Le Prince de Madrid, Luis Mariano

Et si… Si je faisais une pause, aujourd’hui, dans ma série des quinze auteurs, seulement parce que j’ai envie, comme ça, pour rien, seulement envie de vous emmener au théâtre avec moi ?

 

Vous avez, voyons… quinze ans.

 

Nous prendrons le taxi, même si c’est de la folie.

 

Il nous dépose au Châtelet…

 

 

Pour ce faire, nous avons dû remonter dans le temps, jusqu’au 21 novembre 1967.

 

Magie de retrouvailles sur un écran, mais est-ce si important, d’avoir dû voler quelques images d’un DVD pour vous les montrer ?

 

 

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La nuit est tombée sur Madrid, et dans la bodega, on chante, on danse, on rit, tout est permis aussi.

 

C’est jour de fête, jour de féerie, pour moi, pour nous.

 

Nous ne sommes que trois, Maman, ma petite sœur et moi. Où sont les autres ? Je ne sais pas… Je ne m’en souviens plus. Je sais seulement que cette sortie à trois est unique et qu’elle le restera.

 

Le rideau s’est ouvert, les personnages principaux vont faire leur entrée.

 

 

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Il fait nuit, les « Grands » d’Espagne se dévergondent. Un marquis, une comtesse…

 

Et d’autres qui font semblant…

 

 

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Paquito et son « papa »… Mais essayez de deviner qui est le « papa » ? Qui est le fils ? Je ris. Tout bouge.

 

On m’oblige à reconsidérer mes certitudes. Le « père », ici, le navigateur qui a sillonné toutes les mers, c’est le plus jeune, comme si voyager lui avait offert l’éternelle jeunesse…

 

Mais je n’écoute pas vraiment toutes les paroles, j’attends.

 

J’attends le héros, le vrai…

 

Soudain, il est là, sur une galerie, il surplombe toute la scène, et sa voix résonne… On peut aimer ou pas, mais il y a là tout le soleil d’Espagne.

 

Cette Espagne qu’il chante à pleins poumons et qui va chasser la grisaille parisienne de ce mois de novembre, c’est la nôtre, celle que nous avons quittée, il y a trop peu, qui est encore si présente.

 

« España… »

 

 

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C’est vrai, il n’est pas aussi beau que dans mes souvenirs, quand je le regarde aujourd’hui, mais la voix est la même, cette voix qui vous ensoleille et vous fait oublier que ce n’est que du théâtre, une opérette…

 

Il chante, il respire la joie de vivre, il va danser toute la nuit… ou presque.

 

 

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Le bonheur est là, sur la scène, et dans notre cœur à nous, sans aucun doute. Je suis à côté de maman, j’adore cette place, savez-vous ?

 

Les « tableaux » se succèdent.

 

L’on se trouve soudain transporté dans l’un d’entre eux, une toile de Goya… de sa période tendre, celle d’avant le carnage.

 

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Elle se nomme Josepha, mais on l’appelle « Florecita », « petite fleur »… Sur les bords du Manzanares, elle attend…

 

Je vous le donne en mille ! Elle attend son prince charmant.

 

Ce seront deux rencontres… Un faux Goya.

 

 

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… qui lui reproche platement les couleurs de son tableau.

 

Faux Goya… Il s’agit de Paquito. Son valet ? Si vous saviez, comme ils sont importants, dans le théâtre espagnol, ces valets qui gardent la fraîcheur du Scapin de notre théâtre classique !

 

Mais le maître paraît… Il devra tenir compte de cette première rencontre. Goya, le vrai, se fait passer pour son valet.

 

Est-il plus simple d’aimer quand l’étoile n’est pas inaccessible ?

 

 

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Plus simple de tomber amoureux d’une jeune fille rencontrée par hasard que d’une grande Dame qui vous a convoqué, lors d’un bal ?

 

 

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La Duchesse d’Albe est la seconde « Dame » du royaume d’Espagne, juste après la Reine, et elle a certainement plus de pouvoirs.

 

Elle nomme Goya « Prince de Madrid ».

 

Lui, il ouvrira le bal avec elle… sa « Princesse d’une nuit »…

 

Chaque moment, chaque mélodie de cette opérette me parle encore.

 

 

Princesses d’une nuit, nous le sommes, nous aussi… Maman, ma sœur et moi, assises dans des fauteuils d’orchestre… Je ne sais pas encore que ce sont des places chères, je ne sais rien, j’ai encore tout à découvrir, toute ma vie devant moi, je savoure. Ce spectacle-là, c’est ma sœur aînée qui nous l’a offert. Elle n’est pas là, mais c’est « comme si ».

 

 

C’était la première, la seule fois où nous sommes allées au théâtre avec maman.

 

J’ai longtemps attendu la sortie du DVD, j’espérais…

 

Ai-je eu tort de vouloir revivre des souvenirs heureux ?

 

 

 

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Pour en savoir plus :

 

http://www.luis-mariano.com/le-prince-de-madrid/

http://www.editionsmontparnasse.fr/product?product_id=1168 (les éditeurs du DVD)

 

 

Cergy; le 22 novembre 2010

en souvenir de notre mère

décédée le 22 novembre 1967

à l’âge de 45 ans

94 commentaires à propos de “Le Prince de Madrid, Luis Mariano”

  1. Beau et émouvant…. Quelques moments de bonheur intense au théâtre que j’ai vécu avec toi tant tu le raconte bien avant le drame…. Un bel hommage à ta maman Quichottine. Bisous

  2. Encore de gros problèmes d’ordi, désolée mais je ne vois même pas les images.
    Je vais contacter le docteur-ordi.
    Bonne journée et peut-être à demain …
    Bisoux


  3. Bonjour Quichottine, ma « Maman » aussi aimait Luis Mariano je n’aimais pas beaucoup ce genre de musique jusqu’à ce que je vois le « Huitième jour » avec Pascal Duquenne et Daniel Auteuil.

    Bonne journée

    • Un merveilleux film…

      Merci pour ce partage, Pierre. Il me touche plus que je ne saurais le dire.

      Bonne journée à toi aussi.

  4. Je me doutais qu’il y avait un tel événement pour que tu détestes ce jour là.

    45 ans, c’est très très jeune…. Bises de nous deux…..

    • Je vous embrasse très fort tous les deux… Merci pour ta présence, Patriarch. Prenez bien soin de vous.

  5. rendre hommage à ceux qui nous ont quittés en revivant les bons moments que nous avons vécu avec eux, il me semble que c’est une excellente façon de leur rendre hommage..Merci Quichottine!

  6. j’aime tes mots souvenir

    cet espace qui reste en nous

    pour ceux qui sont morts

    mais qui sont là dans nos esprits

    dans notre amour

  7. oh non tu n’as pas eu tort …tu as fais revivre ta famille, une certaine époque , Luis Mariano que nos mères trouvaient beau, et du coup, moi aussi , je me suis replongée dans mes souvenirs heureux …chanter à tue-tête avec maman dans la cuisine en faisant la vaisselle…je parle d’un temps que les moins de 20 ans ……

    merci pour les vidéos .Souvenir souvenir!

    • Merci à toi, Edith.

       

      Chanter dans la cuisine, je le fais toujours, et ce sont le plus souvent d’anciennes mélodies… que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, sauf si leur maman les chantaient aussi.

       

      Merci pour cet autre souvenir.

  8. si ça se trouve on s’est croisées…..

    merci merci merci pour ce bel article qui me bouleverse tant j’entends l’orchestre accorder avant le lever du rideau pour s’envoler très fort pendant.

    je suis de 52 alors tu vois quel âge j’avais…

    On passait devant le théatre, et on regardait les affiches en rêvant d’y aller un jour … et puis c’était ce jour là… au poulailler mais le son y monte si bien.

     

    à la sortie des artistes j’ai même eu un bisou…..

    je ne savais pas que le spectacle avait été capté…… sais tu où le trouver? ça ferait un beau cadeau à ma maman….

    Je l’ai emmenée voir la reprise du Chanteur de Mexico mais nous avons été déçues…. c’était tellement grandiose!!! et puis dans les souvenirs c’est tellement beau…

     

    encore Merci

    • Annie… c’est normal… Je suis contente que tu aies réagi tout de suite. Ton enthousiasme à  l’évocation de ce spectacle m’a beaucoup touchée. Je crois que nous sommes très proches, toi et moi.

       

      T’embrasse très fort.

  9. oh non, tu n’as pas tort, les souvenirs heureux aiment tant revivre et nous émerveiller.

    mon papa qui a une jolie voix aimait beaucoup les opérettes avec luis mariano…

    bisous et douce journée à toi, kichottine (sourire)

  10. Très émouvante mais beau morceau choisi d’une vie de petite fille, tu devais avoir des étoiles plein les yeux, je t’imagine bien ainsi.

    Gros bisous et merci du partage

    Amitiés, Flo

  11. A ta manière tu rends un bel hommage  à ta maman  disparue , si jeune encore!

    Grâce à lui, tu as de beaux souvenirs dans ton coeur .

    Moi j’aimais bien la voix chaude de Luis Mariano  que j’entendais à la radio.

    Il n’était pas si mal tout de même physiquement

    GROs bisous

    • Je suis d’accord, et certaines prises de vues sont plus flatteuses que d’autres.

      Merci pour tes mots et ta présence.

  12. Allo Quichottine, il y a quelques semaines, je suis allée voir des vidéos sur Mariano, je pensais aussi à ma mère qui nous chantait ses chansons. Quelle journée tu as eu à assister à ce spectacle avec ta maman. Une billet touchant. Merci.. Bisouss

  13. Ok je respecte tes souvenirs d’enfance, ils sont si précieux, mais là ce n’est pas mon truc, pas mon trip comme disent les djeuns !

    Mon Espagne est toute autre, mais je sais toi et moi, on n’en n’a pas qu’une seule !

    Nous habitions dans notre jeunesse à côté d’Arcangues, le fief de Mariano, une bien bel endroit du Pays Basque, à quelques kilomètres j’aime toujours autant ce ravissant village,  par contre !!

    Bisous Quichott beaucoup !

    • Je suis allée à Arcangues en juin dernier…

      J’ai aimé.

       

      Mon Espagne, c’est un petit village dans la banlieue de Barcelone, le train que je prenais chaque matin pour me rendre au lycée français, mes balades sur les Ramblas, l’obélisque nous appelions « le stylo Bic », au bout de la Diagonale… C’est un pont immense qui surplombait une toute petite rivière en été, à peine un ruisseau… signe que la rivière devenait fleuve à d’autres moments et savait envahir l’espace qu’on lui avait réservé.

       

      Ce sont des moments inoubliables, des odeurs différentes, des aliments cuits dans l’huile d’olive, des épices, du fromage « Manchego », le seul que nous ayons mangé là-bas en deux ans.

      La musique que j’y découvrais, les poètes et écrivains qui me souriaient tandis que j’essayais de m’habituer à une nouvelle langue.

       

      Cette Espagne de mes quatorze ans ne ressemble guère à celle que j’ai découverte beaucoup plus tard, en y retournant pour la première fois il y a un peu plus de dix ans. Depuis, j’ai vu Madrid, j’ai vu un peu de Galice, un peu d’Asturies, beaucoup de Catalogne. Il me manque d’autres paysages… Ceux qui sont dans les livres que j’ai lus, en VO, tandis que je m’attachais davantage à un pays qui a abrité les meilleures années de ma vie.

       

      Mais, tu as raison, je crois. Dans la bibliothèque, cette page-là n’avait pas vraiment sa place.

      Bisous, Marine. Beaucoup.

  14. J’oubliais, le plus important, com dab, c’est que ta grande soeur vous avait bien gâtées, et que ça compte dans les souvenirs d’enfance !

    • C’est vrai qu’elle nous avait gâtées.

      Elle avait dû avoir une prémonition. C’était un merveilleux cadeau.

  15. Roohhh !!! Souvenirs, souvenirs… Ma Grand-Mère m’avait emmenée au Chatelet voir « Violettes Impériales’ avec le beau Luis mariano !!! Elle était fan de l’opérette et très impressionnée par « les toilettes » de ces dames !!! Tu as fait resurgir ce souvenir, je devais avoir une dizaine d’années et franchement j’avais accepté pour lui faire plaisir.

    Bonne soirée. GROS BISOUS.

    • J’ai adoré Violettes impériales, mais je ne l’ai vu que sur l’écran d’un téléviseur.

      Tu avais aimé, toi ? … à dix ans, c’était peut-être trop tôt…

      Gros bisous à toi. Merci.

  16. Merci de nous avoir fait partager le souvenir émouvant de cette unique sortie à trois, votre évocation de cette féerie en présence de votre chère maman dépasse évidement la description de cette opérette. Luis Mariano était une idole pour la population algéroise avec ses origines espagnoles. Le Dimanche matin, un Petit Music-Hall diffusé à la radio donnait une chance à de jeunes chanteurs de s’essayer au micro en voulant naïvement imiter Mariano …C’était en fin des années 50: Tino Rossi était aussi adulé par le même public..Du soleil à foison pour tous les goûts !

    • Tino Rossi, oui, bien sûr… aussi.

      Je crois que les deux ont fait partie des idoles de beaucoup de nos parents.

      C’est vrai qu’il y avait là du soleil à foison… et que nous en avons besoin aujourd’hui.

      Merci pour ce partage, Georges.

  17. Pourquoi aurais-tu eu tort de te rappeler ces souvenirs si tu en retires toujours autant de plaisir aujourd’hui qu’avec ton regrd émerveillé d’enfant. En tout cas tu as réussi à nous  faire partager ton émotion.

    Gros bisous

  18. Que rajouter après de si beaux commentaires?

    Je vous imagine, ta Maman, ta soeur et toi, avec en retrait cette autre soeur plus âgée…

    Ce devait être féérique!

    Ces instants si précieux… ne nous rapprochent-ils pas de ceux que nous avons aimés?

    Je t’embrasse, Quichottine.

    • Féérique, oui… J’aime toujours autant ce moment où le rideau se lève… que ce soit pour du théâtre ou de la musique.

      Ne rien ajouter, Hélène. C’était bien que tu sois là.

      Je t’embrasse.

  19. Bien sur que non, tu n’as pas eu tord, que de bons souvenirs tu m’as fait revivre. On ne l’entend plus jamais Mariano et c’est dommage. C’est un bon moment que je viens de passer.

    • Ça l’est.

      C’est vrai qu’ils font beaucoup pour l’intérêt actuel de ce DVD. Merci, Clementine.

  20. Je reviens ici aujourd’hui après être passée hier soir sans laisser de traces. Il me fallait bien une nuit pour m’en remettre.

    Cette dédicace à ceux que tu aimes est très forte, et il me semble qe c’est ce contraste entre le noir et blanc présenté et les couleurs ressenties qui m’a le plus troublée, des couleurs qui s’entendent et se hument : les émotions des souvenirs ne peuvent jamais ne prendre qu’une seule couleur…

    Merci infiniment pour ce partage Quichottine

  21. C’est incroyable ! J’y étais aussi ! Bon, peut-être pas le même jour, mais tout de même… Et, en lisant les commentaire, je vois que nous étions déjà une délégation de la Quichottinie ! Précieux souvenir à conserver dans la soie de ton coeur…

    • Qui sait ?

      J’aime imaginer que nous nous étions déjà donné rendez-vous… Bien avant que la « Quichotte » de la cour de récréation ne devienne « Quichottine ».

      Merci pour ce partage, Galet.

  22. Ta maman est décédée le lendemain de ce spectacle ? Si jeune ? Quel malheur pour vous ! Je comprends l’importance de cette dernière soirée avec elle. Bisous

    • Exactement.

      Ce sont des choses qui arrivent et qu’on a du mal à imaginer.

       

      Bisous et merci pour ta présence.

  23. Tout un univers l’opérette, cela devait être grandiose, pour une fillette , je n’en ai vu que des bribes à la télévision, pas vraiment connu Luis Mariano, quelques airs entrainants que je fredonne par ci par là pour les avoir déjà entendus dans des mariages  c’était pas un habitué de l’électrophone familial  ! bizzzoux Quichottine  une pensée pour l’être cher qui est associé à ce billet

    • J’avais quinze ans et ma petite sœur 14… nous étions adolescentes.

      Merci pour ce partage et cette pensée déposée sous ce billet.

  24. Ce n’était pas une pierre dans ton jardin, surtout pas, notre enfance est pleine de ces falshs très panachée c’est ce qui en fait le prix !

    Je savais que tu avais trempé dans le terreau de l’Espagne, contente que tu m’en ai parlé, je l’avais bien deviné, pas seulement par Don Quijotte !

    J’adore ce pays que je connais mal où je suis allée, surtout jeune, et que je ressens très fort… Pourtant mes racines sont bien et entièrement landaises…Mais ce n’est pas si loin..

    J’ai fait la Castille à vélo à 18 ans, avec les Guides Ainées, un souvenir fabuleux… l’arrivée, le soir au couchant dans ces petits villages sur les pitons… les troupeaux qui rentraient…

    Tu as de beaux souvenirs, merci de les partager Quichot’

    Mon père adorait l’opéra et l’opérette il chantait merveilleusement les grands airs avec une voix de ténor italien, superbe, il avait pris des cours, dans toutes les réunions il fallait qu’il y ailles ! Et nous on écoutais , ravis…

    @ +++++

    • Je n’ai fait qu’un très court séjour en Castille, deux journées à Madrid… C’est très insuffisant pour pouvoir en parler, mais assez pour avoir envie d’y retourner.

       

      Mon père préférait Brassens à l’opéra. Il adorait chanter aussi. C’était un peu notre auto-radio pendant nos trajets en voiture.

       

      Merci à toi pour les souvenirs partagés…

  25. mon Mr Marmotte allergique habituellement à la carte bleue sur internet (on s’est fait arnaquer) a donné son feu vert …. donc je vais pouvoir le commander…

    à la fnac à Lyon ils ne l’ont pas dans les deux adresses ils sont en rupture de stock

    Bonne fin de WE et merci encore pour ton blog à passions

    • Je suis hyper contente pour toi et pour ta maman qui aura un très beau cadeau. Bisous et douce soirée à toi.

  26. Bonjour,

    C’est drôle, je lis les commentaires, et je constate : « j’y suis allée avec ma mère » ou « ma mère aimait » je vais te confirmer que ma mère aussi était fan de Luis Mariano, elle m’a emmenée vois une opérette « Les cloches de Corneville » quand j’était petite fille, ça reste un souvenir inoubliable…

    Bon dimanche.

    D@net.

    • C’est une opérette que je n’ai pas vue, mais dont je connais certains airs pour les avoir entendu chanter.

      Merci pour ce partage,  D@net. Il me touche.

       

      Bon autre dimanche à toi… et pardon de te répondre si tardivement.

  27. bon je suis frustrée, les images ne se chargent pas… scandale!!

    ce n’est que partie remise, je reviens demain! m’enfin, on ne va pas se laisser abattre si facilement

    gros gros bisous

    • C’est vrai qu’OB parfois débloque…

       

      J’espère que tu les auras vu plus tard. Merci, Mamalilou.

      Gros bisous à toi aussi.

  28. salut

    lorsque j’étais gamin je voyais ses films

    c’était super pour l’époque à la télé

    bonne soirée

  29. bonjour quichottine, moi aussi j’aimais beaucoup mariano, il avais du soleil dans la voix.

    bonne journée amitiès

  30. Extra cet article, ma mère était fan de luis….Il est vrai que ds le genre , il avait de la classe. Bises  VITA

  31. bien sur que non!! tu n’as « pas tord de revivre ces moemnts heureux »… bien au contraire!! et c’est ainsi revivre, ces moments heureux avec ta maman disparue bien trop tôt… Aujourd’hui, un « jour anniversaire » comme on dit, les jours anniversaires des jous heureux comme des jours tristes, des jours où l’on sent encore plus proches ceux « qui cheminent sur le chemin d’à côté »…. ce chemin invisible, mais si présent.

    Merci pour ce doux billet, j’entends chanter  « España »!!

    • Je savais que tu entendrais toi aussi cette musique… ce qu’elle représente pour moi n’a pas de prix.

       

      Gracias, Cariña.

    • Votre blog est superbe et, ce que j’ai pu voir dans votre boutique est magique… J’adore cette période !

      Bravo !

       

      Et merci pour cette visite qui m’a permis de rêver un peu…

  32. Que d’émotions dans ce billet ma Quichottine. J’ai adoré. Bises et bon mardi

  33. Tu es en plein dans les souvenirs… heureux et c’est bien. Se rappeler les bonnes choses. C’est aussi ce que j’essaie de faire.

    Et Luis Mariano, j’aimais beaucoup. Toutes les grandes voix, en fait. Et tu as eu bien de la chance d’avoir eu accès à cette culture… comme à tant d’autres, évidemment. Moi dans mon petit trou, c’était impossible…

    • C’est vrai que j’ai eu de la chance… alors, j’essaie de partager au mieux, même si ce n’est pas toujours possible.

       

      Tu as appris autre chose, que tu sais aussi partager.

      J’espère que tu arrives à trier pour ne garder que les jours heureux.

      Passe une belle journée. Je t’embrasse.

  34. Humm…….super , ma mère chantait tout le temps ce grand homme …que du bonheur …

    merci pour cet article

    bises Quichottine

  35. ma mère était la reine de l’opérette elle avait une voix d’or et chantait tous ces airs à merveille, je n’ai hélas pas pu aller le voir mais j’aurais bien aimé, c’était si gai, si frais, si joyeux, je te comprends même si maintenant ça me fait rire un peu mais si je ris c’est sans doute pour cacher mon émotion. Avec sa chorale , ma petite fille a chanté l’année dernière le chanteur de Mexico et nous avons regardé le film, c’était très émouvant et je comprends combien ton émotion doit être grande à tous ces souvenirs

    bises Quichottine

    • Merci, Azalaïs. C’est un bien joli souvenir que tu me confies.

      Rire pour cacher l’émotion ressentie, cela m’arrive aussi.

       

      Bises à toi.

  36. Lorsque je suis né, Luis Mariano n’était plus mais je me rapelle quand même regarder avec ma mère , le chanteur de Mexico et la belle de cadix 🙂

    Bisous Quichottine Bonne fin de soirée

    • La Belle de Cadix a toujours ses yeux de velours…

       

      Je ris. Merci, Urban. Magie de rencontres qui abolissent le temps !

      Bonne fin de soirée à toi aussi. Bisous.

  37. Bonsoir, ma chère Quichottine
    Luis Mariano, le héros de ma jeunesse
    je n’ai pas eu la chance de le voir sur scène
    mais que de souvenirs ton article fait revenir en mémoire…
    C’est beau et c’est très émouvant, cette évocation d’une sortie au théâtre en famille
    et ce mot à la mémoire de ta maman est bouleversant
    bises amicales
    jean-marie

    • Merci pour tes mots, Jean-Marie.

      Héros de ta jeunesse ? En as-tu parfois parlé sur ton blog ?

      Amicales pensées d’un autre soir.

  38. trés émouvant l’évocation de ces souvenirs

  39. Toute une époque. C’est grâce à ces sepctales là que j’ai décidé d’en faire un métier.