s’épanouir… Cela me rassure…

      Merci pour ce partage… et pour ton amitié affectueuse qui me touche beaucoup.

      Prends bien soin de toi, ma Lorraine. Bisous et doux dimanche à toi.

  16. salut
    et oui nos anciens sont bien lotis contrairement à ce qu’on pense
    Bien sûr il y aura toujours des exceptions avec des maisons d’accueil qui ne voit que le fric
    bonne soirée

    • Bien lotis… pas tous, hélas, et pas que les anciens…

      Mais il est vrai que nous ne pouvons généraliser ni dans un sens ni dans l’autre.

      Bonne journée, Tiot.

    • Je crois que tous les témoignages recueillis devaient être pris en compte… C’est la seule façon de faire avancer les choses.

  17. je n’avais pas eu le temps. Je l’ai pris ce soir, de toutes façons l’administration chez OB ne fonctionne pas correctement
    La plaidoirie de la jeune Alma est brillante et convaincue.
    Ces situations, qui existent sont évidemment scandaleuses.
    Mais le problème n’est pas aussi simple d’une part et d’autre part, ce n’est évidemment pas une excuse de ce qui se passe en ce moment, les « vieux » n’étaient pas mieux traités dans le temps !!!

    Ce soir comme tous les soirs, j’ai téléphoné à ma soeur Jackie. Je lui ai demandé si elle savait ce qu’elle regarderait ce soir : elle m’a répondu oui je sais, Zorro. C’était un bon soir. Elle m’a fait une réponse adaptée pour un futur immédiat …
    Bises et belle soirée

    ps : ma soeur décline au fur et à mesure de la progression de la maladie à corps de Léwy

    • Je crois qu’ils étaient traités différemment, pas forcément mieux, c’est vrai. Mais est-ce une raison pour accepter ?

      Je suis contente que ce soit un bon soir pour ta soeur… je sais combien c’est difficile pour toi.

      Alors, j’espère que tu peux aussi recevoir l’aide nécessaire lorsque tu en as besoin.

      Le problème est très vaste, les solutions pas toujours adaptées… J’espère seulement qu’on trouvera comment faire pour que certaines choses ne se passent plus.

      Je t’embrasse fort, Jeanne. Prends bien soin de toi.

  18. mon beau-frère fait tout son possible pour la garder chez eux, avec des soins à domicile. Mais c’est compliqué et épuisant et heureusement qu’ils sont entourés d’amis et d’une partie de la famille.
    La fin de vie en institution de ces personnes qui perdent la notion du temps, de la réalité … c’est très douloureux pour les proches de constater que, non, ce n’est pas comme la jeune fille le croit, l’humanité il faut la rechercher dans le souvenir et dans la fragilité de la personne, dans sa souffrance qui a perdu toute notion de la souffrance des autres …
    Le peu qui est fait pour accompagner l’entourage en première ligne n’est sans doute pas adapté, en tout cas pas accepté.
    Je reconnais que je n’aurais pas la capacité à avoir l’infinie patience et dévouement de mon beau-frère
    je t’embrasse

    • Je crois que tout est vraiment personnel… tu vois, je sais que je n’ai pas eu cette patience, et qu’il m’arrive de m’en vouloir encore…

      Maintenir à domicile des personnes entièrement dépendantes est extrêmement difficile. Il faudrait plus d’aides, à tout point de vue.

      L’entourage doit pouvoir souffler, et c’est loin d’être le cas.

      Merci pour ce partage, cette confidence. Je t’embrasse très fort.

  19. je m’aperçois en relisant mon commentaire que j’ai commencé une phrase sans la finir et en enchainant sur une autre idée
    Les institutions pour les personnes âgées atteintes de maladies dégénératives, je n’ose même pas chercher à savoir comment c’est. Dans le meilleur des cas, c’est sans doute « techniquement » très bien et le pire, on le cache dans des étages séparés.

    • Hélas !

      J’ai vu cela aussi… en bas, les personnes valides, qui peuvent aller et venir en profitant du jardin, au premier, les personnes qui ont besoin d’un peu plus de soins… et plus haut, ceux qui ne sortent plus de leur lit…

  20. Ca dépend où Jeanne. J’essaye, justement de faire un écho à tout ceci, car je ne peux pas rester indéfiniment sur un commentaire.
    Excuse-moi Quichottine de répondre à Jeanne.

    • Tu n’as rien à te reprocher… les commentaires sont un lieu d’échange et j’en suis heureuse.

       

  21. je l’espère sincèrement Quichottine, mais dans ce cas particulier, je n’y crois guère, hélas ..

  22. Quichottine, tu sais que je ne donne jamais d’opinion personnelle en ligne sur mes blogs.
    L’espace des commentaires permet cependant une dérogation à mes principes et ce, uniquement parce que, comme les enfants, les vieillards ne peuvent pas se défendre eux-mêmes.
    A chacun sa vérité. Le témoignage que j’ai déposé sur mon blog et que tu as relayé ci dessus, n’est pas un pamphlet, ce sont juste des faits, notés au jour le jour. Incontestables, sans aucun jugement. Aucune polémique. Aucune généralisation.
    « C’est la faute à »… Laissons cela aux politiques.
    N’oublions pas que le principal scandale c’est la vieillesse et la décrépitude.
    Je crois que la plupart des établissements sont bien tenus. C’est-à-dire correctement gérés et respectant la loi. Je ne dispose pas d’étude précise pour en parler légitimement.
    Je crois que, sauf exception pathologique, on n’est pas maltraitant par vocation. On l’est par bêtise, fatigue, ou le plus souvent ignorance.
    Les vieux ne sont pas forcément aimables, et leur déchéance est parfois difficile à supporter. On ne commande pas l’amour. On peut seulement exiger le respect de la personne humaine.
    Cependant, ce qu’on oublie en parlant des « vieux », c’est qu’il s’agit de nous, à court ou moyen terme.
    La première formation des personnels appelés à travailler dans ce secteur, et des accompagnants, serait un stage de quelques heures consacrées à l’empathie : Voilà, c’est lui, c’est moi demain, je suis là sanglé sur un fauteuil qu’on balade de droite à gauche, je ne peux pas aller aux toilettes, etc… et de nous poser la question « que souhaiterais-je moi-même pour que ce purgatoire en attente de la solution finale soit le plus supportable possible ? »
    J’ai observé, je me suis plongée dans cette projection, et je crois que l’être humain veut jusqu’au bout qu’on lui parle et qu’on le touche. Il ne veut pas n’être qu’un objet qu’on étrille et qu’on gave. Il veut entendre la voix humaine, pas la télé comme papy-sitter. Il ne veut pas de loisirs tonitruants, aussi sympathiques soient-ils.
    Il veut regarder les flammes d’une cheminée, les poissons d’un aquarium, il veut écouter la voix d’un conteur de chair et d’os, même s’il ne comprend plus. Il veut parler, même si on ne le comprend plus.
    Il veut garder sa part d’humanité.

    • Je sais que les « vieux » ne sont pas forcément aimables… Hélas !

      Ils sont comme nous tous, et, en vieillissant, les défauts s’exacerbent.

      C’est donc le simple respect que je demande aussi… Pour nous tous.

      Je te remercie pour ce long commentaire auquel je ne répondrai pas plus, car nos pensées se rejoignent.

      Que ta journée soit belle, Emma. Merci encore.

       

  23. Je suis en accord avec Pierre, mais pas sur tout.
    Il est des maisons de retraite lamentables où la maltraitance est quotidienne.

    Il faut absolument développer l’autonomie à la maison, avec des gens compétents, capables d’empathie et bien rémunérés pour valoriser leur fonction, alors qu’on fait tout à fait le contraire.

    « pour aller à la découverte de l’autre, il faut penser qu’on ne sait pas »… ne pas penser l’Autre comme nous, il faut s’interroger sur nos limites à comprendre l’autre… car nous avons une tendance à diminuer les capacités de quelqu’un qui ne sait plus parler.

    Colloque « où ai-je la tête? », intervention de Ameisen, vers 1mn):
    http://youtu.be/5-T7JbW6t2o

  24. Je suis en accord avec Pierre, mais pas sur tout.
    Il est des maisons de retraite lamentables où la maltraitance est quotidienne.

    Il faut absolument développer l’autonomie à la maison, avec des gens compétents, capables d’empathie et bien rémunérés pour valoriser leur fonction, alors qu’on fait tout à fait le contraire.

    « pour aller à la découverte de l’autre, il faut penser qu’on ne sait pas »… ne pas penser l’Autre comme nous, il faut s’interroger sur nos limites à comprendre l’autre… car nous avons une tendance à diminuer les capacités de quelqu’un qui ne sait plus parler.

    Colloque « où ai-je la tête? », intervention de Ameisen, vers 1mn):
    http://youtu.be/5-T7JbW6t2o

  25. Je suis en accord avec Pierre, mais pas sur tout.
    Il est des maisons de retraite lamentables où la maltraitance est quotidienne.

    Il faut absolument développer l’autonomie à la maison, avec des gens compétents, capables d’empathie et bien rémunérés pour valoriser leur fonction, alors qu’on fait tout à fait le contraire.

    « pour aller à la découverte de l’autre, il faut penser qu’on ne sait pas »… ne pas penser l’Autre comme nous, il faut s’interroger sur nos limites à comprendre l’autre… car nous avons une tendance à diminuer les capacités de quelqu’un qui ne sait plus parler.

    Colloque « où ai-je la tête? », intervention de Ameisen, vers 1mn):
    http://youtu.be/5-T7JbW6t2o

  26. Je suis en accord avec Pierre, mais pas sur tout.
    Il est des maisons de retraite lamentables où la maltraitance est quotidienne.

    Il faut absolument développer l’autonomie à la maison, avec des gens compétents, capables d’empathie et bien rémunérés pour valoriser leur fonction, alors qu’on fait tout à fait le contraire.

    « pour aller à la découverte de l’autre, il faut penser qu’on ne sait pas »… ne pas penser l’Autre comme nous, il faut s’interroger sur nos limites à comprendre l’autre… car nous avons une tendance à diminuer les capacités de quelqu’un qui ne sait plus parler.

    Colloque « où ai-je la tête? », intervention de Ameisen, vers 1mn):
    http://youtu.be/5-T7JbW6t2o

  27. tout ce que tu dis, que tes correspondants disent, est hélas vrai pour tout et tous ont raison, mais voilà , nous sommes dans une société où le seul mot est « rentabilité », et le nain de jardin est le premier à s’octroyer des sommes considérables, dépenser…etc.. alors que ce serait bien profitables à tous, âgés ou pas, et dans la recherche médicale, oui il y a des tas de personnes bénévoles, heureusement je suis obligée de dire car franchement dans quel monde nous vivons, et nous n’avons pas à donner des leçons aux autres quels qu’ils soient car c’est bien la décadence qui est en route pour chez nous !
    Alors tu as bien fait de nous parler de tout cela, Merci, Merci !
    MIAOU !!!

    • Merci à toi d’être venue lire de nouveau… Ce sont des mots difficiles, des situations que nous avons du mal à envisager, pour un tas de raisons.

      Je sais que lorsque je publie cela je peine beaucoup d’entre vous… et j’en suis navrée.

      Cependant, je suis certaine de devoir le faire… toute considération politique mise de côté. La gauche comme la droite n’ont pas su faire ce qu’il aurait fallu faire depuis longtemps.

       

      Passe une douce journée, Mistigris. Bisous.

  28. Les temps ont changé ma Quichottine et l’individualisme, le nombrilisme, l’emportent maintenant sur le reste… Chacun pour soi. Il est loin le temps où, avec mon frère, nous nous sommes occupés de notre grand mère, restée seule, puisque mes parents avaient choisi de quitter la région parisienne pour l’île de Batz.Bises et bonne journée

    • Les temps ont changé, c’est vrai… mais pas en bien.

      Je suis heureuse de savoir que tu as pu avec ton frère veiller sur ta grand-mère.

      Bisous et belle journée à toi.

  29. Je suis de ton avis bien évidemment. J’ai un moment travaillé en tant qu’auxilliaires de vie auprès des personnes âgées. C’est très très dur. Je n’ai pas tenu longtemps. J’admire donc aussi ceux qui travaillent dans ce secteur.
    Juste un mot au sujet du dessin qui ouvre en effet des portes. Mon fils travaille aussi auprès de skysophrènes en tant qu’illustrateur. Il obtient des résultats incroyables par le dessin.
    Merci pour ce complément, passionnant.
    Gros bisous

    • C’est très dur… trop.

      Je crois que c’est un métier que l’on devrait faire en alternance…avec une autre passion.

      Tu vois, comme ton fils, qui mets en oeuvre ce qu’il sait faire auprès de ceux qui ont besoin de lui… c’est génial !

      Gros bisous et douce journée à toi.

  30. Ce sujet sera toujours d’actualité.La vie éclate de plus en plus les cellules familiales et le sédentarisme n’existe presque plus.
    Cet « abandon » des personnes âgées rend difficile le travail des soignants qui s’investissent et dont la souffrance est profonde .Eux aussi ont besoin d’être épaulés.
    Merci pour ces témoignages .
    Bisous Quichottine

  31. Ce sujet sera toujours d’actualité.La vie éclate de plus en plus les cellules familiales et le sédentarisme n’existe presque plus.
    Cet « abandon » des personnes âgées rend difficile le travail des soignants qui s’investissent et dont la souffrance est profonde .Eux aussi ont besoin d’être épaulés.
    Merci pour ces témoignages .
    Bisous Quichottine

  32. Ce sujet sera toujours d’actualité.La vie éclate de plus en plus les cellules familiales et le sédentarisme n’existe presque plus.
    Cet « abandon » des personnes âgées rend difficile le travail des soignants qui s’investissent et dont la souffrance est profonde .Eux aussi ont besoin d’être épaulés.
    Merci pour ces témoignages .
    Bisous Quichottine

  33. Ce sujet sera toujours d’actualité.La vie éclate de plus en plus les cellules familiales et le sédentarisme n’existe presque plus.
    Cet « abandon » des personnes âgées rend difficile le travail des soignants qui s’investissent et dont la souffrance est profonde .Eux aussi ont besoin d’être épaulés.
    Merci pour ces témoignages .
    Bisous Quichottine

  34. Ce sujet sera toujours d’actualité.La vie éclate de plus en plus les cellules familiales et le sédentarisme n’existe presque plus.
    Cet « abandon » des personnes âgées rend difficile le travail des soignants qui s’investissent et dont la souffrance est profonde .Eux aussi ont besoin d’être épaulés.
    Merci pour ces témoignages .
    Bisous Quichottine

  35. Mon administration est figée je ne peux plus y bouger, alors juste un bisous ma Quichottine, je fume de partout

    • Je comprends que tu sois en colère… je dois dire que c’est parfois très pénible !

      Bisous et douce journée, Nettoue.

  36. Le personnel infirmier ne peut pas tout faire car dans les institutions on supprime de plus en plus de postes…
    La famille doit aussi veiller à ne pas abandonner les anciens, j’ai consaté en allant voir ma belle-mère qui réside dans un home que certains ne recoivent jamais de visites !
    Je dois dire que pour ma belle-mère, tout se passe bien elle a pu prendre son petit chien, ses meubles, elle dispose d’un frigo, un micro-onde, il y a un parc et des fêtes pour les anniversaires de + le personnel est super.
    Dans notre cas, c’est une réussite car elle ne voulait plus rester seule et ne voulait pas non plus aller vivre chez l’un de ses enfants.
    Bonne journée

    • La famille n’a pas forcément tous les torts non plus…

      Je sais que ce n’est pas si facile d’être présent dans les institutions… il y a des moments où le sentiment de culpabilité est bien trop fort pour qu’on s’y sente le bienvenu.

      C’est merveilleux quand ça peut se passer comme pour ta belle-mère. Bravo pour cette réussite.

      Bonne journée à toi aussi, Pâques. Merci pour ce témoignage.

  37. un sujet important (je lis un livre en ce moment sur ce sujet « que ferons nous de nos parents âgés ») … cela fait toujours peur ..
    quant au personnel soignant, débordé, il est certain, ils sont quelquefois goujat avec les gens. L’an dernier, aux urgences, l’urgentiste engueulait mon mari lui assénant qu’il avait une bonne cuite …. (alors qu’il était réellement en danger) et ma fille, la nuit dernière, elle s’est fait jeter des urgences sans un mot gentil pour la rassurer … bises, c’est notre humanité qu’il faut soigner et abandonner notre besoin insatiable de nouveautés .. bises

    • Réagir comme il le faudrait n’est pas toujours possible… Il faut penser qu’aux urgences, ils sont souvent épuisés, dans une dérive horaire que peu d’entre nous accepteraient de faire.

      Mais tu as raison, il est inadmissible de faire subir aux patients les conséquences d’une mauvaise organisation de ces services.

      Merci pour ton témoignage.

      Bisous et belle journée.

  38. Je suis silencieuse ce soir, je pense à toutes ces Dames avec qui j’ai partagé dans mes cours de qi gong, des moments extraordinaires. Ces moments de retrouvailles avaient eu la vertu de rompre l’isolement bien au-delà du laps de temps où nous pratiquions ensemble.

    • Je crois que chaque personne qui intervient dans nos vies est importante.

      Merci pour ce que tu fais pour nous.

  39. j’aime les mots de Pierre…Il décrit bien qu’il ne suffit pas ici, de lire des « mots indignés », qu’il y a aussi des mots qui agissent et que l’on entend moins…
    un de mes beau frère est directeur d’une « maison de retraite » et se bat pour que chacun soit rennu comme une personne et non comme un numéro malade. sa femme, médecin a fait le choix de travailler en soin palliatifs , pour accompagner ces personnes en fin de vie pour une meilleure fin de vie. bien sur qu’il y a des choses à faire, à changer, mais il faut aussi reconnaitre chaque petite avancée, chaque mot d’espoir donné, chaque geste d’amour….

    • Tout est là… Chaque exemple est important à donner, pour qu’on sache que tout n’est pas noir… même si…

      Merci infiniment, Mahina. Je suis heureuse que tu aies pu donner ton opinion ainsi.

      Je t’embrasse fort. Passe une belle journée.

  40. Pour avoir vu mes grands-parents en fin de vie (maladie ou démence) maintenus chez eux jusqu’aux derniers moments, je suis persuadée que c’est la « meilleure » solution, avec bien sûr le soutien (dans une large part) de professionnels, infirmiers, auxiliaires de vie etc.
    Mais pour les enfants et le reste de la famille qui veut bien et/ou peut s’impliquer, que c’est lourd !!!
    Personnellement, je ne culpabiliserai jamais celles et ceux qui doivent placer leurs aînés dans des maisons de retraite (pas des mouroirs, hein)… parce qu’ils pensent ne pas être capable de s’en occuper correctement (il n’y a pas que l’amour à apporter, mais aussi beaucoup de temps et d’énergie) à condition qu’ils ne les y abandonnent pas, évidemment !
    C’est très délicat, comme sujet.
    En tout cas, un grand merci pour tous ces témoignages que tu as partagés. Bisous, Quichottine.

    • Le problème est là… il faudrait que la prise en charge à domicile soit plus importante et mieux adaptée.

      C’est une immense charge pour la famille… et je ne souhaite pas non plus que mes enfants mettent leur vie entre parenthèses pour s’occuper de moi.

      Le sujet est difficile… Merci infiniment pour ce partage, Séverine. Je t’embrasse.

  41. J’ai souvent écrit – notamment sur ce blog- à propos de la vieillesse. Ce que je pense c’est que la vieillesse n’est pas une tare ni une infirmité – seulement un état – comme celui d’être enfant ou adulte – un passage – rien de plus …
    Et le vieillard est un être humain à qui on ôte souvent la parole – soi-disant pour son bien . C’est cela qui me choque dans les sociétés soi-disant modernes, pas le reste

    • Je suis d’accord… Un passage que nous prendrons tous si nous en avons le temps. Sachons rester humains.