Le quichottinier de Quichottine

N.B. L’article a été modifié depuis sa première parution.
Que ceux qui l’ont déjà commenté me pardonnent…
Merci à ceux qui prendront le temps de le relire.

♦ ♦ ♦

Kerfon, baladin audacieux, chantait aux quatre vents de la Quichottinie, l’invitation au rêve qu’il avait composée pour la Dame des lieux.

Silencieux, attentifs, les badauds l’écoutaient, émerveillés.


La Quichottineraie

Venez vite avec moi en « Quichottineraie »,
Ce lieu, peuplé de bois, est un jardin secret,
Les arbres y sont rois comme ceux des forêts,
Seuls les mots font la loi… le loup n’y vient jamais…

C’est un site charmant, un havre «d’aminautes »
Qui ne craint pas les vents embrouilleurs de pelotes,
C’est un paisible endroit avec ses chants d’oiseaux,
Les fieffés rabat-joie y sont privés d’ego…
Les arbres, sans caprices, offrent des fruits changeants,
Une sylvicultrice y veille avec talent,
Au pied de chaque tronc des promeneurs ailés
Déversent, sans flonflon, des mots vitaminés…

Laissez-vous prendre au jeu, pénétrez la forêt,
Respirez les mots bleus qui fleurent le muguet,
Si les bois sont plantés au gré des luxuriances,
Nul ne doit s’inquiéter d’une panne d’essence…
Donnons-nous rendez vous à l’orée des propos
Et laissons-nous guider par le son des appeaux,
Tel un chaperon rouge osez cliquez le lien :
La bobinette bouge avant d’ouvrir l’écrin…

Venez vite avec moi en « Quichottineraie »,
Ce lieu, peuplé de bois, est un jardin secret,
Les arbres y sont rois comme ceux des forêts,
Seuls les mots font la loi… le loup n’y vient jamais…

à la quichottinicultrice avec mon amitié boisée.

KERFON LE CELTE
28 février 2010

Et des centaines de visiteurs convergeaient vers l’endroit – puisque le loup n’y était pas – où l’on pourrait découvrir tant d’arbres merveilleux !

Dans un écrin de nuages, la quichottineraie apparut, au fond de la vallée, splendide.

Quichottineraie

Tous les arbres tendaient leurs bras, chargés de quicholivres, ou de quichottiniettes, vers ceux qu’ils attendaient et venaient les rejoindre.

Quelques rameaux tardifs se hâtaient de bourgeonner.

Mais… Où était la Dame ?

– En haut de sa tour, devant un miroir ?

 

Alotoftralala, Petit-poisson(© M.)

Une petite voix susurra, ironique :

– Riant de se voir si belle ou empêtrée dans des habits trop grands ?

Quelques-uns levaient la tête vers la plus haute fenêtre…

– Elle est peut-être en train de chercher un tableau… ou un livre dans la Bibliothèque ?

– Un tableau ? Mais il n’y en a plus depuis longtemps, elle les a mis dans la pièce à côté !

– Et puis… depuis un peu plus de deux ans qu’elle range ainsi, le château n’est plus en désordre !

La petite voix insista :

– Vous croyez qu’elle a rejoint Siratus sur son île ?

Le silence devint pesant.

C’est vrai que l’île était jolie, la plage si belle ! Mais ne disait-on pas que c’était l’île aux sorcières ?

siquijor-plage (© Siratus)

 

– Que ferait-elle là-bas ? Vous savez bien qu’elle ne sait pas nager !

– Elle écrirait… peut-être.

– Vous croyez ?

Les sourires qui étaient revenus sur les visages des aminautes quichottiniens s’effacèrent… Elle ne serait pas partie, quand même, pas sans le leur dire…

Mais écrire… Devait-on imaginer Quichottine, à son bureau, au petit jour ?

– Elle l’avait dit, déjà, « Écrire est un acte d’amour ».

– Elle avait même traduit cela dans un tableau…

Maleki,Memory of that house, 2001Iman Maleki, Memory of that house, 2001

– Peut-être écrit-elle ses mémoires ?

– C’est ça ! Et elles auraient pour titre « Un peu de moi » ? N’importe quoi !

Tous étaient perplexes. Où était-elle ? Depuis une semaine, les mots doux s’entassaient dans sa messagerie, et personne ne répondait. Il fallait se rendre à l’évidence. Quichottine était aux abonnés absents.

– Elle est peut-être en voyage ? Partie voir d’autres cieux ?

 

Clo, Aurore printanière (© Clo, L’Ottomane)

– En voyage ? Mais vous savez bien qu’elle n’aime pas voyager, sauf devant son écran. Elle a peur de la route, de tous les « si » qui peuvent s’y produire !

– C’est vrai, ça ! Elle part pourtant, souvent maintenant… Il lui arrive d’aller au bout du monde !

La petite voix se fit narquoise :

– Parlons-en ! Il n’est pas loin, son bout du monde ! Il est juste loin de son écran !

Le murmure s’étoffa…. Les mots passaient de l’un à l’autre…

– Où sont les beaux voyages qu’elle nous avait promis ?

– Elle nous a oubliés ? Comme elle a oublié de montrer le joli poème composé pour elle par Pascale !

– Ce n’est pas vrai. Elle en a parlé, comme des autres, sous le quichottinier de Marlène !

La voix dans l’ombre insistait, cruelle :

– Il ne manquait personne ? Vous en êtes bien sûrs ?

Marité s’avança. Elle souriait, confiante. < /p>

– Je sais bien, moi, qu’elle n’a pas montré mon dernier quichottinier. Elle ne peut pas ! Mais moi, je peux… Puisqu’elle n’est pas là pour me dire que je n’ai pas le droit.

Chelimrubina, Folon : Arbre bleu Georges Folon, L’Arbre Bleu.
© Chelimrubina (galerie Flickr)

 

– Qui sait ? Peut-être lui manquait-il cet arbre bleu ? Alors, elle est allée à sa recherche.

– À moins qu’elle ne soit partie chercher l’arbre de Koulou ? Elle l’avait vu sur une planche de son nouvel album

Tous acquiescèrent., satisfaits. Ils imaginaient bien Quichottine et Sanchette dans cette nouvelle quête.

Quichottine et Sanchette par Koulou Quichottine et Sanchette, © Koulou, 26 janvier 2009

 

– Si Sanchette arrive à s’arracher à son âne à bascule et si Quichottine ne trouve pas de moulin en route…

La petite voix-off venait encore de marquer un point.

– Elle nous reviendra, c’est certain… Un jour ou l’autre… à moins qu’elle ne devienne à son tour, comme l’arbre de fer de Zadok, transparente…

Georges-Levy & Zadok (D’autres quichottiniers chez Georges Levy)

Mais… Où était le quichottinier de Quichottine ?

Ressemblerait-il à l’arbre de vie de Mamago, photographié pour Quichottine à Budapest ?

Elle lui avait écrit :

Voilà un arbre que j’ai beaucoup aimé et qui m’a terriblement émue « L’Arbre de Vie ». Il se trouve à Budapest (Grande Synagogue) dans le Parc Raoul Wallenberg (Parc de la mémoire).
Wallenberg est un Juste, diplomate suèdois, qui a sauvé des milliers de juifs hongrois de la mort.
Sur les feuilles de l’Arbre de Vie les noms de victimes. Un bel hommage.
Posté par Mamago le 25/01/2010

Mamago à Budapest

Ou serait-ce un quichottinomontage, un peu comme celui de Pascale, la tricotineuse ?

Pascale-la-tricotineuse, Adelphe

N’était-ce pas, plutôt, ce méli-mélo de mots et de couleurs qu’elle avait, au fil du temps, fait croître, depuis le premier jour ?

Une évasion, parfois un radotage tranquille et tendre que soulignait Mr Yoyo dans l’un des plus merveilleux commentaires que la Quichottinie ait jamais reçus.

Venir ici feuilleter les articles, sans se soucier du contexte ni du moment qui les ont engendrés. Juste les lire, se dire « tiens, c’est vrai ça! » ou encore « P…n que c’est beau! » ou plus rarement « elle radote comme son amoureux, le Chevalier Don Quichotte ».

Les lire et dans tous les cas s’évader, oublier le présent, oublier même de revenir terminer le texte, tellement certains sont quichottinés.

On se retrouve 20 milles Lieux sous la mer avec Siratus, presque au centre de la Terre, à deux pas du Vésuve avec la sulfureuse Alphabeta, dans un atelier de recherches artistiques, celui de Val’r (oui, elle dit qu’elle est artiste, mais comme un artiste cherche tout le temps à se perfectionner, on n’est jamais artiste, on cherche à le devenir).

En me baladant sous les quichottiniers, je trouve aussi une immense collection, sans doute la plus grande au monde, de statues. C’est Muad, comme un déménageur infatigable, qui nous les apporte sur un plateau.

Les liens nous emmènent vers parfois le Néant, Clerval n’existe plus ! Foutaise, elle existe encore ailleurs et ici. La Ballade en Quichottinie nous propose aussi de découvrir un…comment dire, un…cinglé de l’écriture, je n’ai pas toujours compris ce qu’il écrivait (je ne comprends déjà pas ce que j’écris), je le comprends quand il parle musique, PB-R c’est un gars coincé entre une guitare électrique et des bouquins, il écrit en zozotant, je l’en remercie car ze comprends mieux.

« Et puis t’as les autres… » comme dirait Brel, mais sans ces sarcasmes de cette merveilleuse chanson, les autres qui dessinent, qui étalent leurs créations, j’en suis jaloux.

Alors, douce voix de Mamie Quichottine, je t’envie et te remercie de me proposer une bibliothèque dont les étagères sont garnies d’êtres humains fabuleux, tes Blogopotes.

Pour moi, qui aime plus lire qu’écrire, c’est un bonheur, c’est mieux que la page d’accueil d’OB, ici on trouve une parcelle d’humanité, peut-être les meilleurs internautes du Monde connecté.

Moi qui vit entre ceux qui sont accrochés à la Toile et ceux qui en ont à peine entendu parler, venir ici me permet de vérifier que l’humain est bon.

Les minorités haineuses de la Grande Toile ne viennent pas ici, car Don Quichotte veille, et puis la lecture n’est pas leur qualité première.

Me revoilà avec Cervantès, qui m’a guidé un jour ici. J’y suis arrivé comme un gros bêta, comme un Sancho Panza, et puis petit à petit on devient plus lucide, l’inversion s’opère, comme la douce folie quitte Alonso, l’art de bien se tenir à table investi Sancho le Paysan.

Tu n’a jamais terminé de nous conter le Livre, tu n’as jamais fini ton reportage, c’était prévisible, car ce Bouquin n’est pas comme les autres, il est enchanté. L’âme de l’Ingénieux y vit, quelle que soit l’édition, le format ou la langue, Cervantès à tuer Alonso Quijano, pour qu’il hante le bouquin, que des éminents chercheurs, étudiants ou philosophes ne puissent jamais cerner l’entièrté du mal dont souffrait Alonso, le manque d’humanité.

Et paradoxe étrange, on ne lit qu’humanité dans le livre, les horreurs et les belles choses. Les rares animaux ne sont que moutons, un âne, un vieux canasson et de célèbres monstres.

L’humain, bon et méchant est partout, l’idée de raconter le livre était donc courue d’avance, car il aurait fallu raconter l’Homme.

Mais cette tentative, fini par réunir, comme je l’ai écrit plus haut, une parcelle d’humanité, preuve s’il en est de
l’immense talent de Mamie Nova et bien entendu du fantôme d’Alonso Quijano, mon modèle de folie, celle que je tends à atteindre.

Pourquoi j’écris tout cela ?

Parce que ailleurs il n’y aura pas tout cela, ce qui sera reposant.
Parce que ailleurs, c’est l’endroit où il faut vivre, alors qu’ici est le lieu où il faut sans cesse écrire. Que tu le veuilles ou non, Alonso te pousse, à moins qu’il te prends délicatement la main, pour que tu écrives à en devenir folle.
Et ça c’est pas bon, la folie doit venir en premier, la sérenité après.

À tous les anciens et nouveaux, n’oubliez jamais que dans la Bibliothèque, l’ombre du bel Hidalgo est présente, que dans votre Ballade en Quichottinie, vous serez toujours accompagné par Alonso, même si c’est Quichottine qui vous tient la main.

Et puis enfin, l’Ombre que j’ai vu maintes et maintes fois dans la bibliothèque est heureuse, heureuse d’avoir entendu une douce voix, un peu tremblottante, le trac sans doute, une voix qui la rassure, car quand on est une Ombre fantôme, on n’a toujours un peu peur, même si on est Ombre de Chevalier.
Bisous aux deux petits bouts, qui ont une énorme chance, celle d’avoir une Mamie qui fait revivre des Chevaliers.

Commentaire n°5 posté par Mr Yoyo le 08/03/2010 à 22h33

Blogopotes et aminautes, soupirèrent… Il fallait encore attendre, attendre, attendre… Mais, malgré eux, ils avaient cru entendre la voix de Quichottine imitant l’ancien présentateur du jeu des Mille francs, un sourire au fond des yeux…

À demain…. Si vous le voulez bien !

118 commentaires à propos de “Le quichottinier de Quichottine”

    • C’est vrai…

      L’article a été retouché depuis que tu l’as lu. J’espère que tu trouveras le temps de le relire.

      Bisous, Tilk. Passe une belle soirée.

  1. Kerfon a du talent, j’aime sa quichottineraie….. Et sinon je vais attendre… Bon week-end. Bisous

    • Il en a beaucoup… et il le met à mon service avec beaucoup de générosité.

      Merci, Martine. L’article a été retouché depuis que tu l’as lu… mais j’ignore si tu trouveras le temps de le relire.

      Bisous.

  2. Sourire, Amielle.
    Tous ces amis ont du talent !
    Qui peut imaginer que tu es à la plage avec moi loin d’internet et de tout écran sauf l’écran solaire total pour ta blanche peau délicate ?
    On dit même que tu as trouvé palmes à ta taille !  😉
    Très gros bisous, tout plein

    • J’imagine très bien, mon Amielle.

      Et si tu me montres comment m’en servir, je serais aux anges…

      Merci pour ce moment de rêve au milieu de l’océan.
      Très gros bisous pour toi… tout plein !

  3. Notre Quichottine partie! Non, juste le temps de souffler et de se reposer sous son Quichottinier qui la protège grâce aux nombreuses branches amies!
    Bisous tout plein !

    • Me reposer… oui, il faut aussi le temps pour le repos.
      Merci d’être passée en mon absence, Alrisha.

      Bisous tout plein pour toi aussi.

  4. Une drôle d’impression me laisse la lecture de ce billet, comme une sorte de testament, une façon de nous anoncer une fermeture et de remercier toutes les personnes qui t’ont envoyé un quichottinier.
    Non, je n’ai pas pu suivre tous les liens il y en a trop, preuve que la Quichottinie est un pays où nous sommes nombreux à nous sentir bien.
    Que deviendrait ce pays sans toi?

    • Peut-être continuerait-il à vivre, autrement, avec des visiteurs plus silencieux… ou peut-être finirait-il par disparaître, sans laisser de traces, comme d’autres avant lui ?

      Je ne sais pas. Pour l’instant, je suis là…
      Et toi aussi. Merci, Santounette.

  5. On te laisse faire un petit tour du monde  mais ..pas top long ..ni trop loin .. il ne faut pas pas te perdre dans ta jolie forêt:as-tu pris la précaution de semer des petits cailloux blancs pour revenir vers nous?

    • Je suis revenue, et j’ai même transformé un peu ce quichottinier-ci…
      J’espère que vous aurez le temps de lire…

      Merci, Fanfan.

  6. Vraiment elle est chouette ta quichottineraie Normal, avec tous ces arbres, qu’une chouette vienne y loger, non ?)
    Bonne fin de WE
    Poétobisous

    • Tout à fait normal… Je suis même contente qu’elle soit là. N’est-ce pas l’emblème de la Sagesse ?

      Bon dimanche à toi, Marie-Pétronille… quinze jours plus tard.

  7. Je n’arrive pas à poster… Je rerecommence.
     Je rejoins Santounette. C’est exactement ce que j’ai ressenti, mais n’osais l’écrire… J’espère que ce n’est qu’un ressenti…. Repose-toi bien et reviens-nous en bonne forme.

    • Tu as généralement de bons ressentis…

      La Quichottinie est un beau pays, elle ne fermera pas ses portes, mais je pense que pendant quelque temps elle risque d’être très silencieuse.

      … je n’ai pas dit que Quichottine disparaîtra complètement de la Toile. Pas tout de suite, je ne crois pas.
      Je ne le souhaite pas vraiment.

      Je veux seulement prendre le temps pour autre chose, un projet qui me tient à cœur.

      Je vous en parlerai s’il aboutit.

      Merci, Petite Elfe.

  8. Pensées vers la Quichottineraie, et ses habitants, en lisant et relisant :

    Nous deux,
    on fait partie du même arbre.
    On a toujours les mêmes racines,
    même si nos feuilles prennent parfois
    des vents différents …

    Lettre à Emilie, album de Maud Rogiers (Alice Jeunesse)

    Bises, pour toi Quichottine, et merci …

    • Je ne connaissais pas ce texte… il est superbe !

      Nous faisons partie du même arbre.
      J’aime bien l’image des feuilles qui prennent des vents différents…

      Merci infiniment, Midolu.

  9. Jusqu’à présent, lorsque je rêvais d’un hâvre de paix, un lieu préservé, je pensais à l’île d’Avalon.
    Grâce à tes histoires et aux mots de Kerfon le Celte, un autre site merveilleux commence maintenant à apparaître. La Quichottineraie rassemble tous nos songes pour que chacun ait envie de se perdre et dans les méandre de ses chemins, et de lire des contes nés de la douce encre des quichottiniers…

    Bises

    Marie

    • C’est aussi une belle région… j’aurais aimé y rencontrer Arthur… ou d’autres héros qui vinrent trouver là une paix que seules des fées pouvaient leur accorder.

      Je suis touchée de ton interprétation…

      Merci, Marie pour cette quichottineraie que tu nous décris.

      Bises à toi, et pardon de te répondre si tard.

  10. Je n’avais pas lu cet article et le découvre donc aujourd’hui..C’aurait été dommage de ne paslire le poème de Kerfon…Tu dois te sentir très riche dans ta quichottineraie ?
    bonne journée!

    • Très riche, c’est vrai.

      Merci d’être allée au-delà de la première page.

      Bonne soirée à toi, Gazou.

  11. Je vais faire une autre lecture du billet, puisqu’il s’est étoffé …
    Il y éclot des émotions, comme tu sais les partager.
    A bientôt, Quichottine.
    Bises dominicales 

  12. Chère Quichottine, quand je suis arrivée en Quichottinie je me suis un peu perdue. Avec volupté, d’ailleurs! J’ai rencontré des arbres, des personnages, des lutins, des propos charmants, des histoires si belles. Te dirais-je que je ne suis pas plus avancée? Je continue à me perdre, à m’égarer dans un chemin de traverse, à cliquer sur un mot et à me retrouver ailleurs…mais c’est toujours tellement merveilleux! Je ne tiens pas tellement à découvrir l logique de laQuichottinerie. Je l’aime comme je la trouve, à plusieurs voix, à tant de visages. C’est pourquoi je reviens, pour me pencher sur l’eau d’une fontaine et découvrir les contours du rêve.  Merci à toi, chère Quichottine!

    • Se perdre un peu en Quichottinie… mes visiteurs le font souvent.

      Bientôt, je vous donnerai une carte pour que vous puissiez aller seulement où bon vous semble.

      La Quichottinie, ce n’est pas seulement la quichottineraie.

      Merci, ma chère Lorraine, pour tout ce que tu m’as apporté et tout ce que tu m’apportes depuis que je t’ai découverte.

      J’aime rêver sur tes cahiers.
      Passe une belle fin de journée.

  13. Je l’avais lu, mais j’ai pris plaisir à le relire on oublie toujours quelque chose. Le poème est bien beau,et je trouve que ta quichottineraie forme une belle mosaïque.

    • Merci d’avoir relu.

      C’est vraiment gentil… alors que je sais que tu es en travaux et que tu n’as guère de temps.

      Passe une belle soirée, Solange.

  14. Et bien, ça en fait du monde à voir, avec tout ça …
    Bon dimanche ! Bisoux

    • J’ai presque failli oublier ce changement d’heure !

      Merci, Dom.

      Pour les visites, vous aurez un peu de temps… Plus que deux jours ici.

  15. Merci de ta fidélité pendant mon absence. difficile pour moi ce matin de me lever une heure plus tôt qu’avant mes vacances mais 4 heures plus tôt que pendant mes vacances mais heureuse de te retrouver. Tu as remué des souvenirs celui du jeu des milles francs et de Lucien Jeunesse… Toute ma jeunesse. Je ne manquais pas ce jeu à la radio
    Eglantine : http://quaidesrimes.over-blog.com
    Martine : http://www.cergyrama.com

    • Je n’ai pas pu passer tous les jours, mais j’ai fait du mieux que j’ai pu.

      Nous avons des souvenirs communs et j’aime le savoir. Merci, Eglantine.

  16. Je fais partie des « rameaux tardifs » … Je crois avoir retrouvé mon quichottinier .. Il faut que je le photographie et que je te l’envoie

    • Tu seras donc sur ma page réservée aux rameaux tardifs, mais cela ne change rien à nos relations amicales.

      Merci, Liza.

  17. j’adore les quichottiniers. J’ai envie de participer, depuis quelques temps déjà, mais je n’ai rien trouvé de satisfaisant !

  18. Tout d’abord MERCI Quichottine d’avoir publié l’arbre bleu de Folon que j’aime.
    Mais… oui, il y a un mais… j’ai à nouveau ce sentiment de départ qui me chagrine… comme lorsque je t’ai écoutée… Rassure-moi, ma confiture n’y est pour rien ???
    Beau dimanche et à demain puisque je le veux bien…
    GROS BISOUS.

    • Chère Marité !

      Depuis le début mars, mon départ est programmé… J’aurais dû ne rien publier depuis le 8 mars… J’avais prévu d’arrêter ce jour-là mes publications en Quichottinie, sans pour autant supprimer mon blog, parce qu’il compte pour moi, beaucoup.

      Mais, il fallait que je montre tout cela, ces mots et ces images qui sont arrivés de partout.

      J’ai fait le nécessaire pour qu’ils soient vus.

      Pourtant, je ne vais pas reporter à l’infini d’autres projets que j’ai depuis longtemps en tête.
      Il me faut du temps pour aboutir.

      Ta confiture n’y est pour rien bien sûr ! Au contraire, je serais bien restée pour continuer de bénéficier de tous ces échanges qui finiront sûrement par me manquer, dès que je serai moins là.

      Le Net est une grande famille, et j’y ai tissé des liens qui me tiennent à cœur. Je ne cesserai pas d’aller lire les uns ou les autres, je ne veux pas « abandonner », je veux seulement passer à autre chose et c’est devenu presque impossible ici.

      J’espère que tu auras passé un beau dimanche… et je suis contente que tu aies envie de revenir.
      Gros bisous pour toi, Marité. Bon lundi.

  19. C’est un billet très long Quichottine avec beaucoup de liens aussi.
    Je viens de le relire.
    Tu nous parles de cette ancienne émission de radio.
    Je me souviens de l’émotion lorsque je l’avais lu la première fois, cette émotion est toujours intacte.
    J’espère pouvoir toujours te lire après la dernière plantation.
    Bises ma Quichottine 

    • Je me souviens de ton émotion… et de celle qui était la mienne aussi.

      Tu sais, je dois ralentir pendant un temps, et la Quichottinie va être en jachère quelque temps.

      Je serai dans ma bibliothèque, peut-être pas tous les jours, sans doute pas, surtout si je veux mener à bien un autre projet que j’ai depuis longtemps.

      Dès que j’aurai terminé, je reviendrai ici pour vous en avertir.

      Mais, en attendant, ne t’en fais pas, il n’est pas du tout dans mes projets de ne plus rendre visite à mes blogamis, et tu en fais partie.

      Passe une belle journée, Santounette. Je t’embrasse fort.

  20. Bonjour Quichottine

    Tu nous régales !

    Ils sont magnifiques ces quichottiniers qui poussent de toutes parts

    Très bon dimanche, bises, Lyly

    • Merci, Lyly. C’est vrai qu’ils sont magnifiques, tous ces quichottiniers.

      Très bon lundi et bises à toi.

  21. Mon avis…je suis bien là à lire tes mots, ceux de Kerfon…oui bien

    Je t’embrasse

  22. bravo pour ce long billet ou chacun s’y retrouve..:
    le mur du Quichottinier!avec son fleuron de dessins et un mot de détail pour l’histoire. Tu vas en faire un bouquin…
    bises du soir

    • Je vais y réfléchir… Mais j’ai une autre histoire à écrire et il me faut du temps.

      À très bientôt chez toi, Angel.

  23. coucou

    oh mais j’aime venir dans ta quichottineraie
    parfois pour rêver,
    ou pour contempler
    tes magnifiques quichottiniers

    J’y vois des arbres songeurs,
    des arbres douceur
    Tu vois je m’y mets à l’abri
    sous le feuillage
    et puis je lis tes écrits
    et je te mets quelques petits messages

    Ta quichottineraie, et un endroit charmant
    j’écoute les oiseaux chantant
    l’arrivée du printemps
    Dans ta quichottineraie, j’y viens souvent

    Je te fais de gros bisous mais ils sont pluvieux et venteux

    • Merci, pour tout, ma belle amie, pour ces mots déposés, pour ces poèmes, pour les images vues chez toi aussi, pour tous ces mots échangés.

       

      Je te souhaite une belle soirée… et, tu sais que je ne t’oublierai pas, je suis toujours abonnée, et je viendrai te lire, et t’écrire, chez toi.

      Je t’embrasse très fort.

  24. Une petite halte dans ta quichottineraie où l’on se laisse porter dans une lecture agréable de tes billets, toujours aussi complets et digne d’intérêt… Bisous Quichottine, bonne semaine à toi 🙂

    • Sourire… Merci d’être passée, Joëlle. C’est vraiment tout gentil.

      Ma Quichottinie va être en pause quelque temps, mais ne t’en fais pas, tout va bien.

      Bonne semaine à toi aussi.

  25. merci quichottine, tes mots dans ta réponse me touche sincèrement

    je viens toujours avec plaisir te lire

    merci pour ta gentillesse, tu es une amie sincère

     

    gros bisousssssssssssssssss

  26. Tu nous fais languir avec toutes ces imprécisions 🙂
    J’ espère que ton « bout du monde  » est un endroit agréable !!!
    Bises ma Quich’ et bonne journée 🙂

    • Il l’est… Tu sais, j’ai modifié ce billet depuis que tu l’as lu.
      Comme cela, tu auras encore des choses à découvrir lorsqu’il va reparaître, bientôt.

      Bises affectueuses, ma grande sœur chérie. Prends soin de toi.

  27. Il faut attendre pour connaître la réponse ?… Eh bien soit, « tout vient à point… »
    J’espère que tu n’es quand même pas trop loin, juste assez pour une « récréation » avant la re- création. Ca fait du bien, de temps en temps, de s’aérer l’esprit.
    Bisous et à bientôt !

    • Je crois que la vie est une successions d’attentes diverses…

      Mais là, tu vois bien que je suis revenue, même si c’est pour repartir.

      Ne t’en fais pas, je ne serai jamais trop loin.
      Bisous, Séverine. Merci d’avoir été là en mon absence.

  28. Un réel parfum de Quiche…

    Dans la Quichottineraie, le Quichottinier de Quichottine…

    KLC

    • Sourire… Crois-tu vraiment ?

      J’espère qu’il te plaira dans sa nouvelle version.

      Merci encore, Kerfon.

  29. Je ne sais pour toi…ou pour vous…mais cette affiche (les Quichottiniers de toutes & tous) ferait une merveilleuse couverture pour l’hiver, l’été ou quel que soit la saison. Elle nous protègerait et nous accompagnerait dans le monde des rêves et de l’imagination. Enfin…je le pense. Vraiment.

    • Je suis tout à fait d’accord. Ce serait un très beau patchwork… doux et chaud pour protéger de la froidure de l’hiver ou de la simple faîcheur des soirs d’été.

      Merci, Betty.

  30. Merci, comme je n’ai pas de quichottinier sous la main, qu’en plus j’ai une main gauche pour tous ce qui est peinture et dessin, que mon vrai appareil photo est en rade, c’est gentil de prendre mes mots sincères comme un quichottinier.
    J’aime écrire chez les autres, et chez toi on a l’immense honneur d’être lu par tes Blogopotes.
    A bientôt

    • Mais… Tu sais bien que tu n’avais pas besoin de savoir dessiner, ou bidouiller… tu m’as écrit un superbe quichottinier.

      Tu as toujours été là, merci d’y être encore.
      Passe une belle soirée.

  31. ta quichottineraie est très riche et très variée, il y a des espèces introuvables et donc d’autant plus précieuses
    j’aime beaucoup ton imagination et ton blog même si je n’ai pas toujours le temps de venir telire car entrer dans ton univers demande toujours d’avoir un peu de temps devant soi pour lire, savourer et découvrir le monde de tes mots et de tes images
    bonne journée (pour me faire pardonner, je vais de ce pas te trouver un bel arbre mais il faut que tu ne l’ai pas encore
    A bientôt t bonne journée

    • Il demande beaucoup de temps et j’en suis consciente. C’est pourquoi je ne m’inquiète pas du tout des visites aléatoires. C’est bien normal… d’autant plus lorsque je ne suis pas là pour rendre les visites ou répondre à mes visiteurs.

      J’ai bien reçu ton arbre et je l’ai déposé dans mon article du 31 mars prochain. Merci, Fransua.

      C’est vraiment gentil !
      Bonne fin de semaine à toi aussi.

  32. Ton Quichottinier est superbe, Quichottine..
    Mais j’aimerais bien en apprendre un peu plus sur cet Alonso si discret…

    C’est vrai, ici, nous nous devons de déposer le meilleur de nous-mêmes…
    Mais dans toute forêt qui se respecte, il y a un loup, non? Sinon, où serait la délicieuse excitation que provoque parfois le danger?
    Et puis, qui dit « pas de loup », dit aussi « pas de Chaperon Rouge, ni de Mère-Grand »?

    Alors permets-moi d’en avoir aperçu un: il aime les chocos, s’appelle Bernard, et vient directement d’un livre pour enfants extra: « Moi, le loup et les Chocos »…
    Amitiés en forme de clin d’oeil, Quichottine!

    • Alonso… Quijana de son non de famille, don Quichotte, mon parrain, mon ami de toujours. Je ne suis pas planteuse d’arbres depuis très longtemps.

      Le loup… oui bien sûr, mais c’est un loup de conte de fées… tout le monde le sait.
      Même toi, finalement, puisque tu cites le chaperon rouge.

      Des loups, il y en a eu aussi en Quichottinie, ou plutôt dans la bibliothèque de Quichottine.
      Tu ne me connais pas depuis assez longtemps, tu ne connais pas Clément le Troubadour.

      C’est une histoire qui me tient à cœur, mais dont je n’ai pas encore terminé la narration ici.
      Comme un défi… Une chanson de geste dont certains chapitres sont encore à écrire.

      Les loups m’en ont empêchée.

      Merci pour celui que tu m’offres.
      Je ne crains rien avec lui.

  33. Et bien, soit, chère Quichottine! J’ai commencé à lire l’histoire de Clément…
    Il faut bien du temps pour remonter le cours du temps, chez toi…
    Le blog de Quichottine, je croyais naïvement que c’était une quichottineraie… Un arbre pour cacher une forêt, et je me sens bien plus petite que le petit poucet…
    Bonne nuit, Quichottine…

    • Ce n’était pas si naïf… je sais que tous ceux qui sont arrivés depuis le début des plantations en sont persuadés.

      C’est pourquoi j’essaie de les attirer vers d’autres écrits. Je ne veux pas être la planteuse d’arbres, même si c’est un très beau rôle.

      Tu n’es pas si petite… pas du tout. Il y a beaucoup à découvrir chez toi.
      Il faut du temps, c’est vrai, beaucoup… et nous n’en avons que peu à donner lorsque nous ne le volons pas.

      Merci pour ces mots, Hélène.
      Passe une belle journée.

  34. Puis-je Dame Quichottine répondre à Hélène ?
    Pourquoi j’ai écris « Alonso », encore et encore ?
    C’est sous ce nom là que Don Quichotte devient un être humain « normal », son nom de scène, si je peux écrire ainsi, est associé à la folie dans la mémoire collective, l’épisode des moulins y est pour beaucoup, alors que Alonso a été épargné.
    Don Quichotte est un être merveilleux, fou, noble, courageux, amoureux, mais il est tellement voyant, alors qund je viens me ballader ici, je lui demande de tomber le masque, de redevenir Alonso.
    Lui et moi discutons, Il me raconte qu’il aurait tant aimé que Jean Rochefort ai été inventé par son Père Cervantès, ainsi il aurait eu un dos plus solide.
    Il me dit aussi qu’il a bien aimé Brel, car il a vécut comme lui, à 200%.
    Puis il me parle des Don Quichottes du bord de Seine, qui font la nique à l’Inquisition. Sur ce point là, je le reprend en lui disant que la France est une démocratie. « Ah bon ?? » soupire-t-il « ça doit être mon côté Chevalier fou qui prend le dessus ».
    Alonso préfère me montrer tous ces documents qui s’amoncellent dans cette bibliothèque, ces ces arbres étranges, ces ponts suspndus sortant par les fenêtres et allant vers des destinations multiples.
    – « C’est tout ce que tu as trouvé d’original sur moi ? » m’a -t-il dit un jour , en me montrant une photo de son ombre et celle de Sancho.
    – « J’étais allongé ce jour-là, à même le sol, a deux saut de bottes de Grenade, quand t’es passé, au loin. J’ai du sortir mon 300mm pour te prendre. J’avais entendu parler de toi, mais c’était la première fois que je te voyais pour de vrai ! »
    – « Pfff… Yoyo, t’aurais pu me cadrer mieux que ça, et puis ce bouffi de Pancha sur son âne… »

    Tu vois Hélène, Alonso c’est ça, il n’est jamais content. Mais pour me racheter, je vais lui trouver un arbre et je l’apporterai à Dame Quichottine qui le plantera sur son gros orteil, ça le calmera.

    • Bien entendu… tu le peux, c’est formidable que tu le fasses.

      Alonso… comme je suis une autre aussi, lorsque je ne suis pas Quichottine.
      Alonso, plus lui que celui que l’on voit partout et qui est toujours amputé d’une partie de sa personne.

      Merci pour ces conversations que tu partages ainsi avec nous, pour ces moments où tu oublies que ces mots que tu écris en commentaire seront peu lus.

      Tu sais, lorsque je vais reprendre ma lecture dans ma bibliothèque, j’espère que tu trouveras le temps de venir m’accompagner.

      Vivre à 200%… c’est tout à fait ça.

      Je souris… Parce que toi et moi nous avons la même façon de l’imaginer, de le faire vivre encore, de lui redonner son humanité.

      N’être jamais content… et pourtant… Il a été très heureux de te rencontrer puisqu’il continue de te parler, chaque fois que tu lui rends visite.

      Merci, Yoyo. Si un jour tu m’apportes un quichottinier, je sais qu’il aura une place, comme ici.

  35. Malheureusement, je dispose de peu de temps; mais permettez-moi de revenir lire et relire à tête reposée… Je pense avoir de quoi réfléchir pour des jours!
    Quel plaisir, d’avoir de tels échanges…

    • De quoi réfléchir pour des jours ?
      C’est beaucoup….

      Mais je suis contente que tu sois venue.
      Tu reviendras dès que tu le pourras. Merci, Hélène, et merci à Mr. Yoyo.

  36. Me revoici, Quichottine et Monsieur Yoyo!

    Bigre, le mystère s’obscurcit… J’ai un peu l’impression d’être entrée sans le vouloir, mais par effraction, tout de même, au milieu d’une belle complicité…
    Vous vous comprenez, je crois, à demi-mot, et j’ai peur de me montrer indiscrète…

    Don Alonso- Don Quichotte, n’est-ce pas, quelque part, l’histoire de chacun d’entre nous?

    Je m’en vais poursuivre ma lecture, car en plus de l’estime et de l’amitié qui m’ont littéralement poussée chez Quichottine, vous pouvez vous vanter, Monsieur Yoyo, (tiens, cela va bien avec Alonso-Quichotte), d’avoir éveillé ma curiosité!

    Merci donc à vous deux pour ces instants de grâce qui naissent si rarement sur la toile…
    Et auxquels vous avez bien voulu me convier. J’espère que je saurai m’en montrer digne.

    Hélène.

    • Mais non, pas d’effraction. Tu sais, Kri dit qu’il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous.

      Monsieur Yoyo est souvent très silencieux, il n’intervient qu’en cas de crise. Peut-être pour m’empêcher de faire des bêtises.

      Nous nous connaissons par les mots échangés. Mais il est vrai que les premiers, c’était il y a longtemps.

      L’être et le paraître, le personnage privé que l’on peut dissimuler en partie, ou non, et le personnage public, qui doit respecter sa ligne de conduite, quelles que soient les circonstances… oui, aussi.

      Mais j’ignore si c’est ainsi qu’il fallait le comprendre.

      Pour moi, il y a toujours eu quelqu’un d’un peu caché dans Don Quichotte, celui qui parle de lui, sans jamais en parler vraiment, qui montre ses doutes et ses certitudes, qui montre le monde où il vit en essayant d’en rire, mais sans y parvenir tout à fait. Personnage duel, qui s’est fondu dans don Quichotte, mais aussi dans Sancho, pour montrer toute les facettes possibles de l’être humain.

      Et bien sûr, nous avons retenu les moulins à vent, certains épisodes qui nous font rire, parce qu’il est souvent plus facile de rire, de ne pas s’interroger sur les symboles, sur ce qu’il y avait à écouter entre les lignes.

      Cervantès a vécu lui aussi à deux cents pour cent. Ici, j’ai lu le tout début de son roman, dix-neuf petits chapitres… en rêvant pouvoir un jour aller jusqu’au bout de ma lecture pour pouvoir la reprendre, comme je le fais souvent dans ma réalité.

      Je crois que c’est un des rares livres que je puisse ouvrir pour quelques pages, juste pour me remettre en mémoire des moments oubliés… en étant certaine que je vais encore y faire de nouvelles découvertes.

      Mais c’est un livre difficile, parce que ceux qui en parlent ne le lisent plus vraiment, ils lisent ceux qui en parlent…

      J’ai pris un peu de temps pour expliquer, parce que tu viens seulement d’entrer en Quichottinie, que tu ne connaissais pas La Bibliothèque de Quichottine.

      J’espère que je ne t’ai pas ennuyée.

      Passe une belle soirée, Hélène.
      Je t’embrasse.

  37. Je comprends, Quichottine…
    Je dois t’avouer quelque chose: Don Quichotte se battant contre les moulins à vents… Cela ne m’a jamais fait rire. Bien au contraire: je plains cet Hidalgo au moins autant que je l’admire! Sa volonté chevaleresque, sa constance dans l’amour idéalisé qu’il porte à sa « dulcinée »: quel ridicule, mais aussi, quel panache!
    Vivre à 200/100…, oh, oui! La vie est si courte..;
    Je t’embrasse!

    • J’aime bien ce que tu dis… Merci, Hélène.

      J’espère que tu auras passé une bonne journée malgré les giboulées.

      Je t’embrasse.

  38. Un p’tit coucou des Deux Chèvres (79)

    J’ai emprunté l’ordi portable de ma fille chez qui je suis…

    Vivement le retour…

    KLC

    • Merci d’être passé depuis ton lieu de villégiature…

      Je sais que ce n’est pas toujours facile d’être présent sur la Toile quand on n’est pas chez soi.

      Bonne journée, Kerfon.

  39. J’aime cliquer sur la bibliothèque, aller, venir, retourner, j’aime trouver tes messages et y voir une certaine complicité….Alors, bien sûr, tt me manquerait si…..Par ailleurs, je vois bien que ta générosité se retourne un peu contre toi et te dévore ton temps….Mais on peut « aménager » sa manière ou mieux la revoir sans renoncer complétement….Je t’embrasse….VITA

    • Tu sais, depuis le premier jour où tu es entrée dans la Bibliothèque, je sais que tu fais partie de mes plus fidèles visiteurs.

      Alors, tu ne pouvais pas manquer de savoir que j’allais laisser pour un temps la Quichottinie.

      Je n’abandonne pas, je vais lui permettre de se reposer de toutes ces plantations qui l’ont encore transformée au point que certains ne savent même plus qu’il y a eu une bibliothèque et que d’autres espaces me sont nécessaires.

      Par contre, tu seras la bienvenue dans ma Bibliothèque, comme toujours, et au jardin aussi, sans souci, parce que bien que nous ne nous connaissions pas, tu es mon amie, Vita.

      Je t’embrasse.

  40. j’ai lu quelque part que  » les rameaux se hataient de bourgeonner »…ben si je ne me trompe ! on est le dimanche des rameaux…il est temps qu’ils bourgeonnent…

  41. Je ne l’avais pas lu et je le trouve très touchant et tendre , quel magnifique partage , tous ces amis reunis en une seule page….. gros bisous

    • Merci infiniment, Canelle.

      J’ai beaucoup apprécié ta présence fidèle dans la quichottineraie.

      Gros bisous à toi. Passe une belle journée.

  42. A demain, nous le voulons bien.. ta Quichottineraie me fait envie !! et en ce moment tous ces arbres ne doivent pas manquer d’eau.. à moins qu’il ne pleuve pas chez toi.
    Pour la plume que tu as vu chez moi.. elle va très bien pour une bibliothéquaire qui aime écrire..
    Je t’envoie plein de bisous en Quichottinie..
    le matelot de la terre ferme

    • Il pleut aussi chez moi…

      Alors, tu as raison, les arbres ne manqueront pas d’eau en mon absence.

      Plein de bisous à toi aussi, Matelot. Prends soin de toi.

  43. Coucou Quichottine, c’est un vrai plaisir de découvrir toutes ces superbes images.
    Pour ma part, mon bug perso me pousse à me (re)plonger dans la musique et à délaisser un peu (beaucoup …) le musée à ciel ouvert.
    Pour l’heure, je t’embrasse bien amicalement.
    A bientôt,

    • D’autres projets vont m’éloigner aussi de la Quichottinie.

      Mais un grand merci d’être passé, Muad.
      Amicaux bisous pour toi aussi.

  44. Je ne me souvenais pas du texte de Mr Yoyo 🙂
    J’ aime beaucoup sa façon de voir.
    Bisous ma Quich’ et bonne journée

    • Je ne pense pas que tu l’aies vu auparavant. Il l’avait mis après que tu sois passée voir ce quichottinier.

      Bisous, ma Clo. Bonne journée à toi aussi.

  45. Bonjour bonjour…. En ce 31 mars que je croyais 1er avril je viens saluer l’hôte de ces lieux! Je suis sacrément impressionnée de voir et lire tous tes écrits, les commentaires de tes amis…. de vrais bons moments de lecture!

    Merci Quichottine d’être aussi riche! vrai moment de bonheur de venir ici!

    Bises

    Belle journée à toi….. chez moi il a neigé!

    Dany

    • Comme je suis contente que tu aies pu trouver le temps !

      Il a neigé… Tu sais, c’est peut-être mieux que la pluie chez nous…

      Bises, Dany, et merci pour ta présence.

  46. Bonjour gente dame aux mille frondaisons, riche de tous les messages, billets et poèmes laissés au fil des jours par un boisseau d’aminautes.  La vraie richesse est dans l’offrande, le don sans calcul, la générosité, le partage.  Tu respires la bonté et cela se sent à travers les pages que tu tisses jour après jour.

     

    Je n’ai pas le temps d’aller lire les pages de tes ami(e)s et crois bien que je le regrette.

     

    Bonne fin de semaine et ne t’étonne pas si je mets un certain temps à traverser ton mois de mars.

     

    Bises du grillon

     

    • Tu as déjà passé énormément de temps sur les miennes, cela me touche infiniment d’autant que je sais le peu de liberté que tu as en ce moment.

       

      Merci, Christian… surtout, prends soin de toi et de tes aminautes de longue date qui t’attendent aussi.

      Je t’embrasse amicalement.